HOSPITALITY LAB & PRACTICE FOR BRANDS

Blog2017-10-23T13:43:48+00:00

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

En imposant aux marques de privilégier l’intérêt de leurs clients dans la gestion des données qu’elles détiennent, l’Europe fait de l’hospitalité le vecteur principal de leur croissance.

1. AUJOURD’HUI, LA CROISSANCE DES MARQUES PASSE PAR LA QUALITÉ DE LEUR RELATION CLIENTS.

Dans un monde digital, « Les Marchés sont des Conversations ».

Dès 1999, Doc Searls et ses co-auteurs avaient mis cette idée au coeur de leur “Clue Train Manifesto” (Manifeste des Evidences) (1), démontrant alors avec brio comment le développement du “capital relationnel” de la marque pouvait devenir le principal moteur de la croissance des entreprises.

L’arrivée des sites internet dans la fin des années 1990 avait eu en effet le mérite de faire prendre conscience qu’il pouvait se nouer une relation directe entre l’entreprise et ses clients, sans passer par un distributeur ; et que ces nouveaux liens produisaient énormément de données qu’il était probablement intéressant d’exploiter : ainsi, pour développer plus loin l’idée du “Clue Train”, lorsqu’il s’agit de générer une croissance durable des ventes et des profits, les meilleurs atouts de la marque sont sa légitimité à susciter des échanges autour de son coeur de métier (Conversation), son intelligence à les analyser (Curation), sa capacité à apporter des réponses adaptées aux besoins exprimés (Customization), et finalement son empathie relationnelle, propre à mettre le client en résonance avec la marque (Communion). Autant d’atouts qui précèdent dorénavant la simple « qualité des produits » mis au catalogue, autrefois le principal fer de lance des entreprises.
Une vision depuis partagée par Interbrand(2), qui dans sa publication annuelle du classement de la valeur des marques insiste sur le fait que “la croissance est la conséquence d’une stratégie claire et d’expériences exceptionnelles délivrées au consommateur”.
Voici donc venu le temps pour les marques soucieuses de croissance durable de passer un nouveau contrat relationnel avec leurs consommateurs, où l’achat et la livraison du produit n’est plus la fin mais le début de la relation : un contrat qui couvre d’abord l’usage, et l’expérience qui l’accompagne. Un contrat qui est aussi l’occasion de proposer de nouveaux moments de consommation, de nouveaux services, qui sont autant de chiffre d’affaires supplémentaire pour les marques. Mais un contrat relationnel d’abord fondé sur le respect de l’intérêt du client, notamment en matière d’utilisation de ses données.

 

2. GDPR : UNE RÉGLEMENTATION POUR SAISIR DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS DE CROISSANCE.

Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
La Commission souligne également que le marché en ligne est constitué à 57% d’échanges avec des opérateurs américains, alors que seulement 4% des échanges se font au travers d’opérateurs pan-européens. Elle estime que si les 100 plus grosses entreprises Européennes faisaient un usage judicieux de leurs données clients, le PNB Européen pourrait s’octroyer 1,9% de progression supplémentaire d’ici 2020, soit plus de 200 Milliard d’Euros de gain potentiel.
C’est avant tout à cette opportunité de croissance que la GDPR s’attaque : permettre une meilleure utilisation des données pour les entreprises grâce à un consentement avéré des consommateurs, favoriser les échanges intra-européens au sein d’un univers mieux sécurisé. Loin d’être une contrainte, la GDPR est une chance de développement de nouvelles sources de revenus pour les marques européennes : elle conduit à un modèle de croissance durable rendu possible par une approche choisie et non plus subie de la consommation. Avec la GDPR, les marques doivent négocier avec chacun de leurs clients un contrat relationnel : elles doivent se mettre à l’écoute, comprendre les besoins, proposer leurs services, et définir les modalités de la relation ; le tout dans la transparence ( accès aux données, droit de modification) qui établit la confiance, l’attachement. Les marques deviennent alors attachantes dans le bon sens du terme, et c’est de cet attachement que nait la croissance durable.
C’est à ce nouveau modèle relationnel qu’appellait lui-même Doc Searls dans son “Clue Train Manifesto” : il lui avait même trouvé un nom, la VRM (Vendor Relationship Management). Une approche basée sur le consentement avéré du client vis à vis de ses fournisseurs (vendeurs) avec un postulat simple : “un consommateur libre a plus de valeur qu’un consommateur captif – pour lui-même, pour les marques et pour l’économie en général”.
Encore faut-il s’entendre sur la définition du consommateur “libre”. Searls le définit en cinq points :
1. Il entre en relation avec les marques de manière indépendante et sans contrainte.
2. Il est le point d’intégration de sa propre donnée (c’est lui seul qui peut relier sa donnée à sa personne).
3. Il a le contrôle de la donnée qu’il génère et collecte. Il décide de ce qu’il veut partager, à qui et comment.
4. Il définit son propre niveau d’engagement avec les marques.
5. Il est libre d’exprimer ses exigences et ses intentions en dehors du contrôle de toute entreprise.
C’est ce consommateur “libre” que la GDPR souhaite aujourd’hui promouvoir, afin d’en faire le vecteur de croissance de l’économie.

3. L’HOSPITALITE DES MARQUES, PRINCIPAL VECTEUR DE LEUR PROPRE CROISSANCE.

Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Le produit devient simplement la porte d’entrée à la marque, celui qui va forger les impressions de la première rencontre, et donc le début (et non la fin) de l’histoire. Le produit n’est plus qu’un prétexte, c’est la marque qui devient le réel support de l’expérience pour le consommateur : c’est d’ailleurs à elle qu’il va naturellement s’adresser s’il a besoin d’assistance ou s’il a simplement des remarques à formuler. À la marque de se montrer engageante, accueillante, généreuse et humaine pour fidéliser le consommateur au-delà du premier produit, et pour entretenir une relation proche, intime, qui permettra de continuer à vendre sans qu’il soit besoin de déployer la coûteuse armada publicitaire du premier jour : avoir une stratégie à long terme d’entretien de la relation, plutôt que de s’épuiser dans des efforts permanents de recrutement.
Autant le “tunnel de vente” était indifférencié et anonyme, donc étranger à toute notion d’hospitalité, autant le “cycle de décision d’achat” est personnalisé et fait appel à la relation humaine : c’est de la capacité de la marque à accueillir que dépend la fidélisation du client, et encore plus, sa propension à devenir activement promoteur vis à vis de ses pairs. Pour le dire différemment, c’est du niveau d’hospitalité de la marque que va découler l’amplitude de la réalisation du cycle d’achat, et donc le montant de la valeur créée.
Autant le “tunnel de vente” s’envisageait dans un temps le plus court possible, avec l’espoir de limiter la durée d’exposition nécessaire pour déclencher l’achat afin de réduire les coûts, autant le “cycle de décision d’achat” s’inscrit dans la durée la plus longue possible afin de maximiser les revenus. En se plaçant dans une notion de permanence, on met forcément en exergue la qualité de l’hospitalité, seule capable de générer de la pérennité dans la relation.
Plus le consommateur progresse avec la marque, plus la marque fait preuve de « disponibilité » vis à vis des demandes du consommateur, plus se crée la confiance dans la relation, le consommateur récupérant de plus en plus de valeur d’usage en retour de sa relation avec la marque, la marque obtenant de plus en plus de “permissions” qui lui permettent d’aller encore plus loin dans son service du consommateur.
C’est bien là le cercle vertueux de l’hospitalité des marques : un marketing “on demand” (inbound marketing), un marketing de l’échange, de la confiance, de la permission, du partage de la valeur, où les clients sont aussi des hôtes ; un marketing qui se définit d’abord par rapport au client pour qu’il puisse adopter lui-même la marque, la faire sienne et en devenir à son tour le porte-parole…
Alors que la GDPR fait des marques le gibier de consommateurs devenus madrés, l’hospitalité est la meilleure réponse pour faire de ces mêmes marques les plus désirables des proies : avec bienveillance, humanité et intimité. Assurant ainsi la pérennité de leur croissance.

4. QUELLES APPROCHES POUR LES MARQUES FACE A LA GDPR ?

Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.
Une étude publiée en Mai dernier par le gouvernement Britannique4 s’était alarmée sur le fait que seulement 30% des grandes entreprises du pays avaient commencé à prendre les mesures nécessaires à la mise en conformité de leurs pratiques d’utilisation des données, alors que la transcription dans la loi Britannique vient d’être réalisée en ce mois d’Août, et qu’elle survivra au Brexit. Les autres pays feront-ils preuve de la même insouciance, par rapport à une échéance qui dans la plupart des pays européens, a été fixée à Mai 2018 ?
La GDPR transforme radicalement la manière dont les entreprises utilisent les données. Il va falloir arrêter d’acheter des listes d’adresses, et même se débarasser des listes qu’on aura pu acheter auparavant. Contacter un client exigera d’avoir les permissions nécessaires, sauf à s’exposer à des amendes prévues pour atteindre jusqu’à 4% du chiffre d’affaires.
Il n’y aura donc pas d’échappatoires.
Mais n’est-ce pas justement l’opportunité d’une prise de conscience salutaire dans le futur de la relation client ? Quelle marque aujourd’hui a encore besoin d’avoir accès à des millions de noms dont simplement un infime pourcentage montre un intérêt pour ses propositions ? Ne vaudrait-il pas mieux établir une véritable relation avec moins de clients mais qui ont un véritabe intérêt à avoir un dialogue, un échange, une conversation avec la marque ?
N’est-il pas temps, tout simplement, que les marques apprennent à devenir hospitalières vis à vis de leurs clients ?
Et si la GDPR n’était qu’un manifeste pour l’hospitalité des marques ? Une manière de sauver les marques traditionnelles à l’heure du digital ? La dernière opportunité à saisir avant liquidation ou reprise par les acteurs de la nouvelle économie ?
En développant leur hospitalité pour se mettre en conformité avec la GDPR, ce n’est pas tant l’amende que les marques vont éviter, c’est leur futur qu’elle vont assurer.
Aucune raison d’attendre. Embrassons la GDPR en développant l’hospitalité des marques (5).

 

 

(1) Le Cluetrain Manifesto (Manifeste des évidences) est un texte rédigé par Rick Levine, Christopher Locke, Doc Searls, et David Weinberger. Il est d’abord diffusé sur le web en 1999 comme un ensemble de quatre-vingt-quinze thèses, puis est publié sous forme de livre en 2000 avec les thèses prolongées de sept essais. https://www.amazon.com/Cluetrain-Manifesto-End-Business-Usual/dp/0738204315
(2) Etude 2016 Interbrand : http://interbrand.com/best-brands/best-global-brands/2016/
(3) Etude de la Commission Européenne : https://ec.europa.eu/commission/publications/why-we-need-digital-single-market_en
(4) Citée par Tanya Joseph dans le magazine Marketing Week (UK) du 7 Août 2017, New data laws are a chance to reset customer relationships : https://www.marketingweek.com/2017/08/07/tanya-joseph-data-law/
(5) Cf, “Manifeste pour l’Hospitalité des Marques”, Georges-Edouard DIAS, Edition Netexplo : https://www.amazon.fr/dp/2954667230/

Un site marchand sur deux craint la prise de conscience écologique des consommateurs

By |November 9th, 2020|Categories: Scoop.it|

La quatrième édition de l’étude dédiée à l’innovation dans le e-commerce, réalisée par la FEVAD et KPMG, apporte cette année une réflexion sur la RSE dans ce secteur. Selon l’enquête, 70 % des cyberacheteurs préfèrent les sites qui mettent en avant une démarche écoresponsable. Lors de leur consommation en ligne, ils sont 53 % à tenir compte d’éléments environnementaux, responsables ou éthiques dans leurs habitudes de consommation en ligne. Une prise de conscience environnementale remarquée par les marchands : 58 % d’entre eux considèrent celle-ci ancrée chez les consommateurs et 81 % en font un sujet prioritaire. L’étude révèle que plus d’un site marchand sur deux (55 %) voit dans ces nouveaux comportements un risque pour son avenir. En quoi consistent ces nouveaux comportements des consommateurs ? Est mentionné le fait de regrouper les commandes afin de limiter les livraisons (pour 71 % d’entre eux), privilégier l’achat auprès de sites français (68 %), favoriser la livraison en point relais (66 %), ou encore envisager l’achat de produits issus de l’économie circulaire (51 %). Un secteur en transition L’étude souligne ainsi l’urgence pour le secteur de développer des initiatives RSE pour répondre aux défis environnementaux d’aujourd’hui et de demain, en proposant des produits écoresponsables, en favorisant l’économie circulaire, en faisant évoluer les schémas logistiques ou encore en repensant les emballages d’expédition. Une transition écologique qui doit embarquer les partenaires et fournisseurs sans pour autant faire une croix sur d’autres aspects sociaux et sociétaux — comme l’économie locale, diversité, l’inclusion — et qui doit être mise en avant pour informer les consommateurs. Selon l’enquête, 80 % des e-marchands ont déjà mis en place ou sont en train de mettre en place des initiatives d’information des consommateurs, de réduction de l’empreinte écologique de leur activité ou de prise en compte environnementale dans le choix de partenaires.

L’IPO d’Ant Group suspendue, Alibaba chute lourdement en Bourse

By |November 4th, 2020|Categories: Scoop.it|

La Bourse de Shanghai s'était dite inquiète du risque que l'entreprise ne puisse « respecter les conditions d'émission et d'enregistrement ou les exigences (des régulateurs) en matière d'information ». Le groupe lui-même a « fait état de problèmes majeurs tels que des changements dans la supervision de la fintech », a-t-elle indiqué dans un communiqué.Jack Ma dans le collimateurL'annonce est intervenue après une réunion inhabituelle avec les régulateurs à laquelle avaient été convoqués Jack Ma, principal actionnaire d'Ant Groupe, le président du groupe, Eric Jing, et le directeur général, Simon Hu. Les médias d'Etat avaient récemment mis en garde contre l'instabilité financière qui pourrait résulter de la croissance rapide du groupe.Jack Ma, l'un des plus puissants milliardaires chinois, a été la cible des critiques des médias d'Etat après un discours fin octobre à Shanghai. Il avait alors semblé accuser les régulateurs de brider l'innovation des fintech, et s'était vanté du record boursier qu'Ant s'apprêtait à battre, après celui d'Alibaba à Wall Street en 2015 (25 milliards de dollars).Dimanche, le « Financial News », contrôlé par le pouvoir chinois, s'est inquiété que les géants de l'internet comme Ant Group deviennent trop gros. Et mis en garde contre une éventuelle « grave contagion des risques ».

Carrefour cède le contrôle de sa Fintech Market Pay dédiée aux paiements

By |November 3rd, 2020|Categories: Scoop.it|

Carrefour cède 60% de sa Fintech Market Pay à AnaCap Financial Partners un investisseur spécialisé dans les services financiers européens. Le projet est décrit comme un partenariat ambitieux et équilibré qui doit aider Market Pay à se développer.La Fintech doit se transformerCarrefour souhaite que AnaCap accélère la transformation de Market Pay au service de ses propres projets d’innovation ainsi que de ses autres clients et prospects. Market Pay est une plateforme de paiement créée par les équipes de Carrefour en 2016. Elle est destinée au commerce omni-canal de Carrefour au niveau européen. La Fintech bénéficie d’une connaissance approfondie du secteur du retail, tant en point de vente que pour l’e-commerce. Market Pay opère en France, Belgique, Espagne et Italie.La société emploie 60 personnes spécialisées en technologie et en retail. Elle est dirigée par Frédéric Mazurier, Président, et Isabelle Clairac, Directrice Générale. La Fintech opère un volume de 1,3 milliard de transactions par an, supervise 45 000 terminaux de paiement et 5 millions de cartes. En 2020, Market Pay prévoit de réaliser un chiffre d’affaires net supérieur à 30 millions d’euros.

E-commerce : quelle est vraiment la place d’Amazon en France ?

By |November 3rd, 2020|Categories: Scoop.it|

Alors, est-ce le jackpot pour Amazon ? Le site de Jeff Bezos écrase la concurrence dans son pays d'origine, aux Etats-Unis, où il truste près de la moitié (48 %) du chiffre d'affaires du commerce en ligne. ​Mais en Europe, même s'il garde sa place de leader, le site fait face à la concurrence de nombreux rivaux. Même en Allemagne, son deuxième marché le plus important au monde, devant le Royaume-Uni et le Japon, Amazon détient moins de 30 % du marché du e-commerce.En France non plus, Amazon n'est pas en situation de monopole. Le site ne donne pas le détail de son volume d'affaires pays par pays, mais le panéliste Kantar Worldpanel, qui fait référence en matière de produits de grande consommation, a publié une évaluation de l'activité du géant américain en France.Selon Kantar, Amazon France jouit d'une part de marché dans l'Hexagone de 22,2 %. Le challenger Cdiscount est à 8,1 %, suivi par Veepee (3,4 %), Showroomprive (2 %), Boulanger (1,8 %), Zalando (1,6 %), LaRedoute (1,5 %) et Zooplus (1,4 %).La Fnac et Darty, qui ont pu garder leurs portes ouvertes durant le confinement au titre de vendeurs de produits électroniques, s'arrogent chacun environ 2 % des parts de marché en France.

La RATP rachète Mappy à l’ex-Pages Jaunes

By |November 2nd, 2020|Categories: Scoop.it|

Pendant le reconfinement, les mariages continuent. Pour compléter sa panoplie de services numériques, la RATP annonce lundi le rachat de Mappy, jusqu'à présent détenu par Solocal, l'éditeur des Pages Jaunes , pour un montant non dévoilé. Une brique de plus dans la mise en place progressive d'un outil de MaaS (« Mobility as a Service ») : un super-outil numérique permettant de comparer, d'agréger et, demain, de payer plusieurs modes de transports différents , pour effectuer un trajet sans couture de porte à porte. Y compris avec des opérateurs privés concurrents du métro, par exemple des VTC ou des trottinettes.C'est pourtant une vieille dame d'Internet qui a séduit la régie des transports parisiens. Lancée dès 1987 à l'époque du Minitel, sous le nom de « 3617 iTi », éditée alors par une filiale de Wanadoo (l'ex-France Télécom), la future application était l'un des premiers acteurs à proposer en remplacement des cartes routières papier ses calculs d'itinéraires en France, au besoin envoyés à un client par courrier ou télécopie. Avant de migrer ultérieurement sur Internet, en se rebaptisant Mappy en 2000, avec un des premiers GPS de voiture.Comme ViaMichelin ou TomTom, ces précurseurs ont été plus tard éclipsés sans vergogne par la vague des nouveaux acteurs aux moyens énormes, Google Maps, Waze (désormais propriété de Google) ou Citymapper. Ces géants ont également contraint les « cartographes » à se transformer et repositionner leur modèle, avec une approche beaucoup plus inspirée du MaaS.

Pourquoi Frédéric Oudéa, patron de la Société Générale s’est mis au…

By |November 2nd, 2020|Categories: Scoop.it|

Lors d’une conférence de presse en ligne, Frédéric Oudéa, le Directeur Général de la Société Générale a expliqué qu’il prenait des cours de python, un des langages informatiques utilisés par les data scientists... Dans sa lignée, les PDG vont-ils devoir se mettre à coder s’ils veulent mener à bien la transformation digitale de leur entreprise ?“Je considère que j’ai un rôle à jouer en tant que CEO : je dois montrer l’exemple” expliquait Frédéric Oudéa, en réponse aux questions de Gilles Babinet au sujet de la transformation de la Société Générale… Un devoir d’exemplarité qui a conduit ce polytechnicien de formation à reprendre des cours, afin d’apprendre à coder en python. Le dirigeant du groupe bancaire le reconnaît lui-même : “je ne serai jamais un très grand joueur de python, mais le but n’est pas que je le devienne. Le but, c’est que je comprenne ce que ça veut dire, par rapport à ce que je faisais il y a trente ans en matière de code”.Ce virage tech, impulsé par le DG - qui supervise d’ailleurs désormais en direct l’informatique dans le cadre de la nouvelle organisation du groupe - doit désormais se déployer dans toute l’entreprise. “La vraie concurrence de demain, elle est plutôt dans les GAFAM ou peut-être un jours dans les Ant Financial [le groupe financier chinois issu d’Alibaba] de ce monde, qui ont des capacités d’investissement considérables” estime le dirigeant. “Pas de sujet tabou”Pour réagir à cette nouvelle concurrence, le groupe entend donc devenir plus agile et accélérer dans l’innovation. “On essaye d’aller le plus vite possible, sans sujet tabou. Nous sommes prêts à accepter intellectuellement - nous l’avons fait depuis plus de dix ans maintenant - le fait qu’il y a de nouveaux business models”. Et de citer les exemples de sa filiale Boursorama (2,5 millions de clients en 2020, avec l’objectif d’atteindre entre 4 et 5 millions en 2025) ou de Shine, fintech française acquise en juin 2020, positionnée sur le marché des professionnels, destinée à devenir “le Boursorama des pros dans cinq ans”.La démarche de transformation du groupe est pourtant loin d’être nouvelle. Depuis plusieurs années, la Société Générale multiplie en effet les initiatives : formations, recrutements, acquisitions de fintech (Shine, Treezor, Lumo, Fiduceo), développement de startups en interne (Moonshot, Prismea, Forge…), investissements en direct dans des startups ou via des fonds d’investissement… Sans oublier les investissements dans le numérique : 4,4 milliards d’euros étaient consacrés à l’informatique en 2020.Une révolution culturelle “C’est un engagement dans la durée. Nous avons la conviction que cette trajectoire de transformation ne peut pas se faire en deux ou trois trimestres : elle exige beaucoup de cohérence dans la durée”. Mais au-delà des investissements dans les infrastructures et l’innovation, “comment faire afin que tout le monde bascule dans ce nouveau monde, dans cette nouvelle manière de penser la façon de servir les clients et de fonctionner en interne ?” se demande Frédéric Oudéa.Pour lui, le changement à opérer est autant technologique que culturel. Il doit débuter au plus haut niveau de l’organisation : “l’informatique et cette nouvelle culture sont au coeur du succès futur, donc je m’en occupe très en direct [...] Je dois montrer qu’on peut tous basculer dans ce monde.” Après les “learning expeditions” dans la Silicon Valley, l’Open Innovation et la collaboration avec les startups, l’apprentissage du code sera-t-il la nouvelle case à cocher dans les grands groupes en voie de transformation ? Pourquoi s'y résoudre seulement maintenant ? N'est-ce pas finalement une initiative, déjà has been? Un conseil, démarrez directement sur Python 2 ou 3, de préférence 3... Les versions précédentes son

Some Covid Survivors Have Antibodies That Attack the Body, not Virus – The New York Times

By |November 2nd, 2020|Categories: Scoop.it|

Some survivors of Covid-19 carry worrying signs that their immune system has turned on the body, reminiscent of potentially debilitating diseases like lupus and rheumatoid arthritis, a new study has found.At some point, the body’s defense system in these patients shifted into attacking itself, rather than the virus, the study suggests. The patients are producing molecules called “autoantibodies” that target genetic material from human cells, instead of from the virus.This misguided immune response may exacerbate severe Covid-19. It may also explain why so-called “long haulers” have lingering problems months after their initial illness has resolved and the virus is gone from their bodies.The findings carry important implications for treatment: Using existing tests that can detect autoantibodies, doctors could identify patients who might benefit from treatments used for lupus and rheumatoid arthritis. There is no cure for these diseases, but some treatments decrease the frequency and severity of flare-ups.“It’s possible that you could hit the appropriate patients harder with some of these more aggressive drugs and expect better outcomes,” said Matthew Woodruff, an immunologist at Emory University in Atlanta and lead author of the work.

Les Gafa affichent une santé insolente

By |October 30th, 2020|Categories: Scoop.it|

Renforcés par une pandémie de Covid-19 qui rend leurs produits et services essentiels pour travailler, consommer et se divertir chez soi, Amazon, Apple, Alphabet et Facebook continuent de grossir à un rythme qui contraste avec le reste de l'économie. Les bons résultats trimestriels publiés mercredi par les quatre géants de la côte Ouest montrent que les critiques croissantes et la menace d'une régulation plus stricte n'ont, pour le moment, pas d'impact sur leur puissance. Collectivement, les quatre mastodontes ont généré 228 milliards de dollars de recettes et 38 milliards de bénéfices entre juillet et septembre.Les chiffres d'Amazon donnent le tournis : en un an, les revenus de la firme de Seattle ont augmenté de 37 % pour atteindre 96 milliards de dollars et son bénéfice a triplé, dépassant les 6 milliards. Le géant de l'e-commerce, qui a besoin de plus en plus de travailleurs dans ses entrepôts pour faire face à la demande , a embauché 375.000 employés supplémentaires en un an. Ses effectifs dépassent désormais 1,1 million de personnes dans le monde et il vient d'annoncer le recrutement de 200.000 salariés supplémentaires, dont la moitié permanents et l'autre saisonnière.

En 2020, Voyageurs du Monde anticipe une chute d’activité de 75%

By |October 30th, 2020|Categories: Scoop.it|

Comme pour les autres, la pandémie de la Covid-19 a « extrêmement perturbé » l’activité de Voyageurs du Monde pendant le premier semestre de l’exercice 2020. En effet, « alors que les départs acquis pour l’année 2020 au 15 mars (qui représentaient 55% du chiffre d’affaires de 2019) étaient en progression de près de 10%, la crise sanitaire a inversé complètement la tendance favorable qui se dessinait », analyse le voyagiste.Le premier semestre a connu une évolution contrastée en termes de départs, avec un premier trimestre (du 1er janvier au 15 mars) très satisfaisant et un second trimestre sans aucun départ (période de confinement et de fermeture des frontières). Dans ces conditions, Voyageurs du Monde enregistre un chiffre d’affaires de 75,4 millions d’euros, en baisse de 58,6%. Sa perte nette triple dans le même temps.75% des billets remboursés par les compagniesParallèlement, le groupe a continué de prendre des dispositions visant à assurer sa pérennité. Activité partielle, Prêt garanti par l’Etat (30 millions d’euros), … « les charges d’exploitation ont baissé de 37% et baisseront proportionnellement davantage sur la totalité de l’exercice », explique-t-il. Par ailleurs, les entreprises du groupe » ont également veillé à réduire « leurs risques liés aux dépôts de liquidités chez des tiers ». Ainsi, Voyageurs du Monde a été remboursé par les compagnies aériennes de « près de 75% des billets émis, payés et non opérés en raison de la crise sanitaire ». Un solde négocié sous forme d’avoisr. L’EBITDA du groupe, au premier semestre 2020, s’élève à -9,9 millions d’euros.Pour la totalité de l’exercice 2020, « les départs de fin d’année étant extrêmement limités », Voyageurs du Monde s’est fixé pour objectif d’atteindre le chiffre d’affaires de 119 millions d’euros (-75%) pour les départs prévus à ce jour jusqu’à la fin de l’année, « avec un fort impact sur les résultats ». En atteignant cet objectif, l’EBITDA de l’exercice devrait se solder par un déficit de l’ordre de 17 millions d’euros.

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