HOSPITALITY LAB & PRACTICE FOR BRANDS

Blog2017-10-23T13:43:48+00:00

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

En imposant aux marques de privilégier l’intérêt de leurs clients dans la gestion des données qu’elles détiennent, l’Europe fait de l’hospitalité le vecteur principal de leur croissance.

1. AUJOURD’HUI, LA CROISSANCE DES MARQUES PASSE PAR LA QUALITÉ DE LEUR RELATION CLIENTS.

Dans un monde digital, « Les Marchés sont des Conversations ».

Dès 1999, Doc Searls et ses co-auteurs avaient mis cette idée au coeur de leur “Clue Train Manifesto” (Manifeste des Evidences) (1), démontrant alors avec brio comment le développement du “capital relationnel” de la marque pouvait devenir le principal moteur de la croissance des entreprises.

L’arrivée des sites internet dans la fin des années 1990 avait eu en effet le mérite de faire prendre conscience qu’il pouvait se nouer une relation directe entre l’entreprise et ses clients, sans passer par un distributeur ; et que ces nouveaux liens produisaient énormément de données qu’il était probablement intéressant d’exploiter : ainsi, pour développer plus loin l’idée du “Clue Train”, lorsqu’il s’agit de générer une croissance durable des ventes et des profits, les meilleurs atouts de la marque sont sa légitimité à susciter des échanges autour de son coeur de métier (Conversation), son intelligence à les analyser (Curation), sa capacité à apporter des réponses adaptées aux besoins exprimés (Customization), et finalement son empathie relationnelle, propre à mettre le client en résonance avec la marque (Communion). Autant d’atouts qui précèdent dorénavant la simple « qualité des produits » mis au catalogue, autrefois le principal fer de lance des entreprises.
Une vision depuis partagée par Interbrand(2), qui dans sa publication annuelle du classement de la valeur des marques insiste sur le fait que “la croissance est la conséquence d’une stratégie claire et d’expériences exceptionnelles délivrées au consommateur”.
Voici donc venu le temps pour les marques soucieuses de croissance durable de passer un nouveau contrat relationnel avec leurs consommateurs, où l’achat et la livraison du produit n’est plus la fin mais le début de la relation : un contrat qui couvre d’abord l’usage, et l’expérience qui l’accompagne. Un contrat qui est aussi l’occasion de proposer de nouveaux moments de consommation, de nouveaux services, qui sont autant de chiffre d’affaires supplémentaire pour les marques. Mais un contrat relationnel d’abord fondé sur le respect de l’intérêt du client, notamment en matière d’utilisation de ses données.

 

2. GDPR : UNE RÉGLEMENTATION POUR SAISIR DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS DE CROISSANCE.

Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
La Commission souligne également que le marché en ligne est constitué à 57% d’échanges avec des opérateurs américains, alors que seulement 4% des échanges se font au travers d’opérateurs pan-européens. Elle estime que si les 100 plus grosses entreprises Européennes faisaient un usage judicieux de leurs données clients, le PNB Européen pourrait s’octroyer 1,9% de progression supplémentaire d’ici 2020, soit plus de 200 Milliard d’Euros de gain potentiel.
C’est avant tout à cette opportunité de croissance que la GDPR s’attaque : permettre une meilleure utilisation des données pour les entreprises grâce à un consentement avéré des consommateurs, favoriser les échanges intra-européens au sein d’un univers mieux sécurisé. Loin d’être une contrainte, la GDPR est une chance de développement de nouvelles sources de revenus pour les marques européennes : elle conduit à un modèle de croissance durable rendu possible par une approche choisie et non plus subie de la consommation. Avec la GDPR, les marques doivent négocier avec chacun de leurs clients un contrat relationnel : elles doivent se mettre à l’écoute, comprendre les besoins, proposer leurs services, et définir les modalités de la relation ; le tout dans la transparence ( accès aux données, droit de modification) qui établit la confiance, l’attachement. Les marques deviennent alors attachantes dans le bon sens du terme, et c’est de cet attachement que nait la croissance durable.
C’est à ce nouveau modèle relationnel qu’appellait lui-même Doc Searls dans son “Clue Train Manifesto” : il lui avait même trouvé un nom, la VRM (Vendor Relationship Management). Une approche basée sur le consentement avéré du client vis à vis de ses fournisseurs (vendeurs) avec un postulat simple : “un consommateur libre a plus de valeur qu’un consommateur captif – pour lui-même, pour les marques et pour l’économie en général”.
Encore faut-il s’entendre sur la définition du consommateur “libre”. Searls le définit en cinq points :
1. Il entre en relation avec les marques de manière indépendante et sans contrainte.
2. Il est le point d’intégration de sa propre donnée (c’est lui seul qui peut relier sa donnée à sa personne).
3. Il a le contrôle de la donnée qu’il génère et collecte. Il décide de ce qu’il veut partager, à qui et comment.
4. Il définit son propre niveau d’engagement avec les marques.
5. Il est libre d’exprimer ses exigences et ses intentions en dehors du contrôle de toute entreprise.
C’est ce consommateur “libre” que la GDPR souhaite aujourd’hui promouvoir, afin d’en faire le vecteur de croissance de l’économie.

3. L’HOSPITALITE DES MARQUES, PRINCIPAL VECTEUR DE LEUR PROPRE CROISSANCE.

Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Le produit devient simplement la porte d’entrée à la marque, celui qui va forger les impressions de la première rencontre, et donc le début (et non la fin) de l’histoire. Le produit n’est plus qu’un prétexte, c’est la marque qui devient le réel support de l’expérience pour le consommateur : c’est d’ailleurs à elle qu’il va naturellement s’adresser s’il a besoin d’assistance ou s’il a simplement des remarques à formuler. À la marque de se montrer engageante, accueillante, généreuse et humaine pour fidéliser le consommateur au-delà du premier produit, et pour entretenir une relation proche, intime, qui permettra de continuer à vendre sans qu’il soit besoin de déployer la coûteuse armada publicitaire du premier jour : avoir une stratégie à long terme d’entretien de la relation, plutôt que de s’épuiser dans des efforts permanents de recrutement.
Autant le “tunnel de vente” était indifférencié et anonyme, donc étranger à toute notion d’hospitalité, autant le “cycle de décision d’achat” est personnalisé et fait appel à la relation humaine : c’est de la capacité de la marque à accueillir que dépend la fidélisation du client, et encore plus, sa propension à devenir activement promoteur vis à vis de ses pairs. Pour le dire différemment, c’est du niveau d’hospitalité de la marque que va découler l’amplitude de la réalisation du cycle d’achat, et donc le montant de la valeur créée.
Autant le “tunnel de vente” s’envisageait dans un temps le plus court possible, avec l’espoir de limiter la durée d’exposition nécessaire pour déclencher l’achat afin de réduire les coûts, autant le “cycle de décision d’achat” s’inscrit dans la durée la plus longue possible afin de maximiser les revenus. En se plaçant dans une notion de permanence, on met forcément en exergue la qualité de l’hospitalité, seule capable de générer de la pérennité dans la relation.
Plus le consommateur progresse avec la marque, plus la marque fait preuve de « disponibilité » vis à vis des demandes du consommateur, plus se crée la confiance dans la relation, le consommateur récupérant de plus en plus de valeur d’usage en retour de sa relation avec la marque, la marque obtenant de plus en plus de “permissions” qui lui permettent d’aller encore plus loin dans son service du consommateur.
C’est bien là le cercle vertueux de l’hospitalité des marques : un marketing “on demand” (inbound marketing), un marketing de l’échange, de la confiance, de la permission, du partage de la valeur, où les clients sont aussi des hôtes ; un marketing qui se définit d’abord par rapport au client pour qu’il puisse adopter lui-même la marque, la faire sienne et en devenir à son tour le porte-parole…
Alors que la GDPR fait des marques le gibier de consommateurs devenus madrés, l’hospitalité est la meilleure réponse pour faire de ces mêmes marques les plus désirables des proies : avec bienveillance, humanité et intimité. Assurant ainsi la pérennité de leur croissance.

4. QUELLES APPROCHES POUR LES MARQUES FACE A LA GDPR ?

Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.
Une étude publiée en Mai dernier par le gouvernement Britannique4 s’était alarmée sur le fait que seulement 30% des grandes entreprises du pays avaient commencé à prendre les mesures nécessaires à la mise en conformité de leurs pratiques d’utilisation des données, alors que la transcription dans la loi Britannique vient d’être réalisée en ce mois d’Août, et qu’elle survivra au Brexit. Les autres pays feront-ils preuve de la même insouciance, par rapport à une échéance qui dans la plupart des pays européens, a été fixée à Mai 2018 ?
La GDPR transforme radicalement la manière dont les entreprises utilisent les données. Il va falloir arrêter d’acheter des listes d’adresses, et même se débarasser des listes qu’on aura pu acheter auparavant. Contacter un client exigera d’avoir les permissions nécessaires, sauf à s’exposer à des amendes prévues pour atteindre jusqu’à 4% du chiffre d’affaires.
Il n’y aura donc pas d’échappatoires.
Mais n’est-ce pas justement l’opportunité d’une prise de conscience salutaire dans le futur de la relation client ? Quelle marque aujourd’hui a encore besoin d’avoir accès à des millions de noms dont simplement un infime pourcentage montre un intérêt pour ses propositions ? Ne vaudrait-il pas mieux établir une véritable relation avec moins de clients mais qui ont un véritabe intérêt à avoir un dialogue, un échange, une conversation avec la marque ?
N’est-il pas temps, tout simplement, que les marques apprennent à devenir hospitalières vis à vis de leurs clients ?
Et si la GDPR n’était qu’un manifeste pour l’hospitalité des marques ? Une manière de sauver les marques traditionnelles à l’heure du digital ? La dernière opportunité à saisir avant liquidation ou reprise par les acteurs de la nouvelle économie ?
En développant leur hospitalité pour se mettre en conformité avec la GDPR, ce n’est pas tant l’amende que les marques vont éviter, c’est leur futur qu’elle vont assurer.
Aucune raison d’attendre. Embrassons la GDPR en développant l’hospitalité des marques (5).

 

 

(1) Le Cluetrain Manifesto (Manifeste des évidences) est un texte rédigé par Rick Levine, Christopher Locke, Doc Searls, et David Weinberger. Il est d’abord diffusé sur le web en 1999 comme un ensemble de quatre-vingt-quinze thèses, puis est publié sous forme de livre en 2000 avec les thèses prolongées de sept essais. https://www.amazon.com/Cluetrain-Manifesto-End-Business-Usual/dp/0738204315
(2) Etude 2016 Interbrand : http://interbrand.com/best-brands/best-global-brands/2016/
(3) Etude de la Commission Européenne : https://ec.europa.eu/commission/publications/why-we-need-digital-single-market_en
(4) Citée par Tanya Joseph dans le magazine Marketing Week (UK) du 7 Août 2017, New data laws are a chance to reset customer relationships : https://www.marketingweek.com/2017/08/07/tanya-joseph-data-law/
(5) Cf, “Manifeste pour l’Hospitalité des Marques”, Georges-Edouard DIAS, Edition Netexplo : https://www.amazon.fr/dp/2954667230/

Méga fusion en vue entre Mars et le propriétaire de Pringles

By |August 6th, 2024|Categories: Scoop.it|

Si elle est confirmée, elle constituera l'une des plus grosses opérations de fusion-acquisition de l'histoire de l'agroalimentaire mondial. Le groupe familial Mars, fabricant des barres chocolatées éponymes, serait intéressé par la reprise de Kellanova, autre géant du grignotage, qui détient notamment les marques de tuiles salées Pringles et des crackers au fromage Cheez-It. L'information a été révélée par Bloomberg et le Wall Street Journal qui citent des sources proches du dossier, prévenant toutefois que la décision finale n'a pas été prise. Les deux sociétés concernées n'ont officiellement ni confirmé, ni infirmé le « deal » ce lundi matin. Kellanova est valorisée à hauteur de 21 milliards de dollars, soit environ 20 milliards d'euros. L'opération marquerait l'aboutissement d'un mouvement opéré en 2023 par le groupe Kellog qui s'est scindé en octobre dernier en deux entités chacune cotée à la Bourse de New York. Ce lundi dans les pré-échanges à Wall Street, le cours de Kellanova s'appréciait de 22 % et il a gagné plus de 13% à l'ouverture des marchés. Résultats en hausse Kellog conserve les produits à base de céréales bien connus sur lequel la compagnie a été fondée pour l'Amérique du Nord. Les autres « snacks » ont été regroupés dans la nouvelle société Kellanova qui a aussi repris certaines best sellers de Kellog en dehors des Etats-Unis, comme Special K et Corn Flakes. LIRE AUSSI : Kellogg's : 5 choses à savoir sur la scission du géant des céréales et des chips Kellanova regroupe 18 marques dont celles qui sont commercialisées en Europe, Pringles, mais aussi Smaks, Rice Krispies, Frosties. De son côté Mars exploite, outre les barres Mars, les marques Snickers, M & M'S, Ben's Original mais également Whiskas dans le secteur de la nourriture pour animaux . Kellanova a publié le 1er août ses résultats trimestriels qui faisaient état d'une baisse de 4,5 % de ses ventes, due au retrait du marché russe et à l'évolution négative des taux de change en Afrique, à 6,4 milliards de dollars sur douze mois. Le bénéfice opérationnel a gagné, lui, 16 % au cours du premier semestre 2024. Sur cette base, Kellanova a légèrement relevé ses prévisions de résultats pour l'année, avec une fourchette de résultat opérationnel allant de 1,875 milliard à 1,9 milliard de dollars, contre 1,850 milliard à 1,9 milliard auparavant. Le PDG Steve Cahillane a souligné, dans le communiqué publié, la bonne performance de la marque phare du groupe, Pringles. Pour les analystes, l'acquisition de Kellanova permettrait à Mars de changer d'échelle à l'international et aider le groupe à faire face à l'érosion de ses ventes en volume sur le marché à la faible croissance des produits de grande consommation. Une érosion qui a été provoquée par l'inflation engendrée par la crise du Covid puis par la guerre en Ukraine. En France, les prix de l'alimentaire ont grimpé de plus de 20 % en deux ans et poussé les consommateurs vers les marques de distributeur moins chères. « La fusion pourrait provoquer un nouveau cycle de consolidation dans le secteur des produits de grignotage » estime Robert Moskow, de chez TD Cowen, cité par Bloomberg. La consolidation permettrait aux géants du secteur de mettre en oeuvre des synergies et des économies de coûts qui permettraient d'abaisser les prix.

JO 2024 : comment les entreprises profitent des Jeux pour doper leur marque employeur

By |August 6th, 2024|Categories: Scoop.it|

Pendant près de trois semaines, Paris - théâtre de l'événement planétaire des Jeux Olympiques - sera la capitale du monde. Avec, à la clé, une audience chiffrée en milliards de téléspectateurs. Fortes d'une telle exposition, plusieurs entreprises hexagonales ont décidé, il y a maintenant quelques années, de prendre les devants et d'associer leur image à cette célébration à ciel ouvert. Objectifs avoués : accroître leur attractivité - et leur notoriété - pour certaines et faire entrer en résonance leurs valeurs avec celles de l'olympisme pour d'autres. Le champion de l'audit et du conseil PwC est de ceux-là puisque l'entreprise a, dès 2021, inscrit ses pas dans ceux des Jeux Olympiques, devenant l'un de ses sponsors. « L'une des raisons pour lesquelles nous avons souhaité nouer ce partenariat réside dans le projet d'avoir un véritable impact sur la société avec un héritage durable correspondant à nos valeurs », confirme, sans ambages, Amandine Aury, directrice des ressources humaines (DRH) de PwC France et Maghreb. Outre ces valeurs communes, l'état-major du cabinet d'audit espère également capitaliser sur ces JO pour renforcer sa notoriété, et potentiellement attirer dans son giron de nouveaux talents . Une « opération séduction » grandeur nature et un coup de projecteur bienvenus, le monde entier ayant les yeux rivés sur Paris. « Nous avons également la volonté de renforcer notre notoriété et notre attractivité en tant que marque PwC au sein de l'écosystème, que ce soit pour nos clients, nos partenaires, nos potentiels candidats ainsi que nos collaborateurs », souligne la responsable. Renvoyer ainsi une image forte et positive de son entreprise et de son activité concomitamment à la tenue d'un événement de si grande envergure ne peut s'avérer que bénéfique. Un sentiment corroboré par les chiffres puisque, selon une étude OpinionWay pour le moteur de recherche d'emploi Indeed, 48 % des recruteurs estiment que leur marque employeur bénéficiera de la tenue des Olympiades à Paris. S'impliquer (vraiment) Une proportion qui grimpe à 58 % lorsque l'on interroge ces mêmes recruteurs sur l'importance pour les organisations de proposer des événements ou nouer des partenariats en lien avec les Jeux. Un message reçu cinq sur cinq pour PwC qui, outre ce partenariat, a pris soin d'impliquer pleinement ses équipes « au coeur du réacteur » de ces JO, mettant son savoir-faire au service de l'événement. « Nous réalisons, depuis trois ans, des missions pour le comité d'organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques. Ce sont nos collaborateurs et nos associés eux-mêmes qui réalisent ces missions pour le comité », poursuit la DRH de l'entité. Des missions réalisées - ou en cours de réalisation - qui s'élèvent à 400, soit peu ou prou l'équivalent de 500 associés et collaborateurs mobilisés. Cela équivaut à plus de 210.000 heures de travail. LIRE AUSSI : ZOOM - De Bouygues aux JO de Paris 2024 : le défi de Clémence Beretta DECRYPTAGE - JO de Paris 2024 : 9 milliards de retombées économiques attendues en Ile-de-France DECRYPTAGE - LVMH, un partenaire omniprésent tout au long des JO de Paris Egalement sponsor de ces Jeux Olympiques, l'entité Caisse d'Epargne Ile-de-France a aussi mis son savoir-faire - et son coeur de métier - au service de la réussite et la bonne tenue de ces Jeux Olympiques dans la capitale française. « Nous avons notamment contribué au financement du Grand Palais , de l'Accor Arena, du village olympique également, sans oublier, dans un autre registre, notre participation à la rénovation de la tour Eiffel . Tout cela entre également en symbiose avec notre ancrage territorial. Les Jeux se déroulant à Paris, cela tombait sous le sens, pour nous, d'être partenaires », décrypte Carole Sottel, membre du directoire de la Caisse d'Epargne Ile-de-France en charge des ressources humaines. LIRE AUSSI : CHRONIQUE - Et si les JO 2024 réinventaient le sponsoring sportif ? DECRYPTAGE - Le sport, un vecteur de visibilité et d'ancrage local pour l'intérim La banque a également pris grand soin d'impliquer ses collaborateurs, même si les potentielles retombées et autres bénéfices d'un partenariat avec les JO peuvent, parfois, sembler nébuleuses à leurs yeux. « Au début, cela leur paraissait un peu loin : ils se demandaient notamment ce que cela signifiait concrètement d'être sponsor premium. C'est pour cela que durant toute cette année 2024, nous avons voulu donner du sens à ce partenariat », reconnaît Carole Sottel. Et de poursuivre. « D'anciens champions olympiques sont venus témoigner de leurs parcours auprès de nos collaborateurs, ce qui a pu attester, plus concrètement, de nos valeurs communes. » Un intérêt limité pour les futures recrues ? D'ailleurs, de nombreux collaborateurs de la Caisse d'Epargne Ile-de-France vont également être pleinement impliqués dans ces Jeux Olympiques dans la mesure où cinq d'entre eux vont participer à l'épreuve du marathon. Pour autant, associer son image aux Jeux Olympiques pour attirer dans ses filets les talents est-il forcément un gage de réussite ? Annabelle, actuellement en poste au sein d'une entité partenaire des JO, mais en partance pour de nouveaux horizons professionnels, est quelque peu dubitative. « Evidemment qu'associer son image aux Jeux Olympiques sous-entend que l'entreprise partage les valeurs d'équité, de respect et d'égalité de l'olympisme », reconnaît Annabelle. « Pour autant, je ne suis pas certaine que cela soit si parlant et concret que cela, sur la durée, pour un candidat. Dans six mois, qui se souviendrait que telle ou telle entreprise était partenaire des JO de Paris ? »

Revolut vise une valorisation de 45 milliards de dollars

By |August 6th, 2024|Categories: Scoop.it|

Un pas de plus avant une éventuelle introduction en Bourse ? Revolut, la néobanque aux 45 millions de clients, s'apprêterait à lancer la vente de 500 millions de dollars d'actions de ses salariés, selon les informations du « Financial Times ». L'opération valoriserait la fintech à 45 milliards de dollars. De quoi consolider son statut de start-up la mieux valorisée d'Europe. Sa dernière levée de fonds en 2021 avait valorisé la start-up à 33 milliards de dollars. Licence bancaire au Royaume-Uni Dans le détail, la vente permettra aux salariés éligibles de se séparer de 20 % de leurs options d'achat d'actions acquises au prix de 865,42 dollars l'action, rapporte le quotidien britannique. Contrairement aux opérations précédentes, les ex-salariés ne pourront pas participer. Revolut se dit engagé à « permettre à ses employés de partager le succès de l'entreprise en devenant actionnaires tout en leur offrant régulièrement des opportunités de vendre des actions ». LIRE AUSSI : Revolut s'assure une licence bancaire au Royaume-Uni Revolut dépasse les 2 milliards d'euros de revenus Cette annonce intervient quelques jours après une victoire d'étape importante pour la néobanque. Bien décidé à concurrencer les banques traditionnelles, Revolut a obtenu fin juillet, après trois ans d'attente, une licence bancaire au Royaume-Uni, son premier marché avec près de 9 millions de clients. Si des restrictions s'appliquent encore cette décision réglementaire devrait, à terme, permettre à la néobanque britannique de proposer des prêts, des découverts bancaires ou encore des produits d'épargne. Autant de puissants moteurs de croissance. Performances financières encourageantes Mais la start-up n'a pas attendu cette autorisation pour se développer. Elle compte déjà 45 millions de clients dans le monde, dont 3 millions en France, son deuxième marché, et est l'une des rares fintechs à avoir vu sa valorisation augmenter, dans un secteur frappé depuis deux ans par un ralentissement des investissements en capital-risque. Le groupe a également récemment communiqué des performances financières très encourageantes. En un an ses revenus ont quasiment doublé pour atteindre 1,8 milliard de livres sterling, selon son rapport annuel 2023, publié en juillet. Dans le même temps, les bénéfices ont explosé, à 344 millions de livres sterling, contre un peu moins de 6 millions en 2022. LIRE AUSSI : Escroqueries : les litiges entre Revolut et ses clients britanniques ont explosé en 2023 La banque en ligne Revolut vise 20 millions de clients en France L'enjeu consiste désormais à convaincre les autorités réglementaires de lever les dernières restrictions. La période de mobilisation, commencée en juillet - une étape habituelle pour de nombreuses nouvelles banques - peut s'étendre jusqu'à douze mois. Elle devrait permettre de « finaliser les process avant d'opérer », affirme la société. Les barrières semblent donc se lever progressivement pour la néobanque qui dit depuis longtemps se préparer à une introduction en Bourse. Début juillet, l'entreprise déclarait dans son rapport annuel avoir « renforcé » ses contrôles financiers comme le font les « sociétés cotées ».

Trump’s Crypto Embrace Could Be a Disaster for Bitcoin

By |August 6th, 2024|Categories: Scoop.it|

At the Bitcoin 2024 conference in Nashville, Donald Trump promised the crypto community the moon. They'd better hope they don't get it. PHOTO-ILLUSTRATION: WIRED STAFF; GETTY IMAGES DONALD TRUMP IS an unlikely crypto ally. The power of bitcoin, embodied in Satoshi Nakamoto’s founding document, is that it frees participants from murky assessments of trust, instead relying on the bedrock of proof. Bitcoin is truth. So it was cosmically weird last week to hear the attendees of the Bitcoin 2024 conference in Nashville enthusiastically hailing a former president who, by one painstakingly compiled count, lied 30,573 times in his single term in office. The believers of a mathematically indisputable blockchain poured on the hosannas as Donald Trump delivered a speech bulging with falsehoods, fabrications, and fantasies. They hooted with joy as he claimed credit for bitcoin’s meteoric rise in value during his administration—even as they surely knew that until recently he trashed the idea of cryptocurrency. ADVERTISEMENT “Bitcoin, it sounds like a scam,” he said in 2021. “I don’t like it because it’s another currency competing against the dollar.” Now Trump is the sudden darling of the crypto world, even though no one believes that he has a clue about how tokens work, or even what they are. “Staple-coins … stablecoins,” Trump said at one point, correcting himself as he probably glanced at the teleprompter, then paused. “Do you know what a stablecoin is? Does anyone know?” FEATURED VIDEO AI Expert Answers Prompt Engineering Questions From Twitter Clearly Trump doesn’t. That didn’t stop him from making promises that only someone who deeply misunderstood bitcoin both technically and philosophically would ever make. He compared bitcoin to the steel industry of a century ago, a mind-boggling mismatch between an icon of the industrial revolution and a cutting-edge movement of the digital world. Then he promised to make the United States the “crypto capital of the planet and the bitcoin superpower of the world.” This sentiment, as the conference goers surely must know, flips the basic premise of cryptocurrency and blockchain—a sovereign system that operates without regard to the interests of any nation. To quote cryptocurrency theorist Erik Cason: “Bitcoin offers a radical new hope from which man may rescue himself from the cage that is every nation-state today.” Trump’s promise that the United States would dominate bitcoin is a slap in Satoshi’s face. This is an edition of Steven Levy's Plaintext newsletter. SIGN UP for Plaintext and tap Steven's unique insights and unmatched contacts for the long view on tech. One of the proposals Trump floated is a bitcoin reserve where the US would stash and HODL billions of dollars’ worth of tokens, a scheme that experts consider of dubious value to taxpayers—but might jack up the value of the currency to the enrichment of the Nashville crowd. Again, manipulation by a government superpower is anathema to the values of the blockchain revolution. Another promise Trump made was to pardon Silk Road owner Ross Ulbricht, currently serving a life sentence in federal prison for running a massive crypto-fueled operation in illegal drugs and money laundering. So much for being tough on crime. Despite the weirdness, the alliance between Trump and the bitcoin bros seems almost preordained. The crypto world chafes at government regulation, and it sees in Donald Trump an opportunity to lighten the touch of state, perhaps to the level of a friendly tickle. Trump has encouraged that thinking by meeting key funders and investors and adopting their views. As if cementing a barely disguised transaction, the players in the crypto world are funneling hundreds of millions of dollars into Trump’s campaign coffers. So it’s not surprising that Trump promised the Nashville conference that he would put an end to “left-wing fascists and totalitarians hell-bent on crushing crypto.” He was lustily cheered for the sentiment. Trump also indicated that Kamala Harris is among those “fascists.” “She’s against crypto by the way,” he said. “She’s against it very big.” (In fact, Harris has not set her policy and has been reaching out to crypto companies.) The cheers were loudest when Trump said he’d fire Gary Gensler, the chair of the Securities and Exchange Commission—which has been policing dicey crypto schemes—on his first day back in office. Legitimate question: Does the current White House “hate crypto,” as the industry and Trump seem to believe? I poked around a bit and learned that in the early days of the administration, crypto policy—which, to be sure, was a relatively low priority during a pandemic—was indeed up for grabs, with some officials viewing it as a scammy technology. Ultimately, however, the administration set a course that tried to walk a line between encouraging innovation in the field and enforcing current securities law. MOST POPULAR GEAR Give Your Back a Break With Our Favorite Office Chairs BY JULIAN CHOKKATTU THE BIG STORY How Soon Might the Atlantic Ocean Break? Two Sibling Scientists Found an Answer—and Shook the World BY SANDRA UPSON SECURITY How Project 2025 Would Put US Elections at Risk BY ERIC GELLER GEAR To Study Tornados, Bring an Apocalypse-Proof Truck. And Rocket Launchers BY MATT GILES ADVERTISEMENT Biden’s 2022 “Executive Order on Ensuring Responsible Development of Digital Assets” laid out the blueprint: “a whole-of-government approach to addressing the risk and harnessing the potential benefits of digital assets and their underlying technology.” The order did include an element of nationalism, promising “to reinforce American leadership in the global financial system and the technological frontier,” but no plans to dominate the blockchain. There would be enforcement and investor protection, but also research into safe crypto protocols, and even efforts to reduce the impact on the climate. (In contrast, Trump promised the crypto crowd “so much electricity that you’ll be begging me, ‘Please, Mr. President no more electricity, we can’t stand it!’”) The SEC under Gensler has been the enforcement arm of this policy, earning the enmity of the crypto world. The SEC notes that, by far, the most investor complaints to the agency in recent years have involved crypto schemes. Using a legal standard called the Howey Test, Gensler has determined that crypto tokens can be classified as securities, making them subject to regulations applying to “investment contracts.” (Bitcoin is one token that the SEC does not regulate—despite Trump’s claim that the agency is out to “obliterate” it. The reason is that bitcoin is not promoted by a single self-interested player.) If you look at the actions the SEC has taken on crypto, they aren’t attacks on the foundations of the blockchain, but generally charges involving misleading promises and outright fraud. Admittedly, as a speech he gave in June 2023 shows, Gensler seems more enthusiastic about enforcement than harnessing crypto’s potential. What would Trump do in terms of crypto regulation? After firing Gensler, he said, he would gather a group of “people who love crypto”—maybe even consisting of people in Nashville slurping up his speech—to cobble together some regulations that would please them, wrapping up the task in 100 days. In other words, they would set the rules by which they would be regulated. No mention of the public or possible investors being involved in the process: regulatory capture as a feature! What the crypto crowd seems to miss is that the short-term gains from a hands-off regulatory approach will hurt their cause in the long run. Regulation, even under Gensler’s SEC, is not slowing the adoption of crypto and blockchain. Despite endless setbacks, these technologies are still viable. “Bitcoin is here to stay, so big a phenomenon that it can’t be ignored by politicians or governments,” says Pascal Gauthier, CEO of the crypto wallet company Ledger. “Nobody’s debating that, but debating how to regulate this or that.” The biggest obstacle, however, is not regulation. What’s holding crypto back is the get-rich-quick vibe of greedy bros showing off their Bored Apes NFTs, and a seemingly endless cycle of rug-pulls and exit scams. Unbridled greed and the unbounded risk in the crypto world has hobbled progress and tainted the entire field. No role model has emerged in the crypto world as an example of how the movement could benefit ordinary people; instead the poster child is Samuel Bankman-Fried, who skirted laws to gain billions of dollars. “At the end of the day, it's in the interest of industry to have a sound set of regulations that give Americans who are buying crypto confidence that they're not going to be victims of the next SBF,” says Peter Harrell, who was a senior director for international economics and competitiveness for the first half of the Biden term. MOST POPULAR GEAR Give Your Back a Break With Our Favorite Office Chairs BY JULIAN CHOKKATTU THE BIG STORY How Soon Might the Atlantic Ocean Break? Two Sibling Scientists Found an Answer—and Shook the World BY SANDRA UPSON SECURITY How Project 2025 Would Put US Elections at Risk BY ERIC GELLER GEAR To Study Tornados, Bring an Apocalypse-Proof Truck. And Rocket Launchers BY MATT GILES ADVERTISEMENT Trump’s promised schemes might give an instant boost to those running or funding crypto companies, but they would thwart the stability that must be earned for the long term. So those newly minted Trumpists in Nashville might want to think twice before putting their trust in the man who graced their podium. “Crypto is doing the deal with the devil if they think that Trump is going to be a hands-off figure,” says Tim Wu, a law professor who was Biden’s special assistant for technology and competition. “I think those crypto bros who are bending the knee to Trump are insane, and betraying the whole emphasis of the product.” Somewhere, Satoshi weeps. Time Travel When I began covering the crypto world—largely for WIRED—in the ’90s, who knew that it would be a sizzling hot topic in 2024? I ignored warnings that crypto was an obscure subject and published my eponymous book about it in 2001. My subjects included the Cypherpunks, who posed for the cover of the second issue of WIRED in 1993 and later would turn out to be the most likely inspiration for Satoshi Nakamoto’s famous Bitcoin paper. (By the way, none of these pioneers talked about venture capital or giant valuations.) In the book I talk about how from the very first meeting in 1992, Cypherpunks saw crypto as a way to separate from the state.

No, the Seine Cleanup Wasn’t a Failure

By |August 6th, 2024|Categories: Scoop.it|

WHEN OLYMPIC TRIATHLETES plunged into the Seine river close to the Alexandre III bridge in Paris on July 31, they were making history—and not just by going for gold. The event, which also saw the competitors cycle and run along the Champs-Elysées and past the Grand Palais, was far more than an eye-catching sporting spectacle. It also marked a significant milestone in the ambitious €1.4 billion ($1.5 billion), multiyear plan led by Paris and the broader Île de France region to clean up the Seine. ADVERTISEMENT There were real concerns that the triathletes might not make it into the river. After failed water-quality tests, the swimming leg of the triathlon seemed like it might be canceled. It eventually went ahead with a delay. But the intense scrutiny on the Seine ahead of the triathlon has distracted from the true goal of the project: to make the river suitable for public swimming for the long term—and to better protect the river environment and boost biodiversity along the way. FEATURED VIDEO David Cross Answers The Web's Most Searched Questions Seine swimming had been banned since 1923, the year before Paris last hosted the Olympics, due to the health risk posed by a river contaminated by a city’s wastewater. French authorities want swimmers to be able to enjoy the river once again from next summer, at three permanent dedicated sites in Paris, with 20 or so more sites planned (so far) outside the city limits. Teams have been working hard on the swimming plan since 2016, with the Olympic and Paralympic Games in focus as a high-profile opportunity to show off their achievements on the way to opening up the river to the public. Work has included an overhaul of outdated sewer systems and the construction of giant rainwater retention basins—such as the 50,000-cubic-meter Bassin d’Austerlitz—designed to stock excess rainwater during heavy storms and reduce the amount of untreated water flowing into the Seine. The operation was hailed as a success on July 17, when Paris mayor Anne Hidalgo and Paris 2024 president Tony Estanguet took a high-profile and long-promised dip in the river. They swam on a day when the water passed its safety tests, as it did on an average of 70 percent of days across Paris’ designated bathing sites during the swimming season last summer. When the conditions are right, the systems put in place keep the river clean enough for bathing. It was heavy rain in the early days of the Olympics that almost pulled the plug on the Seine triathlon plans. Samples of river water showed that levels of potentially harmful bacteria were too high. Authorities finally gave the go-ahead in the early hours of the morning of July 31, saying analysis of water samples had shown a return to safe levels for the athletes. Those last-minute doubts underscore that maintaining the river’s water quality could become more challenging as the planet warms and episodes of extreme weather become more frequent. “Rising global average temperatures increase the likelihood of short, intense downpours,” says Jamie Wilks, a doctoral researcher at the Institute of Sports Business at Loughborough University London. “Paris has experienced heavy rainfall during June and July in five of the last eight years.” MOST POPULAR GEAR Give Your Back a Break With Our Favorite Office Chairs BY JULIAN CHOKKATTU THE BIG STORY How Soon Might the Atlantic Ocean Break? Two Sibling Scientists Found an Answer—and Shook the World BY SANDRA UPSON SECURITY How Project 2025 Would Put US Elections at Risk BY ERIC GELLER GEAR To Study Tornados, Bring an Apocalypse-Proof Truck. And Rocket Launchers BY MATT GILES ADVERTISEMENT Despite the creation of multiple stormwater reservoirs, like the Bassin d’Austerlitz, which collect stormwater and slowly release it after the bad weather has passed, if enough rain is concentrated into a small enough time, not everything that falls from the sky can be captured. In such a situation, runoff water has to be released into the river, driving up bacterial levels. “[Weather] variability due to climate change is a major issue, and this will only make things more difficult,” says Dan Angelescu, CEO of water-monitoring start-up Fluidion at a July 31 press conference at the company’s office in Alfortville, just outside Paris. The company makes remote water-sampling devices that beam their readings back to a central base, and it has been working with Paris authorities since 2016 providing water analysis at the Bassin de la Villette reservoir, a separate swimming site in the north of Paris that is already open for public swimming. “If new projects to collect waterway runoff are not carried out in the coming years, it is highly likely that the swimmability of the Seine and the opening of recreational and sports areas will depend on weather events, with swimming bans following rainy days,” says Loïs Mougin, a doctoral researcher in exercise and environmental physiology at the School of Sport, Exercise, and Health Science at Loughborough University. Even without a rise in extreme weather, keeping the Seine clean enough to swim in in the face of normal weather events—such as regular summer rain—is a big challenge, says Jean-Marie Mouchel, professor of hydrology at the Sorbonne University. “There are also plenty of non-exceptional weather events that have an impact on the water quality. We need to make the system more efficient at improving water quality in the face of these.” Water-quality data from last summer backs up this point. The Seine was unswimmable roughly 30 percent of the time—but Paris wasn’t enduring extreme rainfall a third of the time. Experts argue that how water-monitoring is done, and what information is shared with the public and when, also has to improve. “It is crucial that bacteriological data be published daily, along with information on the associated risks,” Mougin says. These include the potential for gastrointestinal issues and eye and skin infections. “Monitoring is going to become critical,” Angelescu says. “Having technology that’s able to monitor the right risk, measure the actual risk coming from all the bacteria, and provide results fast is going to be extremely important.” Conventional monitoring methods, which were used to make decisions for the triathlon (and didn’t involve Fluidon), involve taking samples from the river and sending them to a lab—a process that is far slower than the real-time monitoring. So separately, Fluidon has been trialing its technology at the triathlon site near the Alexandre III bridge throughout the Games, focusing on levels of the E. coli bacteria, to show how a quicker system that involves on-site processing might perform in the river. It has been publishing its results in near real time on an open data site, and says its technology provides a more accurate and up-to-date picture of water conditions. MOST POPULAR GEAR Give Your Back a Break With Our Favorite Office Chairs BY JULIAN CHOKKATTU THE BIG STORY How Soon Might the Atlantic Ocean Break? Two Sibling Scientists Found an Answer—and Shook the World BY SANDRA UPSON SECURITY How Project 2025 Would Put US Elections at Risk BY ERIC GELLER GEAR To Study Tornados, Bring an Apocalypse-Proof Truck. And Rocket Launchers BY MATT GILES ADVERTISEMENT Public bodies are aware that the cleanup and monitoring program is collectively a huge and ongoing challenge—but that the benefits are broad too. “We haven’t invested more than a billion euros just for swimming—we’ve invested it to improve the Seine’s environment in the years to come,” says Frédéric Muller, who is responsible for efforts to make the Seine safe for swimming at the Eau Seine Normandie water agency. There will be more public investments in improving the public water treatment system, and authorities will also be working with the private sector to ensure existing and new homes and buildings meet the right standards. A big part of the clean-up operation so far has involved upgrading plumbing networks to stop moored boats and some older houses and other buildings discharging their waste directly into the river. “A lot of progress has been made, but some work still remains to be done,” Muller says. “The plans were already being taken very seriously, but the Olympics has perhaps forced them to go even further.” “Of course, we’re going to continue our work,” says Christelle Monteagudo, a spokesperson for the Île de France prefecture, the state administration for the region which has cofinanced the infrastructure projects. Mouchel is optimistic that getting citizens swimming in their river could help raise awareness and support for environmental efforts to take better care of the Seine and its ecosystems—the improvements are already visible: 34 different types of fish now make the Seine their home, up from 14 in 1990. “The idea that the city is a kind of hermetic zone that has nothing to do with its water is disappearing—this is positive,” he says. “If people are bathing in the Seine, then they are becoming more aware of the problem. It could be a catalyst for more progress.” In the coming years, the prefecture will continue rationalizing the sewer and water treatment system, making sure that buildings are properly connected to the network and not to the river directly, and that the network has sufficient capacity to avoid being overwhelmed. It hopes the progress made so far will inspire more clean-up activities and river-swimming projects along the Seine and further afield. Around 20 local authorities have already set out plans to open permanent public bathing sites along the Seine, in addition to the three planned in Paris. “We would like to inspire others. We’re working with the French embassy in the US—we are putting together some specifications,” says Monteagudo. “They are very interested in knowing how we made our river swimmable.” “The success will be complete if politicians and scientists keep up their efforts for the next few years,” Mouchel says. “Swimming in the Seine is becoming a more and more realistic objective. We will never be able to swim in the Seine every day, but the number of days on which it is possible to swim in the Seine is increasing.”

30% des projets d’IA générative seront abandonnés d’ici 2025 –

By |August 6th, 2024|Categories: Scoop.it|

Selon Gartner, au moins 30% des projets d’IA générative (GenAI) seront abandonnés à l’étape du « proof of concept » d’ici 2025. L’une des raisons est la difficulté de trouver un modèle économique viable. Après la hype, l’IA générative va-t-elle occuper une place pérenne en entreprise ? Selon ses prédictions, Gartner estime qu’au moins 30% des projets d’IA générative (GenAI) seront abandonnés à l’étape du « proof of concept » d’ici 2025. La preuve de concept, en français, a pour vocation de montrer la faisabilité d’une innovation. Plusieurs raisons sont avancées : la mauvaise qualité des données, les contrôles de risques insuffisants, l’escalade des coûts et l’absence d’un modèle économique viable. Selon Gartner, il peut être difficile de traduire le gain de productivité en avantages financiers. Aussi, les entreprises s’emparent de la GenAI pour transformer leur modèle économique et créer de nouvelles opportunités commerciales, mais cela doit s’accompagner d’investissements financiers importants, que toutes ne peuvent pas se permettre. Ces coûts sont compris en moyenne entre 5 et 20 millions de dollars. Source : Gartner Un investissement pour le futur Le cabinet de conseil affirme que pour le moment, l’IA générative apporte des retours financiers indirects et futurs et non du ROI immédiat. En d’autres termes, les entreprises qui investissent dans la GenAI aujourd’hui n’auront des résultats que dans plusieurs années. Néanmoins, une étude Gartner menée il y a quelques mois auprès de chefs d’entreprise montrait que les « early adopters » avaient constaté une augmentation des recettes de 15,8 %, une réduction des coûts de 15,2 % et une amélioration de la productivité de 22,6 % en moyenne. Bien sûr, ces chiffres varient en fonction des métiers et de leur niveau de qualification. Des d’expérimentations dans le tourisme Depuis l’arrivée de ChatGPT fin 2022, de nombreuses entreprises du tourisme se sont emparées de l’intelligence artificielle générative. En interne, la GenAI a permis de créer des campagnes marketing, de rédiger des devis, du contenu, du code ou encore d’aider les conseillers clientèle. En externe, plusieurs assistants personnels ont vu le jour afin de faire des recommandation de voyage ou encore pour délivrer des informations lors d’une visite. Il encore difficile de dresser un bilan sur la pérennité de ces outils, mais il semblerait que les projets internes sont ceux qui ont le plus de chance d’être implémentés sur le long terme.

Danone aligne son dixième trimestre consécutif de croissance

By |August 1st, 2024|Categories: Scoop.it|

« La qualité monte de trimestre en trimestre ». Juergen Esser, le directeur général adjoint de Danone, ne parle pas de ses dernières innovations mais vante le bilan financier du géant français des produits laitiers et de l'eau minérale. Sur les six premiers mois de l'année, la maison mère d'Evian et Danette a vu son résultat opérationnel courant progresser de 0,7 %, à 1,75 milliard d'euros, surtout grâce à la division eaux en bouteille. Les ventes globales reculent de 2,9 %, à 13,76 milliards, mais avancent de 4 % à périmètre et change constants. La différence tient essentiellement des activités en Russie, cédées et déconsolidées en mai à un proche de Kadirov … Le résultat net, lui, gagne 2,6 %, à 1,16 milliard. Mieux que Nestlé « Cela fait désormais dix trimestres de suite que nos ventes progressent en valeur et trois que nos volumes sont en hausse », se félicite Juergen Esser, qui affirme que le groupe fait mieux que son marché. Sur la première partie de l'année, Nestlé affiche, lui, une croissance organique de 2,1 %, quand Unilever fait mieux avec 3,9 %. Relancer la croissance après dix ans de déclin, c'est la grande mission d'Antoine de Saint-Affrique, qui a passé les deux premières années de son mandat à remettre le groupe à plat en tant que directeur général. LIRE AUSSI : La série noire continue pour Nestlé Bruxelles décèle de « sérieuses lacunes » dans les contrôles de l'eau en bouteille en France Chez Danone, les ventes ont profité de la « croissance à deux chiffres » des produits « santé » (la nutrition médicale) ou hyperprotéinés. Pauline Ferrand-Prévot, la Française qui a ému ses compatriotes avec ses larmes après l'obtention de la médaille d'or du VTT, est l'égérie d'HiPro, la ligne sportive du groupe. Ces deux segments figurent en bonne place dans la stratégie actuelle du groupe , dont l'objectif est de redevenir leader sur les différentes catégories de produits en relançant l'innovation. Polarisation du marché Mais dans le décor de la consommation mondial, contrasté et volatil, le groupe reste prudent. « Les catégories les plus en croissance sont celles liées à la santé. A l'inverse, les produits les plus communs, notamment ceux salés et sucrés, ou très transformés, sont à la peine. Les clients font des choix intentionnels dans les rayons. Et le marché se polarise », relève le dirigeant, citant pour étayer ses dires la bonne tenue des ventes de yaourts simples. Pour conserver cette dynamique, Danone compte continuer à investir dans ses marques et ses produits, comme ses concurrents. « La demande va se focaliser sur les questions de prix. Nous avons choisi de miser sur l'innovation et le prix est une vision court-termiste, affirme-t-il. Mais nous devons bien sûr rester attractifs sur tous les niveaux de prix. »

3 milliards de dollars de revenus, sans passer par la case prison : l’incroyable succès de Monopoly Go!

By |August 1st, 2024|Categories: Scoop.it|

Les jeux de société ne sont pas devenus ringards, ils se sont simplement digitalisés. A commencer par le plus célèbre d'entre eux et l'un des plus anciens (il date de 1904) : le Monopoly. Monopoly Go!, le jeu vidéo pour smartphone créé en avril 2023 par Hasbro et le studio de jeux vidéo américain Scopely, a déjà généré 3 milliards de dollars de chiffres d'affaires depuis sa création, a révélé Hasbro lors de ses résultats. Selon Sensor Tower, cela en ferait le jeu mobile à avoir atteint le plus rapidement ce cap symbolique de revenus, seulement 473 jours après son lancement. Sur la seule année 2024, le jeu devrait générer 105 millions de dollars de revenus de licence pour Hasbro, propriétaire du célèbre jeu d'achat immobilier. L'un des plus grands succès des 15 dernières années « C'est l'un des plus grands succès des 15 dernières années en matière de jeux mobiles », constate Maxime Demeure, PDG de la société française de jeux vidéo Madbox. Un carton qui s'explique par la puissance de la marque Monopoly, encore augmentée par un très généreux budget marketing : 500 millions d'euros de publicité ont été dépensés par Scopely en quelques mois au moment du lancement de l'application. LIRE AUSSI : Face à la chute du jeu vidéo mobile, les éditeurs font le pari de la montée en gamme Autre atout : Monopoly Go! est un jeu « mobile casual », c'est-à-dire très simple et accessible, lui permettant de toucher un public large et varié. La « dimension sociale » du jeu est aussi centrale : même s'il s'agit d'un jeu individuel, la création d'« d'événements » collectifs plusieurs fois par semaine permet de jouer en famille et avec ses amis. « Monopoly Go! est un jeu du quotidien. Il s'inscrit très bien dans ce que représente le mobile dans la vie des gens , avec la possibilité de jouer de courtes sessions à tout moment de la journée» reprend Maxime Demeure. Un pari gagnant sur un marché ultra-saturé Ces revenus importants s'expliquent aussi par le fonctionnement même de Monopoly Go!. En effet, derrière l'apparente gratuité de ce jeu mobile se cachent de nombreuses incitations à dépenser : des mini-jeux ou des autocollants payants à collectionner sont ainsi régulièrement proposés par l'application, et sont parfois nécessaires pour remplir tous les objectifs du jeu. LIRE AUSSI : Jeu vidéo mobile : la licorne française Voodoo a tiré un trait sur l'hypercasual « Le jeu mobile est un marché en extrême croissance depuis quinze ans. C'est aujourd'hui le premier marché du divertissement mondial, avec une valeur de marché proche des 200 milliards de dollars », explique Maxime Demeure. Mais il est aussi hyper-saturé et concurrentiel, avec des millions de nouvelles applications créées chaque année qui peinent à se démarquer, face à des géants bien installés comme Candy Crush ou Pokémon Go. Maxime Demeure évoque ainsi une « double prime à l'innovation et à la taille », qui a permis à Monopoly Go! de tirer son épingle du jeu : une simplicité et une accessibilité inédite, couplées à la puissance marketing de la marque Monopoly.

Saboteurs Cut Internet Cables in Latest Disruption During Paris Olympics

By |August 1st, 2024|Categories: Scoop.it|

LONG-DISTANCE INTERNET CABLES in France have been cut in an act of sabotage, causing disruption to internet services across the country. This is the second disruption during the Olympic Games in Paris, after high-speed train lines were targeted in a series of arson attacks hours before the Games kicked off. Marina Ferrari, France’s junior minister for digital affairs, said on X that in the early hours of Monday morning, multiple locations around France were affected by several “damages” that impacted telecommunications providers and have resulted in “localized consequences” to fiber optic services as well mobile internet connectivity. Internet companies confirmed the damage. ADVERTISEMENT The French Ministry of the Interior, which oversees policing agencies in the country, did not immediately respond to a request for comment. French cybersecurity agency ANSSI told WIRED the problems are not linked to a cybersecurity incident. FEATURED VIDEO Professor Answers Ancient Greece Questions From Twitter At the time of writing, nobody has claimed responsibility for either attack. Officials have yet to identify any suspects involved in the cable-cutting sabotage, but they believe the disruption to train services could have been committed by people with “ultra-left” political leanings. The incidents around the Olympics come at a time when Russia has been blamed for a string of disinformation targeting France and has also been linked to a series of potential sabotage attacks in Europe. The second largest French telecoms company, SFR, appeared to be one of the most impacted by the vandalism. “Our long-distance fiber network was sabotaged between 1 am and 3 am last night in five different locations,” a spokesperson from SFR told WIRED. SFR says its maintenance teams are working on repairing the damage and said the impact on its customers was “limited.” “Also, between three and eight other operators are impacted since they use our long-distance network,” the spokesperson said. Nicolas Guillaume, the CEO of telecom firm Nasca Group, which owns the ISP company Netalis, told WIRED he believed the damage was “deliberate” and that ISPs serving both customers and businesses have been impacted. Several of the damaged cables, according to images shared on X by the CEO, appear to have clean cuts across them. Guillaume says it is likely that people opened the ducts where cables are stored and cut them. Internet company Free 1337 also confirmed it was working on fixing the damage. While billions of people around the world use wireless connections, the underlying internet backbone is made up of cables traversing across countries and under seas. This infrastructure, which is able to automatically reroute traffic to limit outages, can be fragile and vulnerable to attack or disruption. EU politicians have called for internet infrastructure security to be improved. But the sabotage is not the first time that internet cables in France have been damaged in potentially deliberate acts. At the end of April 2022, crucial long-distance internet cables around Paris were deliberately cut and damaged—causing outages that impacted around 10 internet and infrastructure companies. In that instance, according to photographs published by telecoms companies, the cables appeared to have been surgically cut, all at around the same time, in three locations, to the north, south, and east of Paris. Thousands of people around Paris—and also some farther away from the French capital—were plunged into a temporary internet blackout as network operators rerouted traffic. “It is the work of professionals,” Guillaume said at the time. Arthur PB Laudrain, a postdoctoral research associate in cyber diplomacy at King’s College London, says the most recent incident seems “less serious” than the 2022 outages. “Such actions are within the capabilities of ultra-left or ecologist and anarchist groups, especially if they benefited from insider assistance or knowledge (current or former rail or network workers),” Laudrain says. “However, we cannot rule out the fact that a state actor is encouraging, supporting, or directing such domestic groups to create plausible deniability of their involvement.”

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