HOSPITALITY LAB & PRACTICE FOR BRANDS

Blog2017-10-23T13:43:48+00:00

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

En imposant aux marques de privilégier l’intérêt de leurs clients dans la gestion des données qu’elles détiennent, l’Europe fait de l’hospitalité le vecteur principal de leur croissance.

1. AUJOURD’HUI, LA CROISSANCE DES MARQUES PASSE PAR LA QUALITÉ DE LEUR RELATION CLIENTS.

Dans un monde digital, « Les Marchés sont des Conversations ».

Dès 1999, Doc Searls et ses co-auteurs avaient mis cette idée au coeur de leur “Clue Train Manifesto” (Manifeste des Evidences) (1), démontrant alors avec brio comment le développement du “capital relationnel” de la marque pouvait devenir le principal moteur de la croissance des entreprises.

L’arrivée des sites internet dans la fin des années 1990 avait eu en effet le mérite de faire prendre conscience qu’il pouvait se nouer une relation directe entre l’entreprise et ses clients, sans passer par un distributeur ; et que ces nouveaux liens produisaient énormément de données qu’il était probablement intéressant d’exploiter : ainsi, pour développer plus loin l’idée du “Clue Train”, lorsqu’il s’agit de générer une croissance durable des ventes et des profits, les meilleurs atouts de la marque sont sa légitimité à susciter des échanges autour de son coeur de métier (Conversation), son intelligence à les analyser (Curation), sa capacité à apporter des réponses adaptées aux besoins exprimés (Customization), et finalement son empathie relationnelle, propre à mettre le client en résonance avec la marque (Communion). Autant d’atouts qui précèdent dorénavant la simple « qualité des produits » mis au catalogue, autrefois le principal fer de lance des entreprises.
Une vision depuis partagée par Interbrand(2), qui dans sa publication annuelle du classement de la valeur des marques insiste sur le fait que “la croissance est la conséquence d’une stratégie claire et d’expériences exceptionnelles délivrées au consommateur”.
Voici donc venu le temps pour les marques soucieuses de croissance durable de passer un nouveau contrat relationnel avec leurs consommateurs, où l’achat et la livraison du produit n’est plus la fin mais le début de la relation : un contrat qui couvre d’abord l’usage, et l’expérience qui l’accompagne. Un contrat qui est aussi l’occasion de proposer de nouveaux moments de consommation, de nouveaux services, qui sont autant de chiffre d’affaires supplémentaire pour les marques. Mais un contrat relationnel d’abord fondé sur le respect de l’intérêt du client, notamment en matière d’utilisation de ses données.

 

2. GDPR : UNE RÉGLEMENTATION POUR SAISIR DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS DE CROISSANCE.

Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
La Commission souligne également que le marché en ligne est constitué à 57% d’échanges avec des opérateurs américains, alors que seulement 4% des échanges se font au travers d’opérateurs pan-européens. Elle estime que si les 100 plus grosses entreprises Européennes faisaient un usage judicieux de leurs données clients, le PNB Européen pourrait s’octroyer 1,9% de progression supplémentaire d’ici 2020, soit plus de 200 Milliard d’Euros de gain potentiel.
C’est avant tout à cette opportunité de croissance que la GDPR s’attaque : permettre une meilleure utilisation des données pour les entreprises grâce à un consentement avéré des consommateurs, favoriser les échanges intra-européens au sein d’un univers mieux sécurisé. Loin d’être une contrainte, la GDPR est une chance de développement de nouvelles sources de revenus pour les marques européennes : elle conduit à un modèle de croissance durable rendu possible par une approche choisie et non plus subie de la consommation. Avec la GDPR, les marques doivent négocier avec chacun de leurs clients un contrat relationnel : elles doivent se mettre à l’écoute, comprendre les besoins, proposer leurs services, et définir les modalités de la relation ; le tout dans la transparence ( accès aux données, droit de modification) qui établit la confiance, l’attachement. Les marques deviennent alors attachantes dans le bon sens du terme, et c’est de cet attachement que nait la croissance durable.
C’est à ce nouveau modèle relationnel qu’appellait lui-même Doc Searls dans son “Clue Train Manifesto” : il lui avait même trouvé un nom, la VRM (Vendor Relationship Management). Une approche basée sur le consentement avéré du client vis à vis de ses fournisseurs (vendeurs) avec un postulat simple : “un consommateur libre a plus de valeur qu’un consommateur captif – pour lui-même, pour les marques et pour l’économie en général”.
Encore faut-il s’entendre sur la définition du consommateur “libre”. Searls le définit en cinq points :
1. Il entre en relation avec les marques de manière indépendante et sans contrainte.
2. Il est le point d’intégration de sa propre donnée (c’est lui seul qui peut relier sa donnée à sa personne).
3. Il a le contrôle de la donnée qu’il génère et collecte. Il décide de ce qu’il veut partager, à qui et comment.
4. Il définit son propre niveau d’engagement avec les marques.
5. Il est libre d’exprimer ses exigences et ses intentions en dehors du contrôle de toute entreprise.
C’est ce consommateur “libre” que la GDPR souhaite aujourd’hui promouvoir, afin d’en faire le vecteur de croissance de l’économie.

3. L’HOSPITALITE DES MARQUES, PRINCIPAL VECTEUR DE LEUR PROPRE CROISSANCE.

Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Le produit devient simplement la porte d’entrée à la marque, celui qui va forger les impressions de la première rencontre, et donc le début (et non la fin) de l’histoire. Le produit n’est plus qu’un prétexte, c’est la marque qui devient le réel support de l’expérience pour le consommateur : c’est d’ailleurs à elle qu’il va naturellement s’adresser s’il a besoin d’assistance ou s’il a simplement des remarques à formuler. À la marque de se montrer engageante, accueillante, généreuse et humaine pour fidéliser le consommateur au-delà du premier produit, et pour entretenir une relation proche, intime, qui permettra de continuer à vendre sans qu’il soit besoin de déployer la coûteuse armada publicitaire du premier jour : avoir une stratégie à long terme d’entretien de la relation, plutôt que de s’épuiser dans des efforts permanents de recrutement.
Autant le “tunnel de vente” était indifférencié et anonyme, donc étranger à toute notion d’hospitalité, autant le “cycle de décision d’achat” est personnalisé et fait appel à la relation humaine : c’est de la capacité de la marque à accueillir que dépend la fidélisation du client, et encore plus, sa propension à devenir activement promoteur vis à vis de ses pairs. Pour le dire différemment, c’est du niveau d’hospitalité de la marque que va découler l’amplitude de la réalisation du cycle d’achat, et donc le montant de la valeur créée.
Autant le “tunnel de vente” s’envisageait dans un temps le plus court possible, avec l’espoir de limiter la durée d’exposition nécessaire pour déclencher l’achat afin de réduire les coûts, autant le “cycle de décision d’achat” s’inscrit dans la durée la plus longue possible afin de maximiser les revenus. En se plaçant dans une notion de permanence, on met forcément en exergue la qualité de l’hospitalité, seule capable de générer de la pérennité dans la relation.
Plus le consommateur progresse avec la marque, plus la marque fait preuve de « disponibilité » vis à vis des demandes du consommateur, plus se crée la confiance dans la relation, le consommateur récupérant de plus en plus de valeur d’usage en retour de sa relation avec la marque, la marque obtenant de plus en plus de “permissions” qui lui permettent d’aller encore plus loin dans son service du consommateur.
C’est bien là le cercle vertueux de l’hospitalité des marques : un marketing “on demand” (inbound marketing), un marketing de l’échange, de la confiance, de la permission, du partage de la valeur, où les clients sont aussi des hôtes ; un marketing qui se définit d’abord par rapport au client pour qu’il puisse adopter lui-même la marque, la faire sienne et en devenir à son tour le porte-parole…
Alors que la GDPR fait des marques le gibier de consommateurs devenus madrés, l’hospitalité est la meilleure réponse pour faire de ces mêmes marques les plus désirables des proies : avec bienveillance, humanité et intimité. Assurant ainsi la pérennité de leur croissance.

4. QUELLES APPROCHES POUR LES MARQUES FACE A LA GDPR ?

Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.
Une étude publiée en Mai dernier par le gouvernement Britannique4 s’était alarmée sur le fait que seulement 30% des grandes entreprises du pays avaient commencé à prendre les mesures nécessaires à la mise en conformité de leurs pratiques d’utilisation des données, alors que la transcription dans la loi Britannique vient d’être réalisée en ce mois d’Août, et qu’elle survivra au Brexit. Les autres pays feront-ils preuve de la même insouciance, par rapport à une échéance qui dans la plupart des pays européens, a été fixée à Mai 2018 ?
La GDPR transforme radicalement la manière dont les entreprises utilisent les données. Il va falloir arrêter d’acheter des listes d’adresses, et même se débarasser des listes qu’on aura pu acheter auparavant. Contacter un client exigera d’avoir les permissions nécessaires, sauf à s’exposer à des amendes prévues pour atteindre jusqu’à 4% du chiffre d’affaires.
Il n’y aura donc pas d’échappatoires.
Mais n’est-ce pas justement l’opportunité d’une prise de conscience salutaire dans le futur de la relation client ? Quelle marque aujourd’hui a encore besoin d’avoir accès à des millions de noms dont simplement un infime pourcentage montre un intérêt pour ses propositions ? Ne vaudrait-il pas mieux établir une véritable relation avec moins de clients mais qui ont un véritabe intérêt à avoir un dialogue, un échange, une conversation avec la marque ?
N’est-il pas temps, tout simplement, que les marques apprennent à devenir hospitalières vis à vis de leurs clients ?
Et si la GDPR n’était qu’un manifeste pour l’hospitalité des marques ? Une manière de sauver les marques traditionnelles à l’heure du digital ? La dernière opportunité à saisir avant liquidation ou reprise par les acteurs de la nouvelle économie ?
En développant leur hospitalité pour se mettre en conformité avec la GDPR, ce n’est pas tant l’amende que les marques vont éviter, c’est leur futur qu’elle vont assurer.
Aucune raison d’attendre. Embrassons la GDPR en développant l’hospitalité des marques (5).

 

 

(1) Le Cluetrain Manifesto (Manifeste des évidences) est un texte rédigé par Rick Levine, Christopher Locke, Doc Searls, et David Weinberger. Il est d’abord diffusé sur le web en 1999 comme un ensemble de quatre-vingt-quinze thèses, puis est publié sous forme de livre en 2000 avec les thèses prolongées de sept essais. https://www.amazon.com/Cluetrain-Manifesto-End-Business-Usual/dp/0738204315
(2) Etude 2016 Interbrand : http://interbrand.com/best-brands/best-global-brands/2016/
(3) Etude de la Commission Européenne : https://ec.europa.eu/commission/publications/why-we-need-digital-single-market_en
(4) Citée par Tanya Joseph dans le magazine Marketing Week (UK) du 7 Août 2017, New data laws are a chance to reset customer relationships : https://www.marketingweek.com/2017/08/07/tanya-joseph-data-law/
(5) Cf, “Manifeste pour l’Hospitalité des Marques”, Georges-Edouard DIAS, Edition Netexplo : https://www.amazon.fr/dp/2954667230/

Les passeports seychellois et mauriciens permettent de se rendre dans plus

By |February 15th, 2021|Categories: Scoop.it|

Dans la région, Les Seychelles sont en tête du classement avec 151 destinations. L'archipel est talonné par l'île Maurice et 146 accords.  Madagascar devance les Comores avec respectivement 55 et 53 possibilités de voyages pour leurs ressortissants d'entrer dans des pays sans avoir à demander un visa.  Cette exemption de visa offre aux ressortissants des deux pays signataires de séjourner dans le pays sans avoir à besoin d'une autorisation particulière. Elle est variable en fonction de la provenance des voyageurs en dehors de l'Union européenne. En France, par exemple plusieurs conditions peuvent intervenir. La durée est variable : 6 mois renouvelable une fois : Bénin, Burkina Faso, Maurice  6 mois renouvelable deux fois : Tunisie 9 mois (non renouvelable) : Cap Vert, République du Congo (Brazzaville) 9 mois renouvelable une fois : Gabon 12 mois (non renouvelable) : Monténégro, Serbie, Géorgie, Bosnie-Herzégovine 12 mois renouvelable une fois : Inde Niveau de diplôme : Diplôme au moins équivalent au Master : Cap Vert, République du Congo (Brazzaville), Inde Diplôme au moins équivalent à la licence professionnelle ou au Master : Bénin, Burkina Faso, Gabon, Tunisie, Géorgie, Maurice, Bosnie-Herzégovine, Monténégro, Serbie Pays d’obtention du diplôme : Diplôme obtenu dans un établissement français habilité au plan national : Bénin, Cap Vert, République du Congo (Brazzaville), Gabon Diplôme obtenu dans un établissement français habilité au plan national ou dans un établissement du pays d'origine dans le cadre d'une convention de délivrance de diplômes en partenariat international : Burkina Faso, Inde, Maurice, Tunisie, Géorgie, Bosnie-Herzégovine, Monténégro, Serbie

La reconnaissance d’image établit le prix de reprise d’un sac à main de luxe

By |February 15th, 2021|Categories: Scoop.it|

Rebag, l’enseigne de revente de produits de luxe, sacs à main en tête, lance Clair AI, une technologie de reconnaissance visuelle de sac à main et d’évaluation du prix. 15 000 références reconnues avec une précision de 91% Le logiciel de reconnaissance d’image identifie 50 marques.  Actuellement, il peut reconnaître 15 000 références existantes et les identifier avec une précision de 91%. Le logiciel Clair AI fait jusqu’à cinq prédictions pour le sac à main classé selon la probabilité la plus élevée, et l’utilisateur peut ensuite sélectionner celle qui correspond à son sac. Le logiciel utilise du Machine Learning et a été entraîné à partir de 6 ans d’historiques et de millions de photos collectées par Rebag. Une boutique Rebag Ce logiciel doit simplifier l’expérience de revente sur le site Rebag.com et via les 7 boutiques de l’enseigne. Clair est l’acronyme pour « Comprehensive Luxury Appraisal Index for Resale » ce qui signifie « Indice complet d’évaluation du luxe pour la revente ». Les utilisateurs peuvent télécharger l’application de Rebag sur leur smartphone, fonctionnant sous iOS ou Android, ou se rendre sur Rebag.com.  Banalisation de l’évaluation du prix d’un sac de luxe Après avoir scanné le sac à main sur un fond neutre via l’appareil photo du téléphone, Clair AI identifiera dans la foulée la marque, le modèle et le style du sac, et proposera le prix que Rebag est prêt à payer pour cet article. « N’importe qui peut numériser et accéder instantanément à la valeur de revente d’un sac à main, sans aucune connaissance préalable » considère Charles Gorra , fondateur et PDG de Rebag. « Avec Clair AI, nous poursuivons sur notre promesse de toujours offrir une transparence et une simplicité totales aux revendeurs » déclare-t-il. Il pense même que l’état d’esprit des clientes va se tourner vers l’investissement plutôt que la seule consommation. On peut scanner un sac à tout moment, que ce soit en boutique ou dans une fête avec des amis. Le logiciel peut également reconnaître un sac à main en photo sur une page web, sur les réseaux sociaux, à la télévision ou sur une page de publicité imprimée dans un magazine. Les clientes  n’ont pas besoin de posséder le sac pour découvrir sa valeur de revente. Paiement dans les 2 à 3 jours par Rebag Après avoir reçu leur devis, les clientes peuvent accepter l’offre de Rebag, générer une étiquette d’expédition gratuite et envoyer leur article par la poste. Conformément au processus de ré-emballage, les vendeurs seront payés dans les 2 à 3 jours ouvrables suivant la réception des articles. Il est également possible de recevoir un paiement instantané en personne en déposant les produits dans l’un des 7 magasins Rebag à New York, Miami et Los Angeles. Clair AI n’est actuellement disponible que pour les sacs à main bien que Rebag achète d’autres catégories de produits, notamment des montres, des bijoux et des accessoires.

Laura Boulet, DGA de l’Union des Marques : “ toutes les entreprises doivent être activistes. La question est : comment ? “

By |February 15th, 2021|Categories: Scoop.it|

La principale conclusion de la précédente édition était l’affirmation que toutes les entreprises doivent être activistes. La question est : comment ? C’est ce point d’ancrage qui nous a permis d’avancer toute l’année avec les 40 grandes entreprises signataires du programme FAIRe, au prisme d’un volet sociétal et d’un autre axé sur les enjeux environnementaux, le tout permettant d’améliorer tout le cycle de vie des communications : comment envisager de manière responsable les supports, contenus, diffusions, et relations avec les publics et partenaires?  L’un des fils rouges de 2020 était de faire en sorte que le contenu des communications soit, au-delà d’une stratégie produit, l’occasion de passer au public un message plus fort, via un renouvellement des modèles de représentations tendant vers des postures plus éco-responsables. Il est évident que plus les consommateurs sont exposés à des images véhiculant des comportements éco-responsables, plus leurs habitudes iront dans ce sens.  En 2021, l’idée sera donc d’accélérer le mouvement. Nous souhaitons principalement avancer sur :  La mesure d’impact environnemental des communications via des référentiels de mesure en travaillant sur l’ensemble des supports  Le renforcement de notre outil sur la lutte contre les stéréotypes au-delà de l’égalité des genres en le renforçant sur les sujets de la diversité, la représentation du handicap et l’inclusion. 

Nivea preps DTC site to capitalise on ecommerce surge

By |February 15th, 2021|Categories: Scoop.it|

Beiersdorf, the parent company behind skincare giant Nivea, is preparing to launch a direct-to-consumer (DTC) site later this year to capitalise on the surge in ecommerce driven by Covid-19. The group, which also owns brands including Eucerin and Coppertone, has seen extensive growth in ecommerce sales during the pandemic, Beiersdorf marketing director for Northern Europe, Patrick Albrecht tells Marketing Week. The planned cross-brand online store would, initially at least, offer simple DTC sales of Beiersdorf brands, rather than any more complex subscription offers. “Subscription might come at a later stage, we just want to get it up and running. There is a massive amount of logistics in the background,” says Albrecht. He explains the shift in consumer behaviour triggered by the coronavirus crisis has already resulted in Beiersdorf moving much of its advertising spend away from TV and commuter-targeted out-of-home activity. “We now do a lot of what we call proximity out-of-home, in front of a Tesco or Sainsbury’s,” Albrecht explains. “And of course a lot more digital, a lot more social and a lot more communication on retailer websites.

Le Danemark et la Suède vont lancer un passeport numérique vaccinal

By |February 15th, 2021|Categories: Scoop.it|

Alors qu’en France, la mise en place d’un futur passeport vaccinal fait débat, au Danemark et en Suède cela ne serait plus qu’une question de mois. La liste des usages ouverts par ce type de passeport n’a pas été encore définitivement définie.  Le passeport vaccinal deviendra-t-il obligatoire pour voyager ou bien encore se rendre au restaurant ? Au Danemark, alors que la population subit un nouveau semi-confinement depuis mi-décembre, le gouvernement souhaite mettre en place un passeport vaccinal d’ici 3 ou 4 mois. Baptisé « coronapas », ce document permettra à ses détenteurs d’avoir accès aux restaurants, aux commerces ou bien encore à des salles de spectacles. Délivré aux personnes vaccinées, testées négatives au coronavirus ou bien encore ayant déjà développé des anticorps contre le virus, ce « coronapas » fonctionnera via une application mobile.  En Suède, le gouvernement a également annoncé le développement futur de passeports vaccinaux électroniques afin de faciliter les voyages à l’étranger et l’accès à certaines infrastructures (restaurants, salles de spectacles…). L’objectif est de développer ce passeport avant le mois de juin. Il permettra ainsi de prouver sa vaccination contre le coronavirus. Les deux pays ont assuré qu’ils veilleraient à rendre ces certificats compatibles avec les projets internationaux discutés à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et au sein de l’UE

Ngozi Okonjo-Iweala, première femme à la tête de l’OMC –

By |February 15th, 2021|Categories: Scoop.it|

Diplômée de Harvard et du MIT La désignation de Ngozi Okonjo-Iweala, 66 ans, première femme et première représentante africaine à la tête de l’institution, semble naturelle au regard de son parcours. Fille d’une professeure de sociologie et d’un prof d’économie, elle a grandi avec sa grand-mère jusqu’à ses 9 ans, alors que ses parents finissaient leurs études. «J’ai fait tout ce qu’une fille de village ferait, aller chercher de l’eau, aller à la ferme avec ma grand-mère et réaliser toutes les tâches possibles. J’ai vu ce que signifiait la pauvreté», assure-t-elle. Mais sa trajectoire sociale se dissocie ensuite du commun des Nigérians. A 19 ans, elle arrive à Harvard, en sort avec un diplôme en économie, valide en 1981 son doctorat en développement économique régional dans le tout aussi prestigieux MIT. L’année d’après, à 28 ans, elle entre à la Banque mondiale. Une institution dans laquelle elle travaillera un quart de siècle, devenant de 2007 à 2011 son numéro 2. Plus récemment, en tant que présidente du conseil d’administration de Gavi Alliance, elle avait pris en charge l’accès et le financement de la vaccination contre le Covid-19 en Afrique – un projet qu’elle ne pourra donc mener à son terme. A lire aussi : A Bali, l’OMC cherche à sortir de l’impasse Europe 2 déc. 2013 Ngozi Okonjo-Iweala a délaissé plusieurs fois les institutions internationales pour s’occuper de son pays natal, en tant que ministre des Finances de 2003 à 2006 sous la présidence d’Olusegun Obasanjo, puis de 2011 à 2015 sous Goodluck Jonathan – mandature qui verra le Nigeria devenir la première puissance économique d’Afrique, devant l’Afrique du Sud. En 2012, elle porte par exemple la réforme du président Goodman de ne plus subventionner le prix du carburant à la pompe, rapidement multiplié par deux. Si les économistes libéraux saluent cette «réforme nécessaire», un mouvement social d’ampleur, Occupy Nigeria, s’ébroue en janvier 2012, avec des manifestations et des grèves, qui ont entraîné plusieurs morts et des centaines de blessés. Lors de son mandat, elle séduira malgré tous certains grands médias occidentaux puisque le Time la classe parmi les 100 personnes les plus influentes au monde en 2014 et Fortune parmi les 50 plus grands leaders de la planète l’année suivante.

Usbek & Rica – « La notion de résilience infantilise les populations et déresponsabilise l’État »

By |February 15th, 2021|Categories: Scoop.it|

La notion de résilience vient de la géologie, où elle s’applique aux organismes vivants. On dit de ces derniers qu’ils ont une capacité d’adaptation, dans différents contextes, face à des menaces extérieures et à des milieux hostiles. Cette notion a ensuite été introduite en France dans les années 1990 par les psychologues et les psychiatres : dans ce cadre, elle renvoie à la capacité d’un individu à surmonter un choc, une épreuve (par exemple un deuil). Sauf qu’à partir du début des années 2000, la résilience a été transposée au champ de la sécurité nationale. Elle a été valorisée par un certain nombre d’États comme le Royaume-Uni, les États-Unis ou la France, comme l’une des clés de réaction à un attentat ou à une crise grave. Elle vise à décrire la manière dont une société rebondit ou réagit après une attaque terroriste, après une guerre ou à la suite d’un événement critique. « Cette focalisation sur la notion de résilience rend les populations responsables des erreurs, des défaillances ou des crises qu’elles subissent et des échecs de l’État en matière de sécurité » Vanessa Codaccioni, spécialiste de la justice pénale et de la répression, autrice de "La société de vigilance" Partager sur Twitter Partager sur Facebook Or cette notion, comme j’essaye de le montrer dans le livre, s’inscrit dans le cadre de la gouvernance néolibérale puisqu’elle renvoie à la responsabilité de chacun dans le domaine de la sécurité. Être résilient ou résiliente, c’est être responsable de sa propre sécurité : prendre des précautions, se préparer. Ce n’est pas l’État lui-même qui doit être résilient mais le citoyen. Et ce de deux manières : avant la crise, et après la crise. Avant la crise, il doit se préparer, se sensibiliser, apprendre – d’où les exercices de sécurité anti-fusillades dans les écoles, par exemple. Après la crise, il doit surmonter l’épreuve, réagir, rebondir. Et, si possible, s’engager dans des réserves de police comme celle que souhaite créer Gérald Darmanin. Le bon citoyen est celui qui participe à ce genre de dispositifs. Cette focalisation sur la notion de résilience rend les populations responsables des erreurs, des défaillances ou des crises qu’elles subissent et des échecs de l’État en matière de sécurité, à la fois climatique, sanitaire ou physique. Quelques exemples, parmi d’autres : si un confinement est décrété, c’est parce que la population ne respecte pas les gestes barrières ; si un couvre-feu est décrété, c’est parce qu’il y un « effet apéro ». Appliquée à la sécurité, la notion de résilience est particulièrement dangereuse dans la mesure où elle responsabilise, culpabilise, infantilise les populations tout en déresponsabilisant l’État. L’autre piège de la notion de résilience, c’est qu’elle nous prépare toujours à la « catastrophe d’après » : on nous apprend qu’il y aura sans cesse d’autres problèmes, que l’on vivra dans un monde dangereux, catastrophique, et qu’il n’y a rien à faire pour que cela change. Cela permet de gouverner par la peur et de faire en sorte que les individus se replient sur eux-mêmes.

L’Europe pourrait imposer une part de carburant propre aux compagnies aériennes

By |February 14th, 2021|Categories: Scoop.it|

En attendant les ruptures technologiques dans la conception des appareils, l’urgence est au développement des filières dédiées à la production de carburants durables. Les ministres des Transports de huit pays européens – Danemark, Finlande, France, Allemagne, Luxembourg, Pays-Bas, Espagne et Suède – ont ainsi demandé à la Commission européenne d’encourager l’utilisation des « sustainable aviation fuel » (SAF). Un pourcentage de mélange obligatoire avec du kérosène traditionnel stimulerait l’investissement dans les carburants verts, augmenterait l’offre et ferait baisser les prix, selon les ministres. Cette déclaration précède la publication de l’initiative ReFuelEU – soit un cadre pour la décarbonisation de l’industrie aéronautique – prévue par la Commission européenne d’ici la fin du premier trimestre. Ces SAF se doivent désormais d’être conçus à partir de matières premières d’origine biologique (déchets domestiques, agricoles et forestiers, composts, graisses animales…), plutôt que des biocarburants dits de première génération, issus de produits alimentaires (soja, huile de palme, colza, betterave…), ayant pour certains d’entre eux un fort impact écologique. Le secrétaire d’État français aux transports, Jean-Baptiste Djebbari, a d’ailleurs réitété sa mise en garde contre le recours à des matières premières provenant de pays extra-européens, lesquelles pourraient en outre nuire aux efforts d’indépendance énergétique de l’UE. La plupart des compagnies aériennes sont déjà engagés dans le soutien de la filière, conscients que ces SAF fonctionnent très bien avec les moteurs actuels mais coûtent encore beaucoup plus cher que les carburants traditionnels. Air France est ainsi à la manœuvre pour inciter les entreprises à faire émerger une filiale biocarburants en France. Sa compagnie sœur, la néerlandaise KLM, a pour sa part opéré il y a quelques jours, entre Amsterdam et Madrid, le premier vol passager au monde alimenté en partie par du kérosène synthétique, produit par Shell dans son centre de recherche d’Amsterdam. Marjan van Loon, le PDG de Shell Pays-Bas, s’est ainsi déclaré très fier d’avoir réussi à produire pour la première fois 500 litres de carburéacteur « à base de CO2, d’eau et d’énergies renouvelables. Il s’agit d’une première étape importante et, avec nos partenaires, nous devons maintenant le développer, l’accélérer et le rendre commercialement viable ». British Airways vient pour sa part, ce mardi, d’annoncer un partenariat avec la start-up américaine LanzaJet afin de faire voler dès 2022 certains des appareils avec du carburant produit à partir d’éthanol (déchets agricoles). La compagnie britannique est déjà partenaire de l’entreprise Velocys pour produire dès 2025 des carburants à partir des déchets des particuliers et des entreprises.

To make business more sustainable, focus on what you can change

By |February 14th, 2021|Categories: Scoop.it|

It is often the most visible things like consumer waste which grab attention, but the biggest opportunities may lie elsewhere. In the Autumn, Diageo set out its vision for the next decade by launching its sustainability action plan ‘Society 2030: Spirit of Progress’. These 25 ambitious goals include reaching 1 billion people with dedicated ‘Responsible Drinking’ messaging, achieving net-zero carbon emissions across direct operations, increasing representation of leaders from ethnically diverse backgrounds to 45%, women in leadership to 50% and using 30% less water in every drink it makes. Behind these headline numbers are significant company-wide initiatives and targets. As marketers, it’s caused us to think about the issues through our brands and consumers, and here are some of the things we’ve learned: Address the issues holistically The fact that the UN’s 2030 Sustainable Development Goals have been adopted more broadly than originally intended provides a useful framework. Think more widely than just climate change, and understand the nuances of your brand’s specific role in the world. For Diageo this goes into promoting positive drinking, championing inclusion and diversity, preserving water, accelerating to a low carbon world, and becoming sustainable by design. Understand all aspects of the impact your business may have Think not only about your operations, but also your suppliers and the positive role your product or service could play in society. One recent example of this is Unilever’s commitment to ensure its suppliers pay a living wage by 2030. Establish your commitment Make it rich, measurable, and motivating to your employees and audiences. Diageo calls this our ‘Spirit of Progress’; it was born from cross-functional collaboration and provided an opportunity for all employees to connect to the outcomes and what it means for them. Understand your consumers Sustainability is a complex subject, but it helps to understand how consumers see themselves, their communities and the world. We’ve learned this subject is like an iceberg – it is often the most visible things like consumer waste which grab attention, but the biggest opportunities may lie elsewhere. Find the right tone, and language to communicate what you are doing Your brand’s role in society should link intrinsically to your brand purpose. We find our best work in this space springs from the same core creative idea as our other work; is bold, grounded in insight and consistent with other activity. Guinness Clear is a great example; it was creatively audacious in that it was in effect marketing H2O, but grounded in an insight about rugby-watching occasions, which have a strong association with Guinness. Not only did the evidence show that it helped to change behaviour and encourage moderation, but it created exceptional return on investment and share performance for the brand. Finally, be inspired by brands small and large Think about brands such as Tony’s Chocolonely, with its mission to eradicate slavery from its supply chain; or brands guided by their values such as Ikea’s drive for democratic and sustainable design; classic activist brands like Ben & Jerry’s; and Oatly’s playful approach, offering an alternative to less sustainable dairy and almond-based alternatives. If you want to change the world, work out which pieces you can change and do them one by one with sustained effort.

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