HOSPITALITY LAB & PRACTICE FOR BRANDS

Blog2017-10-23T13:43:48+00:00

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

En imposant aux marques de privilégier l’intérêt de leurs clients dans la gestion des données qu’elles détiennent, l’Europe fait de l’hospitalité le vecteur principal de leur croissance.

1. AUJOURD’HUI, LA CROISSANCE DES MARQUES PASSE PAR LA QUALITÉ DE LEUR RELATION CLIENTS.

Dans un monde digital, « Les Marchés sont des Conversations ».

Dès 1999, Doc Searls et ses co-auteurs avaient mis cette idée au coeur de leur “Clue Train Manifesto” (Manifeste des Evidences) (1), démontrant alors avec brio comment le développement du “capital relationnel” de la marque pouvait devenir le principal moteur de la croissance des entreprises.

L’arrivée des sites internet dans la fin des années 1990 avait eu en effet le mérite de faire prendre conscience qu’il pouvait se nouer une relation directe entre l’entreprise et ses clients, sans passer par un distributeur ; et que ces nouveaux liens produisaient énormément de données qu’il était probablement intéressant d’exploiter : ainsi, pour développer plus loin l’idée du “Clue Train”, lorsqu’il s’agit de générer une croissance durable des ventes et des profits, les meilleurs atouts de la marque sont sa légitimité à susciter des échanges autour de son coeur de métier (Conversation), son intelligence à les analyser (Curation), sa capacité à apporter des réponses adaptées aux besoins exprimés (Customization), et finalement son empathie relationnelle, propre à mettre le client en résonance avec la marque (Communion). Autant d’atouts qui précèdent dorénavant la simple « qualité des produits » mis au catalogue, autrefois le principal fer de lance des entreprises.
Une vision depuis partagée par Interbrand(2), qui dans sa publication annuelle du classement de la valeur des marques insiste sur le fait que “la croissance est la conséquence d’une stratégie claire et d’expériences exceptionnelles délivrées au consommateur”.
Voici donc venu le temps pour les marques soucieuses de croissance durable de passer un nouveau contrat relationnel avec leurs consommateurs, où l’achat et la livraison du produit n’est plus la fin mais le début de la relation : un contrat qui couvre d’abord l’usage, et l’expérience qui l’accompagne. Un contrat qui est aussi l’occasion de proposer de nouveaux moments de consommation, de nouveaux services, qui sont autant de chiffre d’affaires supplémentaire pour les marques. Mais un contrat relationnel d’abord fondé sur le respect de l’intérêt du client, notamment en matière d’utilisation de ses données.

 

2. GDPR : UNE RÉGLEMENTATION POUR SAISIR DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS DE CROISSANCE.

Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
La Commission souligne également que le marché en ligne est constitué à 57% d’échanges avec des opérateurs américains, alors que seulement 4% des échanges se font au travers d’opérateurs pan-européens. Elle estime que si les 100 plus grosses entreprises Européennes faisaient un usage judicieux de leurs données clients, le PNB Européen pourrait s’octroyer 1,9% de progression supplémentaire d’ici 2020, soit plus de 200 Milliard d’Euros de gain potentiel.
C’est avant tout à cette opportunité de croissance que la GDPR s’attaque : permettre une meilleure utilisation des données pour les entreprises grâce à un consentement avéré des consommateurs, favoriser les échanges intra-européens au sein d’un univers mieux sécurisé. Loin d’être une contrainte, la GDPR est une chance de développement de nouvelles sources de revenus pour les marques européennes : elle conduit à un modèle de croissance durable rendu possible par une approche choisie et non plus subie de la consommation. Avec la GDPR, les marques doivent négocier avec chacun de leurs clients un contrat relationnel : elles doivent se mettre à l’écoute, comprendre les besoins, proposer leurs services, et définir les modalités de la relation ; le tout dans la transparence ( accès aux données, droit de modification) qui établit la confiance, l’attachement. Les marques deviennent alors attachantes dans le bon sens du terme, et c’est de cet attachement que nait la croissance durable.
C’est à ce nouveau modèle relationnel qu’appellait lui-même Doc Searls dans son “Clue Train Manifesto” : il lui avait même trouvé un nom, la VRM (Vendor Relationship Management). Une approche basée sur le consentement avéré du client vis à vis de ses fournisseurs (vendeurs) avec un postulat simple : “un consommateur libre a plus de valeur qu’un consommateur captif – pour lui-même, pour les marques et pour l’économie en général”.
Encore faut-il s’entendre sur la définition du consommateur “libre”. Searls le définit en cinq points :
1. Il entre en relation avec les marques de manière indépendante et sans contrainte.
2. Il est le point d’intégration de sa propre donnée (c’est lui seul qui peut relier sa donnée à sa personne).
3. Il a le contrôle de la donnée qu’il génère et collecte. Il décide de ce qu’il veut partager, à qui et comment.
4. Il définit son propre niveau d’engagement avec les marques.
5. Il est libre d’exprimer ses exigences et ses intentions en dehors du contrôle de toute entreprise.
C’est ce consommateur “libre” que la GDPR souhaite aujourd’hui promouvoir, afin d’en faire le vecteur de croissance de l’économie.

3. L’HOSPITALITE DES MARQUES, PRINCIPAL VECTEUR DE LEUR PROPRE CROISSANCE.

Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Le produit devient simplement la porte d’entrée à la marque, celui qui va forger les impressions de la première rencontre, et donc le début (et non la fin) de l’histoire. Le produit n’est plus qu’un prétexte, c’est la marque qui devient le réel support de l’expérience pour le consommateur : c’est d’ailleurs à elle qu’il va naturellement s’adresser s’il a besoin d’assistance ou s’il a simplement des remarques à formuler. À la marque de se montrer engageante, accueillante, généreuse et humaine pour fidéliser le consommateur au-delà du premier produit, et pour entretenir une relation proche, intime, qui permettra de continuer à vendre sans qu’il soit besoin de déployer la coûteuse armada publicitaire du premier jour : avoir une stratégie à long terme d’entretien de la relation, plutôt que de s’épuiser dans des efforts permanents de recrutement.
Autant le “tunnel de vente” était indifférencié et anonyme, donc étranger à toute notion d’hospitalité, autant le “cycle de décision d’achat” est personnalisé et fait appel à la relation humaine : c’est de la capacité de la marque à accueillir que dépend la fidélisation du client, et encore plus, sa propension à devenir activement promoteur vis à vis de ses pairs. Pour le dire différemment, c’est du niveau d’hospitalité de la marque que va découler l’amplitude de la réalisation du cycle d’achat, et donc le montant de la valeur créée.
Autant le “tunnel de vente” s’envisageait dans un temps le plus court possible, avec l’espoir de limiter la durée d’exposition nécessaire pour déclencher l’achat afin de réduire les coûts, autant le “cycle de décision d’achat” s’inscrit dans la durée la plus longue possible afin de maximiser les revenus. En se plaçant dans une notion de permanence, on met forcément en exergue la qualité de l’hospitalité, seule capable de générer de la pérennité dans la relation.
Plus le consommateur progresse avec la marque, plus la marque fait preuve de « disponibilité » vis à vis des demandes du consommateur, plus se crée la confiance dans la relation, le consommateur récupérant de plus en plus de valeur d’usage en retour de sa relation avec la marque, la marque obtenant de plus en plus de “permissions” qui lui permettent d’aller encore plus loin dans son service du consommateur.
C’est bien là le cercle vertueux de l’hospitalité des marques : un marketing “on demand” (inbound marketing), un marketing de l’échange, de la confiance, de la permission, du partage de la valeur, où les clients sont aussi des hôtes ; un marketing qui se définit d’abord par rapport au client pour qu’il puisse adopter lui-même la marque, la faire sienne et en devenir à son tour le porte-parole…
Alors que la GDPR fait des marques le gibier de consommateurs devenus madrés, l’hospitalité est la meilleure réponse pour faire de ces mêmes marques les plus désirables des proies : avec bienveillance, humanité et intimité. Assurant ainsi la pérennité de leur croissance.

4. QUELLES APPROCHES POUR LES MARQUES FACE A LA GDPR ?

Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.
Une étude publiée en Mai dernier par le gouvernement Britannique4 s’était alarmée sur le fait que seulement 30% des grandes entreprises du pays avaient commencé à prendre les mesures nécessaires à la mise en conformité de leurs pratiques d’utilisation des données, alors que la transcription dans la loi Britannique vient d’être réalisée en ce mois d’Août, et qu’elle survivra au Brexit. Les autres pays feront-ils preuve de la même insouciance, par rapport à une échéance qui dans la plupart des pays européens, a été fixée à Mai 2018 ?
La GDPR transforme radicalement la manière dont les entreprises utilisent les données. Il va falloir arrêter d’acheter des listes d’adresses, et même se débarasser des listes qu’on aura pu acheter auparavant. Contacter un client exigera d’avoir les permissions nécessaires, sauf à s’exposer à des amendes prévues pour atteindre jusqu’à 4% du chiffre d’affaires.
Il n’y aura donc pas d’échappatoires.
Mais n’est-ce pas justement l’opportunité d’une prise de conscience salutaire dans le futur de la relation client ? Quelle marque aujourd’hui a encore besoin d’avoir accès à des millions de noms dont simplement un infime pourcentage montre un intérêt pour ses propositions ? Ne vaudrait-il pas mieux établir une véritable relation avec moins de clients mais qui ont un véritabe intérêt à avoir un dialogue, un échange, une conversation avec la marque ?
N’est-il pas temps, tout simplement, que les marques apprennent à devenir hospitalières vis à vis de leurs clients ?
Et si la GDPR n’était qu’un manifeste pour l’hospitalité des marques ? Une manière de sauver les marques traditionnelles à l’heure du digital ? La dernière opportunité à saisir avant liquidation ou reprise par les acteurs de la nouvelle économie ?
En développant leur hospitalité pour se mettre en conformité avec la GDPR, ce n’est pas tant l’amende que les marques vont éviter, c’est leur futur qu’elle vont assurer.
Aucune raison d’attendre. Embrassons la GDPR en développant l’hospitalité des marques (5).

 

 

(1) Le Cluetrain Manifesto (Manifeste des évidences) est un texte rédigé par Rick Levine, Christopher Locke, Doc Searls, et David Weinberger. Il est d’abord diffusé sur le web en 1999 comme un ensemble de quatre-vingt-quinze thèses, puis est publié sous forme de livre en 2000 avec les thèses prolongées de sept essais. https://www.amazon.com/Cluetrain-Manifesto-End-Business-Usual/dp/0738204315
(2) Etude 2016 Interbrand : http://interbrand.com/best-brands/best-global-brands/2016/
(3) Etude de la Commission Européenne : https://ec.europa.eu/commission/publications/why-we-need-digital-single-market_en
(4) Citée par Tanya Joseph dans le magazine Marketing Week (UK) du 7 Août 2017, New data laws are a chance to reset customer relationships : https://www.marketingweek.com/2017/08/07/tanya-joseph-data-law/
(5) Cf, “Manifeste pour l’Hospitalité des Marques”, Georges-Edouard DIAS, Edition Netexplo : https://www.amazon.fr/dp/2954667230/

L’assureur Axa lance une plateforme de services de santé avec Microsoft

By |April 16th, 2021|Categories: Scoop.it|

L’assureur Axa lance une plateforme numérique destinée aux particuliers qui donne accès à un ensemble de services de santé et de bien être. Cette plateforme est conçue avec Microsoft. Un programme pilote, incluant un outil d’auto-évaluation, une interface de téléconsultation médicale et une conciergerie médicale, a été lancé fin 2020 en Allemagne et en Italie. Utilisation des technologies Microsoft dédiées à la santé La plateforme utilisera les technologies Cloud for Healthcare de Microsoft, notamment l’API Azure pour FHIR (Fast Healthcare Interoperability Resources), qui vise à protéger la vie privée des utilisateurs. Sur cette plateforme, Axa va proposer un outil d’auto-évaluation et de prévention, une conciergerie médicale, une interface de téléconsultation, un coffre-fort numérique, des services de soins à domicile, comme par exemple la livraison de médicaments, et un annuaire des professionnels de santé. La plateforme propose de décloisonner les services de santé afin d’améliorer la recherche, les traitements et la prévention. Cet écosystème sera adapté à l’offre de soins et aux spécificités de santé locales. Un programme pilote, comprenant un outil d’auto-évaluation, une interface de téléconsultation et une conciergerie médicale pour faciliter la prise de rendez-vous, a été lancé fin 2020. La plateforme est ouverte à tous les clients d’Axa en Allemagne et en Italie, avec des services dédiés. Le service sera déployé d’ici 2022 au Royaume-Uni, en Belgique, en Espagne et en Suisse, puis pourra être étendu à d’autres pays. Une réponse à la fragmentation des services de santé Microsoft et Axa collaboreront avec des partenaires pour enrichir la plateforme et proposer des services à valeur ajoutée. « Dans de nombreux pays, la fragmentation, la complexité et les coûts des systèmes de santé constituent un obstacle à l’accès aux soins. Ce nouvel écosystème de services que nous avons développé avec Microsoft est un levier puissant pour permettre aux clients d’accéder aux meilleures solutions de santé » commente Thomas Buberl, DG d’Axa.

France.com en justice : l’histoire surréaliste d’une bataille franco-américaine

By |April 16th, 2021|Categories: Scoop.it|

Dans une décision rendue le 25 mars 2021, la cour d’appel fédérale de Virginie a donné raison à la France et à Atout France, contre l’ancien propriétaire de France.com Jean-Noël Frydman. L’occasion, pour L’Echo touristique, de revenir sur un long bras de fer, à rebondissements, porté par Christian Mantei, l’actuel président d’Atout France. Une histoire presque surréaliste, qui découle d’une réalité plutôt sidérante : la France n’avait pas protégé l’emblématique nom de domaine France.fr. « A l’origine, Laurent Fabius voulait que l’on fasse évoluer le nom de domaine Rendezvousenfrance.com, raconte Christian Mantei, alors directeur général d’Atout France. Le ministre des Affaires étrangères avait obtenu, à l’époque, qu’Atout France puisse utiliser France.fr, jusqu’alors site généraliste du service d’information du gouvernement. Une excellente nouvelle. »   Une tentative de négociation, à plus de 10M€ « Dans nos discussions autour du Comité de promotion du tourisme, plusieurs personnes dont Frédéric Vanhoutte, Jean-Pierre Nadir et Jean-François Rial me disent qu’il serait bon de récupérer France.com. » Problème, la France n’a pas déposé le nom de domaine France.com, l’extension naturelle de France.fr pour son développement international, elle ne peut donc pas l’exploiter l’Url. C’est dès 1994 que le franco-américain Jean-Noël Frydman l’a déposé. Depuis la Floride, il développe un site avec des contenus éditoriaux puis marchands. « France.com est la plus ancienne agence de voyages en ligne toujours sous la même direction », clamait-il sur son profil LinkedIn.

L’innovation pour « réinventer le partenariat entre l’Europe et l’Afrique » | CIO MAG

By |April 15th, 2021|Categories: Scoop.it|

“Les relations entre les deux continents passent par la jeunesse et l’entrepreneuriat”. C’est avec ces mots que Samir Abdelkrim, fondateur d’Emerging Valley, a ouvert l’événement mercredi 7 avril. Quelque 200 speakers venus de 45 pays sont réunis virtuellement pendant deux jours pour dialoguer autour de la “destinée commune Europe-Afrique ». Au menu des échanges : l’investissement dans un contexte Covid, le soutien des Etats à l’écosystème, l’essor des secteurs clés comme la E-santé, la résilience et les bonnes pratiques.  Plus concrètement, il s’agit de réfléchir à la coopération des écosystèmes tech des deux continents, et notamment l’investissement dans la jeunesse, l’entrepreneuriat et les startups dans ce contexte de pandémie et de crise économique mondiale.  “La coopération et l’innovation sont les ingrédients indispensables de notre capacité de résistance. Nous devons créer un monde commun. Et pour cela, nous avons beaucoup à apprendre de l’Afrique”, a développé Rémy Rioux, directeur général de l’Agence française de développement (AFD). Ce dernier a rappelé qu’il était essentiel de “mettre la technologie dans les mains des plus fragiles” mais aussi de trouver des solutions, car “99% des startup rencontrent des difficultés de financement”, a-t-il rappelé.   Pour une coopération renforcée UA – UE  “L’innovation est une opportunité de changer le regard que se portent les deux continents. Mais le manque de financement freine le potentiel des entrepreneurs”, a abondé le ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères français, chargé du Commerce extérieur et de l’Attractivité, Franck Riester.   Lors de cette cérémonie d’ouverture, la coopération entre l’Union européenne et l’Union africaine était à l’ordre du jour. Il a notamment été question du projet européen d’appui à la coopération numérique D4D Hub, mené conjointement avec l’Union africaine. Il s’agit d’une « plateforme pour créer des projets et mettre en contact les entrepreneurs”, a détaillé Hambani Masheleni, chef du département des Sciences et technologies à la Commission de l’Union africaine. “L’innovation va permettre de réinventer le partenariat entre l’Europe et l’Afrique, autour de la digitalisation. C’est une nouvelle norme qui va permettre de créer des opportunités, et réduire les inégalités”, a-t-il assuré.  Mais au-delà des organisations supranationales et des bailleurs de fonds régionaux et internationaux, les Etats africains doivent eux-mêmes s’engager pour créer un écosystème favorable. Papa Amadou Sarr, ministre délégué général à l’Entreprenariat rapide des femmes et des jeunes au Sénégal, a donné l’exemple de son pays, qui fait aujourd’hui figure de modèle dans la sous-région. En effet, le Sénégal s’est doté d’un “Start-up Act”, copié sur le modèle tunisien, et mise sur les entreprises innovantes pour développer l’économie. « Nous voulons faire contribuer le numérique à hauteur de 10% du PIB sénégalais”, a rappelé le ministre. “Le numérique et l’innovation sont des leviers de croissance multisectoriels”. Ainsi, un fonds de trois milliards FCFA est dédié aux startup du pays, agissant dans plusieurs domaines comme l’agritech ou la blockchain.  Pour tous les acteurs réunis autour de la table virtuelle, l’investissement dans la tech représente un enjeu majeur : celui de la création d’emplois dans un continent soumis à l’explosion démographique et la réduction des inégalités, en faveur des femmes, des jeunes et des zones géographiques moins développées.   Mais Fatoumata Bâ, fondatrice du fonds d’investissement à impact Janngo, a rappelé qu’au delà d’une mission de service publique pour les agences de développement et les Etats, l’investissement vers l’innovation africaine répond à des motivations stratégiques ou commerciales. “Il faut comprendre que l’Afrique est un relai de croissance et un marché porteur”, a plaidé l’investisseuse. “Les startup africaines sont la porte d’entrée vers le continent”, a-t-elle rappelé, en direction des investisseurs privés.  

Coinbase Makes Its Debut—and Bitcoin Arrives on Wall Street | WIRED

By |April 15th, 2021|Categories: Scoop.it|

But logic can only carry a valuation to so many trillions of dollars. So why not invest in bitcoin? People piled in, and the value rose to dizzying, and perhaps worrying, heights, recently surpassing $60,000, and helping along those NFTs and Dogecoins. Even many of those investors fear a bubble, so they are eager for the debut of Coinbase, the cryptocurrency exchange seen as a safer, friendlier exposure to the crypto world. Today, Coinbase will begin trading on the Nasdaq as a $100 billion company, at least on paper, among the most valuable debuts in history and roughly on par with Facebook in 2012. Surely this is solid ground. Market debuts are supposed to say something about the future. A group of bankers and venture capitalists work together to decide what a thing is worth now, building in expectations for how it will grow. Today’s Coinbase is based around buying and selling coins like bitcoin and taking fees for it; the future Coinbase is built on something grander, involving more coins and a wider array of cryptocurrency-infused products, like NFTs and “decentralized” loans. Some analysts are skeptical. There are questions about whether this “cryptoeconomy,” as Coinbase CEO Brian Armstrong puts it, will prove to be as big as promised. Critics have pointed out that even if this reality does materialize, the industry will attract more competition (as it already has) and drive down Coinbase’s fees. The WIRED Guide to Bitcoin The cryptocurrency represents amazing technological advances. Bitcoin has a way to go before it's a a true replacement for, or even adjunct to, the global financial system. BY KLINT FINLEY In the interim, Coinbase is a bitcoin company. This was never exactly a secret, but the documents for its public listing reported that around 60 percent of the company’s revenue comes from fees on trading bitcoin. In any case, the other coins traded on its platform rise and fall with bitcoin. (Another parent bubble and its daughters.) The company depends on bitcoin’s volatility and its potential upside. Amid the surge in crypto prices early this year, the company’s first-quarter revenue was $1.8 billion, more than all of last year. In 2019, when the price of bitcoin was a lot lower and no one was talking about it, Coinbase lost $30 million. All of this means that Coinbase’s listing is a little like bitcoin’s stock market debut, too. Which is weird, when you think about where bitcoin started. In his 2019 book, Narrative Economics, the Nobel Prize–winning economist Robert Shiller describes the rise of bitcoin as a feat of storytelling. There was the benefit of being the first, he writes, and in the technology’s unique independence from authority, which the story held made it a hedge against government collapse and inflation. Others, including Bloomberg’s Joe Weisenthal, have gone so far as to call bitcoin a “faith-based” asset. Faith as in religion. It started with its pseudonymous prophet, Satoshi Nakamoto, who compiled the code and vanished. It has code words, a sacred white paper, a ritualistic schedule for “halving” the creations of new blocks on the chain. Yes, all assets require faith. But faith in the dollar is not faith in a physical paper or a coin, it’s in the US government. With bitcoin, the faith is in the thing itself, the network that generates the coins and keeps them secure. The conviction of bitcoin’s adherents is important, given the lack of earthly evidence for its value. Bitcoin is scarce, sure, because the code ensures only 21 million bitcoins will ever be created. But that doesn’t make it an investable asset on its own. There are limited use cases. Bitcoin can’t be spent efficiently, much as people are trying to make that happen. The network in which people place their faith is still somewhat immature, leading to fears that the bitcoin market could be subject to manipulation.

Atos, européen de coeur, américain dans l’âme

By |April 14th, 2021|Categories: Scoop.it|

Comme la plupart des entreprises européennes de services numériques (Capgemini, Sopra Steria, le suédo-finlandais TietoEvry, etc.), Atos doit la majeure partie de ses recettes à sa capacité à tirer le meilleur parti d'innovations américaines, largement plébiscitées par leurs clients. « Mais quand ces sociétés revendent quasi systématiquement du Microsoft ou du Google, les éditeurs européens plus modestes sont perdants », lâche Alain Garnier, un éditeur de logiciels à l'origine de la mobilisation PlayFrance.digital qui vise à privilégier les acteurs nationaux sur leur marché local. « Sans les technologies américaines, le PIB européen serait sans doute moindre, rappelle Elie Girard, mais l'inverse est également vrai. » Européen de coeur, Américain dans l'âme. « Airbus de l'informatique » Né de multiples fusions entre des sociétés informatiques françaises dans les années 1990, puis d'un mariage en 2000 avec le néerlandais Origin, Atos se compare en bien des points à un « Airbus de l'informatique ». Très officiellement « société européenne » (SE) selon son statut juridique, l'entreprise partage son siège social entre Bezons, en banlieue parisienne, et Munich, en Bavière. Entre la langue de Molière ou celle de Goethe, les cadres se sont accordés sur Shakespeare. Quand Thierry Breton a pris les rênes d'Atos en 2008, on y parlait pourtant encore principalement français. L'ex-ministre de l'Economie et des Finances y faisait son retour dans le privé, lui qui avait déjà dirigé Bull, Thomson et France Télécom. A son départ, onze ans plus tard, Atos était parti à la conquête du marché américain et avait surtout doublé ses revenus. L'apport crucial des ingénieurs de Bull En 2011, le mariage avec la filiale de services informatiques de Siemens consacre Atos parmi les grands d'Europe. Aujourd'hui encore, le groupe industriel allemand est tout à la fois le premier client d'Atos (600 millions d'euros de revenus par an), son premier actionnaire (11,6 % du capital) et un partenaire commercial sans lequel le groupe d'Elie Girard n'aurait pas remporté des contrats prestigieux comme celui de l'informatisation du chantier des nouvelles lignes de métro du Grand Paris. Au centre de R&D des Clayes-sous-Bois.© Edouard Jacquinet pour «Les Echos Week-End» Le fleuron européen renforce ensuite ses compétences en R & D avec le rachat pour 600 millions d'euros, en 2014, de Bull, le pionnier hexagonal de l'informatique. Quelque quatre-vingt-dix ans après sa création, l'ex-Bull est le pilier des activités d'Atos dans l'analyse de données et surtout la conception de serveurs informatiques haut de gamme. Fabriquée à Angers, sa technologie BullSequana équipe les centres de données des champions américains du « cloud computing » eux-mêmes, comme Google. « Ce sont de très gros contrats », relève Elie Girard, fier de voir les Américains reconnaître ses produits. S'il fut un temps envisagé d'introduire en Bourse l'ex-Bull et des activités connexes, Atos ne peut plus s'en séparer. « La cybersécurité et le calcul haute performance sont des activités absolument centrales pour nous, au coeur de notre métier », assure Elie Girard depuis son bureau avec vue sur La Défense. De l'informatique à la source de données (edge computing) aux supercalculateurs, en passant par le quantique, les ingénieurs de Bull permettent à Atos de se hisser au meilleur niveau mondial sur des technologies d'avenir. 4 grands métiers autour de la donnée Chef d'orchestre du cloud : alors que les entreprises veulent héberger de plus en plus de données dans les centres externalisés du « cloud computing », Atos les aide à migrer celles-ci depuis leurs propres serveurs. Une transformation toujours en cours de ses anciennes activités de maintenance de ces mêmes serveurs. Intégrateur de logiciels d'entreprise : toujours désireuses d'offres sur-mesure alors que les éditeurs de logiciels sont les rois du standard, les entreprises sollicitent Atos et ses concurrents pour développer des fonctionnalités additionnelles aux systèmes SAP, Oracle ou encore Salesforce. Big data : Atos met les bouchées doubles pour améliorer les capacités de calcul et donc d'analyse de données des entreprises, grâce à des serveurs haut de gamme, voire des supercalculateurs. Cyberdéfenseur : Atos veille sur l'évolution des menaces informatiques et joue le rôle de tour de guet pour les clients de ses centres de sécurité opérationnelle. Au jour le jour cependant, Atos l'européen a les yeux rivés sur le marché américain. Dans la salle du conseil d'administration, les contours du pays de l'oncle Sam s'affichent sur une grande carte ancienne. Thierry Breton y a fait ses emplettes, de Xerox ITO (9.600 collaborateurs en 2015 pour 966 millions de dollars) à l'indien Syntel en 2018 (pour 3,4 milliards de dollars), dont l'essentiel des 23.000 ingénieurs travaille pour des clients aux Etats-Unis. Du côté des salariés, les élus applaudissent tout en protestant contre les conséquences de la logique de rentabilité qui suit ces rachats - ils luttent encore contre un plan de délocalisation des fonctions finan

Grand Paris : le compte à rebours a commencé pour la zone à faibles émissions

By |April 14th, 2021|Categories: Scoop.it|

Paris et sa banlieue accélèrent leur chasse aux véhicules polluants. Au 1er juin, les véhicules classés Crit'Air 4 (diesel avant le 31 décembre 2005) seront à leur tour bannis de la « Zone à faibles émissions » (ZFE), ce territoire de 79 communes à l'intérieur de l'anneau de l'A86. Les véhicules les plus polluants, classés Crit'Air 5, sont proscrits depuis 2019. Cette nouvelle étape élargit l'interdiction à 209.000 véhicules et 27.500 utilitaires. En 2024, la ZFE doit théoriquement en avoir terminé avec le diesel. Portée par la Métropole du Grand Paris (MGP), dont le président, Patrick Ollier, clame « la nécessité d'agir contre les 6.600 morts annuels générés par la pollution », la mesure vise à promouvoir les transports publics et la conversion aux véhicules électriques et hybrides. Etat et Métropole se donnent le temps de la pédagogie : la vidéoverbalisation et les amendes n'entreront en application que fin 2021. Dans l'intervalle, des centaines de panneaux seront installés et les maires sont priés de s'investir. Trois refusent la ZFE, dont Créteil et Bobigny. 18 % des véhicules impactés en Seine-Saint-Denis Car la conversion de la flotte automobile n'a rien d'une formalité. Le durcissement des règles du contrôle technique en 2019 a fait chuter le nombre de véhicules polluants. Mais, rappelait récemment une étude de l'Atelier parisien d'urbanisme (Apur), 11 % des véhicules de la ZFE sont classés Crit'Air 4 ou 5. Avec de fortes disparités territoriales. « Le département de Seine-Saint-Denis est le plus impacté avec 18 % du parc de véhicules particuliers », note l'Apur, soulignant que « l'accompagnement des populations modestes constitue l'un des facteurs de réussite ». Ces communes sont à la fois celles où les véhicules polluants sont plus nombreux, les budgets les plus serrés, et les trajets domicile-travail les moins aisés en transports. Au Kremlin-Bicêtre, un administré sur deux devra changer d'auto en 2022 avec un revenu moyen de 1.850 euros, se désole le maire, Jean-Luc Laurent. Les aides, pourtant, paraissent foisonner, entre la prime à la conversion, le bonus écologique, et la surprime ZFE… Un guichet unique Etat-MGP a même vu le jour. « Les subventions cumulées peuvent atteindre 19.000 euros pour un véhicule neuf, et 12.000 euros pour une occasion, ce qui ramène le reste à charge à environ 1.500 euros pour une occasion. Nous avons fait un effort considérable » assure Patrick Ollier. P

Coinbase : tout savoir sur la cotation qui affole les compteurs à Wall Street

By |April 14th, 2021|Categories: Scoop.it|

Coinbase, une des plus anciennes plateformes d'échanges de cryptos est aux portes de Wall Street alors que le bitcoin vient d'établir un nouveau record à 63.191 dollars (53.101 euros) au-dessus de son précédent plus haut de 61.712 dollars. Elle arrive mercredi sur le Nasdaq, le jour même où deux banques converties aux cryptos, JP Morgan et Goldman Sachs (qui conseille Coinbase pour sa cotation directe), annoncent leurs résultats trimestriels. La valorisation estimée de la plateforme Coinbase à 147 milliards de dollars, dépasse celle de Goldman Sachs (120 milliards), la banque d'investissement créée en 1869. Une illustration du parcours météorique de la jeune pousse (start-up) de San Francisco, devenue un des leaders mondiaux des cryptos en seulement 10 ans. Sa valorisation est deux fois plus importante que celle de l'Intercontinental Exchange (66 milliards de dollars), qui détient entre autres, le New York Stock Exchange, la Bourse créée en 1817.  Le bitcoin établit un nouveau record avant la cotation de Coinbase Bitcoin, dix ans d'existence chaotique Même Changpeng Zhao, le dirigeant de Binance, la plateforme de Hong Kong numéro 1 mondiale et grande rivale de l'Américaine a déclaré à CoinDesk TV que la valorisation de 100 milliards de dollars de Coinbase lui paraissait « basse ». Il lui souhaite bonne chance et assure que Binance ne suivra pas son exemple en s'introduisant en Bourse. Une cotation impose une transparence accrue et de nombreuses contraintes que ne souhaitent pas subir certaines plateformes.

L’Oréal accélère ses prototypages et édite des séries limitées grâce à l’impression 3D

By |April 13th, 2021|Categories: Scoop.it|

Prototypage rapide et fabrication de séries très limitées Chez L’Oréal, l’impression 3D également appelée fabrication additive, sert au prototypage rapide et à la fabrication de séries limitées, dans le cadre de produits de luxe. L’Oréal a ressenti très vite l’intérêt d’adopter l’impression 3D afin de gagner du temps grâce à l’internalisation du prototypage.  Désormais, l’entreprise réalise 10 000 prototypes par an grâce à l’impression 3D dans ses 9 laboratoires 3D dans le monde au lieu de passer par des prestataires extérieurs. « Dans la recherche d’agilité, nous avons décidé d’internaliser la fabrication de nos maquettes pour tester l’ergonomie au fur et à mesure de la création ou avant de lancer la fabrication d’un moule d’injection » explique Anne Debauge. « Cela permet de maquetter dans la journée ou dans les 24 heures » ajoute-t-elle. L’impression 3D sert à prototyper de manière plus réaliste que la méthode traditionnelle De plus la technologie employée, le dépôt de fil avec une matière fournie par la société Ultimaker, permet à L’Oréal d’atteindre un niveau de réalisme supérieur à la technique de prototypage en stéréolithographie. « La matière permet d’avoir de la souplesse, de la transparence et de remplir un flacon pour des essais avec des consommateurs. La fabrication traditionnelle en stéréolithographie ne permettait pas un contact avec les formules [NDLR : des produits cosmétiques] » pointe-t-elle. Exemple de prototype de flacon « On peut gagner de 1 jour jusqu’à 1 mois dans cette phase de prototypage rapide. On peut faire des erreurs plus rapidement avant de réaliser un moule d’injection » se félicite-t-elle. Une fois les maquettes réalisées, elles sont testées auprès des consommateurs et des usines de manipulation des pièces avant de passer à la fabrication du moule d’injection. Autre cas d’usage réussi, la fabrication de séries limitées personnalisées à destination des clientes. L’Oréal a ainsi réalisé une série limitée de 50 flacons avec Lancôme et une série de 12 flacons pour Viktor & Rolf. « Ces deux premières séries limitées étaient fondamentales pour nous même si on n’est pas dans une dimension industrielle » relate la responsable. « Cela nous a permis de détecter les meilleurs partenaires en termes de fabrication et aussi de structurer l’organisation en interne » dit-elle. Impression 3D métal pour 50 exemplaires avec Lancôme Pour Lancôme, un flacon a été produit en 50 exemplaires avec des fleurs de Jasmin en impression 3D métal.  « Nous avons choisi le frittage métal. C’est une poudre de métal que l’on fait fondre avec un laser, couche par couche. Il faut nettoyer la pièce et lui donner un aspect fini, esthétique. On appelle cela plutôt de l’artisanat augmenté que de l’industrialisation »  décrit Anne Debauge. « On apprend en marchant. L’impression métal donne une finition qui n’est pas forcément alignée sur les codes du luxe. Il y a donc des opérations de finition assez longues, lourdes et très manuelles aujourd’hui » prévient-elle.

Suresnes dans les starting-blocks pour tester une IA de vidéo protection de la ville

By |April 13th, 2021|Categories: Scoop.it|

L’IA doit permettre la détection en temps réel d’événements tels que les dépôts sauvages de déchets, les infractions routières, les stationnements irréguliers, le rassemblement de personnes ou les tentatives d’intrusion dans une propriété privée. L’IA doit assister les opérateurs du centre de supervision urbain dans leur veille afin d’améliorer la rapidité d’intervention de la police nationale ou municipale. C’est ce que défend le maire, Guillaume Boudy. Les agents peuvent en effet rater certaines images importantes que l’IA saura détecter. L’expérimentation est également destinée à aider agence XXII à améliorer ses algorithmes en conditions d’usage réel. La ville a été sollicitée par l’agence XXII et l’expérimentation est gratuite pour la ville. Le projet est suivi par Yoann Lamarque, adjoint au maire délégué à la Sécurité et à la Prévention. William Eldin, dirigeant et fondateur de XXII Si l’accord de la Cnil est donné, l’efficacité de la solution sera évaluée au bout de 18 mois. Actuellement, la vidéo protection de Suresnes utilise un réseau de 89 caméras filmant la voie publique. Les images sont ramenées au centre de surveillance urbaine, piloté par la Police municipale 24 heures sur 24.  Dans le cadre de l’expérimentation, l’IA ne sera activée que sur 10 caméras à la fois. C’est l’opérateur en salle de contrôle qui décidera ce que la caméra doit détecter. Il s’agira par exemple d’un dépôt sauvage de déchets, d’une circulation en sens interdit, de scooters sur les trottoirs, le stationnement irrégulier, l’abandon d’un véhicule devant une école, une tentative d’intrusion, etc. indique la ville. C’est l’agent qui décidera s’il faut intervenir ou pas.

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