HOSPITALITY LAB & PRACTICE FOR BRANDS

Blog2017-10-23T13:43:48+00:00

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

En imposant aux marques de privilégier l’intérêt de leurs clients dans la gestion des données qu’elles détiennent, l’Europe fait de l’hospitalité le vecteur principal de leur croissance.

1. AUJOURD’HUI, LA CROISSANCE DES MARQUES PASSE PAR LA QUALITÉ DE LEUR RELATION CLIENTS.

Dans un monde digital, « Les Marchés sont des Conversations ».

Dès 1999, Doc Searls et ses co-auteurs avaient mis cette idée au coeur de leur “Clue Train Manifesto” (Manifeste des Evidences) (1), démontrant alors avec brio comment le développement du “capital relationnel” de la marque pouvait devenir le principal moteur de la croissance des entreprises.

L’arrivée des sites internet dans la fin des années 1990 avait eu en effet le mérite de faire prendre conscience qu’il pouvait se nouer une relation directe entre l’entreprise et ses clients, sans passer par un distributeur ; et que ces nouveaux liens produisaient énormément de données qu’il était probablement intéressant d’exploiter : ainsi, pour développer plus loin l’idée du “Clue Train”, lorsqu’il s’agit de générer une croissance durable des ventes et des profits, les meilleurs atouts de la marque sont sa légitimité à susciter des échanges autour de son coeur de métier (Conversation), son intelligence à les analyser (Curation), sa capacité à apporter des réponses adaptées aux besoins exprimés (Customization), et finalement son empathie relationnelle, propre à mettre le client en résonance avec la marque (Communion). Autant d’atouts qui précèdent dorénavant la simple « qualité des produits » mis au catalogue, autrefois le principal fer de lance des entreprises.
Une vision depuis partagée par Interbrand(2), qui dans sa publication annuelle du classement de la valeur des marques insiste sur le fait que “la croissance est la conséquence d’une stratégie claire et d’expériences exceptionnelles délivrées au consommateur”.
Voici donc venu le temps pour les marques soucieuses de croissance durable de passer un nouveau contrat relationnel avec leurs consommateurs, où l’achat et la livraison du produit n’est plus la fin mais le début de la relation : un contrat qui couvre d’abord l’usage, et l’expérience qui l’accompagne. Un contrat qui est aussi l’occasion de proposer de nouveaux moments de consommation, de nouveaux services, qui sont autant de chiffre d’affaires supplémentaire pour les marques. Mais un contrat relationnel d’abord fondé sur le respect de l’intérêt du client, notamment en matière d’utilisation de ses données.

 

2. GDPR : UNE RÉGLEMENTATION POUR SAISIR DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS DE CROISSANCE.

Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
La Commission souligne également que le marché en ligne est constitué à 57% d’échanges avec des opérateurs américains, alors que seulement 4% des échanges se font au travers d’opérateurs pan-européens. Elle estime que si les 100 plus grosses entreprises Européennes faisaient un usage judicieux de leurs données clients, le PNB Européen pourrait s’octroyer 1,9% de progression supplémentaire d’ici 2020, soit plus de 200 Milliard d’Euros de gain potentiel.
C’est avant tout à cette opportunité de croissance que la GDPR s’attaque : permettre une meilleure utilisation des données pour les entreprises grâce à un consentement avéré des consommateurs, favoriser les échanges intra-européens au sein d’un univers mieux sécurisé. Loin d’être une contrainte, la GDPR est une chance de développement de nouvelles sources de revenus pour les marques européennes : elle conduit à un modèle de croissance durable rendu possible par une approche choisie et non plus subie de la consommation. Avec la GDPR, les marques doivent négocier avec chacun de leurs clients un contrat relationnel : elles doivent se mettre à l’écoute, comprendre les besoins, proposer leurs services, et définir les modalités de la relation ; le tout dans la transparence ( accès aux données, droit de modification) qui établit la confiance, l’attachement. Les marques deviennent alors attachantes dans le bon sens du terme, et c’est de cet attachement que nait la croissance durable.
C’est à ce nouveau modèle relationnel qu’appellait lui-même Doc Searls dans son “Clue Train Manifesto” : il lui avait même trouvé un nom, la VRM (Vendor Relationship Management). Une approche basée sur le consentement avéré du client vis à vis de ses fournisseurs (vendeurs) avec un postulat simple : “un consommateur libre a plus de valeur qu’un consommateur captif – pour lui-même, pour les marques et pour l’économie en général”.
Encore faut-il s’entendre sur la définition du consommateur “libre”. Searls le définit en cinq points :
1. Il entre en relation avec les marques de manière indépendante et sans contrainte.
2. Il est le point d’intégration de sa propre donnée (c’est lui seul qui peut relier sa donnée à sa personne).
3. Il a le contrôle de la donnée qu’il génère et collecte. Il décide de ce qu’il veut partager, à qui et comment.
4. Il définit son propre niveau d’engagement avec les marques.
5. Il est libre d’exprimer ses exigences et ses intentions en dehors du contrôle de toute entreprise.
C’est ce consommateur “libre” que la GDPR souhaite aujourd’hui promouvoir, afin d’en faire le vecteur de croissance de l’économie.

3. L’HOSPITALITE DES MARQUES, PRINCIPAL VECTEUR DE LEUR PROPRE CROISSANCE.

Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Le produit devient simplement la porte d’entrée à la marque, celui qui va forger les impressions de la première rencontre, et donc le début (et non la fin) de l’histoire. Le produit n’est plus qu’un prétexte, c’est la marque qui devient le réel support de l’expérience pour le consommateur : c’est d’ailleurs à elle qu’il va naturellement s’adresser s’il a besoin d’assistance ou s’il a simplement des remarques à formuler. À la marque de se montrer engageante, accueillante, généreuse et humaine pour fidéliser le consommateur au-delà du premier produit, et pour entretenir une relation proche, intime, qui permettra de continuer à vendre sans qu’il soit besoin de déployer la coûteuse armada publicitaire du premier jour : avoir une stratégie à long terme d’entretien de la relation, plutôt que de s’épuiser dans des efforts permanents de recrutement.
Autant le “tunnel de vente” était indifférencié et anonyme, donc étranger à toute notion d’hospitalité, autant le “cycle de décision d’achat” est personnalisé et fait appel à la relation humaine : c’est de la capacité de la marque à accueillir que dépend la fidélisation du client, et encore plus, sa propension à devenir activement promoteur vis à vis de ses pairs. Pour le dire différemment, c’est du niveau d’hospitalité de la marque que va découler l’amplitude de la réalisation du cycle d’achat, et donc le montant de la valeur créée.
Autant le “tunnel de vente” s’envisageait dans un temps le plus court possible, avec l’espoir de limiter la durée d’exposition nécessaire pour déclencher l’achat afin de réduire les coûts, autant le “cycle de décision d’achat” s’inscrit dans la durée la plus longue possible afin de maximiser les revenus. En se plaçant dans une notion de permanence, on met forcément en exergue la qualité de l’hospitalité, seule capable de générer de la pérennité dans la relation.
Plus le consommateur progresse avec la marque, plus la marque fait preuve de « disponibilité » vis à vis des demandes du consommateur, plus se crée la confiance dans la relation, le consommateur récupérant de plus en plus de valeur d’usage en retour de sa relation avec la marque, la marque obtenant de plus en plus de “permissions” qui lui permettent d’aller encore plus loin dans son service du consommateur.
C’est bien là le cercle vertueux de l’hospitalité des marques : un marketing “on demand” (inbound marketing), un marketing de l’échange, de la confiance, de la permission, du partage de la valeur, où les clients sont aussi des hôtes ; un marketing qui se définit d’abord par rapport au client pour qu’il puisse adopter lui-même la marque, la faire sienne et en devenir à son tour le porte-parole…
Alors que la GDPR fait des marques le gibier de consommateurs devenus madrés, l’hospitalité est la meilleure réponse pour faire de ces mêmes marques les plus désirables des proies : avec bienveillance, humanité et intimité. Assurant ainsi la pérennité de leur croissance.

4. QUELLES APPROCHES POUR LES MARQUES FACE A LA GDPR ?

Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.
Une étude publiée en Mai dernier par le gouvernement Britannique4 s’était alarmée sur le fait que seulement 30% des grandes entreprises du pays avaient commencé à prendre les mesures nécessaires à la mise en conformité de leurs pratiques d’utilisation des données, alors que la transcription dans la loi Britannique vient d’être réalisée en ce mois d’Août, et qu’elle survivra au Brexit. Les autres pays feront-ils preuve de la même insouciance, par rapport à une échéance qui dans la plupart des pays européens, a été fixée à Mai 2018 ?
La GDPR transforme radicalement la manière dont les entreprises utilisent les données. Il va falloir arrêter d’acheter des listes d’adresses, et même se débarasser des listes qu’on aura pu acheter auparavant. Contacter un client exigera d’avoir les permissions nécessaires, sauf à s’exposer à des amendes prévues pour atteindre jusqu’à 4% du chiffre d’affaires.
Il n’y aura donc pas d’échappatoires.
Mais n’est-ce pas justement l’opportunité d’une prise de conscience salutaire dans le futur de la relation client ? Quelle marque aujourd’hui a encore besoin d’avoir accès à des millions de noms dont simplement un infime pourcentage montre un intérêt pour ses propositions ? Ne vaudrait-il pas mieux établir une véritable relation avec moins de clients mais qui ont un véritabe intérêt à avoir un dialogue, un échange, une conversation avec la marque ?
N’est-il pas temps, tout simplement, que les marques apprennent à devenir hospitalières vis à vis de leurs clients ?
Et si la GDPR n’était qu’un manifeste pour l’hospitalité des marques ? Une manière de sauver les marques traditionnelles à l’heure du digital ? La dernière opportunité à saisir avant liquidation ou reprise par les acteurs de la nouvelle économie ?
En développant leur hospitalité pour se mettre en conformité avec la GDPR, ce n’est pas tant l’amende que les marques vont éviter, c’est leur futur qu’elle vont assurer.
Aucune raison d’attendre. Embrassons la GDPR en développant l’hospitalité des marques (5).

 

 

(1) Le Cluetrain Manifesto (Manifeste des évidences) est un texte rédigé par Rick Levine, Christopher Locke, Doc Searls, et David Weinberger. Il est d’abord diffusé sur le web en 1999 comme un ensemble de quatre-vingt-quinze thèses, puis est publié sous forme de livre en 2000 avec les thèses prolongées de sept essais. https://www.amazon.com/Cluetrain-Manifesto-End-Business-Usual/dp/0738204315
(2) Etude 2016 Interbrand : http://interbrand.com/best-brands/best-global-brands/2016/
(3) Etude de la Commission Européenne : https://ec.europa.eu/commission/publications/why-we-need-digital-single-market_en
(4) Citée par Tanya Joseph dans le magazine Marketing Week (UK) du 7 Août 2017, New data laws are a chance to reset customer relationships : https://www.marketingweek.com/2017/08/07/tanya-joseph-data-law/
(5) Cf, “Manifeste pour l’Hospitalité des Marques”, Georges-Edouard DIAS, Edition Netexplo : https://www.amazon.fr/dp/2954667230/

Apple s’invite sur le marché du casque audio haut de gamme

By |December 8th, 2020|Categories: Scoop.it|

La montée en gamme du marché des casques audio sans fil n'a pas échappé à Apple. Alors que le prix moyen pour ce type d'équipements ne cesse de grimper depuis quelques années, l'entreprise de Cupertino vient de dévoiler les Airpods Max, son premier casque à arceaux vendu avec le logo de la pomme croquée sur l'emballage. Avec un tarif de 629 euros, la firme californienne s'inscrit tout droit dans la tendance inflationniste du marché. Système de réduction des bruits extérieurs, coussinets à mémoire de forme autour des oreilles, spatialisation du son, acier inoxydable… tout est bon pour Apple afin de justifier un prix qui place ses Airpods Max à plusieurs longueurs des modèles concurrents de Bose, Sony ou Sennheiser vendus entre 300 et 400 euros. Les marques de Hi-Fi, comme le français Focal ou encore Bower & Wilkins, qui investissent depuis peu le marché de l'audio nomade, voient aussi arriver un concurrent redoutable dans leur gamme de prix.

Blackrock CEO Larry Fink: Bitcoin Makes US Dollar Less Relevant, Can Evolve Into a Global Market | News

By |December 4th, 2020|Categories: Scoop.it|

Blackrock CEO Larry Fink made some bullish statements about bitcoin in a conversation with former Bank of England Governor Mark Carney at the Council on Foreign Relations symposium on Tuesday. Blackrock is the world’s largest asset manager with over $7 trillion in assets under management. “Bitcoin has caught the attention and the imagination of many people,” Fink said. “We look at it as something that is real,” he continued but noted that the market for the cryptocurrency is “still untested. It’s still a pretty small market relative to other markets.” While pointing out that bitcoin’s price sees “these big giant movements every day. It’s a thin market,” the Blackrock CEO said: Can it evolve into a global market? Possibly. He elaborated: “Certainly by evidence of the imagination of so many who want to learn it or are interested in it. To me, it’s a very telling sign.” The CEO proceeded to point out that a page on the Blackrock website about bitcoin recently generated about 600,000 views compared to pages on monetary policy and Covid-19, which only saw about 3,000 views each. Bitcoin Has Real Impact on US Dollar Fink also shared his view about bitcoin’s impact on the U.S. dollar with Carney. He asserted that “Having a digital currency has real impact on the U.S. dollar,” elaborating: Having a digital currency makes the need for the U.S. dollar to be less relevant. The CEO of the world’s largest asset manager clarified: “I’m not talking about for Americans. I’m talking about for international holders of dollar-based assets.” He then raised the question of whether cryptocurrency changes “the need for the dollar as a reserve currency, if there was a true digital currency that was separated from dollar-based assets.”

Stockage de données : pourquoi l’ADN va devenir incontournable

By |December 4th, 2020|Categories: Scoop.it|

La quantité de données produites par l'humanité s'élevait, en 2018, à quelque 33.000 milliards de milliards d'octets (ou 33 zettaoctets). Autant, paraît-il, que le nombre estimé de grains de sable sur la Terre. D'après un passionnant rapport de l'Académie des technologies publié le 15 octobre sur le thème « Archiver les mégadonnées au-delà de 2040 : la piste de l'ADN » , le volume de cette « sphère globale des données » (SGD) double tous les deux ans. Soit une multiplication par mille tous les vingt ans. Jamais l'expression de « société de l'information », héritée des travaux pionniers d'Alan Turing (père, en 1936, de la machine éponyme, qui s'est concrétisée en 1945 comme le premier ordinateur de l'histoire) et de Claude Shannon (fondateur, en 1948, de la théorie de l'information), n'a pesé aussi lourd ! Ces mégadonnées sont aujourd'hui stockées et archivées dans des centres dédiés, au moyen de force bandes magnétiques, disques durs et mémoires flash. Mais, préviennent les académiciens des technologies dans leur rapport, au rythme avec lequel enfle la SGD, le stockage-archivage dans des centres de données ne sera pas soutenable au-delà de 2040 (lire ci-dessous). Autrement dit, nous avons une petite vingtaine d'années devant nous pour changer de système si nous ne voulons pas voir notre « société de l'information » aller dans le mur. Or, la solution existe et elle est même connue depuis assez longtemps : utiliser notre ADN comme support d'information, en lieu et place des supports magnétiques ou électroniques. Le principe de base est simple : il s'agit de passer du code numérique binaire (0-1) au code quaternaire propre à la molécule d'ADN, laquelle n'est rien d'autre qu'une longue chaîne de quatre caractères correspondant à ses quatre bases nucléiques : A (adénine), G (guanine), T (thymine) et C (cytosine). Il a toutefois fallu attendre l'arrivée, dans les années 1980, des premières machines à lire (séquenceurs) et à écrire (synthétiseurs) l'ADN, pour que ce rêve du stockage moléculaire devienne une réalité

La néobanque Revolut défie Stripe dans le paiement

By |December 4th, 2020|Categories: Scoop.it|

Revolut s'attaque au juteux secteur du paiement digital. Bousculée par la crise sanitaire, la néobanque britannique aux 13 millions d'utilisateurs lance ce vendredi une solution de paiement à disposition des entreprises pratiquant le commerce en ligne. Elle complète ainsi les services proposés à ses 500.000 clients professionnels et s'attaque par la même occasion aux fintech Stripe et Adyen, qui ont construit leur succès sur ce marché. « Après les comptes de paiement, l'investissement et les crédits, il nous restait un gros élément à ajouter à nos services financiers : l'acquisition de paiement », explique Thibaut Genevrier, à la tête du département ad hoc chez Revolut. Concrètement, Revolut met à disposition de ses clients professionnels une solution de paiement pour gérer les transactions par cartes sur leur site de e-commerce, ou bien via un lien externe pour ceux qui n'ont pas de site marchand, en parallèle des services bancaires qu'il leur propose déjà.

Le joaillier Courbet délivre une assurance contre le vol embarquée dans une blockchain

By |December 4th, 2020|Categories: Scoop.it|

Luxe et digital font bon ménage chez le joailler Courbet. Cette jeune marque de bijoux, créée en 2018 avec une adresse place Vendôme, délivre à ses clients une assurance digitale hébergée dans une blockchain afin de les protéger contre le vol lors de l’achat d’une bague de fiançailles. Désormais, les personnes qui achèteront une bague se verront délivrer un certificat d’authentification digital géré par blockchain, intégrant nativement une assurance contre le vol caractérisé. Des diamants de synthèse et de l’or recyclé Créé par Manuel Mallen et Marie-Ann Wachtmeister, le joaillier Courbet revendique une vision éthique de son métier. Pour la création de ses bijoux, il utilise des diamants de synthèse et de l’or recyclé afin de faire émerger une joaillerie durable, consciente et transparente. Le certificat numérique d’authentification d’une bague est délivré par la société GoodsID. Les informations sont placées dans une blockchain afin d’être infalsifiables. Ces certificats ne comportent aucune information nominative sur le propriétaire de la bague. Une assurance est nativement intégrée au bien dès l’achat et directement incluse dans le certificat numérique. L’assurance est délivrée par INsurer Wakam, anciennement La Parisienne Assurances. L’assurance est offerte par Courbet aux propriétaires à ce jour, au moment de l’achat et pour une durée de 2 ans. L’assurance est intégrée dans le certificat digital, hébergé et sécurisé dans la blockchain.

Safety Line : « L’aérien n’a pas d’autre choix que d’intégrer l’environnement à son modèle »

By |December 3rd, 2020|Categories: Scoop.it|

Nous avons commencé notre activité en développant un modèle d’apprentissage statistique ou Machine Learning afin d’optimiser la consommation de carburant lors du décollage et de la montée des avions. Lors de la phase de montée, OptiClimb a par exemple permis à Transavia d’économiser 82kg de carburant par vol en moyenne.  La solution s’appuie sur l’analyse de données collectées dans les boîtes noires des appareils ce qui permet d’identifier par exemple des raccourcis en vol. C’est l’une des particularités de notre solution qui fait l’objet par ailleurs de plusieurs dépôts de brevets. À noter que les données des boîtes noires de chaque compagnie sont collectées uniquement compagnie par compagnie et exploitées dans le cadre de l’optimisation des vols. Le pilote dispose d’un outil d’aide à la décision pour gagner du temps, réduire sa consommation de carburant et donc permettre à la compagnie aérienne de réduire ses gaz à effet de serre. Au fil du temps, nous avons développé OptiDirect, une solution complémentaire pour optimiser les performances du vol de croisière en trouvant des raccourcis qui ont déjà été validés par le contrôle aérien, l’idée étant à terme d’optimiser les performances lors de l’intégralité des phases de vol soit du décollage à l’atterrissage.

Pourquoi Facebook aide gratuitement des TPE et PME françaises à se digitaliser et vendre en ligne

By |December 3rd, 2020|Categories: Scoop.it|

Le réseau social américain a lancé un dispositif d’urgence en France avec la CPME pour aider les commerces de proximité à se numériser afin de mieux faire face à la crise. L’objectif est de toucher 2 millions d’entrepreneurs sur les six prochains mois "82% des Français âgés de 16 ans et plus achètent en ligne, mais seulement 15% des TPE françaises vendent en ligne. La France est à la traîne en Europe sur ce sujet et se classe en 21e position", alerte Clotilde Briend, directrice des Affaires Publiques chez Facebook France. Pourquoi ? "46% disent que c’est par manque de temps et 43% par manque d’argent", constate-t-elle. Cela est d’autant plus problématique que ces petites sociétés constituent l’essentiel du tissu économique français. En revanche, 50% des TPE et PME françaises (soit 2 millions d’entreprises) sont sur Facebook.  Formations flash, outils de diagnostic… Face à ce constat, Facebook et la CPME ont allié leurs forces autour d’un dispositif d’urgence pour accélérer l’adoption de solutions digitales par les commerçants français. "Le risque de voir surgir de plus grandes difficultés dans les mois à venir est réel, et de nombreux points de vente et commerces pourraient fermer dans les prochains mois. Dans ce contexte, digitaliser son entreprise n’est aujourd’hui plus une option, c’est une question de survie", justifie François Asselin, président de la CPME. LA RÉDACTION VOUS CONSEILLE Manifestations samedi à Bordeaux : pour les commerçants, « c’est un film catastrophe » Pour tenter d’y remédier, un vaste programme d’accélération de la digitalisation des commerces a été lancé par Facebook pour toucher 2 millions d’entrepreneurs au cours des 6 prochains mois. A travers notamment une grande campagne de sensibilisation avec des vidéos d’entreprises locales partagées sur le réseau social et sur le site #SoutenonsnosTPEPME "pour aider les entrepreneurs à accélérer leur adoption du numérique". Le partenariat a débuté la semaine du 16 au 20 novembre, par un programme de 25 formations "flash" gratuites de 30 minutes pour basculer en urgence vers des solutions digitales. Il a été proposé aux 150 000 entreprises du réseau CPME, qui emploient près de 3 millions de salariés. 

Search data is a gold mine for marketing strategy

By |December 3rd, 2020|Categories: Scoop.it|

Share of search as currently proposed only goes so far That’s not to say pulling Google trends for your brand name and that of your most important competitors to see who’s getting the most searches isn’t useful. It quite clearly is. Share of search gives a quick read on how in demand your brand is versus theirs, and that’s a handy yardstick for how well you’re doing. And yes, if advertising is working to generate demand, it will generate searches too, so share of search – just like brand consideration – can give you a read on how your campaign landed. But it doesn’t take into account the supply side of the purchase decision, and that’s a problem if you want to use it to say anything about whether a marketing investment is or was worth making, or what size your budget should be. Understanding the ‘art and science’ of share of search A search for your brand indicates some willingness to purchase from you, but it doesn’t tell you how much people are willing to pay, or which product features they need. You can be an in-demand brand, with a high share of search, but if the price is wrong, that demand won’t convert to a sale.

La troisième main, modèle économique de demain ?

By |December 3rd, 2020|Categories: Scoop.it|

En quelques années, la seconde main est devenue plébiscitée, notamment par la nouvelle génération et bon nombre de marques se lancent dans ce nouveau commerce. Mais les petites marques ont souvent un temps d’avance. Dans la récente étude publiée par Urban Sublime « Transformer la crise en opportunités », Laetitia Faure fondatrice du bureau de tendances analyse les nouvelles formes de vente émergentes. Elle analyse aujourd’hui pour Influencia le concept de la troisième main.   La troisième main, énième concept marketing ? Pas du tout ! Plutôt un surplus de cohérence et une volonté d’aller plus loin dans son modèle éco-responsable. Mélanie Pillaud a fondé La Chambre de Mila, un site e-commerce qui vend des tenues pour enfants, chinées sur Vinted ou issues d’associations de collecte de vêtements. A priori, des vêtements de seconde main donc.   Là où le concept est poussé plus loin qu’à l’accoutumée c’est que le site propose une opération inédite baptisée avec humour : VaTeFaireRecycler. Une fois les vêtements bien utilisés par les enfants, les clients peuvent renvoyer leurs commandes au site, en échange d’un bon d’achat à réutiliser sur la plateforme. Les vêtements récupérés sont soit remis sur le marché, soit transformés en doudous ou lingettes lavables à offrir. Une belle façon de prolonger la vie des vêtements tout en fidélisant les clients grâce aux bons d’achats qui valorisent leur engagement. Et une offre lingettes et peluches créée sans achat de matière première. Un incroyable win-win.

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