Les Renault et les Dacia bientôt bridées à 180 km/h
La vitesse, principale cause d'accident « La vitesse de nos véhicules sera plafonnée et ne dépassera pas les 180 km/h, quel que ce soit le modèle de Renault ou Dacia » a annoncé Luca de Meo, en soulignant que « la vitesse représente plus d'un tiers des accidents mortels ». Le premier modèle concerné sera la nouvelle Mégane électrique, attendue pour 2022 , dont le régulateur de vitesse sera plafonné par défaut à 160 kilomètres/heure, a indiqué le directeur général de Renault. Le nouveau système de régulation de vitesse, baptisé « safety coach », interviendra également pour réduire la vitesse dans les zones considérées comme dangereuses, tels que les ronds-points et les virages, ainsi qu'en fonction des limitations de vitesse locales. « Nos véhicules seront équipés d'un régulateur automatique réglé par défaut, qui s'ajustera à la vitesse autorisée, selon les panneaux et les données de géolocalisation », a précisé Luca de Meo. Le « safety coach » pourra intervenir Le « Safety coach » pourra aussi « prendre le relais » du conducteur en se basant sur les données du véhicule, croisées avec la météo ou la mesure de l'attention du conducteur. « Si les capteurs détectent que les mains ne sont plus sur le volant, le véhicule se mettra automatiquement en sécurité », a précisé Luca de Meo. Les Renault et Dacia seront également équipées d'un « rescue code » (code de sauvetage) qui permettra aux secours de connaître la structure du véhicule en cas d'urgence, ainsi que d'un « accès pompier » à la batterie du véhicule, permettant de la noyer au plus vite en cas d'incendie. Les Renault proposeront également un « safety score » (score de sécurité), établie sur la base d'une « analyse fine des habitudes de conduite permettant d'identifier les écarts et dépassement du conducteur », a ajouté Luca de Meo. « Proposé en partenariat avec les assureurs, le « safety coach » permettra d'inciter à une conduite plus sûre », a souligné le directeur général de Renault.
Climat : les ventes de voitures électriques dans le monde « majoritaires » à partir de 2026
« En 2026, plus de la moitié des véhicules de tourisme vendus dans le monde seront à propulsion électrique » (électriques ou hybrides), prévoit le Boston Consulting Group (BCG) dans une étude publiée en amont de cette rencontre internationale . « C'est quatre ans de moins que ce nous avions envisagé dans notre précédent rapport », précisent les experts du cabinet international de conseil en stratégie. Sommet sur le climat : Joe Biden remobilise les énergies Un virage plus qu'amorcé En janvier dernier, ceux-ci avaient en effet annoncé une bascule en défaveur des voitures thermiques à partir de 2030 . Non seulement ce sera le cas beaucoup plus tôt, mais en plus, à partir de 2035, les véhicules totalement électriques occuperont, toujours selon eux, la plus grosse part des ventes de voitures neuves, soit 45 %. Loin devant celle des automobiles hybrides (26 %) qu'elles devraient avoir rejointes en 2030, chacune détenant alors une part de 28 %. Voitures électriques : les ventes retrouvent leur vigueur Signe que le virage est plus qu'amorcé, « d'après ce qui nous a été déclaré par les constructeurs, il faut s'attendre au lancement de 400 nouveaux modèles de véhicules électriques entre maintenant et 2025. C'est énorme », indiquait ces derniers jours à la presse Rich Lesser, le président-directeur général du BCG. Selon ce dirigeant, « c'est bien la preuve que les constructeurs ont compris que leur avenir se joue sur leur capacité à réussir la transition énergétique »
Comment la RSE et la crise du COVID transforment le rôle des…
La RSE au cœur de la stratégie d’entreprise Autre preuve de prise au sérieux du sujet : ce sont avant tout les directions générales qui sont en lead quant à la mise en œuvre et le suivi des engagements (à 62%). Pour Karine Tisserand, cela illustre « la prise de conscience de la nécessité de porter des engagements haut et fort au sein des entreprises ». Elle fait le parallèle avec le sujet du développement du digital dans les entreprises : la prise en main de ces sujets par les directions générales annonce la transformation RSE des entreprises à venir, « cette remontée en haut des organisations permet de mieux infuser toutes les directions ». Si elles ne sont pas majoritairement en lead sur les sujets d’engagement (20% des cas), les directions marketing et communication n’en sont pas pour le moins marquées dans leur rôle et activité. 3 professionnels sur 4 estiment désormais que le marketing de l’engagement change en profondeur les métiers de la communication et du marketing (+ 10 points vs 2020). Le sujet de l’engagement rend éminemment plus transverses ces derniers (83% en 2021). Pour Cyndie Bettant, « c’est une vraie réorganisation des entreprises, qui part du haut et qui s’infuse à tous les étages ». Avec en sus, un gain « de fierté, de sens et de motivation pour les équipes ». Cet engagement est sincère et unanime : 99% des professionnels sont désormais convaincus de la nécessité pour une entreprise de porter des engagements sociétaux (+10% vs 2020). 100% estiment que les engagements RSE des entreprises sont légitimes, 95% authentiques et 23% seulement estiment que ce n’est qu’une tendance marketing. Le passage « du dire au faire » est enclenché Bonne nouvelle, l’engagement se traduit par plus d’actions concrètes (+ 10 points, à 68% vs 2020). C’est autant de points de moins pour ceux qui disent être en réflexion sur le sujet (22% vs 32% en 2020). Principaux bénéficiaires de cet engagement ? L’écologie et les salariés. Le marketing de l’engagement passe prioritairement par la réduction de l’empreinte carbone (22%) et le bien être des salariés (21%). La préoccupation pour l’environnement monte même à 32% pour les entreprises de plus de 500 salariés. Viennent ensuite l’achat et la production responsables et l’ancrage local (15%). Seul (gros) bémol : l’égalité femmes/hommes et les sujets de diversité et d’inclusion ne remportent que 6 et 5% des suffrages en matière de priorité. Les entreprises ont largement intégré la nécessité de communiquer sur leurs actions et leurs engagements (84%, + 18 points vs 2020). La crainte du « bashing » s’estompe (35% le juge inévitable vs 41% en 2020). Pour Cyndie Bettant, « On arrête de ne pas dire parce qu’on a peur de se faire basher. On dit ce qu’on fait, on fait ce qu’on dit, on avance petit pas par petit pas, on accepte la critique ». Pour éviter ce « bashing », les professionnels sont attentifs à l’importance de pouvoir apporter des preuves (+ 6 points, à 91% en 2021), et d’être soutenus par leurs clients (28%). Cette peur du bashing, qui « sclérosait les communicants » selon Cyndie Bettant, a probablement été libérée par la crise « on note une vraie différence avec l’année dernière ». Pour Karine Tisserand, « cela est dû aux prises de parole des grands dirigeants, qui se sont positionnés, pour parler de solidarité, de transformation des chaines de production, d’aide aux soignants ». Ils ont montré la voie, et révèlent tout l’intérêt de l’engagement « c’est bien de le faire pour les marques, pour les entreprises, et pour fédérer le mouvement en interne ». Un changement de paradigme qui nécessite plus de moyens et de mesure Si les professionnels sont enthousiastes, ils sont cependant circonspects quant à la hauteur des engagements : ils ne sont que 39% à trouver que les engagements de leur entreprise sont suffisants (41% pour les entreprises de plus de 500 salariés). Par ailleurs, s’ils louent les bonnes relations inter-services (85%) et estiment avoir suffisamment de pouvoir et de légitimité en interne (62%) pour faire avancer les sujets RSE, ils manquent cruellement de budget (seuls 33% estiment en avoir suffisamment). La mesure de l’impact de ces engagements est mitigée : la moitié des professionnels déclarent « essayer de mesurer leurs actions » (64% pour les plus grandes entreprises), principalement via des indicateurs environnementaux (68%), des indicateurs sociaux et sociétaux (60%) et des indicateurs d’image et de réputation de marque (60%). Pour Karine Tisserand, « c’est pourtant essentiel de mesurer » ces engagements. « Les agences et les cabinets de conseil doivent absolument accompagner les entreprises », en développant notamment « des métrics et KPIS sur mesure » pour évaluer leurs impacts et ne pas tomber dans le piège d’une uniformisation des mesures. Enfin, 63% des sondés estiment que l’engagement des entreprises est avant tout motivé par contribuer positivement à la société et à la planète. C’est 11 points de plus qu’en 2020. Nous pouvons y voir le corollaire d’un engagement plus concret (des actions, des preuves) et donc, d’une capacité de chacun à sentir l’utilité d’un purpose pour l’entreprise. La dimension business de l’engagement n’est pas en reste : l’item « inspirer la confiance du consommateur et développer une image positive » gagne 14 points, passant de 10% à 24% en 1 an. Pour Cyndie Bettant, l’engagement est « un actif intangible, qui prend de plus en plus de place dans la valorisation des marques et de l’entreprise. Comme cela devient plus business, le sujet est plus écouté ». Les professionnels de la communication et du marketing ont bien intégré que la consommation responsable n’est pas qu’un phénomène de mode mais bien un changement de paradigme de la consommation. Ils peuvent compter sur le Club des Annonceurs, qui se dote cette année d’un Do-Tank dédié à la RSE où les professionnels du marketing et de la communication, ainsi que leurs collègues en charge de la RSE, pourront partager astuces et bons conseils et retours d’expérience autour de l’engagement des entreprises.
Un jeu d’Heroic Fantasy pour inculquer le « capitalisme conscient »…
Jouer pour transformer le rapport des individus à l’économie Cette initiative s’étend aujourd’hui autour du lancement de C.A.P.E.S. — Collective Association of Power Enabled Society —, un jeu de cartes unique dans l’univers du social gaming qui, grâce à la technologie NFT -Non Fungible Token-, permet de créer un environnement durable, favorisant l’altruisme et la collaboration à travers le monde. Pour réussir ce nouveau pari, Give Nation s’est rapproché de The Blockchain Group, au travers de sa filiale Xdev Tech, société qui développe et édite des plateformes BaaS —Blockchain as a Service—. En étroite collaboration, The Blockchain Group va déployer une solution NFT de dernière génération basée sur le protocole Tezos. Dans le monde réel de la réalité véritable, C.A.P.E.S se joue comme n’importe quel jeu d’Heroic Fantasy, mais prend une autre dimension une fois transposé sur l’application numérique. Les cartes physiques sont virtualisées sous forme de NFT, gérés via la nouvelle plate-forme de The Blockchain développée sur Tezos. Ces jetons uniques et non échangeables donnent un droit de propriété sur la carte et leur valeur varie en fonction du nombre d’impressions initiales. Ainsi, plus la carte est rare, plus elle est amenée à prendre de la valeur. Certaines seront d’ailleurs exclusives, créées par des artistes et influenceurs, puis vendues lors de rendez-vous trimestriels. D’autres seront l’objet de récompenses pour les joueurs qui parviendront à résoudre les challenges écoresponsables — autour de la pauvreté, de la pollution ou encore de la biodiversité — proposés dans le jeu. Débloquée à l’issue de ces missions virtuelles et toujours collectives, une partie de leur valeur sera reversée sous forme de dons à des associations intervenant dans le monde réel sur la problématique résolue par les joueurs. « Les joueurs de C.A.P.E.S vont avoir un réel impact sur le monde. En s’unissant au-delà des frontières, ils seront amenés à résoudre des défis, qui se concluront par des dons à des associations agissant pour un monde meilleur. La blockchain et aujourd’hui les NFT représentent une opportunité unique de développer de nouvelles approches autour de l’écoresponsabilité. Nous avions besoin d’un partenaire technologique solide et innovant pour rendre ce projet possible et c’est ce que nous avons trouvé avec The Blockchain XDEV. Ensemble, nous allons donner la capacité à la nouvelle génération d’avoir un impact réellement positif sur le monde », s’enthousiasme Arnaud Saint-Paul. « Nous sommes enchantés de collaborer avec Give Nation sur ce beau projet, qui est sans doute l’un des plus altruistes et des plus enthousiasmants jamais créé dans la Blockchain. Nous ne pouvions pas rêver meilleure première application pour notre nouvelle plateforme NFT. Utiliser cette technologie pour améliorer le monde est parfaitement en ligne avec notre raison d’être et celle de Tezos. C’est une belle aventure qui commence », confirme Xavier Latil, CEO de The Blockchain Group.
Laure Pires (Directrice RSE de Franprix) : « La grande distribution doit trouver une façon économiquement viable, simple et facile, d’embarquer les clients vers de nouveaux modes de consommation pl…
Franprix est un des pionniers du vrac en supermarché non spécialisé. Le vrac est présent dans nos magasins depuis l’évolution des concepts de magasins, en 2015. La taille moyenne d’un magasin Franprix étant de 400m2, nous sommes naturellement concernés par cette loi. A l’heure actuelle, 200 de nos magasins sont équipés de solutions vrac, avec un objectif de 100% de nos magasins d’ici 2 ans. Que ce soit pour l’épicerie, la lessive, les produits d’hygiène corporelle, ou les liquides (huiles, vin, alcools forts ), nous proposons du vrac et du bio. Enfin, nous avons développé le concept de Vrac de Marques Nationales avec « Les marques toutes nues ». Concernant la loi Climat et Résilience, nous avons donc une solution efficace, adaptée aux espaces restreints et déjà en magasin pour y répondre : les trémies cartonnées. Ce sont des trémies verticales qui nous permettent de proposer une large gamme de produits dans un petit espace : 60 références sur 2 mètres. Des solutions qui sont également hygiéniques (zéro manipulation produits) et écologiques (évitent les emballages primaires – pas de sac pour mettre le produit dans la trémie, une fois vides, les trémies sont 100% recyclables et recyclées).
TVA sur l’e-commerce : Bercy se prépare au big bang du 1er juillet
en 2019, un rapport de l'Inspection générale des finances avait révélé que 98 % des vendeurs enregistrés sur les plateformes d'e-commerce (Amazon, Alibaba, Cdiscount…) n'étaient pas immatriculés à la TVA en France. Attac a calculé que cela représentait un manque à gagner de 4 à 5 milliards d'euros par an. Les nouvelles règles de l'Union européenne visent à remédier à ce problème, en particulier sur les importations. Les recettes de TVA pourraient ainsi augmenter de 7 milliards d'euros par an pour l'ensemble des Etats membres. Des acheteurs-revendeurs Elles contribueront en même temps à lutter contre le dumping pratiqué à grande échelle grâce à Internet. « L'Europe subit la concurrence de vendeurs souvent situés en Chine et qui commercialisent ici des produits à prix cassé car ils ne sont pas immatriculés à la TVA et ne la facturent pas aux particuliers », explique Elvire Tardivon Lorizon, associée chez Grant Thornton Société d'Avocats. Des sites comme AliExpress (Groupe Alibaba) ou Wish sont notamment dans le viseur. Quels seront les principaux changements ? Tout d'abord, à partir de juillet, les plateformes et places de marché deviendront responsables de la liquidation et de la perception de la TVA à la place des vendeurs. « Aujourd'hui, il y a une solidarité de paiement mais demain, ces acteurs seront directement redevables », souligne Olivier Dussopt. Ils ne seront plus considérés comme des « intermédiaires transparents », mais comme des acheteurs-revendeurs. Fin de l'exonération sur les petits colis L'exonération de TVA à l'importation dont bénéficiaient les envois d'une valeur inférieure à 22 euros sera par ailleurs supprimée. Les vendeurs devront donc appliquer et collecter la TVA pour le compte de l'Etat dès le premier euro. « Le système poussait certains vendeurs à fractionner les envois ou à faire des déclarations falsifiées », pointe le ministre. Résultat : le nombre de colis assujettis à la taxe devrait bondir, par rapport aux 3,9 millions taxés actuellement. Quant aux déclarations électronique en douane, on pourrait passer de 15 millions aujourd'hui à 450 millions, selon Bercy.
Apple AirTags Are the Perfectly Boring, Functional Future of AR | WIRED
Jessica Brillhart, who runs the mixed reality lab at USC’s Institute for Creative Technologies, points out that location tags could also be a way of sharing two-way information about objects within a space. Attach one of these tags to an object, assign it a name, and “the system can learn at scale what constitutes a fridge, what constitutes a bridge, what constitutes a tree,” Brillhart says. “So it’s an access point, but it works in tandem, feeding information to the system and helping people contextualize the world.” It’s worth noting that Apple hasn’t identified this as a specific use case for AirTags, but the fact cannot be ignored that once a network of location-aware devices exists in the world, that network could provide the knowledge necessary to unlock more powerful applications. “The biggest hurdle in AR is really knowing what it is you’re looking at or knowing where you are, but these AirTags may help contribute to that understanding,” Brillhart says. Apple has not yet responded to requests for comment on this story. But Apple’s AR ambitions likely don’t end with AirTags, the Measure app, and flashy games. The company is reportedly working on AR glasses—as are Facebook, Snap, and others—though more recent reports suggest Apple’s first heads-up display may be more of a niche device than a consumer-friendly product. But even if those Apple AR glasses arrive and become a success, and even if more AR games like Pokémon Go emerge to steal the hearts of children and adults, iPhone owners will continue to experience AR in more mundane, but ultimately more useful, ways. Whether they’re using their iPhone to measure a filing cabinet for their home office, or following onscreen arrows to find their AirTagged backpack before rushing off to school, they’re plugged into Apple’s vision of augmented reality. No glasses required. More Great WIRED Stories 📩 The latest on tech, science, and more: Get our newsletters! Here’s what it takes to fly a drone on Mount Everest AI comes to car repair, and body shop owners aren’t happy 7 emergency preparedness apps to keep on your phone Bill Gates is upbeat on climate, capitalism, and even politics How to stop misinformation before it gets shared 👁️ Explore AI like never before with our new database 🎮 WIRED Games: Get the latest tips, reviews, and more 💻 Upgrade your work game with our Gear team’s favorite laptops, keyboards, typing alternatives, and noise-canceling headphones Most Popular BACKCHANNEL They Hacked McDonald’s Ice Cream Machines—and Started a Cold War ANDY GREENBERG GEAR Everything Apple Announced
Évènement Apple Spring Loaded : iMac 24″, iPad Pro, AirTag et Apple TV 4K – MacBidouille.com
Longtemps attendu, Apple a annoncé un petit appareil rond dénommé AirTag permettant de retrouver des effets personnels en tout genre comme des clefs, un sac ou autres. Les AirTag utilisent le réseau Find My et peuvent être gravés gratuitement avec du texte ou des emojis. La technologie « Precision Finding » permet de retrouver son AirTag très facilement en étant guidé par un iPhone équipé d’un puce U1. Des lanières permettant d’accrocher son AirTag à un porte clef sont disponibles à l’achat avec une gamme Hermès. L’unité coûte 35€ et un pack de quatre 119€. Les commandes débutent le 23 avril.
Mercedes lance sa contre-offensive face à Tesla avec sa première berline électrique
Soeur électrique de l'icône de la marque, la Classe S, l'EQS est l'un des premiers modèles pensés entièrement autour de sa propre plateforme logicielle centrale. Au coeur du projet : les futurs services de mise à jour sans contact « over the air ». Une autonomie de 770 km Côté puissance, le bolide électrique porte sur son solide châssis deux moteurs de 385 kW et un accumulateur de 107,8 kWh qui lui permet d'atteindre 770 km d'autonomie, dans les cycles d'essai européen WLTP. Le groupe promet au passage un an de chargement gratuit sur son réseau commun avec d'autres constructeurs « Ionity ». Côté forme, les 5 mètres de la berline et son aérodynamisme intégrant le pare-brise dans la coque « sont une surprise, parce qu'il n'y a pas de surprise », a dit malicieusement Ola Källenius. Il joue aussi la solidité du « made in Germany », avec des composants fabriqués en Allemagne. Cinq modèles 100 % électriques en 2021 Dévoilant sa dernière-née sur fond de ciel immaculé, le patron de Daimler veut aussi faire rêver. Lors de cette présentation à l'américaine, il a laissé la parole au réalisateur de « Titanic » et « Avatar », James Cameron, pour annoncer que Mercedes prend « l'engagement d'un monde meilleur ». Sur terre, Ole Källenius confirme l'accélération de Mercedes dans l'électrique, avec une flotte « neutre » en CO2 avant 2039, mais aussi un effet d'échelle sur les modèles du groupe. La plateforme électronique EVA de l'EQS devrait se retrouver sur plusieurs modèles haut de gamme, a-t-il prévenu. A peine remis du quasi-échec commercial de son SUV électrique, l'EQC, lancé en 2019, le groupe devrait proposer cinq voitures 100 % électrique en 2021 et 10 en 2025. A partir de cette date, une nouvelle plateforme MMA, en cours d'élaboration, prendra le relais. L'objectif du patron de Daimler est de « réaliser 50 % des ventes avec des voitures électrifiées en 2030 ». Marquant « le premier grand tournant de Mercedes depuis dix ans », la contre-offensive contre Tesla ne fait que commencer, prédit le gourou allemand de l'automobile, Ferdinand Dudenhöffer.