Google voit le potentiel de gagner beaucoup d’argent en modifiant YouTube
Selon Bloomberg, Google envisage de transformer YouTube en un centre commercial en ligne géant qui vendra des appareils, des produits, des jouets et des articles vus dans une vidéo YouTube. Au lieu de parcourir un centre commercial en ligne à la recherche d'articles à acheter, toutes ces vidéos disponibles sur YouTube deviennent un catalogue d'achat que les utilisateurs peuvent consulter. L'ensemble du processus, selon ceux qui connaissent la pensée de Google, consiste à permettre à un utilisateur de visionner des vidéos, de trouver des articles à acheter, de cliquer sur un lien et de faire cet achat. La plateforme de commerce électronique canadienne Shopify fait également partie d'un test mené par Google lui permettant de vendre des articles sur YouTube.
US: Religious data platform ′targets mentally ill, vulnerable people′ | Americas| North and South American news impacting on Europe | DW | 27.09.2020
It turned out to be far-right-wing churches, conservative churches in the US. And they've built a platform that targets mentally ill or vulnerable people in order to draw them into church, to monetize them through donations. That's the short-term goal. To help them is the facade for it, but ultimately the aim is to convert them to the politics of the far right.And we went to as many churches as we could. We spoke to as many people as we could. Charles looped in a senior academic from Melbourne and a professor of journalism at Columbia, and a whistleblower who used to work for SCL (Strategic Communication Laboratories Group), the parent company of Cambridge Analytica.And it ended up with these three tiers. We looked into the data side and then ultimately ended up finding that the people who built that platform had ties to the White House essentially through an enormous secret non-profit organization, one of the most powerful organizations in the United States.
Peugeot lance une blockchain pour vendre des services autour de la voiture connectée
A l’heure de la voiture connectée, des professionnels de la filière automobile entendent mettre en commun les données générées par cette nouvelle technologie afin de développer leurs activités de services auprès de l’utilisateur. Peugeot et plusieurs assureurs sont à la manoeuvre.Un partage des données mais quid de la valeur pour le client ?Les promoteurs du projet affirment leur besoin de partager ces données sans en être désappropriés, d’une façon certifiée et dé-sintermédiée, afin d’opérer en libre concurrence et en coopération. Cela doit instaurer un nouveau mode de concurrence et de coopération autour du partage et de la valorisation des données d’un véhicule.Le client sera-t-il rémunéré sur ses données ? La question reste ouverteSi on perçoit bien l’intérêt pour les acteurs de la filière d’accéder plus facilement aux données d’un véhicule, le seul dont le nom n’est pas réellement évoqué dans cet accord à part via le RGPD est le client bien que les données lui appartiennent. PSA jusqu’à présent considère qu’il n’a pas à rémunérer le client sur les données du véhicule connecté. Les différents acteurs de la filière impliqués dans le projet considèrent que l’on parle de leurs données. Y aura-t-il une rémunération du client sur ses données ? Le sujet n’est pas abordé.Une plateforme de données certifiées reposant sur la technologie blockchain va être expérimentée. Un MVP (Minimum Viable Product) est attendu pour le début 2021. Les acteurs du projet sont le Groupe PSA (Peugeot Société Anonyme), des assureurs avec Crédit Agricole Assurances, le Groupe Matmut et Groupe IMA (Inter Mutuelles Assistance), un groupe d’entretien de véhicules Mobivia avec ses marques Norauto et Midas, et deux acteurs technologiques, SystemX et The Blockchain XDEV.Les données personnelles doivent être gérées selon le RGPDLa voiture connectée génère de plus en plus de données, des mises à jour logicielles, des entretiens à réaliser, différentes automatisations, différents usages, etc. Pour partie, les données générées revêtent un caractère personnel et devront être gérées de façon conforme à la RGPD en respectant les principes de protection, autorisation, traçabilité et portabilité, reconnaissent les acteurs.La blockchain doit certifier les données, protéger la confidentialité et permettre des échanges fluides et sécurisésLa plateforme va gérer les données en termes de droit d’accès, de sécurité, de consentement au partage, et de portabilité auprès de tiers en cas de revente du véhicule par exemple et des acteurs de la filière, que ce soit le constructeur, le réseau d’entretien ou de réparation, l’assureur, etc. La blockchain doit certifier les données, protéger la confidentialité et permettre des échanges fluides et sécurisés. Cela doit favoriser un suivi administratif fiable et infalsifiable du véhicule tout au long de son cycle de vie. Les données pourront aussi être utilisées au travers de services personnalisés : détermination précise de la valeur résiduelle d’un véhicule, maintenance prédictive, services d’assurance, etc.
Comment font les avionneurs pour survivre à tous les interdits du…
Lost in translation Pendant deux jours, les 24 et 25 octobre prochains, les fines bouches vont pouvoir jouer aux filles de l’air en dégustant un repas gourmand à bord d’un A380 de Singapore Airlines . Les passagers pour le moins particuliers de ce vol qui ne quittera pas le tarmac pourront choisir de savourer des plats internationaux ou des spécialités singapouriennes préparés par la cheffe Shermay Lee . Comme sur tous les vols long-courriers de la compagnie aérienne, les clients pourront sélectionner un fauteuil parmi les quatre classes proposées à bord du plus gros avion de ligne au monde dont Airbus a stoppé la production en raison du manque de commandes .Un repas à 642 dollars? Faites une note de frais! Un repas en première classe vous coûtera la bagatelle de 642 dollars. La business class est plus abordable (321 dollars). Les sièges en premium economy sont encore meilleur marché (96,30 dollars) et la classe éco est, elle, presque donnée (53,50 dollars). Du vin et du champagne seront aussi servis à bord. Dans leur siège, les « voyageurs » pourront regarder sur les écrans installés en face d’eux un des 1000 films, programmes et émissions proposés par la compagnie aérienne sur ses long-courriers. Repus, ils quitteront l’avion avec comme souvenir une liste de chansons sélectionnées par le transporteur et une petite pochette contenant les « amenities » généralement données aux habitués de la classe affaires. Restaurant A380 @Changi pour singapore Airlines L’opération baptisée « Restaurant A380 @Changi » a été préparée à la va-vite car Singapore Airlines souhaitait, au départ, proposer aux touristes déprimés par le confinement de tutoyer les nuages pendant trois heures sur un vol en provenance et à destination de Singapour. Ce « vol vers nulle part » a soulevé une telle vague de critiques de la part des associations de protection de l’environnement que la compagnie a décidé à la dernière minute de l’annuler . Certains de ses concurrents n’ont pas eu les mêmes scrupules.Flight to nowhere pour QantasQantas a vendu en dix minutes chrono les 130 places de son « Flight to nowhere ». Le vol QF787, qui durera sept heures le 10 octobre, va permettre aux passagers de découvrir à basse altitude des lieux emblématiques de l’île-continent comme l’opéra de Sydney, les plages de Byron Bay, la grande barrière de corail et Uluru.Faux vols pour China Airlines La compagnie taïwanaise China Airlines n'a pas attendu le top départ de ces initiatives pour proposer en juillet dernier, à la population en mal de voyage de « faux » vols. Contrôles des passeports, consignes de sécurité à bord, rien ne manquait dans cet avion qui n’a jamais décollé. En août, le transporteur a été plus loin en effectuant deux véritables périples aériens depuis et à destination de Taipei. Son rival à Taïwan, Eva Air, a lui, proposé un vol en forme de… cœur au sud de l’île...Station balnéaire avec All Nippon Airways La compagnie japonaise All Nippon Airways a franchi un pas supplémentaire en proposant sur un A380 qui assure normalement la liaison entre Tokyo et Honolulu, un vol panoramique de 90 minutes sur le thème de « station balnéaire hawaïenne ».Dine &, Fly avec Royan Brunei Les avions de la Royal Brunei Airlines, la compagnie nationale de ce petit Etat situé sur l’île de Bornéo, se sont, eux, transformés à plusieurs reprises en restaurant volant pour des expériences de 85 minutes baptisées « Dine &, Fly ». Vous noterez que certains repas ont des bilans carbone plus élevés que d’autres…
Mercedes Erra: “cette tribune est celle d’un écosystème qui se sent en…
Comme à chaque ère, nous devons nous trouver des démons. Aujourd'hui la consommation est devenue "un mal" pour la société... On parle maladroitement de la consommation, comme si c'était le diable. Or ce n'est pas raisonnable. Prenez la banlieue. La nervosité des banlieues vient de l'impossibilité de consommer... Alors à moins de changer soudain de modèle économique, on doit agir raisonnablement sur ce que nous maitrisons. Nous sommes dans un univers où si les entreprisesne ne parlent pas, -ne communiquent pas-, elles ne se vendent pas. Alors dans cette tribune on dit simplement que nous pensons avoir un rôle important dans le développement durable, dans l'accompagnement des enteprises sur ce chemin, et que si les règles sont trop dures avec ce métier (ces métiers) nous n'allons pas survivre et de plus laisser toute cette place libre au
L’Oréal refond l’informatique mondiale de ses centres de distribution
L’Oréal va déployer une solution Saas de gestion des entrepôts dans ses centres de distribution. L’Oréal a retenu la solution de Manhattan Associates fonctionnant en mode Saas. Le déploiement débutera à la mi-2021 pour être achevé à la fin 2023. « Le réseau mondial de centres de distribution de L’Oréal joue un rôle important pour s’assurer que les bons produits arrivent aux consommateurs au bon moment, avec le moins d’impact possible sur l’environnement » déclare Francisco Garcia Fornaro, directeur Supply Chain du groupe L’Oréal. « La solution retenue va améliorer notre agilité grâce à la digitalisation, l’efficacité et la productivité de nos centres de distribution » affirme-t-il. Le calendrier du déploiement mondial débute par l’Europe.
Orange stoppe la vente de son enceinte connectée Djingo
Orange jette l’éponge face à la puissance de feu d’Amazon et de Google sur le marché des enceintes connectées multi-usages. L’opérateur télécoms stoppe la commercialisation de son enceinte connectée Djingo. C’est ce qu’annonce Michaël Trabbia, le nouveau directeur technologie et innovation d’Orange dans les colonnes du Figaro. Si Orange stoppe les enceintes connectées, il demeure toutefois convaincu de l’intérêt de l’interface vocale sur certains dispositifs du domicile tel que la Box TV ou la maison connectée. Orange ne disposait pas des ressources suffisantes pour rattraper son retard commercial face aux géants d’internet.
Monoprix prêt à ouvrir son premier point de vente 100% autonome
Le parcours client est simplissime. On entre dans le point de vente – d’une surface de 18 m2 – après s’être identifié avec sa carte bancaire, on prend les produits dont on a besoin sur les rayons puis avant de sortir, on vérifie sur un grand écran que les courses que l’on a prises ont bien été automatiquement identifiées. On sera débité sur sa carte bancaire. Si l’on souhaite recevoir un ticket de caisse, on saisit son adresse email. On peut entrer à plusieurs personnes en même temps dans le magasin, mais une seule carte bancaire est identifiée.Les produits que l’on prend sont détectés grâce à la technologie de pesée de la société israélienne ShekelLes produits que l’on prend sont détectés grâce à la technologie de pesée de la société israélienne Shekel qui est intégrée dans les rayons. Il n’est pas question ici de caméras qui reconnaîtraient les produits saisis. Le client accède à 300 références de produits, essentiellement du snacking, de l’alimentaire ou des produits de première nécessité, comme du dentifrice, des lames de rasoir ou des pansements. La moitié des références sont des marques propres à Monoprix. Lorsque nous avons testé ce point de vente, on constate qu’il détecte lorsque l’on prend un produit et que finalement on le repose dans son rayon. Monoprix estime à 1% le taux d’erreur sur la détection des produits. La solution est censée s’améliorer au fil du temps grâce à une technologie d’intelligence artificielle. Certains produits ont été toutefois éloignés dans les rayonnages à l’inverse de ce qui se fait habituellement afin d’éviter les confusions, car ils pèsent le même poids à l’instar du Coca-Cola zéro et du Coca-Cola light.Le point de vente est destiné à être placé dans des zones de flux comme des aéroports, des gares, des hôpitaux, des emplacements de bureaux, dans de grands parkings en périphérie de Paris, ou en proximité d’un magasin Monoprix dont il constituerait le satellite avec l’avantage d’être ouvert en permanence. Les plans de croissance sont modestes. Monoprix envisage d’installer seulement une dizaine de ces points de vente en 2 ans. Mais l’enseigne mise plutôt sur cette technologie afin de l’installer par exemple dans l’entrée de points de vente, en assurant ainsi un service 24 heures sur 24, alors que le reste du magasin sera fermé.
Ad Tech Could Be the Next Internet Bubble | WIRED
There are piles of research papers in support of this idea, showing that companies’ returns on investment in digital marketing are generally anemic and often negative. One recent study found that ad tech middlemen take as much as a 50 percent cut of all online ad spending. Brands pay that premium for the promise of automated microtargeting, but a study by Nico Neumann, Catherine E. Tucker, and Timothy Whitfield found that the accuracy of that targeting is often extremely poor. In one experiment, they used six different advertising platforms in an effort to reach Australian men between the ages of 25 and 44. Their targeting performed slightly worse than random guessing. Such research indicates that, despite the extent of surveillance tech, a lot of the data that fuels ad targeting is garbage.Even when targeting works as promised, and the ads are served to their intended audience, many are simply never seen, because they load somewhere out of sight, like the bottom of a webpage. The rise of ad blocking makes the problem even more acute. Hwang cites a 2015 Adobe estimate that ad blockers deprived online publishers of $21.8 billion in annual revenue, more than Facebook’s entire take for that year. Then there’s the astonishing level of digital ad fraud, including “click farms” that serve no purpose other than for bots or paid humans to constantly refresh and click ads, and “domain spoofing,” in which a bottom-dweller site participates in ad auctions while disguised as a more prestigious one. Hwang cites a 2017 study finding that, between lousy ad placement and outright fraud, “as much as 56 percent of all display ad dollars were lost to fraudulent or unviewable inventory in 2016.”Despite the extent of surveillance tech, a lot of the data that fuels ad targeting is garbage.It’s fair to wonder why, if programmatic advertising is such a bum deal, so many brands continue to pour money into it. The reasons are manifold and overlapping. To begin, most of the people responsible for ad spending have no idea where their ads are actually running, let alone how they’re performing, and certainly have not brushed up on the latest research papers. That’s especially true for the small and medium-size businesses that make up the bulk of Google and Facebook advertising customers. I spoke recently with the owner of a successful online audio equipment store who had recently learned, thanks to a chance encounter with an expert, that 90 percent of his programmatic ad budget was being wasted on fraudulent clicks. Most other merchants simply never find out what happens after they send an ad out into the world.Hwang identifies other structural factors that keep the bubble inflated. The online ad market is laden with perverse incentives to hide the true value of the assets for sale. Advertising agencies engage in arbitrage, buying ad inventory at a discount from publishers and selling it at a markup to their own clients. So, too, do the digital platforms that serve as middlemen between buyers and sellers. There is no independent arbiter. The nearest thing, the Media Ratings Council, includes both Facebook and Google as members, along with other ad tech companies. The council is supposed to set objective standards to measure ad impressions, but in practice its role may more closely resemble that of the credit-rating agencies that slapped AAA ratings on junk mortgage securities.Hwang moves through this evidence rather briskly, but most people who study programmatic advertising have ended up with roughly the same degree of cynicism. Sinan Aral, a tech entrepreneur and academic who directs the MIT Initiative on the Digital Economy, surveys the research exhaustively and cautiously in his book The Hype Machine. He notes that while “some digital and social media messaging is quite effective,” it’s common for platforms and media agencies to triple (at least) its apparent value by wrongly crediting digital ads for purchases that consumers would have made anyway. Aral calls this “the most widely used shell game in business today.”Or, as Hwang puts it: “The whole edifice of online advertising is, in short, bunk.”
GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.
Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.