HOSPITALITY LAB & PRACTICE FOR BRANDS

Blog2017-10-23T13:43:48+00:00

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

En imposant aux marques de privilégier l’intérêt de leurs clients dans la gestion des données qu’elles détiennent, l’Europe fait de l’hospitalité le vecteur principal de leur croissance.

1. AUJOURD’HUI, LA CROISSANCE DES MARQUES PASSE PAR LA QUALITÉ DE LEUR RELATION CLIENTS.

Dans un monde digital, « Les Marchés sont des Conversations ».

Dès 1999, Doc Searls et ses co-auteurs avaient mis cette idée au coeur de leur “Clue Train Manifesto” (Manifeste des Evidences) (1), démontrant alors avec brio comment le développement du “capital relationnel” de la marque pouvait devenir le principal moteur de la croissance des entreprises.

L’arrivée des sites internet dans la fin des années 1990 avait eu en effet le mérite de faire prendre conscience qu’il pouvait se nouer une relation directe entre l’entreprise et ses clients, sans passer par un distributeur ; et que ces nouveaux liens produisaient énormément de données qu’il était probablement intéressant d’exploiter : ainsi, pour développer plus loin l’idée du “Clue Train”, lorsqu’il s’agit de générer une croissance durable des ventes et des profits, les meilleurs atouts de la marque sont sa légitimité à susciter des échanges autour de son coeur de métier (Conversation), son intelligence à les analyser (Curation), sa capacité à apporter des réponses adaptées aux besoins exprimés (Customization), et finalement son empathie relationnelle, propre à mettre le client en résonance avec la marque (Communion). Autant d’atouts qui précèdent dorénavant la simple « qualité des produits » mis au catalogue, autrefois le principal fer de lance des entreprises.
Une vision depuis partagée par Interbrand(2), qui dans sa publication annuelle du classement de la valeur des marques insiste sur le fait que “la croissance est la conséquence d’une stratégie claire et d’expériences exceptionnelles délivrées au consommateur”.
Voici donc venu le temps pour les marques soucieuses de croissance durable de passer un nouveau contrat relationnel avec leurs consommateurs, où l’achat et la livraison du produit n’est plus la fin mais le début de la relation : un contrat qui couvre d’abord l’usage, et l’expérience qui l’accompagne. Un contrat qui est aussi l’occasion de proposer de nouveaux moments de consommation, de nouveaux services, qui sont autant de chiffre d’affaires supplémentaire pour les marques. Mais un contrat relationnel d’abord fondé sur le respect de l’intérêt du client, notamment en matière d’utilisation de ses données.

 

2. GDPR : UNE RÉGLEMENTATION POUR SAISIR DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS DE CROISSANCE.

Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
La Commission souligne également que le marché en ligne est constitué à 57% d’échanges avec des opérateurs américains, alors que seulement 4% des échanges se font au travers d’opérateurs pan-européens. Elle estime que si les 100 plus grosses entreprises Européennes faisaient un usage judicieux de leurs données clients, le PNB Européen pourrait s’octroyer 1,9% de progression supplémentaire d’ici 2020, soit plus de 200 Milliard d’Euros de gain potentiel.
C’est avant tout à cette opportunité de croissance que la GDPR s’attaque : permettre une meilleure utilisation des données pour les entreprises grâce à un consentement avéré des consommateurs, favoriser les échanges intra-européens au sein d’un univers mieux sécurisé. Loin d’être une contrainte, la GDPR est une chance de développement de nouvelles sources de revenus pour les marques européennes : elle conduit à un modèle de croissance durable rendu possible par une approche choisie et non plus subie de la consommation. Avec la GDPR, les marques doivent négocier avec chacun de leurs clients un contrat relationnel : elles doivent se mettre à l’écoute, comprendre les besoins, proposer leurs services, et définir les modalités de la relation ; le tout dans la transparence ( accès aux données, droit de modification) qui établit la confiance, l’attachement. Les marques deviennent alors attachantes dans le bon sens du terme, et c’est de cet attachement que nait la croissance durable.
C’est à ce nouveau modèle relationnel qu’appellait lui-même Doc Searls dans son “Clue Train Manifesto” : il lui avait même trouvé un nom, la VRM (Vendor Relationship Management). Une approche basée sur le consentement avéré du client vis à vis de ses fournisseurs (vendeurs) avec un postulat simple : “un consommateur libre a plus de valeur qu’un consommateur captif – pour lui-même, pour les marques et pour l’économie en général”.
Encore faut-il s’entendre sur la définition du consommateur “libre”. Searls le définit en cinq points :
1. Il entre en relation avec les marques de manière indépendante et sans contrainte.
2. Il est le point d’intégration de sa propre donnée (c’est lui seul qui peut relier sa donnée à sa personne).
3. Il a le contrôle de la donnée qu’il génère et collecte. Il décide de ce qu’il veut partager, à qui et comment.
4. Il définit son propre niveau d’engagement avec les marques.
5. Il est libre d’exprimer ses exigences et ses intentions en dehors du contrôle de toute entreprise.
C’est ce consommateur “libre” que la GDPR souhaite aujourd’hui promouvoir, afin d’en faire le vecteur de croissance de l’économie.

3. L’HOSPITALITE DES MARQUES, PRINCIPAL VECTEUR DE LEUR PROPRE CROISSANCE.

Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Le produit devient simplement la porte d’entrée à la marque, celui qui va forger les impressions de la première rencontre, et donc le début (et non la fin) de l’histoire. Le produit n’est plus qu’un prétexte, c’est la marque qui devient le réel support de l’expérience pour le consommateur : c’est d’ailleurs à elle qu’il va naturellement s’adresser s’il a besoin d’assistance ou s’il a simplement des remarques à formuler. À la marque de se montrer engageante, accueillante, généreuse et humaine pour fidéliser le consommateur au-delà du premier produit, et pour entretenir une relation proche, intime, qui permettra de continuer à vendre sans qu’il soit besoin de déployer la coûteuse armada publicitaire du premier jour : avoir une stratégie à long terme d’entretien de la relation, plutôt que de s’épuiser dans des efforts permanents de recrutement.
Autant le “tunnel de vente” était indifférencié et anonyme, donc étranger à toute notion d’hospitalité, autant le “cycle de décision d’achat” est personnalisé et fait appel à la relation humaine : c’est de la capacité de la marque à accueillir que dépend la fidélisation du client, et encore plus, sa propension à devenir activement promoteur vis à vis de ses pairs. Pour le dire différemment, c’est du niveau d’hospitalité de la marque que va découler l’amplitude de la réalisation du cycle d’achat, et donc le montant de la valeur créée.
Autant le “tunnel de vente” s’envisageait dans un temps le plus court possible, avec l’espoir de limiter la durée d’exposition nécessaire pour déclencher l’achat afin de réduire les coûts, autant le “cycle de décision d’achat” s’inscrit dans la durée la plus longue possible afin de maximiser les revenus. En se plaçant dans une notion de permanence, on met forcément en exergue la qualité de l’hospitalité, seule capable de générer de la pérennité dans la relation.
Plus le consommateur progresse avec la marque, plus la marque fait preuve de « disponibilité » vis à vis des demandes du consommateur, plus se crée la confiance dans la relation, le consommateur récupérant de plus en plus de valeur d’usage en retour de sa relation avec la marque, la marque obtenant de plus en plus de “permissions” qui lui permettent d’aller encore plus loin dans son service du consommateur.
C’est bien là le cercle vertueux de l’hospitalité des marques : un marketing “on demand” (inbound marketing), un marketing de l’échange, de la confiance, de la permission, du partage de la valeur, où les clients sont aussi des hôtes ; un marketing qui se définit d’abord par rapport au client pour qu’il puisse adopter lui-même la marque, la faire sienne et en devenir à son tour le porte-parole…
Alors que la GDPR fait des marques le gibier de consommateurs devenus madrés, l’hospitalité est la meilleure réponse pour faire de ces mêmes marques les plus désirables des proies : avec bienveillance, humanité et intimité. Assurant ainsi la pérennité de leur croissance.

4. QUELLES APPROCHES POUR LES MARQUES FACE A LA GDPR ?

Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.
Une étude publiée en Mai dernier par le gouvernement Britannique4 s’était alarmée sur le fait que seulement 30% des grandes entreprises du pays avaient commencé à prendre les mesures nécessaires à la mise en conformité de leurs pratiques d’utilisation des données, alors que la transcription dans la loi Britannique vient d’être réalisée en ce mois d’Août, et qu’elle survivra au Brexit. Les autres pays feront-ils preuve de la même insouciance, par rapport à une échéance qui dans la plupart des pays européens, a été fixée à Mai 2018 ?
La GDPR transforme radicalement la manière dont les entreprises utilisent les données. Il va falloir arrêter d’acheter des listes d’adresses, et même se débarasser des listes qu’on aura pu acheter auparavant. Contacter un client exigera d’avoir les permissions nécessaires, sauf à s’exposer à des amendes prévues pour atteindre jusqu’à 4% du chiffre d’affaires.
Il n’y aura donc pas d’échappatoires.
Mais n’est-ce pas justement l’opportunité d’une prise de conscience salutaire dans le futur de la relation client ? Quelle marque aujourd’hui a encore besoin d’avoir accès à des millions de noms dont simplement un infime pourcentage montre un intérêt pour ses propositions ? Ne vaudrait-il pas mieux établir une véritable relation avec moins de clients mais qui ont un véritabe intérêt à avoir un dialogue, un échange, une conversation avec la marque ?
N’est-il pas temps, tout simplement, que les marques apprennent à devenir hospitalières vis à vis de leurs clients ?
Et si la GDPR n’était qu’un manifeste pour l’hospitalité des marques ? Une manière de sauver les marques traditionnelles à l’heure du digital ? La dernière opportunité à saisir avant liquidation ou reprise par les acteurs de la nouvelle économie ?
En développant leur hospitalité pour se mettre en conformité avec la GDPR, ce n’est pas tant l’amende que les marques vont éviter, c’est leur futur qu’elle vont assurer.
Aucune raison d’attendre. Embrassons la GDPR en développant l’hospitalité des marques (5).

 

 

(1) Le Cluetrain Manifesto (Manifeste des évidences) est un texte rédigé par Rick Levine, Christopher Locke, Doc Searls, et David Weinberger. Il est d’abord diffusé sur le web en 1999 comme un ensemble de quatre-vingt-quinze thèses, puis est publié sous forme de livre en 2000 avec les thèses prolongées de sept essais. https://www.amazon.com/Cluetrain-Manifesto-End-Business-Usual/dp/0738204315
(2) Etude 2016 Interbrand : http://interbrand.com/best-brands/best-global-brands/2016/
(3) Etude de la Commission Européenne : https://ec.europa.eu/commission/publications/why-we-need-digital-single-market_en
(4) Citée par Tanya Joseph dans le magazine Marketing Week (UK) du 7 Août 2017, New data laws are a chance to reset customer relationships : https://www.marketingweek.com/2017/08/07/tanya-joseph-data-law/
(5) Cf, “Manifeste pour l’Hospitalité des Marques”, Georges-Edouard DIAS, Edition Netexplo : https://www.amazon.fr/dp/2954667230/

Contentsquare lève 500 millions de dollars, un record dans l’histoire de la French Tech

By |May 26th, 2021|Categories: Scoop.it|

La crise sanitaire n'est pas encore terminée, mais elle dessine déjà des vainqueurs et des perdants. Contentsquare fait indéniablement partie de la première catégorie. Avant même le début de la pandémie, la start-up qui aide les e-commerçants à comprendre le comportement des clients en ligne allait très vite. Mais le boom de l'e-commerce l'a fait basculer dans une autre dimension. La société annonce ce mercredi avoir bouclé une levée de fonds de 500 millions de dollars mené par SoftBank Vision Fund 2, un montant record dans l'histoire de la French Tech. Ce tour de table, auquel Eurazeo, bpifrance, KKR, Canaan, Highland Europe et BlackRock ont également participé, valorise Contentsquare 2,8 milliards de dollars. Et dire qu'il y a à peine un an, l'entreprise rejoignait le club fermé des licornes après avoir récolté 190 millions de dollars … Connaissance fine des habitudes des clients « Nous avons observé une accélération drastique de la digitalisation du monde », observe Jonathan Cherki, le patron de la scale-up. Fondé en 2012, Contentsquare a compris dès ses débuts que l'essor du commerce en ligne impliquait de connaître sur le bout des doigts les habitudes de navigation des internautes. La vente en ligne pèsera bientôt 15 % du commerce de détail Résultat, la société a développé une plateforme SaaS qui analyse les mouvements de la souris ou du doigt sur l'écran, le temps passé sur une page, le déplacement à l'intérieur du site, etc. Contentsquare mesure aussi la performance des contenus (textes, images, vidéos), identifie les produits à promouvoir, aide à choisir leur emplacement et leur prix idéal. Autant de données qui permettent aux e-commerçants d'augmenter leur trafic (Web, mobile, etc.) et de doper les achats en ligne. Contentsquare revendique 750 clients dans le monde, parmi lesquels BMW, Gucci, Ikea, Microsoft, Rakuten, Sephora, The North Face. « Nous avons connu une croissance moyenne annuelle de 121 % ces quatre dernières années », indique Jonathan Cherki. Contentsquare ne communique pas sur son chiffre d'affaires, mais affirme réaliser « autour de 50 % » de son activité aux Etats-Unis. 1.500 recrutements prévus Décrit par ses proches comme « compétiteur », « exigeant » et « généreux », Jonathan Cherki s'est installé dès 2017 à New York afin d'accélérer le développement de la start-up. Il lui a fallu un temps d'acclimatation, mais la société s'y est désormais fait un nom. Le soutien de Vision Fund 2, créé par le déterminé magnat nippon Masayoshi Son, doit l'aider à poursuivre son expansion internationale, notamment en Asie. Le Français Michel Combes, ex-directeur général d'Alcatel-Lucent et président de SoftBank Group International, rejoindra le conseil d'administration de Contentsquare. Vision Fund 2 est l'un des plus gros financeurs de la tech et de licornes dans le monde. Il a connu quelques déboires ces dernières années, à l'image de WeWork, mais il a tout de même permis à sa maison mère, SoftBank, d'afficher des résultats annuels absolument record pour une entreprise japonaise. Afin de poursuivre sa marche en avant, Contentsquare veut continuer à innover. Un enjeu clé afin de cibler de façon toujours plus fine les habitudes des clients. Au total, la pépite prévoit de recruter 1.500 salariés et d'investir notamment dans l'intelligence artificielle. Croissance externe au menu Au fil de son histoire, Contentsquare n'a pas hésité à faire de la croissance externe. « Nous avons racheté quatre sociétés ces dix-huit derniers mois », rembobine l'entrepreneur. Dans le détail, la jeune pousse a avalé Clicktale, Pricing Assistant, Adapte Mon Web et Dareboost. Grâce à sa levée de fonds XXL, la société promet de passer de nouveau à l'offensive dans les prochains mois. « Cela fait partie de notre stratégie de développement », glisse le patron.

Pour Simplebo, la relation humaine est primordiale a l’ère…

By |May 26th, 2021|Categories: Scoop.it|

Deux avis valent mieux qu’un Les consommateurs sont de plus en plus attentifs aux avis sur le web. Ainsi, plus de 92 % se renseignent d’abord sur Google et les moteurs de recherche afin de mieux connaître une marque. 87 % consultent également les avis d’autres internautes avant d’effectuer leur achat et 61 % regardent les commentaires de Youtubeurs ou blogueurs afin de compléter leur avis. Plus d’un consommateur sur deux, effectue une recherche d’avis sur les réseaux sociaux auprès de ses amis -- 58 % -- et les sites de recommandations ou d’avis en ligne -- 57 % --. Une enseigne ayant une mauvaise image sur le web, rate clairement de nombreuses ventes. En effet, plus de 73 % des consommateurs avouent qu’ils préfèrent aller chercher un produit ailleurs que d’acheter auprès d’une marque ayant de mauvais avis.           Du côté des professionnels, le message est maintenant bien compris. Ainsi, plus de 71 % des entreprises font aujourd’hui très attention à leur image sur le web et 13 % se préparent à le faire. 42 % des entreprises sont même convaincues qu’une mauvaise image a déjà eu un impact négatif sur leur activité. C’est ce qu’avouent 42 % des répondants et 23 % ignorent si cela a été le cas.           Pour maîtriser et gérer leur e-réputation, 54 % des professionnels ont déjà mis en place une stratégie au sein de leur entreprise et 27 % envisagent de le faire. De plus, agir pour augmenter les avis positifs des clients fait partie prenante de cette stratégie. Ainsi, 31 % des professionnels ont acquis des méthodes pour avoir davantage de commentaires positifs et 44 % vont le faire. Seulement 25 % pensent que cela n’est pas utile. Pourtant Il semble que la grande majorité des entreprises gèrent actuellement directement en interne leur image sur le web. En effet, seulement 24 % déclarent avoir fait appel à une société extérieure spécialisée dans la gestion de l’e- réputation.         L’important d’être épaulé La corrélation entre une bonne e-réputation et le business semble être évidente pour la plupart des professionnels. Ainsi, 71 % disent avoir déjà observé une augmentation de leur business grâce à une bonne image de leur entreprise sur internet. « Pour compléter cette enquête, nous avons également demandé directement à nos clients professionnels, leur opinion sur l’importance d’avoir des avis positifs sur leur site internet. Les résultats sont clairs : 76 % des gérants pensent que les témoignages de clients influent directement sur le chiffre d’affaires. 35 % déclarent que le CA peut augmenter de +10 % et même de +20 % pour 23 % des répondants », ajoutee Alexandre Bonetti, fondateur de Simplébo. Pour cette enquête, l’agence en web a également analysé l’efficacité des sites internet de 1 839 clients en fonction du nombre de témoignages positifs inclus dans leur site web. L’efficacité est mesurée par le taux de transformation du site, c'est-à-dire le pourcentage de visiteurs du site qui contactent effectivement le propriétaire du site.   « Nous constatons que la présence d’avis améliore le taux de transformation du site de façon claire. Cependant, il est intéressant de noter qu’il n’y a pas de différence entre 10 et 20 avis clients : l’impact de la réassurance stagne », a témoigné d’Alexandre Bonetti, fondateur de Simplébo. « Au-delà de la ré-assurance, les avis permettent d’améliorer le référencement Google des sites internet, c'est-à- dire leur positionnement sur la plateforme. Certains de nos clients ont triplé leur chiffre d’affaires depuis qu’ils ont un site internet bien référencé. Par ailleurs, cela facilite considérablement les recrutements. « La relation humaine est primordiale à l’ère du numérique et nous ne pouvons qu’engager les professionnels à optimiser leur image pour le bien de leur entreprise et des internautes », insiste Alexandre Bonetti, fondateur de Simplébo.

Climat : nouveau recul de l’exécutif sur la fin de l’avantage fiscal du gazole non routier

By |May 25th, 2021|Categories: Scoop.it|

La fiscalité écologique, grande éclopée du quinquennat. Après avoir déjà enterré la taxe carbone fin 2018, dans la foulée du mouvement des « gilets jaunes », l'exécutif vient de renoncer pour cette mandature à l'une des dernières grandes mesures prévues en la matière, à savoir la fin de l'avantage fiscal accordé au gazole non routier. La suppression du taux réduit dont bénéficie notamment le BTP a été repoussée au 1er janvier 2023 - après l'élection présidentielle donc, si la prochaine majorité la maintient. La mesure est évoquée depuis 2018 et devait normalement entrer en vigueur en juillet de cette année. Il faudra donc attendre au mieux 2023 pour voir la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE) pour le gazole non routier (GNR) passer de 18,82 à 59,40 centimes d'euro par litre, selon les annonces faites par l'exécutif ce mardi. Fragilités économiques Pour justifier cette décision, Bercy met en avant « le contexte de crise économique qui fragilise l'ensemble des acteurs économiques ». « Il nous est apparu qu'il n'était pas opportun de maintenir cette réforme actuellement, d'autant que les entreprises des secteurs concernés subissent aussi d'autres problèmes avec les tensions sur l'approvisionnement en matières premières. La marche est un peu haute », assure une source gouvernementale. Le prochain budget rectificatif, présenté en juin, doit entériner la décision. Il s'agit en réalité du troisième recul du gouvernement en la matière. En septembre 2018, alors qu'il a promis un coup de rabot sur les aides aux entreprises, l'exécutif annonce que, dès 2019, cet avantage fiscal accordé au GNR disparaîtra . Mais patatras ! La crise des « gilets jaunes » passe par là, et Bercy décide prudemment de remiser son projet dans ses cartons.

Le train autonome de la SNCF franchit une nouvelle étape

By |May 25th, 2021|Categories: Scoop.it|

Début mars, le consortium a ainsi lancé, sous le contrôle d'un conducteur et de l'équipe du projet, ses premiers essais sur une voie commerciale, avec une « rame TER Regio 2N spécialement modifiée et équipée par l'usine Alstom de Crespin ». Bardé de capteurs, le prototype a circulé dans le Nord, entre Aulnoye et Busigny et entre Busigny et Calais. Le système de conduite de la locomotive, permettant d'automatiser l'accélération et le freinage, a ensuite été testé au Centre d'essai Ferroviaire (CEF) de Petite-Forêt, près de Valenciennes. Du 17 au 21 mai, une seconde série d'essais a été organisée sur ces mêmes lignes, dans le but de « mettre au point le système de conduite » de la rame, et d'aboutir, « dans les prochains mois », à une circulation semi-autonome. Sur les rails, une multitude d'innovations Le gouvernement veut « donner un avenir » aux petites lignes de train Compte tenu des enjeux cruciaux de cybersécurité, le consortium se veut rassurant. Il assure que l'ensemble du projet est mené en « collaboration étroite » avec l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI). Circulation-test pendant les vacances scolaires, avec des voyageurs « En dehors des périodes de recherche et de tests », cette rame sera, pendant les vacances scolaires « mise en circulation commerciale classique, et transportera des voyageurs », toujours sur la même ligne, ajoute le communiqué sans préciser de date exacte. Des trajets qui permettront de récolter des données -comme la couleur des feux de signalisation et l'environnement du train - pour améliorer et rectifier les algorithmes. Meilleure circulation, gain en fluidité et en régularité… La SNCF place ses espoirs dans ce train autonome pour améliorer son offre. Mais il faudra attendre encore 2024-2025 avant de voir circuler, en totale autonomie, des rames commerciales, estimait la compagnie ferroviaire en décembre dernier.

Bouygues Telecom reconnaît que les débuts de la 5G sont un flop

By |May 25th, 2021|Categories: Scoop.it|

La 5G a fait pschitt pour l'instant. Ce n'est pas une grande surprise dans les états-majors des opérateurs. Mais six mois après que les quatre principaux groupes de télécoms français ont lancé la dernière technologie mobile, Bouygues Telecom ​est le premier à le reconnaître officiellement. « La 5G démarre assez doucement en termes d'usage. Les gens ne se lèvent pas le matin en se disant : tiens je veux avoir la 5G, a expliqué Olivier Roussat, le directeur général de Bouygues. Aujourd'hui, c'est moins de 1 % du trafic sur notre réseau. » Un débit décuplé mais inutile Si la 5G peine à convaincre les clients, c'est d'abord qu'il s'agit d'un investissement important. Il faut être muni d'un smartphone compatible, c'est-à-dire bien souvent changer de terminal pour un appareil plus récent et donc cher. Pour les utilisateurs d'iPhone, par exemple, il faut impérativement s'équiper du tout dernier modèle de la firme à la pomme, le seul à disposer d'un modem 5G. Ensuite, il faut souscrire un forfait 5G. Et à l'exception notable de Free, qui a fait le choix d'offrir la nouvelle technologie sans surcoût, les trois autres opérateurs font payer plus cher.

Picnic transforme le commerce alimentaire grâce à une infrastructure de livraison régulière

By |May 22nd, 2021|Categories: Scoop.it|

L’enseigne Picnic se présente comme proposant des prix au même niveau qu’un supermarché, livrés gratuitement, à une heure précise, par des voiturettes 100% électriques. Le client prend rendez-vous en réservant une place dans le trajet du livreur. Picnic se voit comme le premier supermarché « app-only » de France, c’est-à-dire uniquement accessible par le biais de son application mobile. Les consommateurs remplissent leur panier de  courses sur l’application Picnic, disponible sur iOS et Android. La startup livre ensuite les courses à domicile sur un créneau de 20 minutes. Les parcours de livraison sont routiniers, déterminés à l’avance par Picnic, et le consommateur choisit, pour sa commande,  le créneau qui lui convient parmi ceux proposés. On se rapproche de la tournée du facteur. Picnic propose ainsi une solution alternative aux multiples déplacements individuels des clients ou des livreurs que l’on observe habituellement pour s’approvisionner. Les clients s’inscrivent sur l’application afin de faire partie de la communauté des clients Picnic. En fonction de cette communauté de clients, Picnic prévoit ses tournées régulières de livraison dans chaque quartier afin de proposer une variété d’horaires de livraison possibles, tout en optimisant les distances et le nombre de trajets parcourus. Cela amène également à créer un lien social avec le livreur, baptisé « runner » par Picnic. La startup place la technologie au coeur de son activité. Elle emploie en particulier un Data Warehouse délivré par Snowflake et programme ses actions sur la donnée en Python. Inscription sur une des tournées prévues dans son quartier À chaque commande, le client s’inscrit sur l’une des tournées de livraison proposées chaque jour dans son quartier, afin de sélectionner le jour et l’horaire qui lui conviennent. Le montant minimum de commande est de 35 €, afin de mutualiser au mieux les livraisons. Les coûts sont également réduits par un  principe fort adopté par Picnic. Il ne commande que ce qui a été acheté sur l’application, pour éviter tout  stock perdu et assurer la fraîcheur des produits distribués. Picnic couvre l’ensemble du cœur d’agglomération de Valenciennes via une seule plateforme Picnic a démarré son aventure aux Pays-Bas en 2015. Il s’est implanté en Allemagne depuis 2018. Il a réalisé 500 millions d’euros de chiffres d’affaires sur l’année 2020 dans ces deux pays. Au total, il annonce environ 1 million de clients qui recourent régulièrement au service Picnic. Cela fait déjà plus de 2 ans que Picnic prépare son projet d’expansion en France. L’entreprise s’est intéressée aux Hauts-de-France et plus particulièrement à la métropole de Valenciennes qu’elle considère comme idéale pour s’implanter. Valenciennes a la taille idéale, avec 60 000 foyers, c’est une ville à taille humaine. Cela permet d’appliquer le modèle de Picnic qui couvre l’ensemble du cœur d’agglomération via une seule plateforme (hub), située à Anzin. La ville présente en outre un très haut pourcentage de familles. Le modèle de supermarché en ligne convient bien aux familles qui apprécient de gagner du temps, de profiter d’une livraison gratuite et à l’heure et d’accéder à un large choix de produits au bon prix. « Enfin, Valenciennes a l’avantage d’être une ville ‘ordinaire’, avec son identité propre et des habitants représentatifs de la population » conclut-on chez Picnic.

McDonald’s inaugure la publicité segmentée made in France

By |May 22nd, 2021|Categories: Scoop.it|

Une vague de fraicheur s’apprête à souffler sur le paysage télévisuel français. Après avoir été officiellement introduite en août dernier, et lancée début 2021 avec un produit minimum viable pour tester ce levier en conditions réelles, la publicité segmentée débarque enfin sur vos écrans. En gros, que vous viviez dans le Lot-et-Garonne, à Lyon ou dans le Val de Marne, vous ne verrez désormais plus tout à fait les mêmes spots publicitaires que vos voisins. Chaque diffusion d’un contenu publicitaire dépendra donc de votre lieu d'habitation, mais également du nombre de personnes dans votre foyer, ou encore de votre catégorie socio-professionnelle. Toutes ces informations auront été récoltées au préalable via les box des fournisseurs d'accès à internet qui équipent les deux tiers des foyers. Jusqu’à l’introduction de ce dispositif l’été dernier, la publicité diffusée en télévision était encadrée par un décret datant du 27 mars 1992. Un ensemble de règles qui avait dangereusement pris la poussière, et dont les régies TV et les opérateurs télécoms voulaient s'affranchir... ou tout du moins, souhtaient les voir s'assouplir. Leur objectif principal étant d’ouvrir la publicité aux secteurs prohibés, et bien sûr d’autoriser la personnalisation des messages publicitaires en télévision.   Après des mois de lobbying effréné des interprofessions concernées, le Gouvernement  a finalement accepté, via un décret promulgué le 5 août 2020, de ré-actualiser cette réglementation en dehors de la réforme de l’audiovisuel, repoussée en raison de la crise sanitaire et économique. Le décret en question a donc autorisé officiellement la modification du flux de la TV en différents endroits du territoire, et ouvert par la même occasion la voie à la personnalisation des publicités sur les chaînes nationales en télévision linéaire. Le texte avait introduit également pour la première fois le ciblage publicitaire à la télévision linéaire, dont les plans médias reposaient jusqu’ici sur les cibles Médiamétrie basées sur la consommation de programmes. L’industrie s’y préparait déjà depuis plusieurs mois, à travers des tests ou des accords commerciaux entre les régies TV et les opérateurs télécoms.         Consommez comme vous êtes   Rien de tel qu’un des plus gros annonceurs hexagonaux pour éprouver le dispositif. En collaboration avec son agence media Starcom – filiale de Publicis Media –, McDonald’s diffuse sa première campagne nationale de publicité en TV segmentée. McDonald’s est bien le premier annonceur à activer sur la même période et sur 3 réseaux de chaînes, cette innovation qui préfigure les futures campagnes vidéo combinant qualité d’exposition de la TV -- grand écran, 100% visible, audible…-- et précision du ciblage digital afin de renforcer la complémentarité avec la diffusion en TV linéaire.   Jusqu’au 6 juin 2021, TF1, France Télévisions et M6 diffusent en direct, sur leurs chaines historiques et chaines de complément, un spot publicitaire auprès des téléspectateurs équipés TV appartenant à la cible qualifiée « petits consommateurs TV ». Ce segment d’audience correspond aux foyers allumant leur box moins d’une heure par jour. Ce dispositif permet à McDonald’s d’atteindre les foyers les moins exposés à la pub TV classique et d’optimiser sa couverture publicitaire. En respect du cadre règlementaire, seuls les foyers consentants à l’analyse de la consommation de leurs programmes et au ciblage publicitaire TV sont ciblés.

Comment les acteurs de l’hospitalité peuvent-ils reprendre le contrôle de leurs données ?

By |May 22nd, 2021|Categories: Scoop.it|

La société Fabernovel et le Think Tank Digital New Deal viennent de dévoiler un livre-blanc intitulé « DONNÉES & HOSPITALITÉ : une opportunité de reprendre la main pour les acteurs touristiques ». Il explique comment les plateformes numériques possèdent aujourd’hui le monopole des données et explore des pistes pour que la filière touristique française reprenne la main sur l’hospitalité. A l’approche des vacances d’été et des levées progressives des restrictions sanitaires, le secteur de l’hospitalité est sur le pied de guerre. Pour faire venir ou revenir les voyageurs dans leurs établissements, beaucoup de professionnels passent par les plateformes numériques. Si elles ont indéniablement contribué au développement des acteurs du territoire en permettant à l’offre française d’accroître sa visibilité à l’étranger et en mettant à disposition des acteurs indépendants des outils d’aide à la professionnalisation, comme l’explique le livre-blanc, elles ont également créé un nouvelle forme d’asservissement. En captant à leur profit l’ensemble des données voyageurs et en désintermédiant la relation client, les Google, Booking, TripAdvisor ou encore Airbnb ont en quelque sorte retiré la notion d’hospitalité à leurs protagonistes. « Cette situation est grave car aucune pédagogie n’est faite sur l’enjeu de la captation de la valeur. Les hôteliers ne sont pas conscients de la perte de leur relation client. Et pourtant il s’agit d’une dévitalisation économique et relationnelle », dénonce Arno Pons, Délégué Général de Digital New Deal Foundation et co-auteur du livre-blanc. Tout l’enjeu est donc de remettre la main sur ces données essentielles et encore plus dans ce contexte économique difficile. D’un modèle traditionnel de « volume » vers un modèle de « valeur » Les auteurs du livre-blanc estiment qu’il faut « repenser le modèle touristique actuel pour rentabiliser au mieux les visiteurs qui auront fait le déplacement. ». Pour cela, l’accent ne doit plus être mis sur le volume mais bien sur la valeur, notamment du panier moyen dépensé par le voyageur. Les revenus des hôteliers sont aujourd’hui amputés par les commissions comprises entre 8% et 15% réclamées par les plateformes numériques. Pour y échapper, c’est en amont de la réservation que ces acteurs doivent accroître leur visibilité, notamment sur les réseaux sociaux. Les auteurs incitent les hôteliers à développer une relation directe avec les internautes pour les pousser à réserver sur leur site. Une fois capté, l’enjeu est de satisfaire le voyageur. « Pour cela, il faut réintermédier l’humain dans le numérique, comme l’explique le sociologue Dominique Wolton. Pendant le séjour, les professionnels du tourisme doivent penser le numérique comme un moyen de nourrir le relationnel », développe Arno Pons. Un client satisfait partagera plus facilement ses données. Avec leur système de notation, les plateformes numériques gèrent la confiance des voyageurs selon lui. Aux hôteliers de faire en sorte que la relation aille au-delà d’un chiffre. La formation au service du savoir-faire touristique Le livre-blanc rappelle que l’utilisation d’outils en phase avec le marché est importante, mais que la formation des acteurs touristiques doit prévaloir. Pour Arno Pons, posséder un CRM (outil de gestion de la relation client) est un grand plus pour arriver à concurrencer les plateformes numériques et exploiter les données récoltées. « Les grandes chaînes hôtelières ont les moyens de se payer un CRM. Pour les plus petits établissements, la région ou les collectivités peuvent aider en mutualisant les coûts », déclare-t-il. « Par ailleurs, il existe désormais un tas d’applications mobiles très accessibles et simples qui permettent aux TPE-PME de gérer certains aspects, comme la comptabilité par exemple ». Pousser les hôteliers à collaborer entre eux Fort de ces conclusions, le Think Tank Digital New Deal est en train de développer une infrastructure de données. Le projet ? Pousser les acteurs de l’hospitalité à partager leurs données afin d’améliorer l’expérience des voyageurs et les pousser à consommer davantage. « Face à des plateformes centralisées, ils ont tout intérêt à miser sur le partage. Il faut passer d’un modèle compétitif à un modèle coopératif », explique Arno Pons. Contrairement à la plateforme DATAtourisme, qui collecte la donnée touristique publique des territoires afin de la diffuser librement, Thémis agrégera en plus des données privées et personnelles. Pour ces dernières, l’infrastructure compte sur le Data Governance Act (DGA), le projet de la Commission Européenne qui favorisera le partage des données. La mise en place de Thémis est prévue pour les Jeux Olympiques de 2024.

Distribution : l’américain Costco confirme ses ambitions en France

By |May 20th, 2021|Categories: Scoop.it|

Les dirigeants de Costco avaient annoncé 12 magasins en dix ans. A la fin de l'année, ils n'en auront inauguré que deux en quatre ans. Le géant américain de la distribution qui fonctionne par adhésion (au prix de 36 euros par an la carte de membre) ouvrira mi-novembre à Pontault-Combault, en Seine-et-Marne. « Les travaux avancent bien », déclare aux « Echos » le président de la filiale française, Gary Swindells. Le point de vente s'installe dans les locaux d'un ancien hypermarché Leclerc, en passe d'être agrandi, signale le magazine « LSA » qui a révélé l'ouverture. Il augmente de 8.000 à 10.500 mètres carrés. « Notre norme, c'est un bâtiment de 13.500 mètres carrés [y compris les surfaces de stockages, NDLR] ou un terrain de 35.000 mètres carrés sur lequel nous le construisons », explique le Québécois, qui a débarqué en France en 2017 lors du lancement d'une première unité à Villebon-sur-Yvette, au sud de la capitale. Reprise de friches La précision fait office d'appel au marché. Costco recherche des sites. Gary Swindells n'a pas rabattu ses ambitions. « Nous savions que la réglementation était complexe en matière d'urbanisme commercial. Elle s'est encore resserrée. Les maires, comme le gouvernement qui a inscrit ce principe dans la loi Climat, ne veulent plus de création de surfaces commerciales. Ils souhaitent la reprise de friches », détaille-t-il. Entrepôts, grandes surfaces non alimentaires : les possibilités ne manquent pas. Peu d'hypermarchés sont en vente en revanche, même si Casino a cédé certains Géant. Costco ne les privilégient pas. « Costco est un magasin de destination, comme Ikea. Nous avons plus besoin d'accessibilité que de proximité », affirme Gary Swindells. L'ombre des géants de l'e-commerce plane sur la distribution mondiale Costco boucle une première année record en France Le dirigeant a plusieurs projets « dans les tuyaux » dont un « couple » qui est avancé. « Avec la crise de la distribution, il y a plus d'opportunités. Elles se concrétisent parfois plus tardivement que prévu, et d'autre fois plus rapidement. Mais nous n'avons pas changé nos objectifs de 12 à 15 magasins en France », affirme-t-il. L'enseigne pourrait arriver dans une métropole de région avant que l'Ile-de-France ne soit couverte par quatre ou six Costco comme le plan de développement le prévoit. Des réductions de 5 % à 35 % Le test de Villebon-sur-Yvette est couronné de succès. Le magasin a permis le recrutement de 160.000 membres et réalise 140 millions d'euros de chiffres d'affaires, selon Gary Swindells, avec une dominante alimentaire qui s'équilibre progressivement par rapport aux autres rayons. Costco propose 3.500 références là où un hypermarché en offre 15.000. La formule repose sur l'achat à bon prix, avec des réductions de 5 % à 35 %, de lots importants. La clientèle type est une famille avec deux enfants qui cherche des affaires sur des gros paquets. L'enseigne suit la logique commerciale de l'arrivage, du coup, pour la viande, l'épicerie mais aussi les téléphones. L'offre intéresse les particuliers mais également 15 % à 25 % de professionnels. Les grandes marques sont représentées, même si toutes n'ont pas accepté de livrer et Costco ne dédaigne pas les PME locales.

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