HOSPITALITY LAB & PRACTICE FOR BRANDS

Blog2017-10-23T13:43:48+00:00

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

En imposant aux marques de privilégier l’intérêt de leurs clients dans la gestion des données qu’elles détiennent, l’Europe fait de l’hospitalité le vecteur principal de leur croissance.

1. AUJOURD’HUI, LA CROISSANCE DES MARQUES PASSE PAR LA QUALITÉ DE LEUR RELATION CLIENTS.

Dans un monde digital, « Les Marchés sont des Conversations ».

Dès 1999, Doc Searls et ses co-auteurs avaient mis cette idée au coeur de leur “Clue Train Manifesto” (Manifeste des Evidences) (1), démontrant alors avec brio comment le développement du “capital relationnel” de la marque pouvait devenir le principal moteur de la croissance des entreprises.

L’arrivée des sites internet dans la fin des années 1990 avait eu en effet le mérite de faire prendre conscience qu’il pouvait se nouer une relation directe entre l’entreprise et ses clients, sans passer par un distributeur ; et que ces nouveaux liens produisaient énormément de données qu’il était probablement intéressant d’exploiter : ainsi, pour développer plus loin l’idée du “Clue Train”, lorsqu’il s’agit de générer une croissance durable des ventes et des profits, les meilleurs atouts de la marque sont sa légitimité à susciter des échanges autour de son coeur de métier (Conversation), son intelligence à les analyser (Curation), sa capacité à apporter des réponses adaptées aux besoins exprimés (Customization), et finalement son empathie relationnelle, propre à mettre le client en résonance avec la marque (Communion). Autant d’atouts qui précèdent dorénavant la simple « qualité des produits » mis au catalogue, autrefois le principal fer de lance des entreprises.
Une vision depuis partagée par Interbrand(2), qui dans sa publication annuelle du classement de la valeur des marques insiste sur le fait que “la croissance est la conséquence d’une stratégie claire et d’expériences exceptionnelles délivrées au consommateur”.
Voici donc venu le temps pour les marques soucieuses de croissance durable de passer un nouveau contrat relationnel avec leurs consommateurs, où l’achat et la livraison du produit n’est plus la fin mais le début de la relation : un contrat qui couvre d’abord l’usage, et l’expérience qui l’accompagne. Un contrat qui est aussi l’occasion de proposer de nouveaux moments de consommation, de nouveaux services, qui sont autant de chiffre d’affaires supplémentaire pour les marques. Mais un contrat relationnel d’abord fondé sur le respect de l’intérêt du client, notamment en matière d’utilisation de ses données.

 

2. GDPR : UNE RÉGLEMENTATION POUR SAISIR DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS DE CROISSANCE.

Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
La Commission souligne également que le marché en ligne est constitué à 57% d’échanges avec des opérateurs américains, alors que seulement 4% des échanges se font au travers d’opérateurs pan-européens. Elle estime que si les 100 plus grosses entreprises Européennes faisaient un usage judicieux de leurs données clients, le PNB Européen pourrait s’octroyer 1,9% de progression supplémentaire d’ici 2020, soit plus de 200 Milliard d’Euros de gain potentiel.
C’est avant tout à cette opportunité de croissance que la GDPR s’attaque : permettre une meilleure utilisation des données pour les entreprises grâce à un consentement avéré des consommateurs, favoriser les échanges intra-européens au sein d’un univers mieux sécurisé. Loin d’être une contrainte, la GDPR est une chance de développement de nouvelles sources de revenus pour les marques européennes : elle conduit à un modèle de croissance durable rendu possible par une approche choisie et non plus subie de la consommation. Avec la GDPR, les marques doivent négocier avec chacun de leurs clients un contrat relationnel : elles doivent se mettre à l’écoute, comprendre les besoins, proposer leurs services, et définir les modalités de la relation ; le tout dans la transparence ( accès aux données, droit de modification) qui établit la confiance, l’attachement. Les marques deviennent alors attachantes dans le bon sens du terme, et c’est de cet attachement que nait la croissance durable.
C’est à ce nouveau modèle relationnel qu’appellait lui-même Doc Searls dans son “Clue Train Manifesto” : il lui avait même trouvé un nom, la VRM (Vendor Relationship Management). Une approche basée sur le consentement avéré du client vis à vis de ses fournisseurs (vendeurs) avec un postulat simple : “un consommateur libre a plus de valeur qu’un consommateur captif – pour lui-même, pour les marques et pour l’économie en général”.
Encore faut-il s’entendre sur la définition du consommateur “libre”. Searls le définit en cinq points :
1. Il entre en relation avec les marques de manière indépendante et sans contrainte.
2. Il est le point d’intégration de sa propre donnée (c’est lui seul qui peut relier sa donnée à sa personne).
3. Il a le contrôle de la donnée qu’il génère et collecte. Il décide de ce qu’il veut partager, à qui et comment.
4. Il définit son propre niveau d’engagement avec les marques.
5. Il est libre d’exprimer ses exigences et ses intentions en dehors du contrôle de toute entreprise.
C’est ce consommateur “libre” que la GDPR souhaite aujourd’hui promouvoir, afin d’en faire le vecteur de croissance de l’économie.

3. L’HOSPITALITE DES MARQUES, PRINCIPAL VECTEUR DE LEUR PROPRE CROISSANCE.

Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Le produit devient simplement la porte d’entrée à la marque, celui qui va forger les impressions de la première rencontre, et donc le début (et non la fin) de l’histoire. Le produit n’est plus qu’un prétexte, c’est la marque qui devient le réel support de l’expérience pour le consommateur : c’est d’ailleurs à elle qu’il va naturellement s’adresser s’il a besoin d’assistance ou s’il a simplement des remarques à formuler. À la marque de se montrer engageante, accueillante, généreuse et humaine pour fidéliser le consommateur au-delà du premier produit, et pour entretenir une relation proche, intime, qui permettra de continuer à vendre sans qu’il soit besoin de déployer la coûteuse armada publicitaire du premier jour : avoir une stratégie à long terme d’entretien de la relation, plutôt que de s’épuiser dans des efforts permanents de recrutement.
Autant le “tunnel de vente” était indifférencié et anonyme, donc étranger à toute notion d’hospitalité, autant le “cycle de décision d’achat” est personnalisé et fait appel à la relation humaine : c’est de la capacité de la marque à accueillir que dépend la fidélisation du client, et encore plus, sa propension à devenir activement promoteur vis à vis de ses pairs. Pour le dire différemment, c’est du niveau d’hospitalité de la marque que va découler l’amplitude de la réalisation du cycle d’achat, et donc le montant de la valeur créée.
Autant le “tunnel de vente” s’envisageait dans un temps le plus court possible, avec l’espoir de limiter la durée d’exposition nécessaire pour déclencher l’achat afin de réduire les coûts, autant le “cycle de décision d’achat” s’inscrit dans la durée la plus longue possible afin de maximiser les revenus. En se plaçant dans une notion de permanence, on met forcément en exergue la qualité de l’hospitalité, seule capable de générer de la pérennité dans la relation.
Plus le consommateur progresse avec la marque, plus la marque fait preuve de « disponibilité » vis à vis des demandes du consommateur, plus se crée la confiance dans la relation, le consommateur récupérant de plus en plus de valeur d’usage en retour de sa relation avec la marque, la marque obtenant de plus en plus de “permissions” qui lui permettent d’aller encore plus loin dans son service du consommateur.
C’est bien là le cercle vertueux de l’hospitalité des marques : un marketing “on demand” (inbound marketing), un marketing de l’échange, de la confiance, de la permission, du partage de la valeur, où les clients sont aussi des hôtes ; un marketing qui se définit d’abord par rapport au client pour qu’il puisse adopter lui-même la marque, la faire sienne et en devenir à son tour le porte-parole…
Alors que la GDPR fait des marques le gibier de consommateurs devenus madrés, l’hospitalité est la meilleure réponse pour faire de ces mêmes marques les plus désirables des proies : avec bienveillance, humanité et intimité. Assurant ainsi la pérennité de leur croissance.

4. QUELLES APPROCHES POUR LES MARQUES FACE A LA GDPR ?

Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.
Une étude publiée en Mai dernier par le gouvernement Britannique4 s’était alarmée sur le fait que seulement 30% des grandes entreprises du pays avaient commencé à prendre les mesures nécessaires à la mise en conformité de leurs pratiques d’utilisation des données, alors que la transcription dans la loi Britannique vient d’être réalisée en ce mois d’Août, et qu’elle survivra au Brexit. Les autres pays feront-ils preuve de la même insouciance, par rapport à une échéance qui dans la plupart des pays européens, a été fixée à Mai 2018 ?
La GDPR transforme radicalement la manière dont les entreprises utilisent les données. Il va falloir arrêter d’acheter des listes d’adresses, et même se débarasser des listes qu’on aura pu acheter auparavant. Contacter un client exigera d’avoir les permissions nécessaires, sauf à s’exposer à des amendes prévues pour atteindre jusqu’à 4% du chiffre d’affaires.
Il n’y aura donc pas d’échappatoires.
Mais n’est-ce pas justement l’opportunité d’une prise de conscience salutaire dans le futur de la relation client ? Quelle marque aujourd’hui a encore besoin d’avoir accès à des millions de noms dont simplement un infime pourcentage montre un intérêt pour ses propositions ? Ne vaudrait-il pas mieux établir une véritable relation avec moins de clients mais qui ont un véritabe intérêt à avoir un dialogue, un échange, une conversation avec la marque ?
N’est-il pas temps, tout simplement, que les marques apprennent à devenir hospitalières vis à vis de leurs clients ?
Et si la GDPR n’était qu’un manifeste pour l’hospitalité des marques ? Une manière de sauver les marques traditionnelles à l’heure du digital ? La dernière opportunité à saisir avant liquidation ou reprise par les acteurs de la nouvelle économie ?
En développant leur hospitalité pour se mettre en conformité avec la GDPR, ce n’est pas tant l’amende que les marques vont éviter, c’est leur futur qu’elle vont assurer.
Aucune raison d’attendre. Embrassons la GDPR en développant l’hospitalité des marques (5).

 

 

(1) Le Cluetrain Manifesto (Manifeste des évidences) est un texte rédigé par Rick Levine, Christopher Locke, Doc Searls, et David Weinberger. Il est d’abord diffusé sur le web en 1999 comme un ensemble de quatre-vingt-quinze thèses, puis est publié sous forme de livre en 2000 avec les thèses prolongées de sept essais. https://www.amazon.com/Cluetrain-Manifesto-End-Business-Usual/dp/0738204315
(2) Etude 2016 Interbrand : http://interbrand.com/best-brands/best-global-brands/2016/
(3) Etude de la Commission Européenne : https://ec.europa.eu/commission/publications/why-we-need-digital-single-market_en
(4) Citée par Tanya Joseph dans le magazine Marketing Week (UK) du 7 Août 2017, New data laws are a chance to reset customer relationships : https://www.marketingweek.com/2017/08/07/tanya-joseph-data-law/
(5) Cf, “Manifeste pour l’Hospitalité des Marques”, Georges-Edouard DIAS, Edition Netexplo : https://www.amazon.fr/dp/2954667230/

La Suède vote un système de bonus-malus pour les avions de ligne

By |March 23rd, 2021|Categories: Scoop.it|

La mesure, qui concerne des redevances payées pour les compagnies, doit entrer en vigueur au 1er juillet 2021, a indiqué à l’AFP le cabinet du ministre Tomas Eneroth. Les avions moins émetteurs, souvent les plus récents, seront favorisés, tandis que les plus polluants, généralement anciens, seront pénalisés. Une première européenne pour la Suède Le projet de loi, qui est encore soumis au feu vert du Parlement, prévoit aussi de prendre en compte la part de biocarburants utilisée lors du vol. Il doit s’appliquer aux deux principaux aéroports du pays, Stockholm Arlanda et Göteborg Landsvetter. « Les détails plus précis doivent encore faire l’objet de discussions », selon le ministère, qui présente le projet comme une première dans l’Union européenne, voire possiblement dans le monde. La mesure figurait dans l’accord politique dit « de janvier » sur lequel s’appuie l’actuel gouvernement social-démocrate, dont font également partie les Verts. Au pays qui a popularisé le concept de « flygskam » (« la honte de prendre l’avion »), chaque Suédois émet environ 1,1 tonne de CO2 par an d’émissions liées aux voyages aériens, soit une hausse de près de 50% depuis 1990, selon une étude de 2017. Quelques mois après la Finlande, la Suède est le premier pays à avoir mis en place une taxe carbone, au début des années 90.

Nosulus Rift: le premier masque de réalité virtuelle olfactive –

By |March 23rd, 2021|Categories: Scoop.it|

Ubisoft vient de présenter le Nosulus Rift. Ce masque émetteur d’odeurs propose aux joueurs de jeux vidéo une nouvelle forme d’immersion virtuelle. Par cette performance technique, le développeur parvient à atteindre un niveau supérieur d’exploitation de nos sens. Mis en place pour la sortie du jeu « South Park Annale du destin », il a pu être testé entre le 17 et 21 août au Salon Gamescon de Cologne. Après l’Oculus Rift, le développeur français Ubisoft fait un premier pas dans ce qui pourrait être une avancée dans le monde de la réalité virtuelle avec la sortie du Nosulus Rift. Ce casque aux lignes ergonomiques et confortables immerge le joueur dans une nouvelle expérience olfactive pour un rendu sensoriel revisité. Les diffuseurs d’odeurs situés dans le casque utilisent la technologie Nosulus Air Pump Burner. Ils s’activent en une fraction de seconde suite à certaines actions de jeu pour diffuser deux différentes odeurs très particulières, mais non surprenantes de la part de South Park. Productman, (laboratoire de Buzzman dédiée à la création de produits et services voués à être commercialisés pour le grand public) a collaboré avec des designers industriels, des ingénieurs hardware et software, des « nez » et chimistes pour réussir cette prouesse. L’éclairage multicolore et le lumineux système de LED rendent l’objet d’autant plus ludique et attrayant pour son utilisateur. Ça sent bon le futur! Pour l’instant, le Nosulus Rift reste exclusivement compatible avec le jeu video « South Park Annale du destin » dont la sortie est prévue pour le 6 décembre 2016. Malheureusement, il sera vendu sans ce masque inédit. Les adeptes de jeux vidéo friands de nouvelles technologies ont pu tester la nouvelle trouvaille d’Ubisoft entre le 17 et 21 août au salon Gamescon de Cologne. Aucune commercialisation n’est encore prévue pour le moment.

Un laboratoire des sens en Tourisme ouvre ses portes à Carpentras

By |March 23rd, 2021|Categories: Scoop.it|

Audrey Bernard, Fondatrice et présidente de Stimulation Déjà Vu. Le coeur de notre démarche implique science cognitive et créativité. Le laboratoire des sens sera un lieu de  rencontre des sens en tourisme. En pratique, nous y retrouverons des installations d’analyse biométrique permettant de mesurer l’impact émotionnel de différents stimuli. D’ailleurs, une première recherche débutera au printemps 2021. Le sens de l’odorat et le son seront combinés et mesurés afin de démontrer leur impact mémoriel en lien avec un lieu culturel. Qui utilisera ce laboratoire ? Nous arrivons sur le territoire français avec un esprit collaboratif. Cela fait partie de notre ADN depuis le tout début de nos activités au Canada et en France. Nous avons déjà des projets en discussion avec des institutionnels de la région comme le pôle Innov’Alliance à Avignon ou encore plusieurs startups dont AKKEN avec laquelle nous débuterons le premier projet de recherche. Nous invitons les entreprises et startups à nous contacter afin d’échanger et de créer des synergies car c’est en travaillant de concert, avec nos savoir-faire respectifs, que nous pouvons créer de grands projets. Aussi, ce laboratoire servira à mettre en oeuvre tous nos projets créatifs pour nos clients. Pourquoi Carpentras ? La culture, les matières premières, la population et le territoire sont quelques-unes des raisons de notre implantation à Carpentras. Sans oublier l’accueil et l’accompagnement de la région et l’aide de Business France qui a été un élément déterminant dans notre choix. Nous voulons nous inspirer des valeurs authentiques de la région qui se rapprochent des nôtres. Cette implantation est le résultat d’une démarche organique de deux ans. Comment les sens peuvent-ils augmenter l’expérience touristique ? On a surtout entendu parler de la vue avec la réalité virtuelle. La réalité virtuelle est effectivement un moyen très intéressant.  Les champs d’application des sens sont aussi vastes qu’il existe de richesses patrimoniales et naturelles. Nous souhaitons amener notre savoir-faire créatif et biométrique pour innover. L’odorat, le son et le toucher par exemple se transportent aussi virtuellement. Nous travaillons actuellement le développement d’une ‘sensory box’, avec Pierre Elloy, fondateur de Touristic, pour les déploiements hybrides qui font maintenant partie de la promotion des destinations. Nous menons également plusieurs projets de développement de parcours sensoriels physiques et sans contact pour différents sites dans le but d’augmenter l’expérience touristique sur place. Et ce n’est que le début de nos projets sur le territoire français.

Pourquoi les fermes verticales font saliver les investisseurs

By |March 23rd, 2021|Categories: Scoop.it|

Les start-up qui déploient des fermes verticales vont-elles révolutionner l'agriculture ? La question reste amplement débattue, mais leur capacité à attirer les investisseurs n'a jamais été aussi forte. En 2020, les spécialistes du capital-risque ont injecté 520 millions de dollars dans le secteur, contre 85 millions en 2015, selon l'agence Bloomberg. Et l'année 2021 a démarré sur les chapeaux de roues, avec les tours de table du Français Jungle (42 millions d'euros, dont 7 en equity ), de l'Américain Oishii (50 millions de dollars) et de l'Allemand InFarm (extension de 100 millions de dollars d'une Série C de 170 millions dollars). Hausse de la population Plusieurs facteurs expliquent cet appétit grandissant. Le premier tient à la croissance de la population mondiale, qui pourrait atteindre 9,7 milliards d'habitants en 2050 selon les projections de l'ONU. « Il va falloir augmenter la production agricole. Or, nous risquons de manquer de terres arables disponibles », rappelle Marie Ekeland, la fondatrice du fonds 2050 . Les fermes verticales pourraient ainsi être une solution d'appoint pour nourrir ces nouvelles bouches. Leurs avantages sont multiples : elles garantissent une production 365 jours par an, sont peu gourmandes en eau, réduisent les distances pour alimenter les magasins en produits frais et contribuent à l'autonomie alimentaire des villes. Le marché est prometteur : il était de 2,2 milliards de dollars en 2018 et pourrait atteindre 12,77 milliards d'ici à 2026, selon un récent rapport d'Allied Market Research. Jungle veut déployer des fermes verticales en Europe Babylone Growers veut révolutionner la culture hors-sol Les start-up du secteur ont besoin d'investissements lourds pour construire des fermes pleines de nouvelles technologies et recruter des ingénieurs capables de suivre au quotidien l'évolution des semences. La taille de l'infrastructure doit être conséquente, faute de quoi il est difficile de réaliser des économies d'échelle. C'est pour cette raison que Jungle a vu les choses en grand . Outre sa ferme de 5.500 m2 à Château-Thierry (Aisne), la jeune pousse tricolore prévoit d'en construire deux autres d'ici à fin 2022 ou début 2023. « Ils ont une approche industrielle » , explique Valentine Baudouin, partner chez Founders Future , qui a investi dans Jungle. « Leur force est aussi de s'intégrer à la politique d'achat de la grande distribution, puisqu'ils travaillent avec Monoprix et Intermarché. » Difficile équation économique En théorie, on peut tout faire pousser dans une ferme verticale. Mais s'il est possible de produire du basilic ou du persil à un prix compétitif, l'équation économique est plus complexe, voire impossible, pour d'autres fruits ou légumes. Les échecs commerciaux de FarmedHere et Plantagon font office d'avertissement. L'intérêt grandissant des investisseurs pour les fermes verticales L'automatisation des tâches et une meilleure maîtrise des ressources (eau, électricité) sont les principaux leviers à activer pour réduire les coûts. Certaines fermes verticales sont par exemple équipées de panneaux solaires et produisent leur propre électricité. Au-delà de l'alimentation, la fourniture de produits aux industries pharmaceutique ou cosmétique pourrait être un relais de croissance à l'avenir. A l'été 2020, le géant allemand Bayer a d'ailleurs investi 30 millions de dollars dans les fermes verticales avec son partenaire singapourien Temasek .

Frédéric Montagnon : ” l’objectif d’Arianee ? Créer un internet plus…

By |March 22nd, 2021|Categories: Scoop.it|

la question de base d’Arianee, c’est de repenser la relation entre les marques et les individus. Quand on regarde bien, en ligne, l’essentiel de la collecte d’information et le ciblage sont faits dans un seul but : permettre aux marques de communiquer. Si on arrive à repenser la façon dont ce lien se fait et à faire en sorte que les marques puissent mieux communiquer avec leurs clients, on arrivera à créer un internet plus respectueux. Arianee s’adresse donc avant tout aux marques, pour les accompagner sur les problématiques de gestion des garanties, de la seconde main ou de l’authentification des produits, et au-delà de ça, repense les liens qu’elles entretiennent avec leurs clients. Concrètement, nous leur proposons de créer une identité numérique pour leurs objets, qui sert ensuite à régler les questions de SAV, de revente d’occasion [comme c’est le cas chez Ba&sh] ou d’authentification, beaucoup plus rapidement. Grâce à la blockchain, on peut enfin créer de l’unicité dans le monde numérique : ça ouvre de nombreuses possibilités.

Jour du dérèglement : la France vit « à crédit du climat »

By |March 22nd, 2021|Categories: Scoop.it|

« Le 17 mars 2021, c’est le jour du dérèglement. La France a émis, en 77 jours, l’intégralité des gaz à effet de serre qu’elle devra émettre en une année en 2050 pour respecter son objectif de neutralité carbone », alerte un communiqué de l’Affaire du siècle qui rassemble les ONG Notre affaire à tous, la Fondation Nicolas Hulot, Greenpeace et Oxfam. i Pourquoi lire La Croix ? La Croix choisit dans le flot de l’actualité des pépites à mettre en lumière, en privilégiant le recul et l'analyse. + Ce calcul a été effectué par le cabinet indépendant Carbone 4 sur la base des chiffres de la Stratégie nationale bas carbone (SNBC). En trente ans, la France devra faire baisser ses émissions de gaz à effet de serre de l’équivalent de trois trimestres d’émissions actuelles. En 2019, le pays s’est engagé à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, c’est-à-dire à ne pas émettre plus de carbone que son territoire ne peut en absorber, notamment par les forêts et les sols. → ANALYSE. Première étape vers une taxe carbone aux frontières de l’Europe Newsletters La Croix i Edition Environnement Chaque samedi, des sujets environnementaux Je m'inscris En 2021, la France devrait émettre 389 mégatonnes de CO2. Le pays est très loin de son objectif de neutralité carbone, fixé à 80 mégatonnes. Ce calcul territorial exclut les émissions liées au transport maritime et aérien, ainsi que les émissions produites à l’étranger liées à la consommation française, dites « émissions importées ». « La France vit à crédit du climat. À ce rythme, la neutralité carbone ne pourra être atteinte qu’en 2084, soit avec 34 ans de retard », estime l’Affaire du siècle.

Usbek & Rica – « Tourisme authentique »: décryptage d’un fantasme

By |March 22nd, 2021|Categories: Scoop.it|

Mendier dans des pays en développement en prônant l’accueil et la chaleur des locaux devient un comportement particulièrement nocif pour le secteur touristique Partager sur Twitter Partager sur Facebook A Contrario, il est possible d’effacer cette contrepartie économique, en imaginant un échange basé sur les sourires et les cocottes en papier. Ainsi, mendier dans des pays en développement en prônant l’accueil et la chaleur des locaux devient un comportement particulièrement nocif pour le secteur touristique. À terme, le jeu devient négatif et ne profite à personne. Les prestataires ne bénéficient plus des retombées économiques et le voyageur devient un indésirable.  L’aventure des différents programmes télévisés basée sur ce concept de l’aumône fonctionne car elle est unique et incarnée par des personnalités sympathiques, mais elle n’est pas souhaitable à grande échelle. Dans ce sens, les voyages humanitaires et solidaires ont un prix et demandent un investissement financier important, indispensable pour assurer cet équilibre et permettre au voyageur d’apaiser leur for intérieur. Les acteurs touristiques qui construisent les voyages équitables ne remettent pas en cause cette dimension économique essentielle pour le développement des destinations. Croire que le tourisme de demain sera extrait d’un système économique sous prétexte d’authenticité revient à nier les bases du tourisme basé sur l’équilibre des échanges. Si l’authenticité n’est pas économique, alors peut-être est-elle historique ? L’authenticité du voyage reposerait dans un retour aux pratiques d’antan, basées sur la représentation sépia d’un imaginaire fantasmé. Pourtant, en France, le tourisme n’existe que depuis l’avènement des départs en vacances le long de la nationale 7, là où le tourisme de masse accompagnait la bétonisation des littoraux pour accueillir les flux massifs de touristes. Cette vision nostalgique ne semble pas en accord avec les ambitions des voyageurs de demain qui souhaitent s’évader seuls sur des espaces vierges, hors des sentiers battus et préservés des aménagements touristiques.  Alors l’authenticité est peut-être plus ancienne, dans les origines mêmes du Grand Tour, ces aristocrates traversant l’Europe pour se vanter d’être nobles et cultivés. Dans ce cas, le tourisme restera une activité de niche prévue pour les plus aisés, dont les activités seront essentiellement culturelles. Si l’authenticité est historique, alors le tourisme de demain se fondera sur le privilège des voyageurs du XVIIIe siècle ou sur la démocratisation des déplacements de masse. Assurément, il est préférable que cette authenticité ne soit pas historique, car force est de constater que ce passé n’a pas construit de tourisme viable puisqu’il nécessite d’être ré-imaginé. Le tourisme de demain semble se revendiquer révolutionnaire, sensationnel et unique. Fort heureusement, nous aurons le plaisir de découvrir de nouvelles destinations à travers la fonte des glaces et l’évasion spatiale Partager sur Twitter Partager sur Facebook Si l’authenticité n’est pas historique, alors peut-être est-elle intergénérationnelle ? Nous abordons ici un sujet très délicat tant il stigmatise les inconforts générationnels liés aux pratiques touristiques. Du point de vue des acteurs, c’est laisser place aux nouvelles générations pour construire le tourisme de demain. Cependant, la gouvernance du tourisme n’appartient pas à ces nouvelles générations mais à des directeurs, des consultants, des politiques et des enseignants – qui ont sans doute bien voyagé – et qui ont des idées bien précises des décisions à prendre pour préserver les environnements.  Ils peuvent faire reposer cette culpabilité sur les jeunes générations, qui n’ont d’autre pouvoir que de se formater à ces discours. Quand je voyagerais loin, j’irais ramasser des déchets pour un tourisme régénératif et respectueux. Quel plaisir ! Et si le flygskam (la honte de prendre l’avion) est trop important, alors la proximité sera de rigueur : rien de mieux qu’un tour de vélo dans sa communauté de communes, pendant que nos retraités continueront de se dorer la pilule dans des clubs en Tunisie…  Construire le tourisme sur ces rancœurs générationnelles demande un investissement pour ne pas transmettre le sentiment de culpabilité ; et un travail pour accepter d’évoluer dans la continuité de décisions éclairées par l’expérience des aînés. Le tourisme authentique semble se baser sur des pratiques différenciées qui ne peuvent être effacées. Si l’authenticité n’est pas intergénérationnelle, alors peut-être nait-elle dans le collaboratif ? Autrement dit, construire ensemble le tourisme de demain. Cette notion perd de son sens dans la mesure où la tendance souhaite effacer les acteurs touristiques traditionnels. Les agences de voyages sont désertées pour favoriser les réseaux sociaux et les sites internet de destination. Les transporteurs et hébergeurs se retrouvent concurrencés par des acteurs numériques qui présentent leurs offres comme renouvelées et alternatives. Enfin, les désirs individuels préfèrent l’exploration et l’aventure en solo plutôt qu’un accompagnement par des professionnels.  Le tourisme de demain semble se revendiquer révolutionnaire, sensationnel et unique. Fort heureusement, nous ne manquons pas de destinations touristiques et nous aurons le plaisir d’en découvrir de nouvelles à travers la fonte des glaces, les changements climatiques et l’évasion spatiale. Puis, comme le dark tourisme intrigue, la visite des nouveaux espaces de pauvreté restera une expérience unique, pleine de rencontres et de vrais gens. C’est donc la découverte de territoires non-touristiques et non-adaptés qui valoriseraient cette authenticité. Si l’authenticité ne nait pas dans le collaboratif, alors peut-être est-elle inclusive ? Cette notion d’inclusion se décompose sous deux formes. D’abord du point de vue individuel, avec cette possibilité pour chacun de pouvoir bénéficier des mêmes pratiques touristiques. Puis autour d’un questionnement sur l’acceptation réelle des touristes par les destinations. Sous sa première forme, il ne faut pas oublier que le tourisme n’est pas une activité innée, qu’il demande un apprentissage certain. Prendre l’avion peut sembler anodin pour des voyageurs initiés depuis leur enfance. Il l’est beaucoup moins pour un adulte qui n’en a jamais eu l’occasion.  Nous pouvons aussi l’illustrer à travers les fortes tendances du slow tourism basées sur les modes de transports doux comme la marche, le vélo ou le cheval. Dans cette diversification de l’offre, il est nécessaire de se former pour déployer un bivouac, sillonner les destinations en cyclotourisme ou profiter d’une évasion à cheval. Il faut disposer du bon matériel, connaitre les parcours sécurisés ou simplement affronter l’appréhension d’un nouveau type de voyage. Pour beaucoup, ça semble évident, mais découvrir ces nouveaux horizons nécessite d’être accompagné. À défaut, on continue de creuser le fossé entre une population qui a pu découvrir ces nouvelles pratiques touristiques et une autre qui s’installe dans leur méconnaissance pour retrouver les plages bondées d’un sud français estival, largement promu par la téléréalité.

Inside the Newest Crypto Craze: The NFT – OZY | A Modern Media Company

By |March 22nd, 2021|Categories: Scoop.it|

Why Are They Blowing Up Now? Blockchain-driven decentralized finance, or DeFi, surged in 2020 as people moved away from the traditional financial system amid widespread distrust of institutions, common during recessions. But last year a recession coincided with the arrival of digital commerce like never before. That appetite was behind not only the Bitcoin boom but also other new blockchain-based financial ideas like NFTs, which took off after floating around for a few years.  Tokenizing Your Content. Digital content is tokenized — or becomes an NFT — through a process called “minting,” which assigns a coin on a blockchain to any given work, authenticating as many copies the creators see fit. Anything can be made into an NFT, from a recipe to a song. However, to do so you need a crypto wallet and to have purchased some cryptocurrency as it costs to create an NFT, typically anywhere from $2 to $32 depending on the day’s “gas price.” Afterward, pairing your wallet to a marketplace listing an NFT is as simple as an upload. Pitfalls. We’ve seen the boom-and-bust cycle before in the crypto market, such as initial coin offerings (when startups, many of which failed, issued digital tokens to raise money) that were scorching hot around 2017. So NFTs are no safe bet. Whether you want to look at Mark Cuban selling one of his tweets for $952, Lindsay Lohan selling an image of her face for more than $2,000 or actor/boxer/social media tycoon Logan Paul selling NFTs of himself unpackaging Pokémon cards for millions of dollars, the market is running amok in ways that don’t always make sense.   CHANGING THE WORLD Power to the (Digital) Artist. NFTs are revolutionary for artists and creators as they give them complete authority over their content, how to distribute it and who gets a cut. The smart contracts governing NFTs allow artists to retain a copyright and to earn a percentage of every sale, so they benefit as the value of their work rises. Digital artists are seeing a boom as their work finally has a chance to be collected in a way that previously was reserved for fine art. Next up? Musicians, who could leverage the platform to make far more than the per-stream pittance they get from the Spotifys of the world. New Way to Invest. At a time when investors are looking beyond Bitcoin for the next big thing, NFTs have arrived. Entrepreneur guru Gary Vaynerchuk says he’s been waiting for this moment since 2010 and that the “next 36 months will be incredible,” as he uses his platforms to evangelize for NFTs. During a single day in February, NFTs generated more total sales than they did in all of 2020. But investing is not as simple as hopping onto a brokerage site. To purchase an NFT, you typically have to buy Ethereum cryptocurrency, then store it in a digital wallet like MetaMask — which comes with fees, so it can cost as much as $100 just to make a bid.

Le PDG de Danone débarqué, remplacé par l’ancien patron de Legrand

By |March 20th, 2021|Categories: Scoop.it|

Faire de Danone une entreprise à mission n’aura pas sauvé la tête d’Emmanuel Faber, qui a été débarqué de son poste de PDG de l’entreprise ce dimanche. Il est remplacé par Gilles Schnepp, ancien patron de Legrand, nommé Président du Conseil d’Administration. L’objectif est de retrouver des performances économiques satisfaisantes sous la pression de certains actionnaires. Création d’une direction générale Le Conseil d’administration a par ailleurs décidé de séparer les fonctions de Président et de directeur général. Dès lors, il a nommé Véronique Penchienati-Bosetta, actuellement Directrice Générale International, et Shane Grant, actuellement Directeur Général Amérique du Nord, pour diriger conjointement l’entreprise pendant la recherche d’un Directeur Général. Véronique Penchienati-Bosetta (Directrice Générale) et Shane Grant (Directeur Général Délégué) travailleront ensemble pour assurer la continuité opérationnelle de l’entreprise. La priorité du nouveau Président et du Conseil d’Administration sera de conduire la transition, notamment à travers la recherche d’un nouveau Directeur Général. Danone a mandaté un cabinet de recrutement international pour mener à bien cette recherche. PDG de l’industriel Legrand durant 12 ans Gilles Schnepp est diplômé de HEC en 1981. Il a commencé sa carrière en 1983 chez Merrill Lynch France, dont il est devenu Vice-Président. Il a ensuite rejoint Legrand en 1989, où il a occupé différentes fonctions avant d’être nommé Directeur Général des Opérations en 2000. Il a intégré le Comité Exécutif et le Conseil d’Administration en 2001, puis en est devenu Vice-Président et Directeur Général de Legrand en 2004. Entre 2006 et 2018, il a été PDG de Legrand. Gilles Schnepp a été Président du Conseil d’Administration entre 2018 et 2020. Depuis 2020, il est conseiller d’exploitation de Clayton, Dubilier & Rice. Il est aujourd’hui également administrateur de Legrand, Saint-Gobain et Sanofi. Danone emploie 100 000 salariés et vend ses produits vendus dans 120 pays. Danone a réalisé un chiffre d’affaires de 23,6 milliards d’euros en 2020. Le portefeuille de Danone comprend des marques internationales telles que Actimel, Activia, Alpro, Aptamil, Danette, Danio, Danonino, evian, Nutricia, Nutrilon ou Volvic ainsi que des marques locales et régionales comme AQUA, Blédina, Bonafont, Cow & Gate, Horizon Organic, Mizone, Oikos, Prostokvashino, Silk et Vega.

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