HOSPITALITY LAB & PRACTICE FOR BRANDS

Blog2017-10-23T13:43:48+00:00

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

En imposant aux marques de privilégier l’intérêt de leurs clients dans la gestion des données qu’elles détiennent, l’Europe fait de l’hospitalité le vecteur principal de leur croissance.

1. AUJOURD’HUI, LA CROISSANCE DES MARQUES PASSE PAR LA QUALITÉ DE LEUR RELATION CLIENTS.

Dans un monde digital, « Les Marchés sont des Conversations ».

Dès 1999, Doc Searls et ses co-auteurs avaient mis cette idée au coeur de leur “Clue Train Manifesto” (Manifeste des Evidences) (1), démontrant alors avec brio comment le développement du “capital relationnel” de la marque pouvait devenir le principal moteur de la croissance des entreprises.

L’arrivée des sites internet dans la fin des années 1990 avait eu en effet le mérite de faire prendre conscience qu’il pouvait se nouer une relation directe entre l’entreprise et ses clients, sans passer par un distributeur ; et que ces nouveaux liens produisaient énormément de données qu’il était probablement intéressant d’exploiter : ainsi, pour développer plus loin l’idée du “Clue Train”, lorsqu’il s’agit de générer une croissance durable des ventes et des profits, les meilleurs atouts de la marque sont sa légitimité à susciter des échanges autour de son coeur de métier (Conversation), son intelligence à les analyser (Curation), sa capacité à apporter des réponses adaptées aux besoins exprimés (Customization), et finalement son empathie relationnelle, propre à mettre le client en résonance avec la marque (Communion). Autant d’atouts qui précèdent dorénavant la simple « qualité des produits » mis au catalogue, autrefois le principal fer de lance des entreprises.
Une vision depuis partagée par Interbrand(2), qui dans sa publication annuelle du classement de la valeur des marques insiste sur le fait que “la croissance est la conséquence d’une stratégie claire et d’expériences exceptionnelles délivrées au consommateur”.
Voici donc venu le temps pour les marques soucieuses de croissance durable de passer un nouveau contrat relationnel avec leurs consommateurs, où l’achat et la livraison du produit n’est plus la fin mais le début de la relation : un contrat qui couvre d’abord l’usage, et l’expérience qui l’accompagne. Un contrat qui est aussi l’occasion de proposer de nouveaux moments de consommation, de nouveaux services, qui sont autant de chiffre d’affaires supplémentaire pour les marques. Mais un contrat relationnel d’abord fondé sur le respect de l’intérêt du client, notamment en matière d’utilisation de ses données.

 

2. GDPR : UNE RÉGLEMENTATION POUR SAISIR DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS DE CROISSANCE.

Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
La Commission souligne également que le marché en ligne est constitué à 57% d’échanges avec des opérateurs américains, alors que seulement 4% des échanges se font au travers d’opérateurs pan-européens. Elle estime que si les 100 plus grosses entreprises Européennes faisaient un usage judicieux de leurs données clients, le PNB Européen pourrait s’octroyer 1,9% de progression supplémentaire d’ici 2020, soit plus de 200 Milliard d’Euros de gain potentiel.
C’est avant tout à cette opportunité de croissance que la GDPR s’attaque : permettre une meilleure utilisation des données pour les entreprises grâce à un consentement avéré des consommateurs, favoriser les échanges intra-européens au sein d’un univers mieux sécurisé. Loin d’être une contrainte, la GDPR est une chance de développement de nouvelles sources de revenus pour les marques européennes : elle conduit à un modèle de croissance durable rendu possible par une approche choisie et non plus subie de la consommation. Avec la GDPR, les marques doivent négocier avec chacun de leurs clients un contrat relationnel : elles doivent se mettre à l’écoute, comprendre les besoins, proposer leurs services, et définir les modalités de la relation ; le tout dans la transparence ( accès aux données, droit de modification) qui établit la confiance, l’attachement. Les marques deviennent alors attachantes dans le bon sens du terme, et c’est de cet attachement que nait la croissance durable.
C’est à ce nouveau modèle relationnel qu’appellait lui-même Doc Searls dans son “Clue Train Manifesto” : il lui avait même trouvé un nom, la VRM (Vendor Relationship Management). Une approche basée sur le consentement avéré du client vis à vis de ses fournisseurs (vendeurs) avec un postulat simple : “un consommateur libre a plus de valeur qu’un consommateur captif – pour lui-même, pour les marques et pour l’économie en général”.
Encore faut-il s’entendre sur la définition du consommateur “libre”. Searls le définit en cinq points :
1. Il entre en relation avec les marques de manière indépendante et sans contrainte.
2. Il est le point d’intégration de sa propre donnée (c’est lui seul qui peut relier sa donnée à sa personne).
3. Il a le contrôle de la donnée qu’il génère et collecte. Il décide de ce qu’il veut partager, à qui et comment.
4. Il définit son propre niveau d’engagement avec les marques.
5. Il est libre d’exprimer ses exigences et ses intentions en dehors du contrôle de toute entreprise.
C’est ce consommateur “libre” que la GDPR souhaite aujourd’hui promouvoir, afin d’en faire le vecteur de croissance de l’économie.

3. L’HOSPITALITE DES MARQUES, PRINCIPAL VECTEUR DE LEUR PROPRE CROISSANCE.

Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Le produit devient simplement la porte d’entrée à la marque, celui qui va forger les impressions de la première rencontre, et donc le début (et non la fin) de l’histoire. Le produit n’est plus qu’un prétexte, c’est la marque qui devient le réel support de l’expérience pour le consommateur : c’est d’ailleurs à elle qu’il va naturellement s’adresser s’il a besoin d’assistance ou s’il a simplement des remarques à formuler. À la marque de se montrer engageante, accueillante, généreuse et humaine pour fidéliser le consommateur au-delà du premier produit, et pour entretenir une relation proche, intime, qui permettra de continuer à vendre sans qu’il soit besoin de déployer la coûteuse armada publicitaire du premier jour : avoir une stratégie à long terme d’entretien de la relation, plutôt que de s’épuiser dans des efforts permanents de recrutement.
Autant le “tunnel de vente” était indifférencié et anonyme, donc étranger à toute notion d’hospitalité, autant le “cycle de décision d’achat” est personnalisé et fait appel à la relation humaine : c’est de la capacité de la marque à accueillir que dépend la fidélisation du client, et encore plus, sa propension à devenir activement promoteur vis à vis de ses pairs. Pour le dire différemment, c’est du niveau d’hospitalité de la marque que va découler l’amplitude de la réalisation du cycle d’achat, et donc le montant de la valeur créée.
Autant le “tunnel de vente” s’envisageait dans un temps le plus court possible, avec l’espoir de limiter la durée d’exposition nécessaire pour déclencher l’achat afin de réduire les coûts, autant le “cycle de décision d’achat” s’inscrit dans la durée la plus longue possible afin de maximiser les revenus. En se plaçant dans une notion de permanence, on met forcément en exergue la qualité de l’hospitalité, seule capable de générer de la pérennité dans la relation.
Plus le consommateur progresse avec la marque, plus la marque fait preuve de « disponibilité » vis à vis des demandes du consommateur, plus se crée la confiance dans la relation, le consommateur récupérant de plus en plus de valeur d’usage en retour de sa relation avec la marque, la marque obtenant de plus en plus de “permissions” qui lui permettent d’aller encore plus loin dans son service du consommateur.
C’est bien là le cercle vertueux de l’hospitalité des marques : un marketing “on demand” (inbound marketing), un marketing de l’échange, de la confiance, de la permission, du partage de la valeur, où les clients sont aussi des hôtes ; un marketing qui se définit d’abord par rapport au client pour qu’il puisse adopter lui-même la marque, la faire sienne et en devenir à son tour le porte-parole…
Alors que la GDPR fait des marques le gibier de consommateurs devenus madrés, l’hospitalité est la meilleure réponse pour faire de ces mêmes marques les plus désirables des proies : avec bienveillance, humanité et intimité. Assurant ainsi la pérennité de leur croissance.

4. QUELLES APPROCHES POUR LES MARQUES FACE A LA GDPR ?

Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.
Une étude publiée en Mai dernier par le gouvernement Britannique4 s’était alarmée sur le fait que seulement 30% des grandes entreprises du pays avaient commencé à prendre les mesures nécessaires à la mise en conformité de leurs pratiques d’utilisation des données, alors que la transcription dans la loi Britannique vient d’être réalisée en ce mois d’Août, et qu’elle survivra au Brexit. Les autres pays feront-ils preuve de la même insouciance, par rapport à une échéance qui dans la plupart des pays européens, a été fixée à Mai 2018 ?
La GDPR transforme radicalement la manière dont les entreprises utilisent les données. Il va falloir arrêter d’acheter des listes d’adresses, et même se débarasser des listes qu’on aura pu acheter auparavant. Contacter un client exigera d’avoir les permissions nécessaires, sauf à s’exposer à des amendes prévues pour atteindre jusqu’à 4% du chiffre d’affaires.
Il n’y aura donc pas d’échappatoires.
Mais n’est-ce pas justement l’opportunité d’une prise de conscience salutaire dans le futur de la relation client ? Quelle marque aujourd’hui a encore besoin d’avoir accès à des millions de noms dont simplement un infime pourcentage montre un intérêt pour ses propositions ? Ne vaudrait-il pas mieux établir une véritable relation avec moins de clients mais qui ont un véritabe intérêt à avoir un dialogue, un échange, une conversation avec la marque ?
N’est-il pas temps, tout simplement, que les marques apprennent à devenir hospitalières vis à vis de leurs clients ?
Et si la GDPR n’était qu’un manifeste pour l’hospitalité des marques ? Une manière de sauver les marques traditionnelles à l’heure du digital ? La dernière opportunité à saisir avant liquidation ou reprise par les acteurs de la nouvelle économie ?
En développant leur hospitalité pour se mettre en conformité avec la GDPR, ce n’est pas tant l’amende que les marques vont éviter, c’est leur futur qu’elle vont assurer.
Aucune raison d’attendre. Embrassons la GDPR en développant l’hospitalité des marques (5).

 

 

(1) Le Cluetrain Manifesto (Manifeste des évidences) est un texte rédigé par Rick Levine, Christopher Locke, Doc Searls, et David Weinberger. Il est d’abord diffusé sur le web en 1999 comme un ensemble de quatre-vingt-quinze thèses, puis est publié sous forme de livre en 2000 avec les thèses prolongées de sept essais. https://www.amazon.com/Cluetrain-Manifesto-End-Business-Usual/dp/0738204315
(2) Etude 2016 Interbrand : http://interbrand.com/best-brands/best-global-brands/2016/
(3) Etude de la Commission Européenne : https://ec.europa.eu/commission/publications/why-we-need-digital-single-market_en
(4) Citée par Tanya Joseph dans le magazine Marketing Week (UK) du 7 Août 2017, New data laws are a chance to reset customer relationships : https://www.marketingweek.com/2017/08/07/tanya-joseph-data-law/
(5) Cf, “Manifeste pour l’Hospitalité des Marques”, Georges-Edouard DIAS, Edition Netexplo : https://www.amazon.fr/dp/2954667230/

The 2022 Agenda: It’s time for purpose 2.0

By |December 20th, 2021|Categories: Scoop.it|

The purpose debate reached new heights this year when effectiveness expert and consultant Peter Field unveiled new research, which found well-executed brand purpose campaigns can drive above average business effects for brands compared to non-purpose cases. At the time Field noted there had been an “awful lot of vitriolic criticism” of purpose in marketing that is not entirely justified. Criticism then headed Field’s way, with Professor Byron Sharp, Marketing Week columnist Mark Ritson, and Richard Shotton, founder of behavioural science consultancy Astroten, all branding the research flawed. Critics dismissed the credibility of the research as it compares “strong” purpose campaigns with both weak and strong non-purpose campaigns combined. In response to the criticism, Field told Marketing Week: “It was perhaps inevitable that any study that dared to question the vocal criticism of brand purpose would provoke a hysterical response: positions had already been publicly stated and minds already made up. So I was expecting it and indeed predicted it – but what I wasn’t expecting was that some responses would be delivered before the presentation had even been made or the full findings revealed. But, clearly, for many people, this is an emotional issue, not a rational one.” FMCG giant Unilever is a long-time advocate of purpose and recently highlighted how having purpose at its core has helped it attract great talent. It also puts the success of brands such as Lifebuoy – €1bn brand and the “third most consumed brand in the world” – according to Unilever, squarely on the fact it is rooted in purpose. The key to successfully augmenting purpose, to Unilever at least, is to have it right at the core of an organisation with everyone from the C-suite down completely onboard. Purpose should also be about more than a box-ticking exercise or a chance to talk to consumers about the causes a brand supports or its stand on societal issues. It should be about the role a brand plays in people’s lives and why that matters. NatWest illustrated that earlier this year with the launch of its ‘Tomorrow Begins Today’ campaign, through which it aims to help customers can take control of their finances. With arguments for and against, it’s likely the purpose debate will become even more polarised in 2022.

Au Rwanda, les motos-taxis à la pointe de la conversion à l’électrique

By |December 16th, 2021|Categories: Scoop.it|

"La raison pour laquelle je suis passé à une moto électrique, c'est parce que je voulais m'éviter les coûts d'essence, qui ne cessent d'augmenter, et aussi le coût d'aller tout le temps au garage pour l'entretien", explique à l'AFP cet homme de 37 ans. L'entreprise qui a transformé son engin, Rwanda Electric Motors Ltd, a jusqu'à présent converti environ 80 motos-taxis - le moyen de transport public le plus répandu dans la capitale Kigali - et développé 200 autres motos électriques flambant neuves. Le projet, financé par le gouvernement rwandais et le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud), fait partie d'une campagne nationale ambitieuse visant à réduire les émissions de dioxyde de carbone de 16% d'ici 2030, puis d'atteindre 38% de baisse à la fin de la décennie suivante.

How Dove redefined beauty for the pandemic

By |December 16th, 2021|Categories: Scoop.it|

At the start of 2020, Dove committed $7.5m to support healthcare workers all over the world. It kickstarted its mission to redefine beauty amid a global crisis that had changed the world overnight. The Unilever brand, known for its ‘Real Beauty’ ethos, drew inspiration from the front-line workers sharing pictures on social media of them wearing their protective masks on top of bruised and exhausted faces. The brand believed these images were bringing the reality of the pandemic to life in a way government messaging wasn’t. Hoping to capture the zeitgeist of the pandemic while staying true to its purpose, Dove launched its ‘Courage is Beautiful’ campaign featuring genuine photos of frontline workers to thank them for their work and draw attention to their messages. The campaign, created in partnership with Ogilvy UK, launched on major TV networks, YouTube, Twitter, Facebook and Instagram within six days, including a range of different length films for social. Dove also turned its film and photographic content into shareable assets in a bid to amplify the campaign through influencer reach. By collecting data on key workers’ shift patterns and commute times, Dove was able to find the best times to reach key workers with the campaign, broadcasting ads on digital out-of-home sites, programming billboards and bus shelters between shifts. The campaign, which saw Dove win the 2021 Marketing Week Masters Award for Brand Purpose, generated over 2 billion global impressions and achieved unprecedented engagement rates for Dove – up 349% on Facebook, 1,599% on Twitter and 300% on Instagram. The 30-second film on Twitter set a record engagement rate for Dove, up 2,601%, with the brand achieving 99% positive sentiment in social media overall.

Trains de nuit : le confort, clé de la conquête de la clientèle d’affaires

By |December 16th, 2021|Categories: Scoop.it|

Jean-Baptiste Djebbari veut aller plus loin : « Je souhaite que nous ayons une dizaine de lignes nationales de train de nuit à l’horizon 2030″, a indiqué le ministre délégué aux Transports ce dimanche soir, gare de Paris-Austerlitz, dans le cadre de la relance des deux dessertes de train de nuit hexagonales. Sont évoquées plusieurs lignes reliant Paris à Aurillac, Perpignan (et au delà Barcelone), Toulouse, Montpellier ou Marseille, la prolongation de la ligne de Rodez jusqu’à Albi, ainsi que des transversales telle Bordeaux-Nice. Le ministre a également indiqué qu’il travaillait au lancement début 2022 d’un appel à manifestation d’intérêt pour multiplier les lignes au niveau européen. « Mon ambition, c’est que des trains de nuit relient Paris aux capitales européennes : Madrid, Rome, Copenhague, peut-être même Stockholm« , a-t-il précisé, signalant également l’existence d’un projet de ligne reliant Strasbourg et Luxembourg à Barcelone. Le renouvellement du matériel va de pair avec la relance des trains de nuit. D’autant que le confort est primordial pour attirer la clientèle d’affaires. Sur le Paris-Vienne, pas de souci : les rames Nightjet (Siemens) offrent un bon niveau de confort, avec trois classes, l’une avec place assise dans un compartiment, les deux autres avec cabines dont l’une avec couchette et l’autre qualifiée de « premium », privatisable (single, double ou triple), avec linge de lit, possibilité de repas à la place, douches et toilettes à l’intérieur des cabines… En France, le gouvernement avait déjà dégagé l’an dernier une enveloppe de 100 millions d’euros pour améliorer l’offre, dans le cadre du Plan France Relance annoncé par le gouvernement en septembre 2020. Sur Paris-Nice sont ainsi positionnées d’anciennes rames wagon-lits, sauvées de la casse, complètement désossées et remises à neuf. La modernisation des voitures passe par l’ajout du wifi et de prises électriques individuelles dans les compartiments, par des sièges et couchettes plus confortables, une climatisation performante et une meilleure insonorisation. Toutes ces améliorations manquent évidemment dans les rames Corail remises en service sur les autres axes, avec ses compartiments pour six personnes qui ne répondent pas aux besoins d’une clientèle un tant soit peu exigeante. « Je compte faire en sorte qu’un nouveau matériel roulant soit développé (…), livré entre 2025 et 2030« , a poursuivi Jean-Baptiste Djebbari, annonçant un investissement d' »au moins 800 millions d’euros » pour acquérir quelque 300 voitures, une trentaine de locomotives et deux ateliers de maintenance. Difficile néanmoins d’anticiper sur les évolutions de la demande et des comportements futurs sur plusieurs années. Avec la libéralisation du rail européen vont se multiplier les offres concurrentes sur le TGV. A ce titre, on peut questionner l’approche de la compagnie italienne Trenitalia, laquelle lance samedi prochain sa ligne à grande vitesse Paris-Milan… six mois après que sa filiale Thello ait stoppé son desserte nocturne Paris-Venise…

La blockchain testée pour sécuriser la recharge des véhicules électriques à grande échelle

By |December 16th, 2021|Categories: Scoop.it|

A l’heure du développement du véhicule électrique, un des enjeux concerne l’accès aux bornes de recharge. La startup nantaise Sparklin propose une prise présentée comme une solution alternative aux recharges rapides, et qui répond aussi aux  besoins de déploiement massif d’infrastructures de charge de véhicules électriques. Un test dans une trentaine de sites en Pays de Loire La prise connectée de Sparklin est actuellement en test dans une trentaine de sites de la région des Pays de la Loire, et devrait être commercialisée début 2022.  Cette prise électrique permet de recharger les batteries de véhicules électriques ou hybrides aussi divers que des gyropodes, vélos, trottinettes, scooters ou voitures. L’offre Sparklin est moins coûteuse qu’un équipement de charge rapide. Elle vise les emplacements où les stationnements sont de longue durée. La prise de Sparklin est connectable en wifi, 4G et bluetooth. Elle sera commercialisée auprès des opérateurs de mobilité et de grandes entreprises disposant de parcs de places de parking à exploiter. Dans une stratégie directe aux utilisateurs finaux, en « B to C », elle sera aussi proposée aux particuliers, aux syndics de copropriétés, aux entreprises, aux campings, hôtels, restaurants et aux gestionnaires de logements en location de type Airbnb. La blockchain pour un usage partagé et sécurisé En plus de cette prise de 3,7 kWh, la société Sparklin a développé l’application Sparklin App qui permet d’identifier l’utilisateur et de suivre l’évolution de sa consommation. Elle utilise la technologie blockchain de la société nantaise Emblock qui assure la traçabilité nécessaire et sécurisée à un usage partagé de la prise de recharge Spark 1.

Lydia simplifie l’investissement dans les actions et les crypto-monnaies

By |December 16th, 2021|Categories: Scoop.it|

La Fintech Bitpanda permet d’investir en actions, en crypto-monnaies, sur des entreprises américaines  stars comme Tesla, Apple, Google ou Netflix, McDonald’s et des sociétés européennes (SAP, Deutsche Telekom, Adidas, …) et dans le CAC 40 (Carrefour, LVMH, BNP Paribas, Cap Gemini, L’Oréal, Michelin, …). Bitpanda agréé auprès de l’Autorité des Marchés financiers Bitpanda est un prestataire de services sur actifs numériques (PSAN) agréé depuis la fin 2020 par l’Autorité des Marchés Financiers française. Côté crypto-actifs, Bitpanda propose l’achat de Bitcoin, d’Ethereum, de Polkadot ou de ses propres jetons numériques (Best ou Bitpanda Ecosystem Token). Les utilisateurs peuvent directement utiliser l’argent de leur compte Lydia, il est également possible de retirer l’argent instantanément. Bitpanda emploie 600 personnes et annonce 3 millions d’utilisateurs. C’est une nouvelle étape pour l’application Lydia lancée en 2013 avec l’objectif de remplacer l’argent liquide. Depuis 1 an, Lydia s’étoffe de nouvelles fonctionnalités. En juillet 2020, Lydia avait ajouté la possibilité d’obtenir un crédit à la consommation grâce à un partenariat avec Younited Credit. L’offre « Petit Prêt Express » vise à régler des dépenses en équipement, voyage, voire l’achat de petits véhicules d’occasion.  Fin 2020, Lydia montait en puissance en proposant un véritable compte courant, associant un numéro d’identifiant de compte bancaire IBAN (International Bank Account Number) français et une carte bancaire Visa ainsi qu’une possibilité de paiement en plusieurs fois avec la fonction « Acheter maintenant et payer plus tard ». Lydia est en croissance rapide et revendique 5,5 millions d’utilisateurs en cette fin d’année 2021 contre 3,5 millions en juillet 2020. Lydia a été créée à Paris par Antoine Porte et Cyril Chiche. La Fintech a depuis levé un total de 135  millions d’euros auprès d’investisseurs tels que Accel, Tencent, XAnge, New Alpha, groupe Duval et Founders Future. La jeune société emploie 150 personnes et fait partie du Next40, label créé par le gouvernement français afin de soutenir 40 jeunes entreprises considérées comme susceptibles de devenir des leaders.

Adrien Aumont : il faut une « génération Midnight Trains, comme il y a eu celle d’Easyjet »

By |December 16th, 2021|Categories: Scoop.it|

Avec Romain Payet, Adrien Aumont est le cofondateur de Midnight Trains. Une entreprise française qui a pour ambition de se lancer sur le marché du train de nuit dès 2024, « dans le sud de l’Europe, en Italie et en Espagne ». Cette aventure entrepreneuriale est née d’une contrainte. « Tout part d’une histoire personnelle, explique Adrien Aumont, également cofondateur du site KissKissBankBank. Ma compagne avait décidé de ne plus jamais monter dans un avion. Les voyages en Europe sont devenus compliqués. J’ai donc essayé de comprendre quel autre moyen de transport permettrait de faire du moyen-courrier. » Après quelques recherches, le train de nuit apparaît « comme le meilleur moyen puisqu’il permet de gagner du temps sur la nuit. C’est une sorte de téléportation». Crédit : Midnight Trains. Le problème c’est bien sûr de se positionner face à la concurrence qui, elle aussi, a bien compris le potentiel du marché du train de nuit. A commencer par la SNCF en France. « Le train de nuit n’est pas quelques chose de nouveau puisqu’il existait déjà il y a un siècle. Il faut juste réinventer le produit pour lui donner un siècle de plus. » A l’époque, celui qui a quitté les bancs de l’école à 14 ans pour privilégier son amour pour le cinéma a déjà bien des idées en tête. « Il faut redéfinir les standards du train de nuit. Globalement, faire mieux qu’ÖBB (l’entreprise autrichienne, véritable pionnière dans le domaine NDLR), mais en moins cher. » Et avec Romain Payet, il choisissent de se positionner sur « du haut de gamme abordable. On a le souhait de faire un produit plutôt cool. Pas de smoking, de la bière artisanale et du vin naturel. Les trois maîtres mots pour que nos trains de nuit fonctionnent doivent être intimité, convivialité et une surcouche digitale très forte ». Midnight Trains veut renouveler les trains de nuit Adrien Aumont le sait, son produit sera forcément un peu plus cher que l’aérien, qui désormais, avec les low cost, pratique des tarifs souvent imbattables sur les longues distances. «  Le train de nuit est plus cher mais le choix du transport ne doit pas être ‘drivé’ par le prix, l’expérience doit primer. Quand vous avez un coût de revient élevé, vous ne pouvez pas le revendre a un prix ‘peu’ cher. Cela nous oblige à produire de la qualité. Et si on ne le fait pas, on ne renouvellera pas le train de nuit. » Crédit : Midnight Trains. L’entrepreneur tient à rappeler que la compétition n’est pas seulement sur le prix du billet mais sur l’ensemble du voyage en avion. « Quand on prend l’avion il faut ajouter, le taxi depuis l’aéroport, voire un nuit d’hôtel et un dîner. » Il souhaite désormais qu’émerge une « génération Midnight Trains comme il y a eu une génération Easyjet ». Le train de nuit, il en est persuadé, a un impact positif sur l‘environnement. « En tant qu’entrepreneur nous avons une obligation d’impact. Les jeunes génération nous appellent. » Midnight Trains peut déjà s’enorgueillir d’une signature de partenariat avec le grosse TMC Travel Perk. « Nous sommes très fiers de signer avec eux. Ils nous prennent sous leur aile. » Aujourd’hui, l’entreprise reste encore au stade d’embryon. Les deux cofondateurs ont rencontré des experts, se sont entourés de consultants et de financiers pour les acquisitions de nouvelles rames. Leur directeur des opérations ferroviaires arrive en janvier. L’acquisition des rames se fera en leasing appelé « rosco » dans le ferroviaire. Pour un départ depuis Paris dès 2024.

Tesla : Taxis G7 suspend sa flotte de Model 3 après un grave accident à Paris

By |December 15th, 2021|Categories: Scoop.it|

A la suite d'un terrible accident ayant occasionné un mort et 20 blessés dont trois graves samedi 11 décembre dans le 13e arrondissement de Paris, la compagnie de taxis G7 a décidé de suspendre sa flotte de Tesla Model 3, en attendant les résultats de l'enquête. Le chauffeur du véhicule, qui n'était pas en service à ce moment-là, a perdu le contrôle de son véhicule et percuté des piétons et d'autres véhicules, provoquant des chocs d'une extrême violence. « Une enquête a été ouverte par les forces de l'ordre, et nous nous y fierons », explique Yann Ricordel, directeur général délégué de G7. « En attendant, au vu des premières informations que nous avons recueillies comme nous le faisons sur chaque accident grave, nous avons préféré agir en responsabilité pour protéger nos chauffeurs, nos passagers et les autres usagers de la route. »

Cryptocurrencies a ‘red alert’ priority for ASA amid crackdown

By |December 15th, 2021|Categories: Scoop.it|

Six cryptocurrency platforms, alongside pizza brand Papa John’s, have had adverts banned by the Advertising Standards Authority (ASA) for “taking advantage of consumers’ inexperience” in digital currencies. The crypto platforms under fire from the regulator are eToro, Coinbase, CoinBurp, Payward, Exmo Exchange and Luno Money, all of which were also accused of failing to “illustrate the risk of investment” in cryptocurrencies. Papa John’s was censured for a promotion running on its website and Twitter account promoting the brand’s partnership with crypto exchange Luno. The ads on the Papa John’s website read “Free Bitcoin worth £10″, while on Twitter the brand offered “Free Bitcoin worth £10” for every pizza bought via its ‘£15 off when you spend £30’ promotion.  Despite not attempting to get consumers to invest, a stipulation of the promotion was customers had to open a Luno account. The ASA ruled that customers who engaged in a promotion linked to buying pizza were likely to be inexperienced in their understanding of cryptocurrencies and the inherent risks. The regulator noted the adverts also contained no risk warnings about cryptocurrency.

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