Google Street View offre une visite virtuelle des Invalides –
Disponible sur Google Street View, la visite virtuelle des Invalides est désormais accessible aux internautes du monde entier. Dôme, crypte du tombeau de Napoléon ou bien encore combles de la Cathédrale, le géant américain a pu virtualiser l’intégralité de l’emblématique lieu parisien à travers des captations d’images. Google Street View s’est ainsi associé au musée de l’Armée à l’occasion de son quinzième anniversaire afin de permettre aux internautes d’explorer le lieu dans les moindres détails ou de profiter d’une vue à 360° sur Paris. Il est ainsi possible de décrypter une inscription datant de 1789 sur l’un des murs ou de visiter les combles de la Cathédrale Saint-Louis des Invalides. L’objectif de ce partenariat : valoriser ce patrimoine culturel et le rendre accessible à tous, notamment les recoins non accessibles au grand public. A travers sa visite, l’internaute peut également avoir accès à des expositions virtuelles ou des textes explicatifs rédigés par les équipes du musée. Au total, Google Street View a désormais plus de 2 500 monuments numérisés sur sa plateforme, dont la Tour Eiffel, le Taj Mahal ou le musée du Louvre.
Coworking : Wojo mise sur l’Afrique et souhaite y devenir l’acteur de référence
La filiale d’Accor spécialisée dans les espaces de coworking s’implante pour la première fois en Afrique en s’associant avec la plateforme d’investissement hôtelier Kasada Capital Management. Après l’Europe et l’Amérique latine, Wojo s’apprête à s’implanter en Afrique subsaharienne et signe avec Kasada Capital management, une plateforme d’investissement hôtelier. Pour l’heure, ce développement en Afrique se concentre dans un premier temps en Côte d’Ivoire, au Sénégal et au Cameroun, où l’Ibis Douala accueillera les premiers membres de Wojo d’ici fin 2022. Selon un communiqué : « Le partenariat WOJO x Kasada qui s’insère dans la nouvelle ère de l’hybridation des usages, répond tant à la demande d’entreprises internationales que celle des acteurs économiques locaux ». Leur objectif : créer une communauté d’usagers à travers l’Afrique subsaharienne. De son côté, Lenaïc Bezin, responsable des tiers lieux de Wojo nous confie que ce rapprochement s’est fait dans l’objectif de devenir l’un des acteurs principaux du coworking en Afrique et, pour Kasada, d’implanter un modèle d’hôtellerie hybride sur le continent. « Ce partenariat est gagnant-gagnant. Pour nous, c’est un vrai relai de croissance avec une Africa Tech dont le développement s’accélère », ajoute-t-il. Kasada deviendra ainsi l’opérateur local de Wojo en Afrique subsaharienne et gérera la marque sous une master-franchise. Concernant le déploiement du réseau, cela se fera progressivement : « Nous allons commencer par des destinations comme Douala, Dakar ou Abidjan. Puis nous irons ensuite jusqu’en Afrique du Sud, au Kenya ou bien à l’Île Maurice », explique Lenaïc Bezin. Selon lui, le marché du coworking en Afrique est encore très fragmenté et la totalité de l’offre sur le continent serait équivalente à celle de… Paris. « Les premiers espaces Wojo devraient ouvrir d’ici fin 2022 puis une seconde vague d’ouvertures aura lieu autour du Q1 2023« , conclut-il.
Étude Moai : voici venu le temps de l’egoconso mais Quésaco, au fait?
Le marché de la location est en plein essor. Aujourd’hui les Français sont vraiment passés d’une logique de possession à une logique d’usage. 73% sont prêts à louer au moins une catégorie d’articles et 28% déclarent avoir déjà « loué plutôt qu’acheter ». 26% se sont inscrits sur une plateforme collaborative pour échanger des services ou troquer des objets. Et 44% sont prêts à s’abonner à au moins une catégorie d’articles, avec un effet générationnel très fort chez les 18-24 ans. Quant à la réparation, elle devient un must pour 90% des Français. Certains Français se sont même également lancés dans la fabrication de produits de propreté, hygiène, entretien (31%), ou de beauté, cosmétique (22% ) Le consovicteur veut donner du sens à sa consommation Les valeurs des entreprises et la RSE sont toujours très importantes pour nos compatriotes. 23% priorisent actuellement leurs achats auprès des marques et enseignes engagées et 36% pensent le faire. 43% déclarent rechercher des informations sur l’éthique, les pratiques RSE des marques qu’ils achètent. Les trois quarts (78%) seront demain plus attentifs aux valeurs des enseignes / marques auprès desquelles ils achètent et ils attendent de leur part des engagements notamment en termes de respect de l’environnement, des conditions de travail de ses salariés en France et à l’étranger, de pratique raisonnable des prix, de réductions de l’empreinte carbone, de l’action sur l’emploi local. D‘ailleurs pour 7 Français sur 10 la notion d’engagement ne suffit pas. 38% la jugent intéressante mais à redéfinir au regard des nouveaux enjeux de la société. Et ils vérifieront (82%) les engagements affichés. En revanche, seuls 55% se déclarent prêts à s’engager auprès de leurs marques ou enseignes. « Ils se désengagent plutôt. L’année dernière c’était 58% et en 2020, 72% », tempère P. Gourlot. Un autre signal faible à prendre en compte.
Capter et stocker le CO2 : de nouvelles méthodes prometteuses
En quelques années la donne a changé. « Aujourd'hui, le coût de la tonne de carbone dépasse les 80 euros, contre moins de 20 euros avant 2018. Dès lors, les projets de CSC peuvent devenir rentables », analyse Alix Bouxin, ingénieure et chargée de mission « décarbonation de l'industrie » à l'Ademe. Deux projets seulement sont opérationnels en Europe et une trentaine dans le monde, permettant d'éviter l'émission de 40 millions de tonnes de CO2. Cela reste toutefois une misère comparé aux quelque 40 milliards de tonnes de gaz à effet de serre émises l'an dernier. Plusieurs projets offshore sont ainsi lancés dans le nord de l'Europe par des industriels, dont TotalEnergies , avec l'objectif de mutualiser les coûts pour bâtir des infrastructures communes. L'industriel a déjà mené un premier projet expérimental sur son ancien site gazier de Lacq, près de Pau. Le CO2 était capté sur une chaudière puis transporté dans une canalisation de 40 kilomètres pour être réinjecté dans un ancien gisement de gaz. « Nous avions confirmé la faisabilité industrielle de la chaîne mais l'acceptation sociétale n'était pas évidente. C'est l'une des raisons pour lesquelles nous nous sommes orientés vers les projets offshore », précise Bruno Seilhan, directeur CSC chez TotalEnergies. Ancien puits de pétrole Avec le projet Northern Lights, en Norvège, on voit les choses en beaucoup plus grand. Le projet consiste à capter le CO2 auprès d'une cimenterie et d'un incinérateur pour les transporter par bateau, puis par pipeline, pour le réinjecter dans la mer du Nord par 2.600 mètres de fond dans un puits aquifère. « Une partie du CO2 se dissout dans ce milieu imprégné de saumure et le reste est piégé dans la roche », précise Bruno Seilhan. Le projet de 700 millions de dollars et son pipeline de 5 millions de tonnes de capacité annuelle devraient être opérationnels en 2024. TotalEnergies participe à un autre projet, Aramis, qui vise à stocker le CO2 dans un ancien puits de pétrole au large des Pays-Bas. Le démarrage est prévu pour 2027 avec une capacité de 8 millions de tonnes par an.
Le « trader des ramens », premier inculpé pour délit d’initié sur les NFT
Recruté début 2021, Nathaniel Chastain avait pour tâche de sélectionner les NFT qui allaient figurer sur la page d'ouverture de la plateforme OpenSea. Mises en avant, elles attiraient de nombreux acheteurs et leur cours s'envolait à l'époque (de juin à septembre 2021). Comme il pouvait anticiper un tel emballement spéculatif, le responsable produit est soupçonné de les avoir achetées au préalable pour les revendre avec de forts profits, quelques heures après leur acquisition. Il aurait ainsi gagné entre 2 et 5 fois son investissement, sans risque grâce à ses informations confidentielles, non publiques. Il aurait au total effectué 45 transactions délictueuses, à sept occasions. A partir de mai 2021, OpenSea a commencé à mettre en avant des NFT sur la première page de son site. Cette publicité faisait bondir leurs prix lors des ventes ultérieures et profitait souvent aux autres NFT du même créateur. La plateforme leader avec 95 % des ventes de NFT cette année, devant LooksRare, peut faire et défaire la réputation et la richesse des artistes 2.0. Failles dans la surveillance Sur Twitter, un investisseur a révélé des transactions suspicieuses sur la NFT des ramens le 14 septembre dernier. Embarrassée par cette mauvaise publicité et par les risques de procès à un moment où elle était en train de lever des capitaux, OpenSea a licencié Nathaniel Chastain pour manquement aux règles internes. Il avait échappé à la surveillance de cette plateforme, aujourd'hui valorisée 13,3 milliards de dollars. NFT : une arnaque sur les crèmes glacées « Frosties » ouvre le bal des inculpations Combien sont payés les influenceurs pour promouvoir les cryptos ? Début 2022, Yifei Huang, analyste des données chez Sequoia Capital, a montré que Nathaniel Chastain avait spéculé sur les NFT d'OpenSea en bénéficiant d'informations privilégiées à de nombreuses reprises . Après quelques mois à faire profil bas, Nathaniel Chastain est réapparu en mars pour lever plusieurs millions de dollars pour une nouvelle plateforme sur les NFT baptisée « Oval », selon Coindesk.
5 entreprises du tourisme créent une infrastructure de partage de données pour le secteur
EONA-X est une association fondée par Aéroport Marseille Provence, Air France-KLM, Amadeus, le Groupe ADP (Aéroports de Paris) et la SNCF en mars 2022, complétée par la présence d’APIDAE Tourisme en tant que premier membre actif de l’association et membre du Conseil d’Administration. L’association entend créer un cadre aux entreprises du secteur afin de favoriser la circulation de leurs données. L’idée est de créer un catalogue de données sécurisé qui permettrait l’échange d’informations entre acteurs du tourisme, et plus particulièrement de la mobilité, de manière libre ou payante dans le respect du cadre européen. Ces données pourront permettre de créer de nouveaux services et nouveaux cas d’usage. Dans une approche multimodale, on peut imaginer que les compagnies aériennes soient connectées à la SNCF et inversement pour connaître d’éventuelles perturbations, en informer le voyageur et lui proposer des alternatives. Un échange d’autant plus important à un an de la Coupe du Monde de rugby et à deux ans des JO de Paris. L’association a élaboré un cas d’usage où toute les variables liées aux conditions d’un voyage (perturbations, horaires) et aux besoins du voyageur (mobilité réduite, points d’Intérêts à l’arrivée) seraient prises en compte sous une même interface. Des règles à construire « Il y a deux enjeux dans ce projet, celui de la portabilité et celui de la souveraineté des données », décrit Luca Sarlo, Responsable adjoint de la Conformité d´EONA-X. Si l’ambition est bien là, les moyens d’y parvenir sont encore en cours de réflexion et d’élaboration. L’échange de données pourrait se faire via des smart contracts sur une architecture data mesh. En français, cela voudrait dire qu’un protocole informatique se chargerait de vérifier l’exécution d’un contrat, ici le partage de données entre deux entités, de manière automatique. Chaque entité serait en charge de ses données, de leur mise à disposition et de leur mise à jour. L’application ira chercher directement les informations sur les systèmes de production. Nul besoin de data lake (espace où les données sont stockées dans leurs formats originaux ou de manière peu transformée). Un point important doit encore être réglé : Comment obtenir le consentement par les propriétaires de données ? Une association qui s’inscrit dans une initiative européenne Le socle de l’association EONA-X repose sur Gaia-X, une infrastructure de données fiable et sécurisée pour l’Europe créée en 2020, au cœur de la crise sanitaire et soutenue par la France et l’Allemagne. Un projet qui concerne tous les secteurs d’activités et qui rassemble 300 organisations et sociétés dans 25 pays œuvrant à créer la prochaine génération d’infrastructure de données pour l’Europe, ses États, ses entreprises et ses citoyens dans plusieurs secteurs d’activités (Santé, Mobilité, Finance, Green Deal, Energie, Enseignement, Agriculture, Aérospatial, Industrie).
Lutte des âges : en France, jeunes et vieux peuvent de moins en moins se piffrer
Partager l'article sur Facebook Partager l'article sur Twitter Quarante ans que nos gouvernants mènent des politiques favorisant les seniors et que les injustices générationnelles sédimentent. Après avoir tenté de changer de braquet, Emmanuel Macron se fond à son tour dans ce moule, avant tout pour des raisons électoralistes. Importante durant le premier quinquennat d’Emmanuel Macron, la thématique s’annonce cruciale pour le second, qui s’ouvre à peine. Comment éviter une guerre des générations ? En 2017, drapé dans sa promesse d’émancipation individuelle, le chef de l’État avait pris le parti des jeunes. Lors de ses déplacements, il répétait inlassablement qu’il était normal d’augmenter la CSG de 1,7 point et assumait de demander un effort aux plus âgés afin de financer la protection sociale, tout en supprimant les cotisations maladie et chômage des salariés et des indépendants. La France du travail plutôt que celle des cheveux gris. À LIRE AUSSI : Maxime Sbaihi : "La jeunesse française se sacrifie pour les boomers"
Côte d’Ivoire : comment Eric Patrick Diby évangélise sur la blockchain
Ces étudiants sont tous en Master 2 spécialité blockchain à l’Université virtuelle de Côte d’Ivoire (UVCI). Le stage qu’ils effectuent ici est le fruit d’une entente tacite entre Wealthtech innovations et l’UVCI. Eric nous révèlera que cette collaboration entamée en juillet 2021 sera bientôt officialisée. Un peu intimidés par notre présence, ces stagiaires finissent par se jeter à l’eau, expliquant les travaux sur lesquels ils sont cooptés et l’importance de cet apprentissage in vivo. « Je travaille sur Liquidity provider, une application décentralisée qui permet de faciliter l’accès et la liquidité des actifs numériques. Un site web à partir duquel il est possible de convertir les crypto-monnaies en monnaies locales et vice-versa », explique Koné Zié Arouna. A l’en croire, la blockchain, c’est avant tout une technologie qui permet de créer des plateformes numériques sécurisées avec des composantes encore plus robustes. « La blockchain ne tourne pas qu’autour des crypto-monnaies, enchérit Solange Tuo. Elle peut permettre de certifier l’identité d’une personne tout comme ses biens. Parce que dans la blockchain, rien ne s’évapore, tout est traçable et vérifiable.» La visite se poursuit dans la salle de réunion. Sous le regard bienveillant d’Eric Patrick Diby, les étudiants présentent les fruits de leurs travaux. « Notre objectif, c’est de créer une graine nationale qui pourra affronter cette technologie et répondre aux besoins locaux », affirme le fondateur de WTI, clôturant ainsi la visite. Deux semaines plus tard, nous retrouvons Eric et ses stagiaires au siège de l’UVCI. Le partenariat avec cette université publique sera signé ce jour. Les médias y sont fortement représentés à travers la Plateforme nationale de la presse numérique (PNCI). Une séance de formation des journalistes sur la blockchain est inscrite au menu. Partenariat Wealthtech innovations / UVCI Entre autres objectifs, le partenariat WTI/UVCI vise la co-construction d’offres de formation adaptées au système LMD et la mise en place de projets nationaux et internationaux sur la blockchain, notamment par le biais d’un programme de sécurisation de l’administration publique.
Sweetch Energy, cette start-up bretonne à l’aube d’une nouvelle révolution énergétique
L'heure de vérité a donc sonné pour Sweetch. « Notre membrane baptisée Inod à base de matériaux biosourcés s'avère vingt fois plus performante que ce qui existait jusqu'à présent et près de dix fois moins chère. C'est pourquoi nous avons démarré notre phase de développement industriel », annonce Nicolas Heuzé sans dévoiler les ingrédients précis de sa recette miracle. L'entreprise est déjà passée de cinq à vingt personnes en un an et atteindra une quarantaine d'employés fin 2022. Une première usine au bord du Rhône Dernier recrutement majeur en date, celui d'Edouard Billet, ingénieur Arts et Métiers, chargé de mettre en musique le développement à grande échelle des produits (membranes, électrodes) et des installations (modules de production facilement transportables, empilables et déplaçables). Sachant qu'il faudra quand même près de 100.000 m² de modules pour produire 1 GWh, l'équivalent d'une centrale nucléaire… « On travaille avec l'Ecole nationale supérieure de création industrielle pour imaginer des îlots qui s'intègrent harmonieusement au paysage », avance l'ingénieur. En février dernier, Sweetch Energy a signé son premier contrat industriel avec la Compagnie nationale du Rhône (CNR), la société concessionnaire des dix-neuf centrales hydrauliques installées sur le plus grand fleuve français, lesquelles génèrent 14 TWh en moyenne par an, soit 3,5 % de la consommation d'électricité du pays. « Notre objectif est de déployer une usine pilote fin 2023 de plusieurs dizaines de KWh, puis d'augmenter sa puissance », indique Nicolas Heuzé. D'ici là, la CNR va tester le prototype dans son Centre d'analyse comportementale des ouvrages hydrauliques. « Face à la baisse de la production de l'énergie hydraulique sur le Rhône liée au réchauffement climatique, on avait envisagé il y a quelques années d'utiliser l'énergie osmotique. Mais nous avions conclu en 2017 que ce n'était pas rentable. Ce n'est que trois ans plus tard que l'on est tombé sur un article parlant de Sweetch Energy et qu'on a pris contact avec eux », raconte Frédéric Storck, directeur de la transition énergétique et de l'innovation de CNR. Maquette type de centrale osmotique par Sweetch Energy©DR La compagnie rhodanienne va fournir les équipements, les prises d'eau, les conduites et les évacuations de l'énergie produite par le premier démonstrateur. Ce dernier devrait mesurer environ 20 mètres de long et sera installé sur le bord du delta du Rhône au niveau de Port-Saint-Louis ou de Barcarin. « A terme, la production osmotique du Rhône devrait atteindre entre 3 et 4 TWh, soit près de deux fois la consommation annuelle de la ville de Marseille et près du tiers du potentiel français », espère le responsable. Le temps presse Soutenu par les trois fonds d'origine (Demeter, Go Capital et Future Positive Capital), l'Ademe, la BPI, ainsi que deux business angels (Dominique Gaillard, ex-Ardian, et Fabio Ferrari, ex Symbio), Sweetch Energy dispose aujourd'hui de 5 millions d'euros de capital et 4 millions de financements. « Nous allons lever 30millions d'euros dans les prochains mois mais à terme nous aurons bien sûr besoin de plus pour nous développer sur tout le territoire et à l'étranger, déclare Nicolas Heuzé. Pleinement investi par sa mission, il veut « déployer l'énergie osmotique le plus vite possible sur l'ensemble de la planète pour faire face à l'urgence climatique ». « Ce serait formidable de créer le champion industriel français et européen de l'énergie osmotique, mais l'écosystème français est encore loin de permettre à des projets de start-up d'aller vite alors que le temps presse. Si cela n'est pas possible, nous irons malheureusement ailleurs », prévient-il. Avec l'espoir que le premier projet à grande échelle de Sweetch avec la CNR balaiera ces craintes. (1) Conversion géante d'énergie osmotique mesurée dans un seul nanotube de nitrure de bore transmembranaire.
GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.
Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.