Assurer les véhicules connectés : Covéa et Société Générale s’appuieront sur le NFT
Les assureurs s’intéressent à la blockchain afin d’assurer les voitures connectées. Société Générale Assurances et Covéa, maison mère des assureurs mutualistes MAAF, MMA et GMF, rejoignent un consortium qui veut mettre en commun les données des véhicules connectés via la blockchain. La solution a été baptisée le ‘Passeport du Véhicule Connecté’. Un actif numérique unique NFT (Non Fungible Token) permettra de suivre la vie du véhicule. Une démarché créée par le constructeur automobile PSA Le consortium a été lancé à l’origine en 2020 par le constructeur automobile PSA (Peugeot), et concerne désormais l’ensemble du groupe automobile Stellantis (Peugeot, Citroën, Chrysler, Fiat, …). L’initiative est pilotée par The Blockchain Group, une société française cotée en bourse employant 230 ingénieurs qui intègrent la blockchain dans les entreprises. La plateforme créée permettra de gérer un NFT, un objet numérique unique identifié dans la blockchain, représentant le véhicule et les données sur son cycle de vie, ses données administratives, d’usage et d’entretien. Le propriétaire d’un véhicule connecté pourra gérer la donnée de son véhicule depuis son achat jusqu’à sa revente en passant par sa maintenance. Une initiative lancée par les poids lourds Stellantis, Mobivia et Inter Mutuelle Assistance La solution, appuyée sur la blockchain, veut rendre possible la portabilité de la donnée pour la filière automobile et recherche une démarche collaborative de partage et de valorisation de la donnée du véhicule sur le marché français. Cette initiative cible l’ensemble de la filière automobile et est soutenue par le consortium formé par Stellantis, le groupe spécialisé dans l’entretien automobile Mobivia de la galaxie Mulliez (Norauto, Midas, …), Matmut, Crédit Agricole Pacifica et Inter Mutuelles Assistance qui viennent donc d’être rejoints par Société Générale Assurances et le groupe Covéa. La solution est actuellement en phase d’expérimentation et les acteurs du projet annoncent vouloir créer de la valeur pour l’ensemble des acteurs de la mobilité, ainsi que pour l’assuré, client final. Le projet est dynamisé par l’émergence des NFT et du Métaverse. « L’émergence des NFT et plus récemment du Métaverse confirme nos orientations technologiques et renforce le potentiel d’une représentation digitale du véhicule portée par la plateforme » analyse Charles Kremer, DG de The Blockchain Xdev, entité technologique de The Blockchain group « L’intégration de Société Générale Assurances et de Covéa témoigne de la pertinence de notre projet pour l’industrie automobile » poursuit-il. Le pari d’un écosystème ouvert dans le secteur automobile « L’adhésion de Covéa au consortium sous l’égide de The Blockchain Xdev correspond à notre volonté de répondre aux enjeux de la filière automobile et en écosystème ouvert » se félicite Arthur Dénouveaux, directeur de Covéa Affinity. Il annonce vouloir conjuguer la traçabilité des véhicules, la protection de la vie privée et les services clients innovants. « Le projet Passport for Connected Cars répond pleinement aux objectifs de Covéa et de ses marques afin de satisfaire nos sociétaires et partenaires » termine-t-il. « En réunissant différents acteurs de cet écosystème, la solution propose une approche disruptive et créatrice de valeur pour l’ensemble des parties prenantes » considère pour sa part Ingrid Bocris, en charge du pôle développement Bancassurance et Digital de Société Générale Assurances. Société Générale Assurances emploie 3000 personnes, réalise en 2020 un chiffre d’affaires de 11,3 milliards d’euros, gère 126 milliards d’euros d’encours et 23 millions de contrats. Covéa emploie 21 000 personnes en France, pour 11,6 millions d’assurés via trois marques MAAF, MMA et GMF.
5 tendances technologiques dans le tourisme en 2022 –
@ Koukichi Takahashi’s Nous avons interrogé Sergey Shebalov, Head of Research chez Sabre Labs, pour connaître les tendances technologiques dans le Tourisme en 2022. Selon lui, cinq tendances se détachent dans le domaine du développement logiciel. Tendance n°1 : La migration dans le cloud De nombreuses entreprises du tourisme ont entamé la migration de leurs données issues d’un data center vers le cloud. Google, Amazon et Microsoft sont très actifs dans ce domaine et signent de nombreux partenariats. « Cette migration permet de réduire les coûts, une meilleure évolutivité et une meilleure fiabilité globale ainsi qu’une approche plus centrée client », précise Sergey Shebalov, Head of Research chez Sabre Labs, « Une compagnie aérienne qui veut changer son système de réservation devra attendre plusieurs mois pour configurer son système dans un data center contre quelques jours dans le cloud ». De plus, lors d’une collaboration entre plusieurs entités, l’échange de données se fait plus facilement via le cloud. Sabre a débuté sa migration vers le cloud depuis un an et demi avec Google. Spécialisé dans le domaine, le géant numérique est capable de diriger les flux vers tel ou tel data center en fonction du trafic. A lire également : Sabre signe avec Google pour transférer son système dans le Cloud Le cloud et les micro-services : les 2 chantiers technologiques de fonds de Sabre Tendance n°2 : Toujours plus de personnalisation « Les gens ne voyagent pas pour prendre l’avion ou dormir dans un hôtel », constate Sergey Shebalov. Selon lui, les entreprises du tourisme reconnaissent davantage de segments de clients et sont capables de proposer des offres adaptées en fonction de leur comportement. Cette tendance est en train de se pérenniser : auparavant, qu’importait la compagnie aérienne avec laquelle on voyageait car l’offre était la même. L’intelligence artificielle a permis de bouleverser ce phénomène. Tendance n°3 : L’adoption de l’intelligence artificielle a enfin lieu L’intelligence artificielle et le machine learning ont fait véritablement leur entrée dans le secteur du tourisme avec des applications concrètes selon le Head of Research chez Sabre Labs. Cela permet notamment de reconnaître des schémas, de proposer des offres personnalisées, de faire des recommandations et des prédictions. Avec son lot d’imprévisibilités, la crise sanitaire a quelque peu modifié les schémas prédictifs, ce qui a créé des challenges supplémentaires. « Mais les systèmes apprennent de ce qu’il se passe et peuvent expérimenter dans ce nouvel environnement. La crise sanitaire a forcé les fournisseurs à réagir plus vite. Les compagnies aériennes ont dû changer leur planning tous les jours alors qu’elles n’étaient pas capables de le faire aussi rapidement auparavant. Je pense que les leçons apprises laisseront des marques même après le Covid-19 », remarque Sergey Shebalov, Head of Research chez Sabre Labs. Tendance n°4 : L’essor des marketplaces Fer de lance de Sabre, l’idée de marketplace dans le secteur s’est imposée ces derniers temps. Selon Sergey Shebalov, les voyageurs ne veulent plus perdre de temps en naviguant de site en site pour planifier leur séjour. Parallèlement, de plus en plus d’entreprises du tourisme veulent co-construire leurs offres. « Je pense qu’il y a une évolution de mentalité. Les entreprises reconnaissent qu’il est impossible d’avancer seules dans l’amélioration de l’expérience des voyageurs », déclare-t-il. Pour faciliter cette collaboration, la blockchain peut jouer un rôle, mais ce sont les APIs qui changent vraiment les choses. « L’intelligence artificielle doit être alimentée par beaucoup de données et les APIs permettent d’y accéder », complète-t-il. Tendance n°5 : Le mobile, toujours le mobile Même si le mobile a impacté significativement le tourisme il y a plusieurs années déjà, le Head of Research chez Sabre Labs pense qu’il participe toujours aux évolutions technologiques et à la refonte des interfaces actuellement. « Dans la collecte de données, le mobile reste un atout considérable, notamment en termes de tracking », précise-t-il.
Comble du luxe, Gucci crée des œuvres virtuelles NFT avec des artistes synthétiques
Le projet commun s’intitule SUPERGUCCI. SUPERGUCCI est une série en trois volets de NFT (Non Fungibles Tokens) – des objets numériques uniques – ultra-limités co-créés par le directeur créatif de Gucci, Alessandro Michele, et Janky et Guggimon présentés comme des « artistes synthétiques » de SUPERPLASTIC. Janky et Guggimon sont en fait des artistes virtuels. Bref, ce ne sont pas de vraies personnes Janky et Guggimon sont en fait des artistes virtuels. Bref, ce ne sont pas de vraies personnes. Janky et Guggimon sont des personnages et des mascottes de SUPERPLASTIC, et sont entourés d’autres personnages virtuels. Bien que virtuels, Janky et Guggimon interagissent avec leurs fans sur les réseaux sociaux. Guggimon dispose de 1,4 million d’abonnés sur Instagram. Janky a 900 000 abonnés sur Instagram. Sur Tiktok, Janky et Guggimon grimpent ensemble à 3,3 millions d’abonnés. Ils sont également présents dans le jeu vidéo Fortnite. Janky et Guggimon, artistes synthétiques de SUPERPLASTIC Dans le projet SUPERGUCCI, chaque NFT incorpore les codes de la maison Gucci inspirés par la collection Aria de Gucci, créée par Alessandro Michele. Le NFT, objet numérique unique, est livré avec un objet physique, une sculpture SUPERGUCCI SuperJanky en céramique blanche exclusive de 8 pouces (20 centimètres) de haut, fabriquée à la main par des céramistes en Italie. L’édition est limitée à 500 exemplaires. Gucci Vautl, un espace expérimental accessible via la plateforme numérique Discord Les NFT de Gucci sont accessibles via Gucci Vault, l’espace expérimental de Gucci où l’on se connecte par la messagerie et la plateforme numérique Discord. Cet usage de Discord amène d’ailleurs le recrutement par Gucci d’un coordinateur de communautés sur Discord, également à l’aise avec les e-mails et les NFT. Des artistes qui n’existent pas sont parties prenantes d’oeuvres commercialisées dans un univers virtuel Force est de constater que le commerce, le luxe et l’exclusivité se compliquent avec des artistes qui n’existent pas réellement, qualifiés de « synthétiques », et qui sont parties prenantes d’oeuvres commercialisées dans un univers virtuel sous forme numérique NFT (Non Fungible Token), tout en étant accompagnées d’une émanation physique réalisée par d’autres et livrées par la poste. Gucci crée des oeuvres NFT avec SUPERPLASTIC SUPERPLASTIC a été créé en 2018 par l’artiste Paul Budnitz, et s’est fait connaître avec des figurines en plastique co-conçues en éditions limitées avec des designers.
Les robots vocaux mobilisés dans le service client chez les hôtels Best Western
Best Western automatise sa relation client grâce aux bots, vocaux et chat. L’usage de ces bots améliore la concrétisation des ventes, avec une augmentation de +12% du taux de conversion. La technologie permet de réattribuer les actions des équipes autrement et de gommer les frictions pour que les employés soient au service du client, dans l’interaction. Un démarrage par le chatbot et les messageries Apple et Facebook Le réseau Best Western en France compte 300 hôtels indépendants et emploie 4000 personnes. Avec l’usage des bots vocaux, Best Western poursuit la transformation digitale de sa relation client initiée en 2018. Le réseau d’hôtels propose une communication multi-canal afin de faciliter le parcours de réservation de ses clients. Il y a deux ans, Best Western a proposé son chatbot en ligne sur son site e-commerce www.bestwestern.fr, puis il a mis en place des messageries instantanées, Facebook Messenger et Apple Message. Le groupe vient de déployer un voicebot ainsi qu’un callbot et d’intégrer la messagerie WhatsApp Business Le groupe vient de déployer un voicebot ainsi qu’un callbot et vient d’intégrer la messagerie WhatsApp Business comme nouveau moyen de communication avec ses clients depuis août 2021. Best Western veut diversifier ses canaux de communication dans le cadre de sa stratégie de digitalisation et d’automatisation de son service client. Best Western veut s’adapter aux nouvelles habitudes de communication des clients. Sur ces projets, Best Western a travaillé avec iAdvize, qui propose une plateforme conversationnelle, et Yelda qui commercialise un voicebot et un callbot. Le service vocal par robot est proposé sur les enceintes connectées de Google et sur le site e-commerce de la chaîne hôtelière, accessible sur PC ou mobile. Il est également accessible par appel téléphonique. Ces solutions vocales automatisées sont couplées à l’humain, et intègrent plusieurs scénarii pour anticiper les questions des clients et les guider dans leur parcours d’achat. Les réponses des bots évoluent selon l’actualité, selon les nouveautés au sein des hôtels, les offres du moment, le changement de réglementation, les annonces gouvernementales, les services proposés dans les hôtels, la carte de fidélité Best Western Rewards et les conditions d’annulation. Des scénarii préparés par les équipes du service client Tous ces scénarii ont été préparés par les équipes du service client pour anticiper les besoins des voyageurs et leur répondre de façon instantanée et efficace. A l’instar du chatbot, le voicebot (proposé sur le site e-commerce et les enceintes Google) et le callbot (accessible par téléphone) basculent les questions vers les équipes du service client en cas de requêtes trop complexes ou qui susciteraient une attention particulière de leur part. Le voicebot est disponible sur le site www.bestwestern.fr et sur le terminal Google Home. Le client peut directement poser ses questions à l’assistant vocal pour connaître les offres du moment, les mesures réglementaires en vigueur. Le robot répondra : « Oui, nous avons 2 hôtels à Vannes qui acceptent les animaux, le Roof et le Vannes Centre » On peut poser des questions plus spécifiques aux hôtels comme par exemple « Y a-t-il un hôtel à Vannes qui accepte les chiens ? » Le robot répondra : « Oui, nous avons 2 hôtels à Vannes qui acceptent les animaux, le Roof et le Vannes Centre ». En utilisant le voicebot sur smartphone, en plus de la voix, un carrousel d’images défile avec le choix des hôtels. Le client peut soit répondre à la voix, soit cliquer pour consulter les établissements et continuer sur le site. La recherche vocale peut également se faire par enceintes connectées à Google Hom
Revealed: Marketing’s strategic importance is on the rise
The data suggests limited progress has been made to address the diversity crisis highlighted in both the 2020 and 2021 editions of the Career and Salary Survey. Some 75.3% of the 4,463 respondents identify as white, down from 84.6% in 2021 and 88% in 2020. By comparison, 12.2% of respondents identify as Asian (up from 4.1% of the sample in 2021), 5.1% as mixed race (4% in 2021) and 2.7% as black (up from 1.2% in 2021). As in 2021, the sense of imbalance within the industry also applies to the socio-economic background of marketers and geographical split of roles, highlighting a continued bias towards London and the South East (56.8%). The bias towards more than half of marketing roles being in London and the South East is important from both a racial diversity and socio-economic diversity perspective. While the 2021 Census is yet to report, the 2011 Census revealed 44.9% of people in London identified as white British and 14.9% as ‘other white’. Office of National Statistics data from 2019, found London was the most ethnically and religiously diverse region in England and Wales, with 43.4% of people in the capital identifying as white British, 14.6% ‘other white’ and 7.9% as black African. In this context, the Career and Salary Survey statistics suggest that ahead of the two-year anniversary of the death of George Floyd, and the commitments made by brands to widen access to people from diverse backgrounds, a long-term focus is needed to address diversity within marketing. While 22.6% of the sample identify as coming from a working class or skilled working class background, some 71% of marketers identify as coming from either a lower middle, middle or upper middle class background. Furthermore, the data reveals a persistent skew within the marketing industry towards youth. Some 5.7% of respondents are classed as Gen Z (aged under 25) and 59.7% are millennials (aged 25 to 40), while 28.2% of the sample are classed as Gen X (aged 40 to 54) and 6% as baby boomers (aged 55 and over). To get a better sense of the issues emerging over the past year, Marketing Week has spoken to a variety of marketers to get their views, with in-depth features to follow exploring the skills gap, changing team characteristics, the rise of hybrid working and how brands are dealing with the great resignation. Click here to read the first feature in the series, looking at what is helping to boost perceptions of marketing. NEWSCAREER AND SALARY SURVEY 2022MARKETING LEADERSHIPMARKETING SKILLS & TRAININGMARKETING TEAM STRUCTURE Recommended Salary Survey 2021: Brand values and diversity commitments tested by the crisis Salary Survey 2021: Addressing the career consequences of Covid Salary Survey 2021: Team restructures open up possibilities for change Show Comments Marketing Week Jobs Find your next job Latest from Marketing Week More Seeing the value: How apprenticeships are being used to unearth fresh talent Coca-Cola claims revamped marketing model is already delivering ‘strong results’ John Lewis and Waitrose hire customer director to cover both brands Unilever highlights Ben & Jerry’s and Hellmann’s growth following brand purpose criticism Advertising Queries Contact Cookies FAQs Jobs Newsletter Privacy Website Terms and Conditions Twitter Linkedin Facebook Instagram Copyright © 2022 Centaur Media plc and / or its subsidiaries and licensors. All rights reserved. built by interconnect/it Xeim Limited, Registered in England and Wales with number 05243851 Registered office at Floor M, 10 York Road, London, SE1 7ND
Le Marketing, grand gagnant des années Covid.
Comme le révèle l’enquête 2022 Marketing Week qui cherche à dresser un portrait britannique, mais très révélateur au niveau mondial, de la discipline post covid, le marketing a acquis un rôle stratégique plus important dans les entreprises au cours des 12 derniers mois, selon près d’un tiers –30,9 % – des 4 463 spécialistes du marketing ayant répondu à l’étude. L’enquête révèle notamment que 14,8 % des répondants sondés affirment que le marketing est mieux apprécié, tandis que 13,4 % prétendent qu’il est considéré comme plus influent. Seulement 10,3 % affirment que le marketing n’est pas considéré comme une priorité d’investissement, et 3,3 % décrivent le marketing comme ayant été moins apprécié au cours de l’année écoulée. Des pros qui prennent confiance L’évolution de la perception du marketing pourrait avoir un impact sur la façon dont les spécialistes du genre considèrent leur capacité à conduire le changement. Quelques 60,3 % des personnes interrogées se disent « très confiantes » ou « assez confiantes » dans leur capacité à influencer le changement dans leur organisation. Lorsqu’on leur demande dans quelle mesure les spécialistes du marketing se sentent confiants dans leur rôle et leur impact sur l’entreprise par rapport à l’année dernière, 17,5 % d’entre eux répondent qu’ils se sentent « beaucoup plus sûrs » et 36,2 % « un peu plus sûrs ». Si le marketing gagne en importance stratégique, beaucoup de doutes demeurent. Les différents secteurs des entreprises se sont restructurés et ont fusionné avec d’autres départements à un rythme plus soutenu. Les résultats de l’enquête révèlent d’énormes lacunes en matière de compétences dans le domaine des données et de l’analyse, ainsi que des priorités d’embauche divergentes pour les PME par rapport aux grandes entreprises, et une demande de travail hybride parmi les spécialistes du marketing. Un secteur de moins en moins cloisonné Les données suggèrent que des progrès limités ont été réalisés pour résoudre la crise de la diversité soulignée dans les éditions 2020 et 2021 de l’enquête sur les carrières et les salaires. Quelques 75,3 % des 4 463 répondants s’identifient comme blancs, contre 84,6 % en 2021 et 88 % en 2020. En comparaison, 12,2 % des répondants s’identifient comme asiatiques – contre 4,1 % de l’échantillon en 2021 –, 5,1 % comme métis – 4 % en 2021 – et 2,7 % comme noirs – contre 1,2 % en 2021 –. Dans ce contexte, les statistiques de l’enquête sur les carrières et les salaires suggèrent qu’à l’approche du deuxième anniversaire de la mort de George Floyd et des engagements pris par les marques pour se rendre plus accessibles auprès des minorités, une attention sur le long terme est nécessaire pour aborder pleinement la diversité au sein du secteur marketing. Alors que 22,6 % de l’échantillon s’identifient comme issus de la classe ouvrière ou de la classe ouvrière qualifiée, quelque 71 % des spécialistes du marketing s’identifient comme issus de la classe moyenne inférieure, moyenne ou supérieure. En outre, les données révèlent une tendance persistante à privilégier les jeunes dans le secteur du marketing. 5,7 % des personnes interrogées font partie de la génération Z – moins de 25 ans – et 59,7 % sont des milléniaux – 25 à 40 ans –, tandis que 28,2 % de l’échantillon sont issus de la génération des 40 à 54 ans – et 6 % font partie des baby-boomers, -55 ans-. Des bouleversements également made in France Une étude parue le 27 janvier dernier par L’Observatoire des métiers du marketing et de la communication et Ipsos nous montre, encore une fois, comment le secteur marketing gagne en importance – notamment sur le plan numérique – dans tous les conseils d’administration du pays, le notre, cette fois. 93 % des dirigeants interrogés constatent que les secteurs du marketing et de la communication sont confrontés à d’importantes transformations. Ces mutations sont jugées, par près de 49% des sondés, comme « très importantes », notamment dans les structures purement digitales. À l’ère de la crise sanitaire, 87 % des responsables estiment que les mutations sont importantes, pointant ainsi du doigt l’accélération de la digitalisation des entreprises de ces derniers mois. Parmi eux, 57 % dirigent des structures purement digitales. Certains acteurs s’en frottent déjà les mains. Le cabinet Oliver Wyman, notamment, prévoit une progression de 18 % du marché publicitaire digital en France en 2022, pour atteindre 9 milliards d’euros d’ici la fin de l’année. Selon lui, la croissance devrait demeurer soutenue grâce à la digitalisation post-Covid qui devrait se poursuivre.
Google : une nouvelle solution de ciblage publicitaire nommée Topics –
Repoussée puis désormais prévue pour 2023, la fin des cookies tiers va obliger les acteurs du marché de la publicité à repenser leur stratégie web. Alors que Google testait depuis plusieurs mois un projet baptisé FLoC, ce dernier ne semble pas satisfaire le géant américain qui vient d’annoncer le développement d’un nouveau système : Topics. Pour Louis Prunel, CEO de BeOp : « Cette incertitude est insupportable pour l’ensemble du marché. Nous sommes dans une situation aberrante où nous sommes tous à la merci du même acteur qui n’est autre que juge et partie ». Topics devrait permettre aux annonceurs de pousser des publicités à un groupe d’internautes dont le centre d’intérêt a été identifié. Un système de ciblage « groupé » qui, semble-t-il, n’a rien d’innovant. « Ce système de ciblage est une technique ancienne alors si Topics est définitivement adopté j’ai envie de dire ‘tout ça pour ça’. Sur le plan de la vie privée ce sera peut-être plus sécurisé mais cela ne réglera en rien certaines problématiques », ajoute Louis Prunel. La difficulté pour Google est en effet de réussir à proposer une solution publicitaire efficace qui respecte la confidentialité des données des utilisateurs. En détail, Topics devrait pouvoir analyser l’historique des navigations, sans révéler les sites visités à des tiers. Pour le CEO de BeOp, l’objectif de Google est désormais d’avoir le monopole et la main mise sur la publicité : « Nous allons arriver à un système où une chose ne pourra être vendue que par eux. Nous, les acteurs du marché, avons l’impression qu’ils veulent tuer la publicité en ligne et faire en sorte que les seules solutions utilisables soient les leurs. » Affaire à suivre …
Champions de la croissance 2022 : une licorne industrielle en tête du classement !
Une incroyable success story qui incombe à deux anciens de BA Systèmes et General Electric Healthcare, Romain Moulin et Renaud Heitz. Leur idée ? Elle est née après l'acquisition en 2012 du roboticien Kiva Systems par Amazon, le géant de l'e-commerce américain, pour 775 millions de dollars… « Au-delà du prix payé, c'est la décision d'Amazon de fermer immédiatement le département commercial de Kiva qui nous a interpellés. On a compris à quel point l'automatisation de la logistique constituait un avantage différentiel pour ce groupe », raconte Renaud Heitz, CTO d'Exotec. Illustration Call me George(s) pour les Echos Week-End C'est ainsi qu'est né le Skypod d'Exotec, un petit robot blanc et carré de 80 cm de côté, doté de roues et capable de se mouvoir en 3D en grimpant jusqu'à 12 mètres de hauteur sur les glissières des racks. Dans le nouvel entrepôt de Monoprix à Moissy-Cramayel, ils donnent l'impression d'un ballet futuriste où jamais ils ne se gênent en allant chercher les bacs, les amener au préparateur et aller se garer dans leur petit parking en attendant leur prochaine mission… Un ballet contrôlé à distance, au siège de la start-up à Croix où, sept jours sur sept, 24 heures sur 24, des techniciens veillent sur les quelque 2.500 robots actuellement en fonctionnement dans le monde et dont le nombre devrait doubler d'ici à la fin de l'année. C'est dire à quel point ces Skypod, très agiles et pouvant changer de tâches aisément, séduisent une quantité grandissante d'acteurs. « Avec la crise sanitaire, tous les distributeurs se lancent dans la vente en ligne et ont besoin de robots capables de les aider, en particulier dans la préparation des commandes », indique Renaud Heitz.
#AFWT21 : « En partageant des données avec les voyageurs, nous leur donnons le pouvoir d’agir en faveur de l’environnement »
tous les gouvernements dans le monde ont été dans une position de réaction et non d’anticipation. « Il faut individualiser les alertes et notifications afin que chacun puisse réagir à sa propre échelle », a-t-il ajouté. Dans le voyage d’affaires, cela peut se traduire par des alertes en fonction des risques. Dans le tourisme, cela peut se traduire par des conseils personnalisés aux voyageurs. C’est là le but de Jumptuit : dès qu’un évènement de quelque nature qu’il soit (sanitaire, climatique, politique, etc.) survient avant votre départ ou peut survenir, vous êtes prévenu et une alternative peut vous être proposée. Pour cela, la société se connecte à un tas d’informations privées et publiques (réseaux sociaux, boites e-mails, logiciels CRM, cloud, applications de communication collaborative, etc.). Mais selon lui, tout est encore trop siloté et les entreprises, notamment celles du tourisme, doivent apprendre à collaborer en partageant les données. Une opinion partagée par Tony Smyth, SVP de i-Free Group : « La technologie est une alliée pour vous notifier des risques et des choses qui peuvent être améliorées ». Mais pour cela, c’est une ville intelligente qui reste à construire pour pouvoir connecter les sources d’informations entre elles et donc les humains entre eux. C’est la mission que s’est donnée cette entreprise technologique spécialisée dans le développement des télécommunications, de l’Internet des objets (IoT) et des villes intelligentes. Redonner le pouvoir aux voyageurs et aux professionnels du tourisme Pour le comparateur Skyscanner, la technologie va également aider les voyageurs à faire les bons choix en matière de durabilité. C’est pourquoi il a lancé l’outil « Greener Choice » qui permet aux utilisateurs de comparer les itinéraires en fonction de leur empreinte carbone. « Nous avons décidé d’utiliser des pourcentages. Si un vol émet au moins 4 % de CO2 de moins que la moyenne pour une route, nous le qualifions de ‘choix plus vert’. Il est possible d’utiliser des filtres afin d’afficher uniquement ces vols », a expliqué Stephanie Boyle, Group Head, Industry and Partner Communications chez Skyscanner. Pour calculer ce pourcentage, Skyscanner examine le modèle de l’avion (les avions les plus récents sont en général plus économes en carburant), la distance parcourue (les vols directs sont moins gourmands en carburant) et la capacité en sièges (plus il y a de sièges, plus la consommation de carburant par siège à bord est faible). Grâce à un partenariat avec CHOOSE, Skyscanner propose également de compenser les émissions de gaz à effet de serre, non pas en plantant des arbres car cette action ne suffit pas réellement à compenser les gaz à effet de serre émis par les avions, mais en contribuant à financer des organisations œuvrant pour la protection du climat dans le monde. Pour compenser les voyages professionnels des employés de la société, Skyscanner a réalisé un partenariat avec SkyNRG, premier producteur mondial de carburant aviation durable qui promet une diminution des émissions de CO2 allant jusqu’à 75 %. En proposant des informations supplémentaires, Skyscanner s’est mué en véritable hub d’informations pour les voyageurs. « Knowledge is power » (le savoir, c’est le pouvoir), a déclaré Stephanie Boyle sur scène. Selon elle, c’est notre responsabilité de corriger les erreurs du passé en investissant dans des technologies qui vont dans le bon sens pour la planète. « Il faut investir dans la conception de carburant durable pour les avions, dans la capture de CO2 ou dans des appareils qui fonctionnent à l’électricité ou à l’hydrogène », a développé la Group Head, Industry and Partner Communications chez Skyscanner, « Nous avons la responsabilité d’éduquer, d’attirer l’attention et de s’assurer que les gens, quand ils voyagent, aient le choix de voyager plus durablement. En partageant des données avec eux, nous leur donnons le pouvoir d’agir en faveur de l’environnement ». Stephanie Boyle ne pense donc pas qu’il ne faille plus voyager car trop de destinations et de personnes reposent sur l’économie du tourisme. C’est le cas de la Jamaïque et de son programme en faveur de la jeunesse mis en place par le Global Tourism Resilience & Crisis Management Centre (GTRCMC). Sur l’île et dans le reste des Caraïbes, il est difficile pour les petits et moyens établissements hôteliers de maintenir un niveau technologique suffisant pour attirer les touristes. Les jeunes jamaïcains de leur côté sont à l’aise avec la technologie mais peinent à trouver du travail. C’est pourquoi le GTRCMC a créé un programme permettant à ces jeunes de former les établissements hôteliers en matière de réseaux sociaux. « Nous avons permis à une personne de passer d’un salaire de 1 dollar par jour à 30 dollars par jour », illustre le professeur Lloyd Waller, Executive Director de GTRCMC. Un programme vertueux qui entre dans sa dernière phase d’expérimentation. « Ce modèle pourra être répliqué dans d’autres pays des Caraïbes pour lutter contre le chômage chez les jeunes et développer le tourisme dans la région », a-t-il ajouté. La technologie peut-elle être verte par essence ? Plus loin dans la conversation, TOM.travel a interrogé Tony Smyth, SVP de i-Free Group à propos du green code (code informatique qui permet de minimiser l’utilisation des ressources par le logiciel) et du cloud public comme pistes pour réduire l’impact environnemental des entreprises. Selon lui, un code bien construit est par essence green car il est optimisé. Bien souvent, les développeurs ne savent pas forcément qu’ils font du green code. « Nous embauchons beaucoup d’ingénieurs en R&D et beaucoup n’en ont jamais entendu parler. Mais cela ne veut pas dire qu’ils ne sont pas conscients des enjeux environnementaux », explique Tony Smyth. Quant au cloud, il est selon lui moins couteux en énergie lorsqu’il est partagé. De plus, les data centers peuvent être installés dans des zones où les énergies renouvelables sont développées afin d’avoir un impact moindre.
GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.
Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.