HOSPITALITY LAB & PRACTICE FOR BRANDS

Blog2017-10-23T13:43:48+00:00

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

En imposant aux marques de privilégier l’intérêt de leurs clients dans la gestion des données qu’elles détiennent, l’Europe fait de l’hospitalité le vecteur principal de leur croissance.

1. AUJOURD’HUI, LA CROISSANCE DES MARQUES PASSE PAR LA QUALITÉ DE LEUR RELATION CLIENTS.

Dans un monde digital, « Les Marchés sont des Conversations ».

Dès 1999, Doc Searls et ses co-auteurs avaient mis cette idée au coeur de leur “Clue Train Manifesto” (Manifeste des Evidences) (1), démontrant alors avec brio comment le développement du “capital relationnel” de la marque pouvait devenir le principal moteur de la croissance des entreprises.

L’arrivée des sites internet dans la fin des années 1990 avait eu en effet le mérite de faire prendre conscience qu’il pouvait se nouer une relation directe entre l’entreprise et ses clients, sans passer par un distributeur ; et que ces nouveaux liens produisaient énormément de données qu’il était probablement intéressant d’exploiter : ainsi, pour développer plus loin l’idée du “Clue Train”, lorsqu’il s’agit de générer une croissance durable des ventes et des profits, les meilleurs atouts de la marque sont sa légitimité à susciter des échanges autour de son coeur de métier (Conversation), son intelligence à les analyser (Curation), sa capacité à apporter des réponses adaptées aux besoins exprimés (Customization), et finalement son empathie relationnelle, propre à mettre le client en résonance avec la marque (Communion). Autant d’atouts qui précèdent dorénavant la simple « qualité des produits » mis au catalogue, autrefois le principal fer de lance des entreprises.
Une vision depuis partagée par Interbrand(2), qui dans sa publication annuelle du classement de la valeur des marques insiste sur le fait que “la croissance est la conséquence d’une stratégie claire et d’expériences exceptionnelles délivrées au consommateur”.
Voici donc venu le temps pour les marques soucieuses de croissance durable de passer un nouveau contrat relationnel avec leurs consommateurs, où l’achat et la livraison du produit n’est plus la fin mais le début de la relation : un contrat qui couvre d’abord l’usage, et l’expérience qui l’accompagne. Un contrat qui est aussi l’occasion de proposer de nouveaux moments de consommation, de nouveaux services, qui sont autant de chiffre d’affaires supplémentaire pour les marques. Mais un contrat relationnel d’abord fondé sur le respect de l’intérêt du client, notamment en matière d’utilisation de ses données.

 

2. GDPR : UNE RÉGLEMENTATION POUR SAISIR DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS DE CROISSANCE.

Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
La Commission souligne également que le marché en ligne est constitué à 57% d’échanges avec des opérateurs américains, alors que seulement 4% des échanges se font au travers d’opérateurs pan-européens. Elle estime que si les 100 plus grosses entreprises Européennes faisaient un usage judicieux de leurs données clients, le PNB Européen pourrait s’octroyer 1,9% de progression supplémentaire d’ici 2020, soit plus de 200 Milliard d’Euros de gain potentiel.
C’est avant tout à cette opportunité de croissance que la GDPR s’attaque : permettre une meilleure utilisation des données pour les entreprises grâce à un consentement avéré des consommateurs, favoriser les échanges intra-européens au sein d’un univers mieux sécurisé. Loin d’être une contrainte, la GDPR est une chance de développement de nouvelles sources de revenus pour les marques européennes : elle conduit à un modèle de croissance durable rendu possible par une approche choisie et non plus subie de la consommation. Avec la GDPR, les marques doivent négocier avec chacun de leurs clients un contrat relationnel : elles doivent se mettre à l’écoute, comprendre les besoins, proposer leurs services, et définir les modalités de la relation ; le tout dans la transparence ( accès aux données, droit de modification) qui établit la confiance, l’attachement. Les marques deviennent alors attachantes dans le bon sens du terme, et c’est de cet attachement que nait la croissance durable.
C’est à ce nouveau modèle relationnel qu’appellait lui-même Doc Searls dans son “Clue Train Manifesto” : il lui avait même trouvé un nom, la VRM (Vendor Relationship Management). Une approche basée sur le consentement avéré du client vis à vis de ses fournisseurs (vendeurs) avec un postulat simple : “un consommateur libre a plus de valeur qu’un consommateur captif – pour lui-même, pour les marques et pour l’économie en général”.
Encore faut-il s’entendre sur la définition du consommateur “libre”. Searls le définit en cinq points :
1. Il entre en relation avec les marques de manière indépendante et sans contrainte.
2. Il est le point d’intégration de sa propre donnée (c’est lui seul qui peut relier sa donnée à sa personne).
3. Il a le contrôle de la donnée qu’il génère et collecte. Il décide de ce qu’il veut partager, à qui et comment.
4. Il définit son propre niveau d’engagement avec les marques.
5. Il est libre d’exprimer ses exigences et ses intentions en dehors du contrôle de toute entreprise.
C’est ce consommateur “libre” que la GDPR souhaite aujourd’hui promouvoir, afin d’en faire le vecteur de croissance de l’économie.

3. L’HOSPITALITE DES MARQUES, PRINCIPAL VECTEUR DE LEUR PROPRE CROISSANCE.

Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Le produit devient simplement la porte d’entrée à la marque, celui qui va forger les impressions de la première rencontre, et donc le début (et non la fin) de l’histoire. Le produit n’est plus qu’un prétexte, c’est la marque qui devient le réel support de l’expérience pour le consommateur : c’est d’ailleurs à elle qu’il va naturellement s’adresser s’il a besoin d’assistance ou s’il a simplement des remarques à formuler. À la marque de se montrer engageante, accueillante, généreuse et humaine pour fidéliser le consommateur au-delà du premier produit, et pour entretenir une relation proche, intime, qui permettra de continuer à vendre sans qu’il soit besoin de déployer la coûteuse armada publicitaire du premier jour : avoir une stratégie à long terme d’entretien de la relation, plutôt que de s’épuiser dans des efforts permanents de recrutement.
Autant le “tunnel de vente” était indifférencié et anonyme, donc étranger à toute notion d’hospitalité, autant le “cycle de décision d’achat” est personnalisé et fait appel à la relation humaine : c’est de la capacité de la marque à accueillir que dépend la fidélisation du client, et encore plus, sa propension à devenir activement promoteur vis à vis de ses pairs. Pour le dire différemment, c’est du niveau d’hospitalité de la marque que va découler l’amplitude de la réalisation du cycle d’achat, et donc le montant de la valeur créée.
Autant le “tunnel de vente” s’envisageait dans un temps le plus court possible, avec l’espoir de limiter la durée d’exposition nécessaire pour déclencher l’achat afin de réduire les coûts, autant le “cycle de décision d’achat” s’inscrit dans la durée la plus longue possible afin de maximiser les revenus. En se plaçant dans une notion de permanence, on met forcément en exergue la qualité de l’hospitalité, seule capable de générer de la pérennité dans la relation.
Plus le consommateur progresse avec la marque, plus la marque fait preuve de « disponibilité » vis à vis des demandes du consommateur, plus se crée la confiance dans la relation, le consommateur récupérant de plus en plus de valeur d’usage en retour de sa relation avec la marque, la marque obtenant de plus en plus de “permissions” qui lui permettent d’aller encore plus loin dans son service du consommateur.
C’est bien là le cercle vertueux de l’hospitalité des marques : un marketing “on demand” (inbound marketing), un marketing de l’échange, de la confiance, de la permission, du partage de la valeur, où les clients sont aussi des hôtes ; un marketing qui se définit d’abord par rapport au client pour qu’il puisse adopter lui-même la marque, la faire sienne et en devenir à son tour le porte-parole…
Alors que la GDPR fait des marques le gibier de consommateurs devenus madrés, l’hospitalité est la meilleure réponse pour faire de ces mêmes marques les plus désirables des proies : avec bienveillance, humanité et intimité. Assurant ainsi la pérennité de leur croissance.

4. QUELLES APPROCHES POUR LES MARQUES FACE A LA GDPR ?

Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.
Une étude publiée en Mai dernier par le gouvernement Britannique4 s’était alarmée sur le fait que seulement 30% des grandes entreprises du pays avaient commencé à prendre les mesures nécessaires à la mise en conformité de leurs pratiques d’utilisation des données, alors que la transcription dans la loi Britannique vient d’être réalisée en ce mois d’Août, et qu’elle survivra au Brexit. Les autres pays feront-ils preuve de la même insouciance, par rapport à une échéance qui dans la plupart des pays européens, a été fixée à Mai 2018 ?
La GDPR transforme radicalement la manière dont les entreprises utilisent les données. Il va falloir arrêter d’acheter des listes d’adresses, et même se débarasser des listes qu’on aura pu acheter auparavant. Contacter un client exigera d’avoir les permissions nécessaires, sauf à s’exposer à des amendes prévues pour atteindre jusqu’à 4% du chiffre d’affaires.
Il n’y aura donc pas d’échappatoires.
Mais n’est-ce pas justement l’opportunité d’une prise de conscience salutaire dans le futur de la relation client ? Quelle marque aujourd’hui a encore besoin d’avoir accès à des millions de noms dont simplement un infime pourcentage montre un intérêt pour ses propositions ? Ne vaudrait-il pas mieux établir une véritable relation avec moins de clients mais qui ont un véritabe intérêt à avoir un dialogue, un échange, une conversation avec la marque ?
N’est-il pas temps, tout simplement, que les marques apprennent à devenir hospitalières vis à vis de leurs clients ?
Et si la GDPR n’était qu’un manifeste pour l’hospitalité des marques ? Une manière de sauver les marques traditionnelles à l’heure du digital ? La dernière opportunité à saisir avant liquidation ou reprise par les acteurs de la nouvelle économie ?
En développant leur hospitalité pour se mettre en conformité avec la GDPR, ce n’est pas tant l’amende que les marques vont éviter, c’est leur futur qu’elle vont assurer.
Aucune raison d’attendre. Embrassons la GDPR en développant l’hospitalité des marques (5).

 

 

(1) Le Cluetrain Manifesto (Manifeste des évidences) est un texte rédigé par Rick Levine, Christopher Locke, Doc Searls, et David Weinberger. Il est d’abord diffusé sur le web en 1999 comme un ensemble de quatre-vingt-quinze thèses, puis est publié sous forme de livre en 2000 avec les thèses prolongées de sept essais. https://www.amazon.com/Cluetrain-Manifesto-End-Business-Usual/dp/0738204315
(2) Etude 2016 Interbrand : http://interbrand.com/best-brands/best-global-brands/2016/
(3) Etude de la Commission Européenne : https://ec.europa.eu/commission/publications/why-we-need-digital-single-market_en
(4) Citée par Tanya Joseph dans le magazine Marketing Week (UK) du 7 Août 2017, New data laws are a chance to reset customer relationships : https://www.marketingweek.com/2017/08/07/tanya-joseph-data-law/
(5) Cf, “Manifeste pour l’Hospitalité des Marques”, Georges-Edouard DIAS, Edition Netexplo : https://www.amazon.fr/dp/2954667230/

L’eau se fait rare… evian la rend précieuse grâce à l’oeuvre NFT de Sara Shakeel

By |April 8th, 2022|Categories: Scoop.it|

Voici donc venue la deuxième collaboration pour Sara Shakeel et evian. L’artiste qui en février dernier réalisait l’installation d’un pop up immersif à Londres pour célébrer le lancement sur le marché anglais de la gamme gazeuse «evian sparkling», conçoit cette fois, 20 œuvres d’art NFT. Une idée qui évoque immédiatement la raréfaction de l’eau dans un futur proche, à la fois concrètement et… virtuellement. closevolume_off   Une démarche qui cadre bien avec les engagements de l’eau minérale naturelle qui prend sa source au cœur des Alpes françaises. En effet, la marque travaille depuis plus de 25 ans à la préservation de l’environnement naturel de la source, dans le but de sauvegarder la qualité exceptionnelle de l’eau minérale naturelle evian pour les générations à venir.

Global marketing investment to grow 30% by 2025

By |April 8th, 2022|Categories: Scoop.it|

Global marketing investment is expected to grow 30% by 2025, according to new forecasts by Forrester – an increase of $4.7trn (£3.5trn). Despite the impact of the pandemic, an estimated $3.6trn (£2.6trn) was spent by public companies on marketing in 2021. Spend was therefore up 13% on 2020 and 2% on 2019, indicating a rebound in marketing investment as pandemic restrictions have lifted. According to the Forrester report, the ability to measure the return on investment (ROI) of digital marketing will be helping to justify this greater spend to chief financial officers. Performance marketing saw the most growth in 2021. Meanwhile, changes to consumer behaviour post-pandemic will boost marketing’s importance moving forward, whether that be in retaining customers, recapturing old customers, or enticing new ones, the report says. However, the UK is expected to see the second slowest growth rate in marketing spend between 2021 and 2025, at 2.7%. The UK spent an estimated $158bn on marketing in 2021 (£120bn), the seventh highest nation behind Japan ($214bn, or £163bn), France ($195bn, or £149bn) and Germany ($193bn, or £147bn).

L’intelligence artificielle pour détecter les piscines non déclarées en question

By |April 8th, 2022|Categories: Scoop.it|

L’usage de l’intelligence artificielle afin de détecter les piscines non déclarées semble mener à un taux d’erreur élevé de 30%, selon un article du Parisien de ce lundi 4 avril. Développement entre le fisc, Google et Cap Gemini Le logiciel est développé par le ministère des Finances avec Google et Cap Gemini. Le système est baptisé ‘Foncier innovant’ et est testé dans 10 départements. L’intelligence artificielle analyse les vues aériennes de Google Maps ou Google Earth et les cadastres. Toutefois, le logiciel ne parviendrait pas à distinguer les piscines hors sol ou démontables qui ne sont pas imposables de celles enterrées qui pour leur part impactent la valeur du bien et donc son imposition. Sur les 8500 courriers envoyés aux contribuables dans les Bouches du Rhône, il y aurait ainsi 30% d’erreurs. Vérification manuelle des résultats fournis par l’intelligence artificielle Afin de rattraper les erreurs de la vision par intelligence artificielle, il faut alors passer par une vérification manuelle, en employant les outils de visualisation de Google tels que Street View. Le taux d’erreur serait plus élevé, 80%, afin de détecter les bâtiments non déclarés. L’intelligence artificielle n’arriverait pas à différencier un bâtiment habité et une pergola ou un abri pour voiture. Des parkings ou des trottoirs seraient pris pour des bâtiments.

La publicité TV adopte le fonctionnement de la publicité internet, exemple chez M6

By |April 8th, 2022|Categories: Scoop.it|

En septembre 2021, M6 Publicité avait lancé sa première offre de programmatique TV intégrant la TV segmentée. Avec la nouvelle solution, M6 veut être ouvert et agnostique en collaborant avec les différentes technologies DSP du marché. Avec cette nouvelle solution, les annonceurs opérant leurs campagnes vidéo en programmatique via les DSP ‘The Trade Desk’ ou ‘Xandr Invest’, disposeront pour la première fois d’une vision consolidée et en temps réel des performances de leurs campagnes publicitaires vidéo, incluant la TV segmentée sur les chaînes de M6. L’objectif est de gagner du temps et de l’autonomie. Deux premiers annonceurs ont choisi d’opérer leur campagne de TV segmentée via cette nouvelle solution proposée par la régie publicitaire de M6. Il s’agit de McDonald’s accompagné par Starcom via The Trade Desk, et maVoitureCash accompagné par Repeat via Xandr. La TV segmentée s’achète en programmatique  « Nous proposons à nos partenaires trading desks la même expérience d’achat programmatique en TV segmentée qu’ils avaient jusqu’à présent sur le reste de nos inventaires digitaux » se félicite Hortense Thomine-Desmazures, directrice générale adjointe en charge du digital chez M6 Publicité. « Ce développement est structurant. Il va permettre au plus grand nombre d’annonceurs de tester la puissance et l’efficacité de notre offre de TV segmentée » annonce-t-elle.

Une agence d’intérim s’installe dans le métavers de The Sandbox

By |April 8th, 2022|Categories: Scoop.it|

L’agence de recrutement en intérim Mistertemp’ fait l’acquisition d’une parcelle de 10 000 m2 dans le monde virtuel The Sandbox et devient la première agence d’intérim à investir le monde virtuel. Dans les prochaines semaines, Mistertemp’ proposera par exemple à ses candidats la possibilité de passer des entretiens dans le métavers. Digitalisation de l’intérim Mistertemp’ a été créé en 2009. L’entreprise associe un réseau de 160 agences en France et un outil digital. L’entreprise veut digitaliser l’intérim tout en conservant un lien humain et un accompagnement. Elle revendique 9 500 clients et 1,6 million de candidats. Chaque jour, Mistertemp’ fait travailler 7000 personnes. En s’installant dans le monde virtuel de The Sandbox, Mistertemp’ veut pouvoir mettre en œuvre les modalités de recrutement de demain. L’entreprise souhaite développer des canaux de recrutement pour toucher les nouvelles générations, imaginer de nouvelles manières d’échanger, proposer une expérience candidat renouvelée. Ce sont autant de pistes à explorer dans cet univers qui suscite de plus en plus d’intérêt chez les entreprises et les jeunes. Etre à l’avant garde des mutations Mistertemp’ poursuit ainsi dans le sens de son positionnement digital. Ses premiers pas dans l’univers virtuel sont là pour être à l’avant-garde du recrutement et d’investir toutes les opportunités numériques pour offrir plus de flexibilité aux entreprises. « Nous voulons nous tenir à l’avant-garde des mutations des usages et des évolutions des pratiques de recrutement » explique Alexandre Pham, Président de Mistertemp’ Group. « Notre objectif est d’offrir à nos clients et à nos candidats les meilleures expériences, dans le monde physique comme dans le monde numérique » conclut-il.

Monoprix vend deux collections de NFT, l’une en pâtisserie et l’autre purement imaginaire

By |April 8th, 2022|Categories: Scoop.it|

Monoprix met en vente deux collections exclusives de NFT réalisées avec le chef pâtissier Yazid Ichemrahen et le designer Vincent Darré. L’enseigne s’associe à deux créateurs afin de proposer l’accès aux œuvres numériques, et souhaite se placer à l’avant-garde. Un NFT de gâteau commercialisé à 90 exemplaires A partir du 4 avril, 6 œuvres numériques NFT produites en série limitée seront mises en vente. Le chef pâtissier Yazid Ichemrahen a créé un gâteau qui sera vendu uniquement sous sa forme digitale. Ce NFT est disponible en 90 exemplaires. Il pourra également donner accès à ses acquéreurs à une expérience en physique inédite et exclusive, dans un second temps. La seconde collection résulte d’une collaboration avec le designer Vincent Darré. Ce décorateur imaginatif proposera 5 œuvres spécialement créées pour les NFT Monoprix. Ces œuvres s’intitulent Cadavre exquis, Nature morte, Déjeuner sur gazon, Les mélodies et Perspective métaphysique. Chacun de ces 5 NFT sera décliné en 18 variations. Il y aura donc en tout 180 NFT commercialisés grâce aux 2 créateurs. L’acquisition de ces NFT a lieu sur la blockchain Ethereum (ETH). Chaque NFT est proposé au prix de 0,09 Ethereum soit environ 267 € en fonction du cours actuel de cette monnaie numérique. Ce prix est un clin d’œil aux 90 ans que Monoprix célèbre cette année. « Avec un NFT, vous possédez un certificat d’authenticité. Cela signifie que vous êtes titulaire de l’œuvre numérique. Ainsi, qu’importe le nombre de copies qui existent, vous êtes le seul détenteur de cet exemplaire unique » souligne Monoprix.

Porsche va carburer à l’éolien | Automobile

By |April 8th, 2022|Categories: Scoop.it|

Qui pourra agiter un drapeau rouge devant le capot d'une Porsche thermique roulant au « eFuel » ? Pas même Mme Hidalgo qui devra se rendre à l'évidence, cette supercar n'impacte pas plus l'environnement qu'une voiture électrique, construction et recyclage compris. Voilà le tour de force que prépare depuis de longs mois Porsche et qui s'est concrétisé mercredi avec un investissement de 75 millions de dollars dans le fabricant de carburants de synthèse HIF Global LLC. En prenant 12,5 % de la société holding HIF Global LLC, Porsche s'associe au développement d'installations de production industrielle d'eFuel au Chili, mais aussi aux États-Unis et en Australie. Objectif : faire carburer des voitures, mais aussi des avions et, pourquoi pas, des bateaux, avec cet eFuel paré de toutes les vertus écologiques que n'a pas son cousin d'origine fossile et dont il reproduit pourtant les performances, avec même un léger mieux en termes de puissance. PUBLICITÉ On en aura rapidement le coeur net puisque HIF Global LLC, basée à Santiago du Chili, construit l'usine pilote Haru Oni ​​eFuel à Punta Arenas. Initié par Porsche, le projet embarque des partenaires qualifiés tels que Siemens Energy et ExxonMobil pour une production d'eFuels qui devrait démarrer mi-2022. Produit à partir d'hydrogène et de CO₂ capturés dans l'air par l'énergie éolienne, ce carburant de synthèse redonne des perspectives aux moteurs à combustion en leur permettant de fonctionner de manière presque neutre en CO₂.

Le développement durable et le numérique sont au cœur des nouveaux critères de classement par étoiles des hôtels –

By |April 6th, 2022|Categories: Scoop.it|

Revu tous les 5 ans, le classement des hébergements touristiques marchands, qui concerne les hôtels, les campings, les résidences de tourisme mais aussi les villages de vacances, opère cette année de grandes transformations dans un contexte économique difficile pour tous les hébergeurs. « Cette réforme est aussi importante que celle opérée en 2009 qui avait permis la création d’une 5e étoile pour s’adapter aux standards internationaux. Elle s’inscrit dans le cadre du plan « Destination France » du Gouvernement qui vise à sortir de la crise sanitaire et a pour objectif de redonner de la compétitivité à l’offre et de relancer la destination France en tirant tous les enseignements de la crise », explique Guillaume Lemière, Directeur des affaires juridiques et réglementaires chez Atout France. Pour mettre au point ces nouveaux critères qui entreront en vigueur le 1er avril 2022, Atout France a travaillé de concert avec les professionnels du secteur en plein cœur de la crise sanitaire : « Ils ont été les premiers demandeurs et avaient besoin de se projeter dans l’avenir. Tous ont compris qu’ils n’avaient d’autres choix que de s’adapter aux mutations du secteur et à l’innovation de l’offre afin d’être prêts pour la suite », complète-t-il. Atout France n’accompagne pas financièrement les établissements dans le cadre de ce classement. « « Ce n’est pas la vocation d’Atout France. Mais beaucoup d’efforts sont récompensés par des aides ou dispositifs fiscaux, notamment en matière développement durable », appuie-t-il. Grande nouveauté cette année, les hostels auront eux aussi leur propre classement dont les critères seront dévoilés prochainement. L’entrée en vigueur est, elle, fixée au 1er juillet prochain. « Il était important de réintégrer les auberges de jeunesse, les hostels, dans un dispositif de promotion auprès des jeunes qui se sont éloignés de la destination France ces dernières années. Aux côtés des auberges de jeunesse issues du réseau UNAT, une offre spécifique a été développée notamment par des groupes hôteliers français mais elle n’était pas visible en l’absence de classement. Il ne s’agira pas d’étoiles, mais de respect de critères obligatoires et de mise en valeur de thématiques spécifiques offertes à cette clientèle », déclare Guillaume Lemière. De nouveaux critères autour du développement durable et du numérique Cette réforme 2022 est marquée par l’importance donnée à deux sujets : le développement durable et le numérique. Tous deux étaient déjà présents, mais dans une moindre mesure : les hébergeurs étaient « seulement » invités à sensibiliser leurs clients et leur personnel à l’environnement et pour certaines catégories, à proposer du Wi-Fi. La dématérialisation du check-in fait son entrée parmi les nouveaux critères. « Il n’y a pas toujours d’intérêt pour l’établissement de faire réaliser l’enregistrement par le personnel. Il doit être là avant tout pour le service. L’idée est d’encourager tout ce qui valorise le service durant le parcours client », précise le Directeur des affaires juridiques et réglementaires chez Atout France. La digitalisation concerne aussi la brochure explicative de l’hôtel dans chaque chambre, l’écriteau « Ne pas déranger » ainsi que le kiosque d’informations des activités aux alentours et les journaux. Tout ce qui pourra être accessible en ligne par le biais d’un QR Code ou tout autre moyen sera valorisé. Une dématérialisation logique, alors que tout le monde possède un smartphone dans sa poche. Les critères en matière de développement durable sont susceptibles d’être les « plus impactants pour les hôteliers dans cette période de sortie de crise » selon Guillaume Lemière, même si tout a été fait pour que ces critères soient accessibles et que des délais de mise en conformité leur soient accordés. La crédibilité du classement repose également sur sa capacité à être en adéquation avec l’évolution de l’offre et l’attente des voyageurs. « L’objectif est de faire de la France la première destination touristique mondiale durable en entérinant les pratiques respectueuses de l’environnement et d’encourager leur déploiement », complète-t-il. Ce ne sont plus 3 mais 12 critères qui sont désormais obligatoires dans le domaine et ce pour toutes les catégories d’hébergement. Ils concernent l’économie de l’eau, l’économie d’énergie et la gestion des déchets. Parmi les critères obligatoires, les hôteliers devront par exemple utiliser des ampoules basse consommation, mettre en place une mesure de réduction de la consommation de l’eau et utiliser au moins un produit d’entretien respectueux de l’environnement. Tout établissement aura pour obligation de former son personnel permanent à la gestion de ces trois domaines. Aucun hôtel ne pourra être classé s’il n’a pas validé ce critère. Autres critères obligatoires, celui d’informer les clients sur la mobilité douce à proximité et celui de proposer au moins 3 produits alimentaires issus du circuit court lorsque l’établissement propose un service de restauration. Parmi les critères optionnels, on trouve le recyclage des eaux grises, l’extinction automatique des lumières lorsque l’on quitte la chambre ou la mise à disposition de produits d’accueil écologiques dans la salle de bain. En dehors de ces deux grands thèmes, le classement des hôtels valorisera l’adaptation de certaines établissements aux nouveaux usages liés notamment au travail. Le fait de proposer des espaces de coworking, de réunions et d’aménager les chambres pour faciliter les nouvelles pratiques du télétravail sera récompensé par des points supplémentaires. « L’hôtel n’est plus seulement un lieu où l’on dort, mais il est aussi un lieu de vie, un lieu de passage, de travail, où l’on y vient passer une journée », constate Guillaume Lemière.

NFTs Are a Privacy and Security Nightmare | WIRED

By |April 6th, 2022|Categories: Scoop.it|

“Today, federal law enforcement demonstrates once again that we can follow money through the blockchain.” Crypto wallets may be pseudonymous, but many exchanges have Know Your Customer protocols and collect tons of other data on users. Moreover, transactions necessarily require sharing your wallet with another party. As software engineer Molly White wrote, once someone knows your wallet address, privacy can be difficult, if not impossible to maintain: “Imagine if, when you Venmoed your Tinder date for your half of the meal, they could now see every other transaction you’d ever made—and not just on Venmo, but the ones you made with your credit card, bank transfer, or other apps, and with no option to set the visibility of the transfer to ‘private.’” The primary way to combat this public scrutiny is with obfuscation methods like using unique wallets for each transaction, or employing a tumbler or mixer service. The latter combines many people's money into one pool and then redistributes it so as to obscure which money is going where. While this process itself isn't inherently illegal or even suspicious, you'd be forgiven for thinking it sounds a bit like money laundering, because sometimes it's used for exactly that. These techniques are by no means foolproof, but even if they were, it's a cumbersome layer of work that simply doesn't scale. An obsessed crypto investor with plenty of time on his hands might learn how to manage a dozen crypto wallets, a wallet manager, a mixer, and every other tool needed to stay anonymous. But that's work the average person simply can't be expected to do on their own. NFTs Shatter the Illusion of Privacy Entirely A key component to keeping crypto activity anonymous is to avoid tying transactions to any identifying information. Which means NFTs, by their nature, can fundamentally undermine this goal. The idea behind NFTs is that they are fundamentally unique, identifiable tokens. And while they don't work quite the way advocates say they do, it's still technically true that no individual NFT can be duplicated. This means that, if a user ties an NFT to any part of their online or IRL identity—say by using an NFT as a profile picture on Twitter or maintaining a profile on an NFT marketplace—it becomes trivially easy to find out what else their wallet has been up to. This doesn't even require using a specific app or service. For example, when Jimmy Fallon showed off his Bored Ape on TV, that made it very easy to find Jimmy Fallon’s wallet address and see what other transactions his wallet has been involved in, including a user sending him 1,776 Let's Go Brandon tokens. While knowing who bought which JPEG might not seem like a major deal, it becomes a critical issue as crypto advocates push the idea of using NFTs for home ownership, medical records, and social media. A single wallet—or even a network of wallets that are not adequately obfuscated—could act as a giant bucket of personal data that not only can't be kept private, but can't be deleted from the blockchain.

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