HOSPITALITY LAB & PRACTICE FOR BRANDS

Blog2017-10-23T13:43:48+00:00

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

En imposant aux marques de privilégier l’intérêt de leurs clients dans la gestion des données qu’elles détiennent, l’Europe fait de l’hospitalité le vecteur principal de leur croissance.

1. AUJOURD’HUI, LA CROISSANCE DES MARQUES PASSE PAR LA QUALITÉ DE LEUR RELATION CLIENTS.

Dans un monde digital, « Les Marchés sont des Conversations ».

Dès 1999, Doc Searls et ses co-auteurs avaient mis cette idée au coeur de leur “Clue Train Manifesto” (Manifeste des Evidences) (1), démontrant alors avec brio comment le développement du “capital relationnel” de la marque pouvait devenir le principal moteur de la croissance des entreprises.

L’arrivée des sites internet dans la fin des années 1990 avait eu en effet le mérite de faire prendre conscience qu’il pouvait se nouer une relation directe entre l’entreprise et ses clients, sans passer par un distributeur ; et que ces nouveaux liens produisaient énormément de données qu’il était probablement intéressant d’exploiter : ainsi, pour développer plus loin l’idée du “Clue Train”, lorsqu’il s’agit de générer une croissance durable des ventes et des profits, les meilleurs atouts de la marque sont sa légitimité à susciter des échanges autour de son coeur de métier (Conversation), son intelligence à les analyser (Curation), sa capacité à apporter des réponses adaptées aux besoins exprimés (Customization), et finalement son empathie relationnelle, propre à mettre le client en résonance avec la marque (Communion). Autant d’atouts qui précèdent dorénavant la simple « qualité des produits » mis au catalogue, autrefois le principal fer de lance des entreprises.
Une vision depuis partagée par Interbrand(2), qui dans sa publication annuelle du classement de la valeur des marques insiste sur le fait que “la croissance est la conséquence d’une stratégie claire et d’expériences exceptionnelles délivrées au consommateur”.
Voici donc venu le temps pour les marques soucieuses de croissance durable de passer un nouveau contrat relationnel avec leurs consommateurs, où l’achat et la livraison du produit n’est plus la fin mais le début de la relation : un contrat qui couvre d’abord l’usage, et l’expérience qui l’accompagne. Un contrat qui est aussi l’occasion de proposer de nouveaux moments de consommation, de nouveaux services, qui sont autant de chiffre d’affaires supplémentaire pour les marques. Mais un contrat relationnel d’abord fondé sur le respect de l’intérêt du client, notamment en matière d’utilisation de ses données.

 

2. GDPR : UNE RÉGLEMENTATION POUR SAISIR DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS DE CROISSANCE.

Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
La Commission souligne également que le marché en ligne est constitué à 57% d’échanges avec des opérateurs américains, alors que seulement 4% des échanges se font au travers d’opérateurs pan-européens. Elle estime que si les 100 plus grosses entreprises Européennes faisaient un usage judicieux de leurs données clients, le PNB Européen pourrait s’octroyer 1,9% de progression supplémentaire d’ici 2020, soit plus de 200 Milliard d’Euros de gain potentiel.
C’est avant tout à cette opportunité de croissance que la GDPR s’attaque : permettre une meilleure utilisation des données pour les entreprises grâce à un consentement avéré des consommateurs, favoriser les échanges intra-européens au sein d’un univers mieux sécurisé. Loin d’être une contrainte, la GDPR est une chance de développement de nouvelles sources de revenus pour les marques européennes : elle conduit à un modèle de croissance durable rendu possible par une approche choisie et non plus subie de la consommation. Avec la GDPR, les marques doivent négocier avec chacun de leurs clients un contrat relationnel : elles doivent se mettre à l’écoute, comprendre les besoins, proposer leurs services, et définir les modalités de la relation ; le tout dans la transparence ( accès aux données, droit de modification) qui établit la confiance, l’attachement. Les marques deviennent alors attachantes dans le bon sens du terme, et c’est de cet attachement que nait la croissance durable.
C’est à ce nouveau modèle relationnel qu’appellait lui-même Doc Searls dans son “Clue Train Manifesto” : il lui avait même trouvé un nom, la VRM (Vendor Relationship Management). Une approche basée sur le consentement avéré du client vis à vis de ses fournisseurs (vendeurs) avec un postulat simple : “un consommateur libre a plus de valeur qu’un consommateur captif – pour lui-même, pour les marques et pour l’économie en général”.
Encore faut-il s’entendre sur la définition du consommateur “libre”. Searls le définit en cinq points :
1. Il entre en relation avec les marques de manière indépendante et sans contrainte.
2. Il est le point d’intégration de sa propre donnée (c’est lui seul qui peut relier sa donnée à sa personne).
3. Il a le contrôle de la donnée qu’il génère et collecte. Il décide de ce qu’il veut partager, à qui et comment.
4. Il définit son propre niveau d’engagement avec les marques.
5. Il est libre d’exprimer ses exigences et ses intentions en dehors du contrôle de toute entreprise.
C’est ce consommateur “libre” que la GDPR souhaite aujourd’hui promouvoir, afin d’en faire le vecteur de croissance de l’économie.

3. L’HOSPITALITE DES MARQUES, PRINCIPAL VECTEUR DE LEUR PROPRE CROISSANCE.

Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Le produit devient simplement la porte d’entrée à la marque, celui qui va forger les impressions de la première rencontre, et donc le début (et non la fin) de l’histoire. Le produit n’est plus qu’un prétexte, c’est la marque qui devient le réel support de l’expérience pour le consommateur : c’est d’ailleurs à elle qu’il va naturellement s’adresser s’il a besoin d’assistance ou s’il a simplement des remarques à formuler. À la marque de se montrer engageante, accueillante, généreuse et humaine pour fidéliser le consommateur au-delà du premier produit, et pour entretenir une relation proche, intime, qui permettra de continuer à vendre sans qu’il soit besoin de déployer la coûteuse armada publicitaire du premier jour : avoir une stratégie à long terme d’entretien de la relation, plutôt que de s’épuiser dans des efforts permanents de recrutement.
Autant le “tunnel de vente” était indifférencié et anonyme, donc étranger à toute notion d’hospitalité, autant le “cycle de décision d’achat” est personnalisé et fait appel à la relation humaine : c’est de la capacité de la marque à accueillir que dépend la fidélisation du client, et encore plus, sa propension à devenir activement promoteur vis à vis de ses pairs. Pour le dire différemment, c’est du niveau d’hospitalité de la marque que va découler l’amplitude de la réalisation du cycle d’achat, et donc le montant de la valeur créée.
Autant le “tunnel de vente” s’envisageait dans un temps le plus court possible, avec l’espoir de limiter la durée d’exposition nécessaire pour déclencher l’achat afin de réduire les coûts, autant le “cycle de décision d’achat” s’inscrit dans la durée la plus longue possible afin de maximiser les revenus. En se plaçant dans une notion de permanence, on met forcément en exergue la qualité de l’hospitalité, seule capable de générer de la pérennité dans la relation.
Plus le consommateur progresse avec la marque, plus la marque fait preuve de « disponibilité » vis à vis des demandes du consommateur, plus se crée la confiance dans la relation, le consommateur récupérant de plus en plus de valeur d’usage en retour de sa relation avec la marque, la marque obtenant de plus en plus de “permissions” qui lui permettent d’aller encore plus loin dans son service du consommateur.
C’est bien là le cercle vertueux de l’hospitalité des marques : un marketing “on demand” (inbound marketing), un marketing de l’échange, de la confiance, de la permission, du partage de la valeur, où les clients sont aussi des hôtes ; un marketing qui se définit d’abord par rapport au client pour qu’il puisse adopter lui-même la marque, la faire sienne et en devenir à son tour le porte-parole…
Alors que la GDPR fait des marques le gibier de consommateurs devenus madrés, l’hospitalité est la meilleure réponse pour faire de ces mêmes marques les plus désirables des proies : avec bienveillance, humanité et intimité. Assurant ainsi la pérennité de leur croissance.

4. QUELLES APPROCHES POUR LES MARQUES FACE A LA GDPR ?

Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.
Une étude publiée en Mai dernier par le gouvernement Britannique4 s’était alarmée sur le fait que seulement 30% des grandes entreprises du pays avaient commencé à prendre les mesures nécessaires à la mise en conformité de leurs pratiques d’utilisation des données, alors que la transcription dans la loi Britannique vient d’être réalisée en ce mois d’Août, et qu’elle survivra au Brexit. Les autres pays feront-ils preuve de la même insouciance, par rapport à une échéance qui dans la plupart des pays européens, a été fixée à Mai 2018 ?
La GDPR transforme radicalement la manière dont les entreprises utilisent les données. Il va falloir arrêter d’acheter des listes d’adresses, et même se débarasser des listes qu’on aura pu acheter auparavant. Contacter un client exigera d’avoir les permissions nécessaires, sauf à s’exposer à des amendes prévues pour atteindre jusqu’à 4% du chiffre d’affaires.
Il n’y aura donc pas d’échappatoires.
Mais n’est-ce pas justement l’opportunité d’une prise de conscience salutaire dans le futur de la relation client ? Quelle marque aujourd’hui a encore besoin d’avoir accès à des millions de noms dont simplement un infime pourcentage montre un intérêt pour ses propositions ? Ne vaudrait-il pas mieux établir une véritable relation avec moins de clients mais qui ont un véritabe intérêt à avoir un dialogue, un échange, une conversation avec la marque ?
N’est-il pas temps, tout simplement, que les marques apprennent à devenir hospitalières vis à vis de leurs clients ?
Et si la GDPR n’était qu’un manifeste pour l’hospitalité des marques ? Une manière de sauver les marques traditionnelles à l’heure du digital ? La dernière opportunité à saisir avant liquidation ou reprise par les acteurs de la nouvelle économie ?
En développant leur hospitalité pour se mettre en conformité avec la GDPR, ce n’est pas tant l’amende que les marques vont éviter, c’est leur futur qu’elle vont assurer.
Aucune raison d’attendre. Embrassons la GDPR en développant l’hospitalité des marques (5).

 

 

(1) Le Cluetrain Manifesto (Manifeste des évidences) est un texte rédigé par Rick Levine, Christopher Locke, Doc Searls, et David Weinberger. Il est d’abord diffusé sur le web en 1999 comme un ensemble de quatre-vingt-quinze thèses, puis est publié sous forme de livre en 2000 avec les thèses prolongées de sept essais. https://www.amazon.com/Cluetrain-Manifesto-End-Business-Usual/dp/0738204315
(2) Etude 2016 Interbrand : http://interbrand.com/best-brands/best-global-brands/2016/
(3) Etude de la Commission Européenne : https://ec.europa.eu/commission/publications/why-we-need-digital-single-market_en
(4) Citée par Tanya Joseph dans le magazine Marketing Week (UK) du 7 Août 2017, New data laws are a chance to reset customer relationships : https://www.marketingweek.com/2017/08/07/tanya-joseph-data-law/
(5) Cf, “Manifeste pour l’Hospitalité des Marques”, Georges-Edouard DIAS, Edition Netexplo : https://www.amazon.fr/dp/2954667230/

Google voit le potentiel de gagner beaucoup d’argent en modifiant YouTube

By |October 12th, 2020|Categories: Scoop.it|

Selon Bloomberg, Google envisage de transformer YouTube en un centre commercial en ligne géant qui vendra des appareils, des produits, des jouets et des articles vus dans une vidéo YouTube. Au lieu de parcourir un centre commercial en ligne à la recherche d'articles à acheter, toutes ces vidéos disponibles sur YouTube deviennent un catalogue d'achat que les utilisateurs peuvent consulter. L'ensemble du processus, selon ceux qui connaissent la pensée de Google, consiste à permettre à un utilisateur de visionner des vidéos, de trouver des articles à acheter, de cliquer sur un lien et de faire cet achat. La plateforme de commerce électronique canadienne Shopify fait également partie d'un test mené par Google lui permettant de vendre des articles sur YouTube.

US: Religious data platform ′targets mentally ill, vulnerable people′ | Americas| North and South American news impacting on Europe | DW | 27.09.2020

By |October 9th, 2020|Categories: Scoop.it|

It turned out to be far-right-wing churches, conservative churches in the US. And they've built a platform that targets mentally ill or vulnerable people in order to draw them into church, to monetize them through donations. That's the short-term goal. To help them is the facade for it, but ultimately the aim is to convert them to the politics of the far right.And we went to as many churches as we could. We spoke to as many people as we could. Charles looped in a senior academic from Melbourne and a professor of journalism at Columbia, and a whistleblower who used to work for SCL (Strategic Communication Laboratories Group), the parent company of Cambridge Analytica.And it ended up with these three tiers. We looked into the data side and then ultimately ended up finding that the people who built that platform had ties to the White House essentially through an enormous secret non-profit organization, one of the most powerful organizations in the United States.

Peugeot lance une blockchain pour vendre des services autour de la voiture connectée

By |October 9th, 2020|Categories: Scoop.it|

A l’heure de la voiture connectée, des professionnels de la filière automobile entendent mettre en commun les données générées par cette nouvelle technologie afin de développer leurs activités de services auprès de l’utilisateur.  Peugeot et plusieurs assureurs sont à la manoeuvre.Un partage des données mais quid de la valeur pour le client ?Les promoteurs du projet affirment leur besoin de partager ces données sans en être désappropriés, d’une façon certifiée et dé-sintermédiée, afin d’opérer en libre concurrence et en coopération. Cela doit instaurer un nouveau mode de concurrence et de coopération autour du partage et de la valorisation des données d’un véhicule.Le client sera-t-il rémunéré sur ses données ? La question reste ouverteSi on perçoit bien l’intérêt pour les acteurs de la filière d’accéder plus facilement aux données d’un véhicule, le seul dont le nom n’est pas réellement évoqué dans cet accord à part via le RGPD est le client bien que les données lui appartiennent. PSA jusqu’à présent considère qu’il n’a pas à rémunérer le client sur les données du véhicule connecté. Les différents acteurs de la filière impliqués dans le projet considèrent que l’on parle de leurs données. Y aura-t-il une rémunération du client sur ses données ? Le sujet n’est pas abordé.Une plateforme de données certifiées reposant sur la technologie blockchain va être expérimentée. Un MVP (Minimum Viable Product) est attendu pour le début 2021. Les acteurs du projet sont le Groupe PSA (Peugeot Société Anonyme), des assureurs avec Crédit Agricole Assurances, le Groupe Matmut et Groupe IMA (Inter Mutuelles Assistance), un groupe d’entretien de véhicules Mobivia avec ses marques Norauto et Midas, et deux acteurs technologiques, SystemX et The Blockchain XDEV.Les données personnelles doivent être gérées selon le RGPDLa voiture connectée génère de plus en plus de données, des mises à jour logicielles, des entretiens à réaliser, différentes automatisations, différents usages, etc. Pour partie, les données générées revêtent un caractère personnel et devront être gérées de façon conforme à la RGPD en respectant les principes de protection, autorisation, traçabilité et portabilité, reconnaissent les acteurs.La blockchain doit certifier les données, protéger la confidentialité et permettre des échanges fluides et sécurisésLa plateforme va gérer les données en termes de droit d’accès, de sécurité, de consentement au partage, et de portabilité auprès de tiers en cas de revente du véhicule par exemple et des acteurs de la filière, que ce soit le constructeur, le réseau d’entretien ou de réparation, l’assureur, etc. La blockchain doit certifier les données, protéger la confidentialité et permettre des échanges fluides et sécurisés. Cela doit favoriser un suivi administratif fiable et infalsifiable du véhicule tout au long de son cycle de vie. Les données pourront aussi être utilisées au travers de services personnalisés : détermination précise de la valeur résiduelle d’un véhicule, maintenance prédictive, services d’assurance, etc.

Comment font les avionneurs pour survivre à tous les interdits du…

By |October 9th, 2020|Categories: Scoop.it|

Lost in translation Pendant deux jours, les 24 et 25 octobre prochains, les fines bouches vont pouvoir jouer aux filles de l’air en dégustant un repas gourmand à bord d’un A380 de Singapore Airlines . Les passagers pour le moins particuliers de ce vol qui ne quittera pas le tarmac pourront choisir de savourer des plats internationaux ou des spécialités singapouriennes préparés par la cheffe Shermay Lee . Comme sur tous les vols long-courriers de la compagnie aérienne, les clients pourront sélectionner un fauteuil parmi les quatre classes proposées à bord du plus gros avion de ligne au monde dont Airbus a stoppé la production en raison du manque de commandes .Un repas à 642 dollars? Faites une note de frais! Un repas en première classe vous coûtera la bagatelle de 642 dollars. La business class est plus abordable (321 dollars). Les sièges en premium economy sont encore meilleur marché (96,30 dollars) et la classe éco est, elle, presque donnée (53,50 dollars). Du vin et du champagne seront aussi servis à bord. Dans leur siège, les « voyageurs » pourront regarder sur les écrans installés en face d’eux un des 1000 films, programmes et émissions proposés par la compagnie aérienne sur ses long-courriers. Repus, ils quitteront l’avion avec comme souvenir une liste de chansons sélectionnées par le transporteur et une petite pochette contenant les « amenities » généralement données aux habitués de la classe affaires. Restaurant A380 @Changi pour singapore Airlines L’opération baptisée « Restaurant A380 @Changi » a été préparée à la va-vite car Singapore Airlines souhaitait, au départ, proposer aux touristes déprimés par le confinement de tutoyer les nuages pendant trois heures sur un vol en provenance et à destination de Singapour. Ce « vol vers nulle part » a soulevé une telle vague de critiques de la part des associations de protection de l’environnement que la compagnie a décidé à la dernière minute de l’annuler . Certains de ses concurrents n’ont pas eu les mêmes scrupules.Flight to nowhere pour QantasQantas a vendu en dix minutes chrono les 130 places de son « Flight to nowhere ». Le vol QF787, qui durera sept heures le 10 octobre, va permettre aux passagers de découvrir à basse altitude des lieux emblématiques de l’île-continent comme l’opéra de Sydney, les plages de Byron Bay, la grande barrière de corail et Uluru.Faux vols pour China Airlines La compagnie taïwanaise China Airlines n'a pas attendu le top départ de ces initiatives pour proposer en juillet dernier, à la population en mal de voyage de « faux » vols. Contrôles des passeports, consignes de sécurité à bord, rien ne manquait dans cet avion qui n’a jamais décollé. En août, le transporteur a été plus loin en effectuant deux véritables périples aériens depuis et à destination de Taipei. Son rival à Taïwan, Eva Air, a lui, proposé un vol en forme de… cœur au sud de l’île...Station balnéaire avec All Nippon Airways La compagnie japonaise All Nippon Airways a franchi un pas supplémentaire en proposant sur un A380 qui assure normalement la liaison entre Tokyo et Honolulu, un vol panoramique de 90 minutes sur le thème de « station balnéaire hawaïenne ».Dine &, Fly avec Royan Brunei Les avions de la Royal Brunei Airlines, la compagnie nationale de ce petit Etat situé sur l’île de Bornéo, se sont, eux, transformés à plusieurs reprises en restaurant volant pour des expériences de 85 minutes baptisées « Dine &, Fly ». Vous noterez que certains repas ont des bilans carbone plus élevés que d’autres…

Mercedes Erra: “cette tribune est celle d’un écosystème qui se sent en…

By |October 9th, 2020|Categories: Scoop.it|

Comme à chaque ère, nous devons nous trouver des démons. Aujourd'hui la consommation est devenue "un mal" pour la société... On parle maladroitement de la consommation, comme si c'était le diable. Or ce n'est pas raisonnable. Prenez la banlieue. La nervosité des banlieues vient de l'impossibilité de consommer... Alors à moins de changer soudain de modèle économique, on doit agir raisonnablement sur ce que nous maitrisons. Nous sommes dans un univers où si les entreprisesne ne parlent pas, -ne communiquent pas-, elles ne se vendent pas. Alors dans cette tribune on dit simplement que nous pensons avoir un rôle important dans le développement durable, dans l'accompagnement des enteprises sur ce chemin, et que si les règles sont trop dures avec ce métier (ces métiers) nous n'allons pas survivre et de plus laisser toute cette place libre  au

L’Oréal refond l’informatique mondiale de ses centres de distribution

By |October 9th, 2020|Categories: Scoop.it|

L’Oréal va déployer une solution Saas de gestion des entrepôts dans ses centres de distribution. L’Oréal a retenu la solution de Manhattan Associates fonctionnant en mode Saas. Le déploiement débutera à la mi-2021 pour être achevé à la fin 2023. « Le réseau mondial de centres de distribution de L’Oréal joue un rôle important pour s’assurer que les bons produits arrivent aux consommateurs au bon moment, avec le moins d’impact possible sur l’environnement » déclare Francisco Garcia Fornaro, directeur Supply Chain du groupe L’Oréal. « La solution retenue va améliorer notre agilité grâce à la digitalisation, l’efficacité et la productivité de nos centres de distribution » affirme-t-il. Le calendrier du déploiement mondial débute par l’Europe.

Orange stoppe la vente de son enceinte connectée Djingo

By |October 9th, 2020|Categories: Scoop.it|

Orange jette l’éponge face à la puissance de feu d’Amazon et de Google sur le marché des enceintes connectées multi-usages. L’opérateur télécoms stoppe la commercialisation de son enceinte connectée Djingo. C’est ce qu’annonce Michaël Trabbia, le nouveau directeur technologie et innovation d’Orange dans les colonnes du Figaro. Si Orange stoppe les enceintes connectées, il demeure toutefois convaincu de l’intérêt de l’interface vocale sur certains dispositifs du domicile tel que la Box TV ou la maison connectée. Orange ne disposait pas des ressources suffisantes pour rattraper son retard commercial face aux géants d’internet.

Monoprix prêt à ouvrir son premier point de vente 100% autonome

By |October 9th, 2020|Categories: Scoop.it|

Le parcours client est simplissime. On entre dans le point de vente – d’une surface de 18 m2 – après s’être identifié avec sa carte bancaire, on prend les produits dont on a besoin sur les rayons puis avant de sortir, on vérifie sur un grand écran que les courses que l’on a prises ont bien été automatiquement identifiées. On sera débité sur sa carte bancaire. Si l’on souhaite recevoir un ticket de caisse, on saisit son adresse email. On peut entrer à plusieurs personnes en même temps dans le magasin, mais une seule carte bancaire est identifiée.Les produits que l’on prend sont détectés grâce à la technologie de pesée de la société israélienne ShekelLes produits que l’on prend sont détectés grâce à la technologie de pesée de la société israélienne Shekel qui est intégrée dans les rayons. Il n’est pas question ici de caméras qui reconnaîtraient les produits saisis. Le client accède à 300 références de produits, essentiellement du snacking, de l’alimentaire ou des produits de première nécessité, comme du dentifrice, des lames de rasoir ou des pansements. La moitié des références sont des marques propres à Monoprix. Lorsque nous avons testé ce point de vente, on constate qu’il détecte lorsque l’on prend un produit et que finalement on le repose dans son rayon. Monoprix estime à 1% le taux d’erreur sur la détection des produits. La solution est censée s’améliorer au fil du temps grâce à une technologie d’intelligence artificielle. Certains produits ont été toutefois éloignés dans les rayonnages à l’inverse de ce qui se fait habituellement afin d’éviter les confusions, car ils pèsent le même poids à l’instar du Coca-Cola zéro et du Coca-Cola light.Le point de vente est destiné à être placé dans des zones de flux comme des aéroports, des gares, des hôpitaux, des emplacements de bureaux, dans de grands parkings en périphérie de Paris, ou en proximité d’un magasin Monoprix dont il constituerait le satellite avec l’avantage d’être ouvert en permanence. Les plans de croissance sont modestes. Monoprix envisage d’installer seulement une dizaine de ces points de vente en 2 ans. Mais l’enseigne mise plutôt sur cette technologie afin de l’installer par exemple dans l’entrée de points de vente, en assurant ainsi un service 24 heures sur 24, alors que le reste du magasin sera fermé.

Ad Tech Could Be the Next Internet Bubble | WIRED

By |October 6th, 2020|Categories: Scoop.it|

There are piles of research papers in support of this idea, showing that companies’ returns on investment in digital marketing are generally anemic and often negative. One recent study found that ad tech middlemen take as much as a 50 percent cut of all online ad spending. Brands pay that premium for the promise of automated microtargeting, but a study by Nico Neumann, Catherine E. Tucker, and Timothy Whitfield found that the accuracy of that targeting is often extremely poor. In one experiment, they used six different advertising platforms in an effort to reach Australian men between the ages of 25 and 44. Their targeting performed slightly worse than random guessing. Such research indicates that, despite the extent of surveillance tech, a lot of the data that fuels ad targeting is garbage.Even when targeting works as promised, and the ads are served to their intended audience, many are simply never seen, because they load somewhere out of sight, like the bottom of a webpage. The rise of ad blocking makes the problem even more acute. Hwang cites a 2015 Adobe estimate that ad blockers deprived online publishers of $21.8 billion in annual revenue, more than Facebook’s entire take for that year. Then there’s the astonishing level of digital ad fraud, including “click farms” that serve no purpose other than for bots or paid humans to constantly refresh and click ads, and “domain spoofing,” in which a bottom-dweller site participates in ad auctions while disguised as a more prestigious one. Hwang cites a 2017 study finding that, between lousy ad placement and outright fraud, “as much as 56 percent of all display ad dollars were lost to fraudulent or unviewable inventory in 2016.”Despite the extent of surveillance tech, a lot of the data that fuels ad targeting is garbage.It’s fair to wonder why, if programmatic advertising is such a bum deal, so many brands continue to pour money into it. The reasons are manifold and overlapping. To begin, most of the people responsible for ad spending have no idea where their ads are actually running, let alone how they’re performing, and certainly have not brushed up on the latest research papers. That’s especially true for the small and medium-size businesses that make up the bulk of Google and Facebook advertising customers. I spoke recently with the owner of a successful online audio equipment store who had recently learned, thanks to a chance encounter with an expert, that 90 percent of his programmatic ad budget was being wasted on fraudulent clicks. Most other merchants simply never find out what happens after they send an ad out into the world.Hwang identifies other structural factors that keep the bubble inflated. The online ad market is laden with perverse incentives to hide the true value of the assets for sale. Advertising agencies engage in arbitrage, buying ad inventory at a discount from publishers and selling it at a markup to their own clients. So, too, do the digital platforms that serve as middlemen between buyers and sellers. There is no independent arbiter. The nearest thing, the Media Ratings Council, includes both Facebook and Google as members, along with other ad tech companies. The council is supposed to set objective standards to measure ad impressions, but in practice its role may more closely resemble that of the credit-rating agencies that slapped AAA ratings on junk mortgage securities.Hwang moves through this evidence rather briskly, but most people who study programmatic advertising have ended up with roughly the same degree of cynicism. Sinan Aral, a tech entrepreneur and academic who directs the MIT Initiative on the Digital Economy, surveys the research exhaustively and cautiously in his book The Hype Machine. He notes that while “some digital and social media messaging is quite effective,” it’s common for platforms and media agencies to triple (at least) its apparent value by wrongly crediting digital ads for purchases that consumers would have made anyway. Aral calls this “the most widely used shell game in business today.”Or, as Hwang puts it: “The whole edifice of online advertising is, in short, bunk.”

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