Richemont, Farfetch et Alibaba s’unissent pour conquérir la Chine
Les trois géants Richemont, Farfetch et Alibaba forment un partenariat stratégique pour renforcer leur puissance dans un pays qui devrait représenter la moitié des ventes mondiales de produits de luxe d'ici à 2025. Certaines alliances font plus de vagues que d’autres. Lorsqu’un géant du luxe unit ses forces avec la première plateforme de mode au monde et le leader de la vente en ligne dans le pays le plus peuplé de la planète, l’annonce fait du bruit. Richemont, Farfetch et Alibaba viennent de conclure un partenariat stratégique visant à fournir aux marques de luxe un meilleur accès au marché chinois. En tirant partie de l'expertise et de la portée de chaque entreprise, cette association vise à accélérer la digitalisation de l'industrie mondiale du luxe et à franchir une nouvelle étape en intégrant de manière transparente les ventes en ligne et physique. 1,1 Md€ d’investissement Farfetch qui a été fondé en 2008 au Portugal par l’entrepreneur José Neves compte ainsi lancer de nouveaux canaux d’achats sur les plateformes Tmall Luxury Pavilion, Luxury Soho et Tmall Global d'Alibaba. Il pourra ainsi avoir accès aux 757 millions de clients du groupe chinois. Alibaba et Richemont ont prévu d’investir à parts égales 600 millions de dollars dans des obligations privées convertibles émises par Farfetch Limited. Ils vont également dépenser 500 millions de dollars et prendre 25% du capital de Farfetch China, une entité nouvellement créée dans laquelle seront rassemblée toutes les opérations de Farfetch en République populaire. Avenir du luxe « Cette annonce consolide la stratégie de Farfetch, visant à stimuler la transformation numérique de l'industrie du luxe, grandement accélérée par les défis causés par la pandémie du Covid-19 », se félicite José Neves. Le PDG du groupe Alibaba, Daniel Zhang, estime, pour sa part, que cette alliance va lui permettre d’accélérer « la digitalisation de l’industrie du luxe et de l'expérience d'achat des consommateurs ». La Chine devrait représenter, rappelons-le, la moitié des ventes mondiales de produits de luxe d'ici à 2025. Le président de Richemont, Johann Rupert, juge, quant à lui, que cet accord permettra d’établir « de nouvelles normes pour l'avenir du luxe ». Rien que cela…
La Ruche qui dit Oui ! appelle au soulèvement en faveur d’une…
La Ruche qui dit Oui ! prend la parole pour la première fois auprès du grand public avec l’agence The Good Company. Pour certain.e.s observateur.trice.s, l’ère du libre échange est à jamais grippée. Un contexte idyllique pour cette campagne, déployée en affichage, social et digital, qui entend porter haut et fort le modèle du local et des circuits courts. Vous aurez surement déjà entendu certains médias -dont votre serviteur, ici ou là- fredonner cette ritournelle ces dernières années : l’attente des consommateurs est de plus en plus grande pour une consommation alimentaire éthique et locale. Selon une étude OpinionWay réalisée pour l'ONG Max Havelaar en mai 2020, les Français sont désormais nombreux à privilégier les produits locaux -45%-, made in France -39%- ou bio -29%-. Pour 69% de nos compatriotes, la pandémie, dont-on-a-marre-de-prononcer-le-nom, nécessite de se tourner vers des achats plus responsables. De quoi transformer le tube d’un moment en classique indémodable. Encore fallait-il trouver les bons musiciens pour l’interpréter. Sélectionnée à l’issue d’un appel d’offre, l’agence The Good Company accompagne La Ruche qui dit Oui ! pour sa toute première campagne de communication grand public. Depuis sa création il y a 9 ans, La Ruche qui dit Oui ! développe les circuits courts via une plateforme web et un réseau créatif, autonome et décentralisé afin de mettre en relation les consommateurs et les producteurs issus de l’agriculture biologique ou de l’agriculture raisonnée. Après avoir passé commande sur le site internet, les clients n’ont plus qu’à récupérer leurs produits directement auprès des producteurs locaux, grâce aux quelques 1500 points de vente répartis à travers l’Europe : les Ruches. Quant à son modèle économique, sur une commande de 100 euros, le producteur touche 80 euros, le responsable de Ruche 8,35 euros, et la Ruche qui dit Oui!, 11,65 euros. « Cette commission est nécessaire pour faire fonctionner la plateforme », selon Clémence Fernet, chargée de communication pour la firme collaborative
Jean Castex : un isolement de 7 jours est envisagé pour les Français partis skier à l’étranger
Mardi, Emmanuel Macron a annoncé qu’il envisageait de prendre « des mesures restrictives et dissuasives » pour empêcher les Français d’aller skier à l’étranger, notamment en Suisse, à Noël. La nature de ces mesures est désormais connue. « On va instaurer une quarantaine », avec « des contrôles aléatoires », a déclaré ce matin le Premier ministre Jean Castex sur BFMTV/RMC. Les préfets des départements limitrophes « pourraient ordonner un isolement de sept jours » pour les Français qui rentreraient d’une station de ski suisse ou espagnole. Cette mesure, qui ne concernerait pas les travailleurs transfrontaliers, se veut dissuasive. « La conclusion à en tirer, c’est que je ne vais pas en Suisse » pour skier, a ajouté Jean Castex. L’harmonisation achoppe toujours La France a décidé de maintenir les remontées mécaniques fermées pendant les vacances de Noël. « Et à côté, en Suisse et en Espagne, alors même qu’ils ont des indices sanitaires plus dégradés que les nôtres, ils ouvrent », regrette le Premier ministre. « Nous préfèrerions une harmonisation européenne », explique le Premier ministre. Mais pour l’instant, comme l’été dernier, cette harmonisation achoppe. Si l’Italie, l’Allemagne et la France sont alignées au niveau de la non-pratique du ski alpin, l’Espagne et la Suisse font de la résistance. « Mais l’action diplomatique continue », « la messe n’est pas dite. » Eviter une troisième vague « Nous gérons l’épidémie au mieux », « pour ne pas avoir de troisième vague en janvier », martèle le chef du gouvernement. « On voit bien que c’est une zone à risques, qui pourrait nous rappeler un peu ce qui s’est passé cet été. » « Nous sommes dans la prévention. ». Quand les remontées mécaniques pourront-elles ouvrir en France ? « Je ne peux pas répondre », a indiqué le Premier ministre. « A ce jour, l’échéance, c’est le 20 janvier. »
Maurice Lévy veut relancer l’ascenseur social avec son incubateur : l’Escalator
Ce mardi 24 novembre, sur Teams, Maurice Lévy, à la tête de Publicis pendant 30 ans (jusqu’en 2017), présentait L’Escalator, « un incubateur destiné à celles et ceux qui ont l’esprit d’entreprendre, la volonté de réussir, de bonnes idées de start-ups, mais manquent de contacts et de soutiens financiers », précise ainsi le communiqué. À un moment où l’ascenseur social paraît grippé, phénomène accentué par la crise économique liée à la pandémie de Covid19, l’ancien publicitaire toujours président du conseil de surveillance du Publicis Groupe, enjoint les jeunes entrepreneurs à prendre l’escalator « pour gravir les marches de l’entrepreneuriat ». Ils parviendront ainsi à atteindre leurs objectifs plus vite, mais surtout à leur rythme, explique Maurice Lévy. Ce programme d’accompagnement mixant coaching, mentorat et mise en relation accueillera deux promotions par an, avec 15 projets par promotion. Pour participer, le principe est simple et pourrait être résumé dans cette bonne accroche distillée par Maurice Lévy lors de la conférence de lancement : « Vos idées avant votre CV ». Les candidats porteurs d’un projet « durable » doivent déposer un dossier sur le site de L’Escalator qui sera ensuite examiné par un jury formé d’entrepreneurs et de partenaires (parmi lesquels Orange, L’Oréal, Total ou LVMH et Google). Les candidats sélectionnés « qui sont déjà avancés sur leurs projets » seront encadrés pendant un an, et pour ceux « qui ne sont pas en mesure de réaliser le début du projet », le jury se donnera trois mois pour juger de la solvabilité de l’idée, souligne Maurice Lévy à RTL.
L’enseigne de mode pour la famille Gémo accroit ses ventes en ligne grâce à la gamification
1 chance sur 10 de remporter ses achats en ligne L’enseigne a lancé une campagne « 1 chance sur 10 de remporter vos achats en ligne » sur Gémo.fr. Le chiffre d’affaires en ligne a augmenté de 60% et le trafic Web de 51%. Gémo a utilisé la solution de gamification de la société GoBeep. Les joueurs obtiennent un code qui leur confère la possibilité (« 1 chance sur 10 ») de remporter gratuitement leurs achats en magasin ou sur le site marchand de l’enseigne. Les internautes ont été activés par email via la base de données clients de Gémo et incités à faire leurs enjeux sur Gemo.fr. Pour l’occasion, la livraison à domicile ou en points relais était gratuite sans minimum d’achats. Grâce à la campagne du vendredi 13 novembre, le trafic a augmenté de +51% par rapport au vendredi 30 octobre. Le chiffre d’affaires web a augmenté de +60% par rapport au 30 octobre. En tout, 55 000 joueurs ont participé à l’opération sur la journée du 13/11. « Nous sommes très heureux des résultats qui ont été bien au-delà de nos attentes pour cette première campagne test menée sur notre site marchand Gemo.fr » réagit Vanessa Gignoux, responsable digital et e-commerce de Gémo. Les retailers doivent être très réactifs « La crise oblige les retailers à jouer d’agilité et être très réactifs pour continuer d’opérer efficacement au gré des différentes mesures restrictives » ajoute-t-elle. L’opération a été menée de manière ponctuelle sur une journée, une semaine après le premier contact avec GoBeep. Ce type d’opération permet également de générer des profils opt-in qui seront réutilisables sur de prochaines actions marketing. Gémo dispose d’un réseau de 440 magasins situés principalement en périphérie en France et à l’étranger. Gémo réalise un chiffre d’affaires de 840 millions d’euros en 2019 et emploie 3900 personnes.
Comment l’ancien bras droit de George Soros a fini par succomber aux charmes du bitcoin
Après Paul Tudor Jones et Bill Miller, Stanley Druckenmiller est le dernier grand gérant de Wall Street à avoir succombé au charme du bitcoin. « Il a beaucoup d'attrait comme réserve de valeur. Il existe depuis 13 ans et chaque jour qui passe renforce sa marque », a déclaré à CNBC, le gérant de hedge fund qui, avec George Soros, fit vaciller la livre sterling en 1992. Stanley Druckenmiller qui gère désormais sa fortune (4,4 milliards de dollars) au sein de sa société d'investissement familiale Duquesne, détient des bitcoins pour diversifier un portefeuille, composé aux trois quarts d'actions, essentiellement américaines. Cette année, il a profité de la hausse de groupes comme Amazon, Netflix, Alphabet, et misé sur le rebond de titres comme Starbucks et JPMorgan Chase. 185 milliards de dollars Les gérants de hedge funds constituent une manne potentielle considérable pour les marchés des cryptos. La fortune des 25 plus riches d'entre eux est estimée à 185 milliards de dollars cette année, en hausse de 2,8 milliards de dollars par rapport à 2019, selon « Forbes ». Ces gestionnaires sont en quête permanente de nouveaux investissements et placements (rendement, diversification du portefeuille) et le bitcoin peut leur apparaître comme un bon candidat. A peine 1 % de leur fortune lui apporterait 18,5 milliards de dollars de nouveaux capitaux.
Ce que veut faire le trio Niel-Zouari-Pigasse dans la consommation durable
2MX Organic visera tant la distribution que la production, les deux dans une logique d'intégration verticale, et pas forcément du bio. « Nous voulons la création d'un champion du soutenable et du durable, mais nous pouvons acquérir une entreprise « généraliste » et la transformer ensuite », affirment les partenaires. Le communiqué publié détaille les critères d'acquisition : une société présente dans le secteur des biens de consommation avec un accent particulier sur le développement durable, à fort potentiel, éventuellement via une restructuration, avec « une notoriété de premier ordre » et une « position concurrentielle forte ». Le spectre est large. Les intéressés sont tenus à la confidentialité. Ils visent une opération au cours du premier semestre 2021. Ils ont à coup sûr une idée de leur cible. Xavier Niel et Moez-Alexandre Zouari tiennent aussi à une composante numérique. « Le consommateur achète de plus en plus avec son smartphone », justifie ce dernier.
Quelle ordonnance pour la relation clients à l’heure de la covid-19 ?
« Le monde a changé, il s’est déplacé quelques vertèbres », fredonne le chanteur Julien Doré dans son dernier opus musical. À quelques variantes près, ces paroles peuvent fort bien s’appliquer aux enjeux actuels de la relation clients. Sans être aussi radicale que certains où il y aurait un monde d’avant-Covid et un monde d’après-Covid, la crise sanitaire a en revanche indéniablement fait bouger des lignes dans les relations qu’entretiennent les clients avec les marques. Avec une période de confinement qui a notamment accéléré certaines évolutions déjà en gestation. Une consommation plus parcimonieuse Une enquête post-confinement effectuée en mai dernier par Altavia et OpinionWay, a esquissé de manière précise les nouvelles attentes des Français en matière de consommation. Première observation : l’astreinte à domicile a entraîné une réduction significative de la consommation pour 58 % des Français, avec une tendance encore plus accrue pour les jeunes (69 %) et les CSP+ (71 %). Cette expérience inédite de confinement a ensuite bousculé les habitudes (ou les certitudes) des clients. La très grande majorité d’entre eux ne témoignent pas d’une envie « d’achats de rattrapage » même si les médias se sont fait écho de longues files d’attente devant les magasins d’habillement ou dans la restauration rapide une fois le déconfinement annoncé. Beaucoup d’entre eux déclarent vouloir décaler des achats dans le temps (65 %), voire carrément les abandonner (28 %). Toujours dans cette même étude, 41 % des Français sont convaincus qu’il leur faudra du temps pour retrouver leurs habitudes tandis que 69 % envisagent de consommer différemment. L’institut britannique de l’étude de l’opinion Censuswide et l’éditeur Mood Media se sont précisément penchés sur cette transformation au cours d’une vaste enquête dévoilée en septembre 2020. Plus de 8 000 consommateurs sur quatre grands marchés (Etats‑Unis, Chine, Royaume‑Uni et France) ont été auscultés. Concernant l’Hexagone, un constat s’impose : les consommateurs tricolores dépensent effectivement moins et dans une proportion plus élevée que leurs homologues des trois autres pays. 36 % ont réduit leur budget achats et 51 % l’ont maintenu à niveau égal. Le sanitaire, nouvel acteur du parcours client Assez logiquement, ce sont les magasins physiques qui encaissent le plus le choc de la crise du coronavirus, y compris depuis la réouverture autorisée par le gouvernement le 11 mai dernier (lors du premier déconfinement). L’étude indique notamment que 63 % des shoppers français consacrent moins de temps en boutique contre 30 % qui ont repris leurs habitudes d’avant la pandémie. Les motifs économiques figurent évidemment parmi les premiers arguments cités pour expliquer cette désaffection qui a frappé la quasi-intégralité des points de vente, excepté les petits commerces alimentaires indépendants (39 % y passent le même temps), les grandes surfaces (39 % également) et les surfaces alimentaires de proximité et les supérettes (31 %). Entre-temps, la dimension sanitaire s’est invitée dans la relation clients dans les magasins. L’étude Censuswide/Mood Media souligne notamment que 49 % des consommateurs pensent qu’ils pourraient être contaminés par le virus en fréquentant une boutique. Même si dans le même temps, l’institut et son partenaire soulignent que 80 % se sentent à l’aise avec les mesures appliquées comme le port du masque obligatoire, le lavage des mains au gel hydroalcoolique à l’entrée ou encore la distanciation d’un mètre au comptoir ou en caisse. Et pour les enseignes qui vendent des produits nécessitant un essayage ou une manipulation, la dimension sanitaire est encore plus prégnante et elle n’est pas prête de s’estomper d’autant que les autorités martèlent de plus en plus qu’il va falloir apprendre à vivre avec le virus dans l’attente d’un traitement ou d’un vaccin qui s’avère efficace. Sur les lieux physiques de vente, la sécurité sanitaire s’est dorénavant immiscée dans l’expérience clients. Néanmoins, il convient de ne pas dramatiser excessivement. Certes, le point de vente a pu être affecté dans son fonctionnement. Pour autant, les consommateurs ne le jugent pas anxiogène. Dans la même étude, 71 % d’entre eux déclarent être confiants à l’idée de fréquenter à nouveau les magasins. L’expérience sensorielle, la possibilité de toucher et essayer un produit mais aussi d’avoir un conseil humain, tout cela reste pour 47 % des personnes interrogées, un atout préférentiel que le commerce en ligne ne peut pleinement satisfaire. 46 % plébiscitent aussi la capacité à jouir du produit immédiatement et de le ramener à domicile, là où il faut patienter quelque temps pour un achat électronique.
Le bitcoin établit un nouveau record
Le bitcoin a établi lundi un nouveau record à 19.850 dollars (16.542 euros). Son prix record varie selon les nombreuses bourses (Asie, Etats-Unis, Europe) où le bitcoin est côté. Sur la première d'entre elles par les volumes, Binance, son record est de 19.798 dollars. Sur Coinbase et Bitfinex, le bitcoin n'a pas encore dépassé son plus haut de fin 2017. Le 17 décembre 2017, son cours avait atteint près de 19.783 dollars selon l'indice de prix de Coindesk. Le bitcoin progresse de 169 % cette année. Il s'établit à 19 540 dollars (16 340 euros) mardi en début de journée. Il a progressé de 35 % le mois dernier, dans un contexte d'euphorie sur les marchés boursiers internationaux. Il a connu son troisième meilleur mois de novembre depuis 2013 (451 %) et 2017 (49 %) La hausse pourrait se poursuivre en décembre avec un franchissement net des 20.000 dollars. La leader des cryptos progresse dans deux cas sur trois le dernier mois de l'année. Son meilleur mois de décembre fut en 2011 (53 %) puis en 2010 (32 %). Le bitcoin a en revanche tendance à baisser au premier trimestre, autour de 10 %, et notamment en mars (repli dans 80 % des cas). Les politiques de soutien aux marchés mises en oeuvre par les banques centrales à partir du mois de mars ont aussi favorisé les plus risqués des actifs, les cryptomonnaies. Le bitcoin qui surfe sur les crises , a triomphé de la pandémie du Covid-19 au prix de fortes turbulences . Ether , la deuxième crypto , a vu son cours multiplié par près de 5 cette année. A 610 dollars (510 euros), son cours reste en revanche très en deçà de son record de janvier 2018 (1.448,00 dollars). L'indice « bitwise 100 » qui regroupe les 100 premières cryptos a gagné 160 % cette année. Mais l'envolée des cours des cryptos risque aussi d'attiser l'appétit des pirates informatiques . Les casses des plateformes de transactions seront très rentables pour eux .