HOSPITALITY LAB & PRACTICE FOR BRANDS

Blog2017-10-23T13:43:48+00:00

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

En imposant aux marques de privilégier l’intérêt de leurs clients dans la gestion des données qu’elles détiennent, l’Europe fait de l’hospitalité le vecteur principal de leur croissance.

1. AUJOURD’HUI, LA CROISSANCE DES MARQUES PASSE PAR LA QUALITÉ DE LEUR RELATION CLIENTS.

Dans un monde digital, « Les Marchés sont des Conversations ».

Dès 1999, Doc Searls et ses co-auteurs avaient mis cette idée au coeur de leur “Clue Train Manifesto” (Manifeste des Evidences) (1), démontrant alors avec brio comment le développement du “capital relationnel” de la marque pouvait devenir le principal moteur de la croissance des entreprises.

L’arrivée des sites internet dans la fin des années 1990 avait eu en effet le mérite de faire prendre conscience qu’il pouvait se nouer une relation directe entre l’entreprise et ses clients, sans passer par un distributeur ; et que ces nouveaux liens produisaient énormément de données qu’il était probablement intéressant d’exploiter : ainsi, pour développer plus loin l’idée du “Clue Train”, lorsqu’il s’agit de générer une croissance durable des ventes et des profits, les meilleurs atouts de la marque sont sa légitimité à susciter des échanges autour de son coeur de métier (Conversation), son intelligence à les analyser (Curation), sa capacité à apporter des réponses adaptées aux besoins exprimés (Customization), et finalement son empathie relationnelle, propre à mettre le client en résonance avec la marque (Communion). Autant d’atouts qui précèdent dorénavant la simple « qualité des produits » mis au catalogue, autrefois le principal fer de lance des entreprises.
Une vision depuis partagée par Interbrand(2), qui dans sa publication annuelle du classement de la valeur des marques insiste sur le fait que “la croissance est la conséquence d’une stratégie claire et d’expériences exceptionnelles délivrées au consommateur”.
Voici donc venu le temps pour les marques soucieuses de croissance durable de passer un nouveau contrat relationnel avec leurs consommateurs, où l’achat et la livraison du produit n’est plus la fin mais le début de la relation : un contrat qui couvre d’abord l’usage, et l’expérience qui l’accompagne. Un contrat qui est aussi l’occasion de proposer de nouveaux moments de consommation, de nouveaux services, qui sont autant de chiffre d’affaires supplémentaire pour les marques. Mais un contrat relationnel d’abord fondé sur le respect de l’intérêt du client, notamment en matière d’utilisation de ses données.

 

2. GDPR : UNE RÉGLEMENTATION POUR SAISIR DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS DE CROISSANCE.

Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
La Commission souligne également que le marché en ligne est constitué à 57% d’échanges avec des opérateurs américains, alors que seulement 4% des échanges se font au travers d’opérateurs pan-européens. Elle estime que si les 100 plus grosses entreprises Européennes faisaient un usage judicieux de leurs données clients, le PNB Européen pourrait s’octroyer 1,9% de progression supplémentaire d’ici 2020, soit plus de 200 Milliard d’Euros de gain potentiel.
C’est avant tout à cette opportunité de croissance que la GDPR s’attaque : permettre une meilleure utilisation des données pour les entreprises grâce à un consentement avéré des consommateurs, favoriser les échanges intra-européens au sein d’un univers mieux sécurisé. Loin d’être une contrainte, la GDPR est une chance de développement de nouvelles sources de revenus pour les marques européennes : elle conduit à un modèle de croissance durable rendu possible par une approche choisie et non plus subie de la consommation. Avec la GDPR, les marques doivent négocier avec chacun de leurs clients un contrat relationnel : elles doivent se mettre à l’écoute, comprendre les besoins, proposer leurs services, et définir les modalités de la relation ; le tout dans la transparence ( accès aux données, droit de modification) qui établit la confiance, l’attachement. Les marques deviennent alors attachantes dans le bon sens du terme, et c’est de cet attachement que nait la croissance durable.
C’est à ce nouveau modèle relationnel qu’appellait lui-même Doc Searls dans son “Clue Train Manifesto” : il lui avait même trouvé un nom, la VRM (Vendor Relationship Management). Une approche basée sur le consentement avéré du client vis à vis de ses fournisseurs (vendeurs) avec un postulat simple : “un consommateur libre a plus de valeur qu’un consommateur captif – pour lui-même, pour les marques et pour l’économie en général”.
Encore faut-il s’entendre sur la définition du consommateur “libre”. Searls le définit en cinq points :
1. Il entre en relation avec les marques de manière indépendante et sans contrainte.
2. Il est le point d’intégration de sa propre donnée (c’est lui seul qui peut relier sa donnée à sa personne).
3. Il a le contrôle de la donnée qu’il génère et collecte. Il décide de ce qu’il veut partager, à qui et comment.
4. Il définit son propre niveau d’engagement avec les marques.
5. Il est libre d’exprimer ses exigences et ses intentions en dehors du contrôle de toute entreprise.
C’est ce consommateur “libre” que la GDPR souhaite aujourd’hui promouvoir, afin d’en faire le vecteur de croissance de l’économie.

3. L’HOSPITALITE DES MARQUES, PRINCIPAL VECTEUR DE LEUR PROPRE CROISSANCE.

Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Le produit devient simplement la porte d’entrée à la marque, celui qui va forger les impressions de la première rencontre, et donc le début (et non la fin) de l’histoire. Le produit n’est plus qu’un prétexte, c’est la marque qui devient le réel support de l’expérience pour le consommateur : c’est d’ailleurs à elle qu’il va naturellement s’adresser s’il a besoin d’assistance ou s’il a simplement des remarques à formuler. À la marque de se montrer engageante, accueillante, généreuse et humaine pour fidéliser le consommateur au-delà du premier produit, et pour entretenir une relation proche, intime, qui permettra de continuer à vendre sans qu’il soit besoin de déployer la coûteuse armada publicitaire du premier jour : avoir une stratégie à long terme d’entretien de la relation, plutôt que de s’épuiser dans des efforts permanents de recrutement.
Autant le “tunnel de vente” était indifférencié et anonyme, donc étranger à toute notion d’hospitalité, autant le “cycle de décision d’achat” est personnalisé et fait appel à la relation humaine : c’est de la capacité de la marque à accueillir que dépend la fidélisation du client, et encore plus, sa propension à devenir activement promoteur vis à vis de ses pairs. Pour le dire différemment, c’est du niveau d’hospitalité de la marque que va découler l’amplitude de la réalisation du cycle d’achat, et donc le montant de la valeur créée.
Autant le “tunnel de vente” s’envisageait dans un temps le plus court possible, avec l’espoir de limiter la durée d’exposition nécessaire pour déclencher l’achat afin de réduire les coûts, autant le “cycle de décision d’achat” s’inscrit dans la durée la plus longue possible afin de maximiser les revenus. En se plaçant dans une notion de permanence, on met forcément en exergue la qualité de l’hospitalité, seule capable de générer de la pérennité dans la relation.
Plus le consommateur progresse avec la marque, plus la marque fait preuve de « disponibilité » vis à vis des demandes du consommateur, plus se crée la confiance dans la relation, le consommateur récupérant de plus en plus de valeur d’usage en retour de sa relation avec la marque, la marque obtenant de plus en plus de “permissions” qui lui permettent d’aller encore plus loin dans son service du consommateur.
C’est bien là le cercle vertueux de l’hospitalité des marques : un marketing “on demand” (inbound marketing), un marketing de l’échange, de la confiance, de la permission, du partage de la valeur, où les clients sont aussi des hôtes ; un marketing qui se définit d’abord par rapport au client pour qu’il puisse adopter lui-même la marque, la faire sienne et en devenir à son tour le porte-parole…
Alors que la GDPR fait des marques le gibier de consommateurs devenus madrés, l’hospitalité est la meilleure réponse pour faire de ces mêmes marques les plus désirables des proies : avec bienveillance, humanité et intimité. Assurant ainsi la pérennité de leur croissance.

4. QUELLES APPROCHES POUR LES MARQUES FACE A LA GDPR ?

Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.
Une étude publiée en Mai dernier par le gouvernement Britannique4 s’était alarmée sur le fait que seulement 30% des grandes entreprises du pays avaient commencé à prendre les mesures nécessaires à la mise en conformité de leurs pratiques d’utilisation des données, alors que la transcription dans la loi Britannique vient d’être réalisée en ce mois d’Août, et qu’elle survivra au Brexit. Les autres pays feront-ils preuve de la même insouciance, par rapport à une échéance qui dans la plupart des pays européens, a été fixée à Mai 2018 ?
La GDPR transforme radicalement la manière dont les entreprises utilisent les données. Il va falloir arrêter d’acheter des listes d’adresses, et même se débarasser des listes qu’on aura pu acheter auparavant. Contacter un client exigera d’avoir les permissions nécessaires, sauf à s’exposer à des amendes prévues pour atteindre jusqu’à 4% du chiffre d’affaires.
Il n’y aura donc pas d’échappatoires.
Mais n’est-ce pas justement l’opportunité d’une prise de conscience salutaire dans le futur de la relation client ? Quelle marque aujourd’hui a encore besoin d’avoir accès à des millions de noms dont simplement un infime pourcentage montre un intérêt pour ses propositions ? Ne vaudrait-il pas mieux établir une véritable relation avec moins de clients mais qui ont un véritabe intérêt à avoir un dialogue, un échange, une conversation avec la marque ?
N’est-il pas temps, tout simplement, que les marques apprennent à devenir hospitalières vis à vis de leurs clients ?
Et si la GDPR n’était qu’un manifeste pour l’hospitalité des marques ? Une manière de sauver les marques traditionnelles à l’heure du digital ? La dernière opportunité à saisir avant liquidation ou reprise par les acteurs de la nouvelle économie ?
En développant leur hospitalité pour se mettre en conformité avec la GDPR, ce n’est pas tant l’amende que les marques vont éviter, c’est leur futur qu’elle vont assurer.
Aucune raison d’attendre. Embrassons la GDPR en développant l’hospitalité des marques (5).

 

 

(1) Le Cluetrain Manifesto (Manifeste des évidences) est un texte rédigé par Rick Levine, Christopher Locke, Doc Searls, et David Weinberger. Il est d’abord diffusé sur le web en 1999 comme un ensemble de quatre-vingt-quinze thèses, puis est publié sous forme de livre en 2000 avec les thèses prolongées de sept essais. https://www.amazon.com/Cluetrain-Manifesto-End-Business-Usual/dp/0738204315
(2) Etude 2016 Interbrand : http://interbrand.com/best-brands/best-global-brands/2016/
(3) Etude de la Commission Européenne : https://ec.europa.eu/commission/publications/why-we-need-digital-single-market_en
(4) Citée par Tanya Joseph dans le magazine Marketing Week (UK) du 7 Août 2017, New data laws are a chance to reset customer relationships : https://www.marketingweek.com/2017/08/07/tanya-joseph-data-law/
(5) Cf, “Manifeste pour l’Hospitalité des Marques”, Georges-Edouard DIAS, Edition Netexplo : https://www.amazon.fr/dp/2954667230/

Cartes bleues et sécurité des échanges : vers une cryptographie post-quantique

By |April 6th, 2022|Categories: Scoop.it|

le fait qu’il existe des problèmes qu’un ordinateur, et même tous les ordinateurs terrestres réunis, n’est pas en mesure de résoudre en un temps raisonnable est le principe fondateur d’une grande partie de la cryptographie moderne, science du secret nous permettant la sécurité numérique. Il existe quantité de problèmes qui sont présumés appartenir à cette catégorie, les plus célèbres dans le cadre de la cryptographie étant ceux dits de la factorisation des entiers et du logarithme discret. Un pan entier de la sécurité numérique repose sur leur difficulté, comme les cartes bleues, nos mises à jour logiciel… L’écueil des ordinateurs quantiques Malheureusement, les avancées en physique quantique laissent entrevoir l’arrivée d’un nouvel outil qui pourrait bouleverser l’ordre établi : l’ordinateur quantique. Cet ordinateur « nouvelle génération », n’ayant pas grand-chose à voir avec nos ordinateurs, fonctionnerait en remplaçant les bits, ces 0 et ces 1 qui constituent le langage universel de toutes les machines autour du globe, par des qubits, objets issus des principes de la physique quantique et qui représentent à la fois un 0 et un 1 en « superposition ». Cette différence fondamentale offre de nouvelles possibilités algorithmiques puissantes, comme l’a démontré P. Shor en 1994, en prouvant qu’un ordinateur quantique fonctionnel (c’est-à-dire un ensemble de qubits sur lequel on serait capable d’effectuer un certain nombre d’opérations prédéfinies) était en mesure de résoudre les problèmes de la factorisation et du logarithme discret bien plus efficacement que ne le pourrait jamais un ordinateur classique. Adieu nos cartes bleues ! Depuis, d’autres domaines où les ordinateurs quantiques pourraient s’avérer révolutionnaires ont été découverts, de façon plus positive cette fois. C’est par exemple le cas de la chimie où le calcul quantique pourrait permettre d’améliorer la modélisation des états d’une molécule. Intérieur d’un ordinateur quantique. IBM Research/Flickr, CC BY-ND Aujourd’hui, nous sommes encore loin d’avoir un ordinateur quantique fonctionnel : ces fameux qubits sont difficiles à manipuler et la route est encore longue à la fois sur le plan théorique et pratique. Les annonces de suprématie quantique dont nous parlions plus haut, c’est-à-dire la réalisation d’une tâche avec un ordinateur quantique qui est hors d’atteinte de nos ordinateurs du quotidien, concernaient en réalité des problèmes qui avaient été spécialement conçus dans le but même d’être plus faciles pour un ordinateur quantique que pour un ordinateur classique. Les applications prometteuses des ordinateurs quantiques, par exemple casser notre sécurité numérique, restent pour l’instant hors de portée des acteurs les plus avancés. Les efforts investis dans la poursuite de la suprématie quantique sont cependant à la hauteur de la tâche, et une véritable course est lancée entre les grands acteurs du domaine, comme Google ou IBM. La menace n’est donc pas à prendre à la légère pour les cryptographes : on pourrait bien voir arriver un ordinateur quantique fonctionnel d’ici une dizaine d’années.

Les satellites Starlink d’Elon Musk privés de fréquence en France

By |April 6th, 2022|Categories: Scoop.it|

Le Conseil d'Etat reproche à l'Arcep de ne pas avoir procédé « à une consultation du public » avant d'accorder ce feu vert, alors même que cette décision était « susceptible d'avoir une incidence importante sur le marché de la fourniture d'accès à internet à haut débit, et d'affecter les utilisateurs ». La décision donne ainsi droit aux arguments des deux requérants, les associations environnementales Priartem et Agir pour l'environnement. Selon Me François Lafforgue, avocat des associations, la décision judiciaire lui interdit d'utiliser ces fréquences, et donc de proposer son service en France. Stephen Kerckhove, délégué général d'Agir pour l'Environnement, a salué une décision qui a « remis les choses à l'endroit ». « À force de vouloir aller trop vite, on finit par brûler les étapes, a-t-il estimé, en allusion au fait que l'Arcep n'ait pas procédé à une consultation du public. Le Conseil d'Etat envoie un signal à ceux qui confondent vitesse et précipitation. » Ukraine : des terminaux du service internet Starlink d'Elon Musk sont arrivés sur place Par ailleurs, « nous appelons désormais l'Arcep à ne pas se contenter d'appliquer formellement » l'obligation de consultation, et « à bien procéder à une évaluation économique et environnementale » du projet de Starlink, a-t-il ajouté. Les 12.000 petits satellites que Starlink prévoit de lancer gêneront par exemple tous ceux qui aiment observer le ciel étoilé, a-t-il estimé. Le service Starlink permet aux habitants des zones mal desservies par les réseaux fixe et mobile des opérateurs télécoms d'avoir accès à internet, via des milliers de petits satellites circulant en orbite basse (principalement 550 kilomètres) autour de la Terre. Pour mener à bien ce projet, Elon Musk cherche à obtenir l'autorisation pour l'envoi de 30.000 satellites de seconde génération dans l'espace. Elle dispose déjà d'une autorisation pour 12.000 satellites qui vont progressivement rejoindre les 2.000 déjà en vol. Mais en février, la NASA s'est inquiétée de ce projet : pour elle, cela va drastiquement augmenter le risque de collisions.

Amazon embarque la fusée Ariane à la poursuite de Space X

By |April 6th, 2022|Categories: Scoop.it|

Jeff Bezos passe la vitesse supérieure dans l'Internet spatial. Amazon a annoncé mardi avoir signé des accords avec trois opérateurs de fusées pour son projet Kuiper, destiné à mettre en orbite basse (à 550 kilomètres de la Terre) 3.236 satellites et faciliter ainsi l'accès en tout point du monde à un Internet haut débit. Les accords prévoient jusqu'à 83 lancements sur une période de cinq ans, qui permettront de sécuriser l'accès à l'espace « pour la majorité de sa constellation ». « Une fois déployé, le système Kuiper aura la capacité de desservir des dizaines de millions de foyers individuels, d'entreprises et de clients institutionnels dans des régions dépourvues de haut débit fiable », prévoit Amazon.

La France s’illustre dans la « Pixel War » et fait exploser les audiences de Twitch

By |April 6th, 2022|Categories: Scoop.it|

Un immense drapeau tricolore, une carte Vitale ou Thomas Pesquet : pendant 4 jours la communauté des internautes français s'est réunie pour faire briller la France sur les écrans de l'Internet mondial. Au départ, il y a une toile blanche de 4 millions de pixels ouverte le 1er avril par la plateforme communautaire Reddit . Le but est de réaliser une oeuvre d'art numérique sous la forme d'une immense fresque collective. N'importe quel utilisateur pouvait participer en plaçant un pixel de couleur toutes les cinq minutes sur la toile. L'idée est de pousser les différentes communautés et utilisateurs de Reddit à échanger dans un élan de collaboration artistique. Pour arriver à créer une oeuvre originale, les internautes doivent en effet se coordonner à plusieurs, voire milliers, pour s'approprier un morceau de la fresque et y laisser son empreinte. Mais très vite, l'espace à colorier s'est fait rare et l'expérience collaborative s'est transformée en guerre de territoire. Une « Pixel War », menée par plusieurs personnalités influentes du web de différentes nationalités qui ont fédéré leurs communautés pour laisser leur marque sur la toile. L'évolution en temps réel de la fresque permettait en effet de constater la détermination de chacune des communautés à ne pas perdre un pixel de terrain.

Best Brands 2022 : Consommateur cherche partenaire de vie

By |April 4th, 2022|Categories: Scoop.it|

Et c’est ainsi que les marques revêtent aujourd’hui un rôle majeur auprès des individus, en étant chaque fois plus proches…  En effet, d’intermédiaires transactionnels, ces dernières se muent aujourd’hui en partenaires de vie, et les individus interrogés en redemandent. C’est que les transformations conjoncturelles et sociétales sont passées par là et aiguisent le besoin de cette présence dans notre quotidien, avec des histoires, des services, des expériences, qui vont bien-au-delà du produit. L’étude dévoile ainsi l’attente du « Frictionless living », ou vie sans heurts, sans friction.  En effet, dans le monde entier, les consommateurs plébiscitent la simplicité. Ils sont à la recherche de marques, d’applications, d’idées qui les accompagnent tout en rendant leur vie plus facile, plus fluide, plus rapide.  Ils ont besoin également de marques qui les connaissent, et qui sont capables de leur donner des conseils personnalisés, voire d’anticiper leurs besoins. Toutefois, il ne faut pas qu’elles deviennent intrusives. . Il y a un équilibre idéal à trouver dans les stratégies de relation clients. Autre tendance sensible, celle de l’Experience above all, (l’expérience avant tout). Aujourd’hui, les consommateurs recherchent une expérience de marque forte, qui va au-delà du produit. Un besoin de sensations plus riches, qui engagent leurs sens. Ainsi, la propriété n’est plus le Graal absolu, l’argent n’est plus un but en soi, et le temps, en revanche, a désormais une valeur précieuse pour un grand nombre d’entre eux.

[EXCLUSIF] Air Austral intéresse quatre groupes d’investisseurs

By |April 4th, 2022|Categories: Scoop.it|

Après une semaine particulièrement « intense », Marie-Joseph Malé, président d’Air Austral, voit enfin l’éclaircie. Trois offres non engageantes ont été déposées en vue d’un rapprochement capitalistique. Et ce, « dans les délais », tient-il à préciser. L’une des trois offres est pour l’heure écartée. « Toutefois, rien n’est définitif : si les autres propositions n’étaient pas suffisantes, cette offre pourrait être réexaminée », ajoute Marie-Joseph Malé. De plus, une autre offre, du moins une lettre d’intention, a également été déposée de la part d’investisseurs réunionnais. Afin, semble-t-il, de maintenir « l’autonomie » d’Air Austral, écartant ainsi la possibilité de rapprochement avec une compagnie aérienne concurrente comme Corsair. « A ce stade, deux offres tiennent véritablement la route pour le rapprochement, ainsi que celle des investisseurs réunionnais pour la solution autonome d’Air Austral ». Cruel dilemme ! Quatre à six semaines de discussions Interrogé sur sa préférence, Marie-Joseph reste prudent. « Il y a le choix du cœur et le choix de la raison. » « Pour moi comme pour Pascal » de Izaguirre, président de Corsair, le choix du coeur serait de dire « s’il y avait suffisamment d’argent, nous resterions chacun autonomes. Malheureusement, ce n’est pas exactement le cas. » « Si on va vers le choix de la raison, il est encore trop difficile de se positionner : les négociations viennent tout juste de débuter ». « Il est urgent de bien cerner les choses avant d’émettre un avis quelconque. » Pour l’heure, les offres sont « non engageantes ». Il va falloir entamer la phase II, soit celle des négociations : audit approfondi, accès à la « data room », etc. Bien évidemment, les offres prônant un rapprochement auront accès aux données d’Air Austral et de Corsair. Pour les Réunionnais, seuls les chiffres d’Air Austral seront visibles. « On est donc partis pour une période de 4 à 6 semaines, durant laquelle chacun va pouvoir se faire une idée du business plan. Je pense que, d’ici la mi-mai, nous arriverons à une offre que nous pourrons considérer comme engageante. »

Pourquoi comprendre les émotions de ses clients maximise-t-il leur satisfaction ?

By |April 4th, 2022|Categories: Scoop.it|

Dans le cadre du salon Stratégie Clients, une conférence s’est déroulée sur le thème de l’émotion dans la relation client. La société Zaion est venue expliquer ses recherches autour de « l’intelligence artificielle émotionnelle » accompagnée de l’un de ses clients, La Banque Postale. « Nous cherchons à comprendre les émotions grâce à de l’intelligence artificielle », a commencé à expliquer Alya Yacoubi, Responsable du laboratoire de la société Zaion, au début de la table-ronde du salon Stratégie Clients. Pour cela, la société spécialisée dans la relation client analyse la voix des interlocuteurs. La technologie utilise une intelligence artificielle paralinguistique afin de détecter le profil de l’interlocuteur (âge, sexe, etc.) ainsi qu’une intelligence artificielle émotionnelle. Elle peut ainsi adapter les réponses en fonction de ce profil et des émotions de l’appelant. « Nous pouvons ainsi déterminer s’il s’agit d’une émotion forte telle que la colère ou d’une émotion faible telle que l’agacement », a détaillé Alya Yacoubi. Grâce au machine learning, la technologie de Zaion apprend de ses erreurs, s’améliore et peut faire des prédictions sous la supervision de l’humain. La Banque Postale et son callbot Lucy Une promesse qui a convaincu La Banque Postale dans son accompagnement des personnes fragiles ou vulnérables. Chaque première semaine du mois, la banque publique enregistre un pic d’appels concernant notamment les soldes des comptes bancaires. Pour pouvoir répondre à tous ces appels, elle a mis en place un callbot nommé Lucy pour répondre à ces questions dites « simples ». « Notre callbot adapte son niveau de voix en fonction des émotions des interlocuteurs afin de générer des émotions positives », a illustré Sandrine Beltran, Directrice Relation Client de La Banque Postale. Lorsque la demande est plus complexe ou que l’émotion du client est forte, le callbot transfère le client vers un « vrai » conseiller. « Nous travaillons à ce que cette passation se fasse le plus rapidement possible pour éviter le mécontentement », a complété Alya Yacoubi. Même s’il s’agit d’un robot, l’intelligence artificielle créée par Zaion est sujette aux incertitudes et aux erreurs. Une situation qui peut rendre l’IA plus « humaine », mais qui peut aussi déplaire aux interlocuteurs. « Il est important que la technologie de détection des émotions soit bonne pour ne pas créer de la frustration. Faut-il chercher à humaniser son bot ? Faut-il prévenir le client du risque d’erreur ? Les retours permettent de le savoir », a expliqué William Sabadie, Responsable du groupe de recherche Marketing de l’IAE de Lyon. De fait, les expérimentations menées par Zaion ont montré que les appelants étaient plus virulents envers le bot les conseilelrs humains. De gauche à droite :Alya Yacoubi, Thierry De Laitre, William Sabadie et Sandrine Beltran Vers un conseiller augmenté Toutes les informations collectées par l’intelligence artificielle peuvent nourrir un callbot en cas de forte affluence, mais peuvent aussi être utiles pour les conseillers humains. Selon la société Zaion, l’automatisation a ses limites. « Nous travaillons à l’assistance des conseillers en travaillant sur la reconnaissance des émotions mais aussi sur l’analyse de la conversation en temps réel afin de prodiguer des conseils ». Des fonctionnalités qui intéressent La Banque Postale et qui permettraient par exemple de donner les prix de la concurrence en temps réel aux conseillers afin de mieux vendre certains services.

Le métavers, un club de riches ?

By |April 4th, 2022|Categories: Scoop.it|

Si la question se pose, c'est que le métavers introduit deux concepts absents dans le Web actuel : la rareté et la propriété. Dans le métavers, les utilisateurs peuvent jouer à des jeux vidéo, participer sous la forme d'un avatar à des réunions avec les collègues, visiter un musée virtuel, participer à un « concert »… Les Sims (2000) et Second Life (2003) peuvent être considérés comme des premières formes de métavers. La nouveauté, dans les métavers actuels, est la possibilité de posséder des biens virtuels, qui peuvent donc s'acheter ou se vendre, sur des plateformes comme OpenSea. Ces biens, ce sont les fameux NFT, ces « jetons non fongibles » qui permettent de certifier la propriété et l'unicité de tel ou tel objet virtuel. DECRYPTAGE Pourquoi les marques s'emparent déjà du métavers et des NFT NFT, bitcoin, cryptomonnaies : les « rich geeks » prêts à investir des milliers d'euros Or jusqu'à présent, dans le Web actuel, la propriété n'existait pas. Les « skins » qui s'achètent dans le jeu vidéo Fortnite pour habiller les personnages restent dans Fortnite et ne sont pas transposables ailleurs. De la même façon, les utilisateurs de Spotify ne détiennent aucune chanson : ils payent, par abonnement, un droit d'accès. Google et Facebook expérimentent aussi l'abonnement, mais restent largement gratuits - la monétisation se faisant via l'exploitation des données personnelles et la publicité ciblée. « Le métavers, c'est la fin de la gratuité sur Internet, avertit Joël Hazan, associé au BCG. De la même façon qu'on ne peut pas entrer gratuitement dans un musée dans la vie réelle, cela ne sera pas non plus possible dans le métavers ». Le Bored Ape va de pair avec la Lamborghini. Il existe toute une population pour qui les NFT sont un signe extérieur de richesse, et pas uniquement un produit spéculatif. Luc Jodet , cofondateur d'Arianee Certes, tous les NFT n'ont pas autant flambé que les Bored Ape. Dans Decentraland, un autre métavers créé en 2015, les biens les plus communs pour personnaliser son avatar, comme des oreilles de lapin ou des ailes d'ange, démarrent à 1 mana voire moins, soit 2,81 dollars. Les marques peuvent aussi offrir des NFT à leurs clients pour les fidéliser. Mais globalement, les expériences 100 % gratuites seront limitées.

Marketing : on fait le point sur la fin des cookies tiers avec OneTrust

By |April 1st, 2022|Categories: Scoop.it|

« La suppression des cookies tiers signe-t-elle la mort de la publicité ciblée ? » titrait-on en 2020 sur TOM.travel, quelques mois après que Google ait annoncé la fin des cookies tiers sur son navigateur Chrome et à l’approche de l’application de la nouvelle directive européenne E-privacy. Après l’entrée en vigueur du Règlement européen sur la protection des données (RGPD) en 2018 qui encadre le traitement des données, la directive E-privacy oblige les marques à demander le consentement des internautes depuis mai 2021 afin d’utiliser des cookies marketing. Ils peuvent tout accepter, tout refuser ou paramétrer la collecte de leurs données. De nouvelles règles du jeu qui ont poussé Google à annoncer la suppression des cookies tiers sur son navigateur Chrome en Europe. Annoncée en 2022, cette suppression aura finalement lieu en 2023. A lire également : Pourquoi la publicité en ligne ne sera plus jamais la même en France « Je pense que nous assistons à une révolution », déclare Marwen Makhloufi, Senior Sales Engineer EMEA de OneTrust, rencontré dans le cadre du salon E-marketing. La société spécialisée dans la gestion des risques de confidentialité et de mise en conformité travaille notamment avec Amadeus dans le secteur du Tourisme. « L’UE se rend compte que les GAFAM ont le monopole des données et veut plus de souveraineté », continue-t-il. Ces différentes directives qui ont pour but de respecter davantage la vie privée des internautes européens seront complétées par le Digital Act qui obligera bientôt Google et les autres géants numériques à rendre public leurs algorithmes. « Google n’a pas d’autres choix que de se transformer. Et en se transformant, il modifie tout l’écosystème », affirme Marwen Makhloufi. Une alternative encore en gestation Pour compenser la fin des cookiers tiers sur Chrome, qui permettent de suivre le comportement des internautes et de diffuser des publicités personnalisées, Google avait proposé sa méthode FLoC qui vise à cibler un groupe de personnes plutôt qu’une personne individuelle en fonction de leurs points d’intérêt. Une méthode que le géant numérique a finalement abandonné en début d’année au profit de la méthode Topics. Elle « permet aux annonceurs de montrer des publicités pertinentes aux internautes en fonction de leur historique de navigation, sans pour autant révéler à des tiers, ni même à Google, les différents sites qu’ils ont visités », explique la société. Concrètement, Google identifiera 3 points d’intérêt chez un internaute et affichera des publicités en fonction de ceux-ci. Ces thèmes seront gardés en mémoire pendant 3 semaines. Des expérimentations devraient débuter courant 2022, mais il n’est pas exclu que Google change à nouveau de méthode. La firme de Mountain View a encore un an pour mettre son système au point.

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