HOSPITALITY LAB & PRACTICE FOR BRANDS

Blog2017-10-23T13:43:48+00:00

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

En imposant aux marques de privilégier l’intérêt de leurs clients dans la gestion des données qu’elles détiennent, l’Europe fait de l’hospitalité le vecteur principal de leur croissance.

1. AUJOURD’HUI, LA CROISSANCE DES MARQUES PASSE PAR LA QUALITÉ DE LEUR RELATION CLIENTS.

Dans un monde digital, « Les Marchés sont des Conversations ».

Dès 1999, Doc Searls et ses co-auteurs avaient mis cette idée au coeur de leur “Clue Train Manifesto” (Manifeste des Evidences) (1), démontrant alors avec brio comment le développement du “capital relationnel” de la marque pouvait devenir le principal moteur de la croissance des entreprises.

L’arrivée des sites internet dans la fin des années 1990 avait eu en effet le mérite de faire prendre conscience qu’il pouvait se nouer une relation directe entre l’entreprise et ses clients, sans passer par un distributeur ; et que ces nouveaux liens produisaient énormément de données qu’il était probablement intéressant d’exploiter : ainsi, pour développer plus loin l’idée du “Clue Train”, lorsqu’il s’agit de générer une croissance durable des ventes et des profits, les meilleurs atouts de la marque sont sa légitimité à susciter des échanges autour de son coeur de métier (Conversation), son intelligence à les analyser (Curation), sa capacité à apporter des réponses adaptées aux besoins exprimés (Customization), et finalement son empathie relationnelle, propre à mettre le client en résonance avec la marque (Communion). Autant d’atouts qui précèdent dorénavant la simple « qualité des produits » mis au catalogue, autrefois le principal fer de lance des entreprises.
Une vision depuis partagée par Interbrand(2), qui dans sa publication annuelle du classement de la valeur des marques insiste sur le fait que “la croissance est la conséquence d’une stratégie claire et d’expériences exceptionnelles délivrées au consommateur”.
Voici donc venu le temps pour les marques soucieuses de croissance durable de passer un nouveau contrat relationnel avec leurs consommateurs, où l’achat et la livraison du produit n’est plus la fin mais le début de la relation : un contrat qui couvre d’abord l’usage, et l’expérience qui l’accompagne. Un contrat qui est aussi l’occasion de proposer de nouveaux moments de consommation, de nouveaux services, qui sont autant de chiffre d’affaires supplémentaire pour les marques. Mais un contrat relationnel d’abord fondé sur le respect de l’intérêt du client, notamment en matière d’utilisation de ses données.

 

2. GDPR : UNE RÉGLEMENTATION POUR SAISIR DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS DE CROISSANCE.

Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
La Commission souligne également que le marché en ligne est constitué à 57% d’échanges avec des opérateurs américains, alors que seulement 4% des échanges se font au travers d’opérateurs pan-européens. Elle estime que si les 100 plus grosses entreprises Européennes faisaient un usage judicieux de leurs données clients, le PNB Européen pourrait s’octroyer 1,9% de progression supplémentaire d’ici 2020, soit plus de 200 Milliard d’Euros de gain potentiel.
C’est avant tout à cette opportunité de croissance que la GDPR s’attaque : permettre une meilleure utilisation des données pour les entreprises grâce à un consentement avéré des consommateurs, favoriser les échanges intra-européens au sein d’un univers mieux sécurisé. Loin d’être une contrainte, la GDPR est une chance de développement de nouvelles sources de revenus pour les marques européennes : elle conduit à un modèle de croissance durable rendu possible par une approche choisie et non plus subie de la consommation. Avec la GDPR, les marques doivent négocier avec chacun de leurs clients un contrat relationnel : elles doivent se mettre à l’écoute, comprendre les besoins, proposer leurs services, et définir les modalités de la relation ; le tout dans la transparence ( accès aux données, droit de modification) qui établit la confiance, l’attachement. Les marques deviennent alors attachantes dans le bon sens du terme, et c’est de cet attachement que nait la croissance durable.
C’est à ce nouveau modèle relationnel qu’appellait lui-même Doc Searls dans son “Clue Train Manifesto” : il lui avait même trouvé un nom, la VRM (Vendor Relationship Management). Une approche basée sur le consentement avéré du client vis à vis de ses fournisseurs (vendeurs) avec un postulat simple : “un consommateur libre a plus de valeur qu’un consommateur captif – pour lui-même, pour les marques et pour l’économie en général”.
Encore faut-il s’entendre sur la définition du consommateur “libre”. Searls le définit en cinq points :
1. Il entre en relation avec les marques de manière indépendante et sans contrainte.
2. Il est le point d’intégration de sa propre donnée (c’est lui seul qui peut relier sa donnée à sa personne).
3. Il a le contrôle de la donnée qu’il génère et collecte. Il décide de ce qu’il veut partager, à qui et comment.
4. Il définit son propre niveau d’engagement avec les marques.
5. Il est libre d’exprimer ses exigences et ses intentions en dehors du contrôle de toute entreprise.
C’est ce consommateur “libre” que la GDPR souhaite aujourd’hui promouvoir, afin d’en faire le vecteur de croissance de l’économie.

3. L’HOSPITALITE DES MARQUES, PRINCIPAL VECTEUR DE LEUR PROPRE CROISSANCE.

Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Le produit devient simplement la porte d’entrée à la marque, celui qui va forger les impressions de la première rencontre, et donc le début (et non la fin) de l’histoire. Le produit n’est plus qu’un prétexte, c’est la marque qui devient le réel support de l’expérience pour le consommateur : c’est d’ailleurs à elle qu’il va naturellement s’adresser s’il a besoin d’assistance ou s’il a simplement des remarques à formuler. À la marque de se montrer engageante, accueillante, généreuse et humaine pour fidéliser le consommateur au-delà du premier produit, et pour entretenir une relation proche, intime, qui permettra de continuer à vendre sans qu’il soit besoin de déployer la coûteuse armada publicitaire du premier jour : avoir une stratégie à long terme d’entretien de la relation, plutôt que de s’épuiser dans des efforts permanents de recrutement.
Autant le “tunnel de vente” était indifférencié et anonyme, donc étranger à toute notion d’hospitalité, autant le “cycle de décision d’achat” est personnalisé et fait appel à la relation humaine : c’est de la capacité de la marque à accueillir que dépend la fidélisation du client, et encore plus, sa propension à devenir activement promoteur vis à vis de ses pairs. Pour le dire différemment, c’est du niveau d’hospitalité de la marque que va découler l’amplitude de la réalisation du cycle d’achat, et donc le montant de la valeur créée.
Autant le “tunnel de vente” s’envisageait dans un temps le plus court possible, avec l’espoir de limiter la durée d’exposition nécessaire pour déclencher l’achat afin de réduire les coûts, autant le “cycle de décision d’achat” s’inscrit dans la durée la plus longue possible afin de maximiser les revenus. En se plaçant dans une notion de permanence, on met forcément en exergue la qualité de l’hospitalité, seule capable de générer de la pérennité dans la relation.
Plus le consommateur progresse avec la marque, plus la marque fait preuve de « disponibilité » vis à vis des demandes du consommateur, plus se crée la confiance dans la relation, le consommateur récupérant de plus en plus de valeur d’usage en retour de sa relation avec la marque, la marque obtenant de plus en plus de “permissions” qui lui permettent d’aller encore plus loin dans son service du consommateur.
C’est bien là le cercle vertueux de l’hospitalité des marques : un marketing “on demand” (inbound marketing), un marketing de l’échange, de la confiance, de la permission, du partage de la valeur, où les clients sont aussi des hôtes ; un marketing qui se définit d’abord par rapport au client pour qu’il puisse adopter lui-même la marque, la faire sienne et en devenir à son tour le porte-parole…
Alors que la GDPR fait des marques le gibier de consommateurs devenus madrés, l’hospitalité est la meilleure réponse pour faire de ces mêmes marques les plus désirables des proies : avec bienveillance, humanité et intimité. Assurant ainsi la pérennité de leur croissance.

4. QUELLES APPROCHES POUR LES MARQUES FACE A LA GDPR ?

Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.
Une étude publiée en Mai dernier par le gouvernement Britannique4 s’était alarmée sur le fait que seulement 30% des grandes entreprises du pays avaient commencé à prendre les mesures nécessaires à la mise en conformité de leurs pratiques d’utilisation des données, alors que la transcription dans la loi Britannique vient d’être réalisée en ce mois d’Août, et qu’elle survivra au Brexit. Les autres pays feront-ils preuve de la même insouciance, par rapport à une échéance qui dans la plupart des pays européens, a été fixée à Mai 2018 ?
La GDPR transforme radicalement la manière dont les entreprises utilisent les données. Il va falloir arrêter d’acheter des listes d’adresses, et même se débarasser des listes qu’on aura pu acheter auparavant. Contacter un client exigera d’avoir les permissions nécessaires, sauf à s’exposer à des amendes prévues pour atteindre jusqu’à 4% du chiffre d’affaires.
Il n’y aura donc pas d’échappatoires.
Mais n’est-ce pas justement l’opportunité d’une prise de conscience salutaire dans le futur de la relation client ? Quelle marque aujourd’hui a encore besoin d’avoir accès à des millions de noms dont simplement un infime pourcentage montre un intérêt pour ses propositions ? Ne vaudrait-il pas mieux établir une véritable relation avec moins de clients mais qui ont un véritabe intérêt à avoir un dialogue, un échange, une conversation avec la marque ?
N’est-il pas temps, tout simplement, que les marques apprennent à devenir hospitalières vis à vis de leurs clients ?
Et si la GDPR n’était qu’un manifeste pour l’hospitalité des marques ? Une manière de sauver les marques traditionnelles à l’heure du digital ? La dernière opportunité à saisir avant liquidation ou reprise par les acteurs de la nouvelle économie ?
En développant leur hospitalité pour se mettre en conformité avec la GDPR, ce n’est pas tant l’amende que les marques vont éviter, c’est leur futur qu’elle vont assurer.
Aucune raison d’attendre. Embrassons la GDPR en développant l’hospitalité des marques (5).

 

 

(1) Le Cluetrain Manifesto (Manifeste des évidences) est un texte rédigé par Rick Levine, Christopher Locke, Doc Searls, et David Weinberger. Il est d’abord diffusé sur le web en 1999 comme un ensemble de quatre-vingt-quinze thèses, puis est publié sous forme de livre en 2000 avec les thèses prolongées de sept essais. https://www.amazon.com/Cluetrain-Manifesto-End-Business-Usual/dp/0738204315
(2) Etude 2016 Interbrand : http://interbrand.com/best-brands/best-global-brands/2016/
(3) Etude de la Commission Européenne : https://ec.europa.eu/commission/publications/why-we-need-digital-single-market_en
(4) Citée par Tanya Joseph dans le magazine Marketing Week (UK) du 7 Août 2017, New data laws are a chance to reset customer relationships : https://www.marketingweek.com/2017/08/07/tanya-joseph-data-law/
(5) Cf, “Manifeste pour l’Hospitalité des Marques”, Georges-Edouard DIAS, Edition Netexplo : https://www.amazon.fr/dp/2954667230/

Nestlé accélère sa sortie de L’Oréal

By |December 12th, 2021|Categories: Scoop.it|

Le sujet était sur la table depuis plusieurs années, mais Nestlé restait flou sur l'avenir des actions qu'il détient dans L'Oréal. Mardi soir, le conseil d'administration du numéro un mondial de la cosmétique a annoncé une « opération stratégique » consistant en un rachat par L'Oréal de 22,26 millions de ses propres actions (à 400 euros l'unité), soit 4,0 % de son capital, au géant suisse. Une opération à 8,9 milliards d'euros qui démontre que la participation de Nestlé dans L'Oréal n'est plus stratégique et que le groupe agro-alimentaire a sans doute vocation à continuer de se désengager progressivement. Nestlé avait déjà cédé 8 % du capital de L'Oréal en 2014 et ne conservera plus à l'issue de cette opération que 20,1 % des actions. « Toutes les actions rachetées par L'Oréal le seront exclusivement à des fins d'annulation, et seront annulées au plus tard le 29 août 2022 », a précisé le français. À l'issue de l'opération et après annulation des actions rachetées la famille Bettencourt Meyers verra sa participation au capital de L'Oréal passer mécaniquement de 33,3 % à 34,7 %.

Après Mama Shelter, les Trigano se lancent dans les résidences pour seniors

By |December 12th, 2021|Categories: Scoop.it|

Jamais à courts d’idées, les Trigano planchent sur un nouveau projet. Le groupe de maisons de retraites Korian annonce en effet avoir noué un partenariat avec les fondateurs de Mama Shelter pour créer une nouvelle marque de résidences destinées aux seniors urbains et actifs, à partir de 70 ans. Et comme à leur habitude, les Trigano père et fils entendent bien « bousculer les codes de l’habitat des seniors’ en créant des lieux de vie d’un nouveau genre. « Pendant douze mois, des deux côtés, il a fallu observer cet univers sensible d’un œil neuf, racontent les partenaires du projet. Tout mettre à plat, repérer les points sensibles, les carences, la fuite du temps. Et repartir vivement, inverser, pour réenchanter l’univers des résidences seniors à destination bes Baby-boomers de demain. » L’affaire est déjà bien engagée : le premier établissement ouvrira en « avril ou mai » 2022, à Levallois-Perret. Il comptera 100 appartements, du studio au trois pièces, avec une surface allant de 27 à 74 mètres carrés. Si sa commercialisation est un succès, d’autres résidences ouvriront à l’horizon 2022-2023 à Vincennes (Val-de-Marne), Nancy, Toulouse, Caen, Compiègne, Gien, ont précisé les partenaires lors d’une conférence de presse. Des ouvertures à l’étranger – Allemagne, Maroc, Tunisie, etc. – pourraient suivre. « Il faut que ces Casa Barbara donnent envie de vivre » Et si avec ce projet les Trigano font un pas hors du secteur du tourisme, l’esprit « vacances » n’est jamais très loin. Décorée « comme une maison de vacances chic et cosy » par l’architecte d’intérieur Sandra Benhamou, avec des espaces partagés – bar, salle de fitness, sauna, salon de coiffure, salle de cinéma -, la première de ces Casa Barbara offrira une restauration signée par le chef Pierre Gagnaire. Les semaines seront rythmées par des activités et événements culturels et artistiques, sportifs, récréatifs, organisés dans les différents espaces (salle d’activité physique, salon ciné, espace bien-être…) de la résidence. Les habitants pourront y prendre une part active, depuis la définition du programme jusqu’au montage d’événements. Un couple d’hôtes, « des anciens du Club Med », y vivra avec ses enfants et « donnera de l’âme » au lieu, a affirmé lors d’une conférence de presse Serge Trigano, qui a dirigé dans les années 1990 du Club Méditerranée cofondé par son père Gilbert. « J’ai commencé ma vie dans les villages de cases d’un certain club de vacances à l’époque des Bronzés… Cela pouvait être une bonne suite de m’intéresser aux baby boomers », a-t-il dit. « Il y a mille choses à faire quand on commence à être âgé (…), il faut que ces Casa Barbara donnent envie de vivre. » Ces lieux sont « pensés pour ces personnes qui abordent les rives du troisième âge et sont en pleine forme, à la recherche de lieux pour poursuivre une vie sociale active », explique Sophie Boissard, directrice générale de Korian.

Lydia, Spendesk, Swile… la folle fin d’année de la fintech française

By |December 12th, 2021|Categories: Scoop.it|

L'heure du bilan de la French Tech n'a pas encore sonné mais certaines conclusions sont déjà connues. La fintech est l'un des secteurs tech les plus dynamiques en cette fin d'année 2021. Depuis septembre dernier, les start-up de la finance enchaînent les méga levées de fonds qui font augmenter significativement leurs valorisations. D'après l'association France Fintech, les investissements dans le secteur ont atteint 762,9 millions d'euros au second semestre 2021 (données collectées jusqu'au 8 décembre), en hausse de 104 % par rapport au deuxième semestre 2020. Ce chiffre est en revanche à relativiser car il ne prend pas en compte la levée de fonds de la néobanque pour professionnels Qonto , dont le montant n'a pas encore été officialisé. Ce dynamisme n'est pas complètement surprenant. Les start-up du paiement, du crédit ou encore de la comptabilité sont devenues les chouchous des investisseurs. « On se fait harceler par les VC. On refuse beaucoup de discussions avec eux car nous avons d'autres choses à faire », confiait le fondateur d'une start-up qui a levé en début d'année. « En un mois, j'ai reçu sept mails de la part du même fonds », ajoutait-il. Quatre licornes en quatre mois Certaines pépites ont cédé aux avances répétées des fonds de capital-risque comme Spendesk, qui, selon nos informations, est en train de boucler une levée de fonds de plus de 100 millions de dollars menée par l'américain Tiger… seulement quatre mois après l'annonce de son tour de table de 100 millions d'euros . Ce nouveau financement valoriserait la start-up spécialisée dans la gestion des dépenses en entreprises à plus d'un milliard. Contactée, la start-up ne souhaite pas commenter. Les fintechs, de plus en plus pourchassées par les investisseurs D'autres fintechs françaises ont passé le milliard de valorisation ces quatre derniers mois, à commencer par Swile (avantages salariés) qui a fait rentrer à son capital Softbank. S'en est suivi Qonto, désormais valorisée plus de 4 milliards de dollars, et Lydia qui vient tout juste de lever 103 millions de dollars avec ses investisseurs existants (Accel, Hedosophia, Tencent…) et deux nouveaux entrants, les hedge funds américains Dragoneer et Echo Street. Sans grande surprise, ce sont donc des fonds étrangers qui ont mené chacun de ses gros tours de table puisqu'ils ont majoritairement des poches d'investissement plus profondes que leurs homologues européens. Une tendance mondiale Ces opérations ont évidemment fait augmenter le ticket moyen attribué aux fintechs françaises. Selon France Fintech, le montant moyen levé a atteint 31,8 millions d'euros au deuxième semestre 2021, contre 21,7 millions pour les six premiers mois de l'année. La start-upSunday a par exemple levé 100 millions de dollars en série, six mois après son tour d'amorçage de 24 millions de dollars. Créée par les propriétaires de la chaîne de restaurants Big Mamma, la jeune pousse a mis eu point un système de paiement d'addition par QR Code. La situation française n'est pas isolée. C'est toute la fintech mondiale qui est en ébullition ces derniers mois. D'après le BCG, les investissements dans les fintechs ont grimpé de 173 % au troisième trimestre 2021 par rapport à l'année précédente. Les levées de fonds de plus de 100 millions de dollars participent massivement à cette explosion. Les fintechs européennes ne sont pas en reste avec des opérations marquantes comme les 900 millions de dollars levés par la néobanque allemande N26 ou les 200 millions de la plateforme bancaire britannique Thought Machine. Mais dans cette surenchère, les Etats-Unis font toujours la course en tête. Mais jusqu'à quand ?

Lydia simplifie l’investissement dans les actions et les crypto-monnaies

By |December 12th, 2021|Categories: Scoop.it|

Lydia propose désormais d’investir en bourse à partir de 1 € directement depuis son mobile, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, indépendamment de l’ouverture et de la fermeture des marchés boursiers. Tout utilisateur disposant d’un profil Lydia vérifié peut accéder immédiatement à ce nouveau service sans nouvelle vérification d’identité ni fournir de nouveaux justificatifs. Pour ces achats en bourse, un catalogue de 200 actifs est proposé par Lydia qui s’appuie sur la société autrichienne Bitpanda, une fintech créée en 2014, dont les prestations sont intégrées au sein de l’application mobile Lydia, sans redirections. Sur ces offres, Lydia souligne qu’il entend proposer des tarifs transparents et compétitifs vis-à-vis des autres plateformes du marché et défend des « spreads » serrés, c’est-à-dire une faible différence de prix entre le cours d’achat par le client et le cours de vente coté pour un actif. La Fintech Bitpanda permet d’investir en actions, en crypto-monnaies, sur des entreprises américaines  stars comme Tesla, Apple, Google ou Netflix, McDonald’s et des sociétés européennes (SAP, Deutsche Telekom, Adidas, …) et dans le CAC 40 (Carrefour, LVMH, BNP Paribas, Cap Gemini, L’Oréal, Michelin, …). Bitpanda agréé auprès de l’Autorité des Marchés financiers Bitpanda est un prestataire de services sur actifs numériques (PSAN) agréé depuis la fin 2020 par l’Autorité des Marchés Financiers française. Côté crypto-actifs, Bitpanda propose l’achat de Bitcoin, d’Ethereum, de Polkadot ou de ses propres jetons numériques (Best ou Bitpanda Ecosystem Token). Les utilisateurs peuvent directement utiliser l’argent de leur compte Lydia, il est également possible de retirer l’argent instantanément. Bitpanda emploie 600 personnes et annonce 3 millions d’utilisateurs. C’est une nouvelle étape pour l’application Lydia lancée en 2013 avec l’objectif de remplacer l’argent liquide. Depuis 1 an, Lydia s’étoffe de nouvelles fonctionnalités. En juillet 2020, Lydia avait ajouté la possibilité d’obtenir un crédit à la consommation grâce à un partenariat avec Younited Credit. L’offre « Petit Prêt Express » vise à régler des dépenses en équipement, voyage, voire l’achat de petits véhicules d’occasion.  Fin 2020, Lydia montait en puissance en proposant un véritable compte courant, associant un numéro d’identifiant de compte bancaire IBAN (International Bank Account Number) français et une carte bancaire Visa ainsi qu’une possibilité de paiement en plusieurs fois avec la fonction « Acheter maintenant et payer plus tard ». Lydia est en croissance rapide et revendique 5,5 millions d’utilisateurs en cette fin d’année 2021 contre 3,5 millions en juillet 2020. Lydia a été créée à Paris par Antoine Porte et Cyril Chiche. La Fintech a depuis levé un total de 135  millions d’euros auprès d’investisseurs tels que Accel, Tencent, XAnge, New Alpha, groupe Duval et Founders Future. La jeune société emploie 150 personnes et fait partie du Next40, label créé par le gouvernement français afin de soutenir 40 jeunes entreprises considérées comme susceptibles de devenir des leaders.

Jean-Paul Agon en route pour la présidence d’HEC Paris

By |December 12th, 2021|Categories: Scoop.it|

« La diversité » Diplômé de l'école en 1978 et donateur depuis 2006, Jean-Paul Agon entretient des relations étroites avec HEC depuis plusieurs années. En septembre dernier, il avait été nommé parmi les administrateurs de la Fondation HEC. Cette dernière abrite aussi, depuis 2019, la fondation Jean-Paul Agon, qui s'était alors engagée à hauteur de 1 million d'euros en faveur de l'égalité des chances et de l'ouverture sociale , pour financer des bourses d'étudiants qui ne seraient pas capables de suivre un cursus à HEC pour des raisons financières. « Pour moi, la diversité c'est une des notions essentielles du XXIe siècle ! », avait tweeté Jean-Paul Agon en septembre 2020. L'un des objectifs de la campagne de levée de fonds 2019-2024 lancée auprès des anciens élèves et des entreprises vise d'ailleurs à financer des bourses d'excellence. Sur les 200 millions attendus, le directeur général de l'école, Eloïc Peyrache, indiquait en mai dernier aux « Echos » avoir déjà « dépassé la moitié de l'objectif ». « Un président qui présidera » Quel rôle jouera Jean-Paul Agon par rapport à son prédécesseur, Jean-Paul Vermès ? « Eloïc Peyrache ne pourra plus faire que ce qu'il veut, il aura un président qui présidera », glisse, dans un sourire, un observateur d'HEC. Et quelle sera l'attitude du nouveau président de la Chambre à l'égard de ses dix-neuf écoles ? Le projet de holding et d'arrivée d'investisseurs est toujours sur la table. Mais HEC a déjà indiqué qu'elle ne « prendrait pas place dans la holding qui doit gérer les écoles de la Chambre ».

Les cryptos et bitcoin à la peine malgré l’inflation

By |December 12th, 2021|Categories: Scoop.it|

Pompiers pyromanes Parmi les investisseurs qui ont franchi le pas, le fonds de pension des pompiers de Houston a débuté prudemment en investissant 0,5 % de ses actifs totaux (5,2 milliards de dollars), soit 26 millions de dollars sur le bitcoin et l'éther « Institutional Investor ». Le fonds de retraites des policiers du comté de Fairfax (Virginie) pourrait de son côté investir plusieurs millions de dollars dans un fonds spécialisé sur les cryptos (Parataxis Capital). Au début de la tempête mondiale du Covid en mars 2020, plus d'une centaine d'institutionnels américains (gérant au moins 100 millions de dollars) étaient investis sur les fonds cotés en Bourse ETF qui répliquent la performance du bitcoin ou de l'ether, selon une étude (1). Grâce à cette diversification, ces investisseurs plus audacieux enregistrent un rendement moyen supérieur de près de 3 % par an par rapport à ceux qui n'ont pas franchi le pas. De leur côté, les fonds spécialisés uniquement sur les cryptos raflent la mise. Sur les onze premiers mois de l'année, les hedge funds « cryptos » ont gagné 173 % pour Eurekahedge et 300 % pour Hedge Fund Research. Ils vont désormais tenter de limiter leurs risques face au regain de volatilité.

Bertrand Badré (h.89) : la finance peut sauver le monde, du moins la finance 3.0

By |December 12th, 2021|Categories: Scoop.it|

Bertrand Badré souligne ainsi les engagements pris pour le climat lors de la COP21, ou la création d’un observatoire de la finance durable, lancé en 2020. « C’est une belle initiative, et elle est française ! » Tout comme Time for the Planet, un fonds citoyen non lucratif qui envisage de collecter 1 milliard d’euros pour lutter contre les gaz à effet de serre. « J’ai été en contact avec sa cofondatrice Coline Debayle (H.13). Nous sommes même intervenus ensemble à HEC… enfin, en virtuel. J’aurais adoré avoir eu son idée. » Mais ces initiatives salutaires ne fonctionneront qu’avec une forte impulsion politique. Selon lui, le Vieux Continent a là une carte à jouer : alors qu’elle traverse une crise d’identité, coincée entre les États-Unis et la Chine, l’Europe doit devenir le fer de lance dans l’établissement de nouvelles normes. Et le faire vite, au risque de se les voir dicter.

Etats-Unis : la 5G empêche des milliers d’avions d’atterrir par mauvais temps

By |December 10th, 2021|Categories: Scoop.it|

Les altimètres des avions permettent d’indiquer la hauteur à laquelle ils se trouvent au-dessus du sol afin d’atterrir en toute sécurité lorsque le temps n’est pas dégagé et que les pilotes ne disposent pas d’une bonne visibilité. Mais à cause des interférences du réseau 5G, la Federal Aviation Administration (FAA) demandent aux avions de ne pas compter sur leur altimètre lorsqu’ils atterrissent dans certains aéroports. 6 834 avions et hélicoptères ne pourront ainsi pas utiliser la plupart des systèmes d’atterrissage guidés et automatiques s’ils atterrissent dans un aéroport où les interférences sont trop élevées pour que leur altimètre soit fiable selon la FAA. Le problème est dû au déploiement de la fréquence C-Band, utilisé par le protocole 5G, proche de la fréquence qu’utilisent les altimètres radio. Une interdiction non applicable si les compagnies aériennes peuvent prouver que leurs avions sont équipés d’altimètres protégés ou non pas affectés par les interférences. Malgré les problèmes occasionnés, la Federal Aviation Administration reste confiante dans une mise en œuvre sûre pour le trafic aérien:  « La FAA estime que l’expansion de la 5G et l’aviation coexisteront en toute sécurité. Aujourd’hui, nous avons fait un pas important vers cet objectif en publiant deux consignes de navigabilité afin de fournir un cadre et de recueillir davantage d’informations pour éviter les effets potentiels sur les équipements de sécurité aérienne. La FAA travaille en étroite collaboration avec la Federal Communications Commission et les entreprises de télécommunications sans fil, et a progressé vers une mise en œuvre sûre de l’expansion de la 5G. Nous sommes convaincus qu’avec une collaboration continue, nous atteindrons cet objectif commun. »

And the winner of campaign of the year is…

By |December 10th, 2021|Categories: Scoop.it|

Long before any tactics or campaigns are even considered, I love to see marketers learning from the market. Then I like to see the subsequent insights that emerge from diagnosis feeding into a clear, simple strategy that fits the demands of the brand in question. And, finally, I love me a bit of creative, disruptive, distinctive execution that delivers the strategy with flair and impact and a whoosh of elan and impact. And with Sheba’s 4am Stories I got it all. First there was the brilliant, but entirely accurate, insight that cats wake their owners in the middle of the night. Specifically, around 4am when they should be hunting and feeding they take it out on their sleeping owners in a very disruptive feline fashion. This wakes up the cat owner who then, invariably, turns to their phone for comfort and assistance in falling back to sleep. But as all of us know – YouTube is not always a comforting sleep partner. A lot of the content, especially if you let it play out while you doze, can end up waking you back up again. So, Sheba went beyond the usual cliched catfood tropes of smiling cats and empty bowls, and designed material to help desperate cat owners get back to sleep. Sheba was not messing around with this stuff either, it consulted with sleep experts to create exactly the right kind of content. There was a Spotify sleep track, for example, and a five-hour YouTube video with a suitably smooth Francophone voiceover and nocturnal scenes of chickens and oil paintings to send people back to the land of Nod. Rather than me describe this madness, I strongly recommend a visit. You don’t need a cat for this amazing video to do the business. The sleep video received more than 8 million views. In the first four nights of the campaign. Four nights! And the fact that 84% of these views occurred around 4am suggests that not only were cat owners awake at this time, but that the film was resonating and working for them. Outside of YouTube, the campaign utilised a host of other integrated channels like PR and social, to ensure other cat owners became aware of the endeavour and the availability of the sleep aid. The results created a 100% uplift in ad recall from a campaign that, thanks to targeting and clever content, did not cost the earth.

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