Comment l’IA plombe le bilan carbone de Microsoft
Microsoft est au firmament des capitalisations boursières mondiales. Le géant de la Silicon Valley a dépassé les 3.000 milliards de dollars de valeur boursière cette année grâce notamment à son accélération dans l'intelligence artificielle, qui aiguise l'appétit des investisseurs. Mais ces investissements ont aussi un revers moins glorieux : l'explosion des émissions de carbone. Les émissions de CO2 de Microsoft ont bondi de 30 % en 2023 par rapport à 2020, l'année de référence pour l'entreprise. En fait, depuis quatre ans, elles n'ont fait qu'augmenter d'année en année. L'IA générative, ce n'est un secret pour personne, est très gourmande en énergie. Pour entraîner un grand modèle d'intelligence artificielle, il faut balayer des millions de données, ce qui demande une puissance de calcul très importante et des serveurs adaptés. Dans le cas de Microsoft, la société a développé Copilot, un modèle implanté sur sa suite informatique pour les entreprises. Elle a aussi signé un partenariat sur la durée avec OpenAI, la maison mère de ChatGPT, même si l'idylle semble toucher à sa fin. Neutralité en 2030 Tout cela n'a pas aidé Microsoft à réduire sa facture énergétique, censée atteindre la neutralité en 2030, selon les objectifs que l'entreprise s'est fixés. « À bien des égards, la Lune est cinq fois plus éloignée qu'elle ne l'était en 2020, si l'on pense simplement à nos propres prévisions concernant l'expansion de l'IA et ses besoins en électricité », a reconnu Brad Smith, le patron de Microsoft, dans une interview à Bloomberg.
VIDEO – Pourquoi Neom, la ville futuriste de l’Arabie saoudite, accumule les déboires ?
Ville révolutionnaire, station de ski, grands parcs… Neom, la mégalopole rêvée par le prince saoudien Mohammed ben Salmane doit en théorie sortir de terre en 2030. Annoncé en 2017, le projet de mégalopole en plein milieu du désert par le régime doit permettre à l'Arabie saoudite de concrétiser sa stratégie de sortie d'une économie du « tout pétrole ». Le chantier, pour le moins ambitieux, a bien débuté depuis 2022 et des images de celui-ci sont régulièrement publiées. Mais derrière cette façade se cache un projet en grande difficulté et qui suscite polémique. De nombreuses controverses Contrairement à ce qu'affirmaient les autorités saoudiennes lors de l'annonce du projet, les terres choisies pour la construction de Neom sont occupées, notamment par la tribu des Howeitat, opposée au projet. Selon la BBC, les autorités auraient même reçu l'autorisation de tuer les habitants s'opposant à l'évacuation des terrains. Le régime saoudien peinerait également à couvrir le coût du projet, estimé entre 500 et 1.500 milliards de dollars. Aussi, « The Line », la ville linéaire de la mégalopole, qui devait mesurer 170 kilomètres en 2030 devrait finalement avoir une longueur d'environ… 2,4 kilomètres seulement à cette échéance. Enfin, le projet est lourd de conséquences sur la biodiversité et des milliers d'oiseaux migrateurs seraient menacés par la structure, pointe le « Wall Street Journal ». Pourtant central dans la stratégie économique saoudienne, le projet Neom devrait donc accuser un sérieux retard sur les objectifs initiaux.
Electricité : vers la révolution des « heures creuses »
Faire tourner sa machine à laver ou brancher son véhicule électrique la nuit risque bientôt de ne plus être un gage d'économies pour les ménages. Confronté à une croissance inédite du solaire photovoltaïque et aussi des montants à déployer pour financer les investissements dans les réseaux, la Commission de régulation de l'énergie (CRE) a demandé à Enedis d'engager un vaste chantier : la remise à plat du régime des « heures pleines, heures creuses ». Le solaire change la donne Utilisés par 15 millions de Français, ces prix préférentiels de l'électron, accessibles avec un tarif réglementé de l'électricité ou sans, permettent en théorie de faire baisser sa facture lorsque les consommations sont concentrées aux heures les moins tendues sur le réseau électrique national. Mais voilà, ce système, conçu à l'origine pour mettre à profit l'électricité nucléaire très abondante pendant la nuit - l'industrie étant souvent à l'arrêt -, est désormais largement en décalage avec la nouvelle réalité du marché. LIRE AUSSI : Bornes de recharge, éolien, solaire : Enedis prévoit presque 100 milliards d'investissements Les réacteurs nucléaires s'ajustent quasiment systématiquement à la demande d'électricité désormais et c'est la production solaire, très abondante en début d'après midi, qui est compliquée à évacuer. En atteste l'occurrence de plus en plus régulière des prix négatifs sur les marchés , comme le week-end du 11 mai en France ou ailleurs en Europe. « On a tous appris que l'électricité était moins chère la nuit mais le photovoltaïque qui arrive de façon très abondante en Europe crée un changement de rythme dans le système électrique tout entier », résume Yannick Jacquemart, directeur nouvelles flexibilités chez RTE, le gestionnaire du réseau de transport d'électricité. Des tarifs peu lisibles Ces « heures creuses » sont en outre souvent peu lisibles pour les consommateurs. Chez Enedis, dix régimes de tarification différents cohabitent, avec parfois des plages de huit heures creuses consécutives pendant la nuit et parfois des plages discontinues la nuit et le jour… Surtout, ces heures « discountées » ne sont pas assez incitatives pour provoquer un décalage massif des consommations des ménages. Or, prendre de telles habitudes risque de devenir critique si l'on veut éviter une flambée des pics de consommation électrique dans les années à venir, avec l'essor attendu des voitures individuelles électriques, des pompes à chaleur, etc. Ces dernières années, l'évolution des prix de l'électricité a parfois créé des situations où les clients devaient concentrer 50 à 60 % de leurs consommations pendant ces heures « creuses » pour obtenir un rabais sur leur facture. « Désormais, on est revenu à un niveau de 30 % mais on aimerait stabiliser ce seuil », explique-t-on, au sein du régulateur de l'énergie. LIRE AUSSI : Rénovation du réseau électrique : comment les ménages seront mis à contribution Pour améliorer les choses, une solution se profile : la généralisation des heures « creuses » aux heures méridiennes, pendant les mois d'été, lorsque le soleil est abondant, la consommation faible et l'électricité peu chère. En revanche, les tarifs discountés encore proposés pendant l'hiver, à l'heure du déjeuner ou plus étonnamment, en fin de journée, lors des pics de consommation, devraient disparaître. Le débat devra être tranché dans le cadre des négociations entre Enedis et le régulateur de l'énergie sur le nouveau tarif d'utilisation des réseaux publics de l'électricité applicable à partir de 2025. Avant de tout chambouler, un exercice de pédagogie auprès des 15 millions de clients sera dans tous les cas nécessaire.
VIDEO – Airbus a fait décoller son Racer, prototype d’hélicoptère volant à plus de 400 km/h
L'aéroport marseillais de Marignane a été le témoin privilégié d'un petit événement, qui s'est tenu sur son tarmac le 25 avril dernier. Sorti des hangars d'Airbus Helicopters, le démonstrateur Racer a pris son envol pour la première fois, pour un essai d'environ trente minutes dans le ciel des Bouches-du-Rhône. Présenté en 2017 au salon du Bourget, l'engin n'a rien d'un hélicoptère traditionnel. Par sa silhouette, sans rotor de queue mais avec des hélices déportées de chaque côté du fuselage et dirigée vers l'arrière de l'appareil. Mais ce sont surtout ses performances qui le classent dans une catégorie à part puisqu'il est capable de voler à plus de 400 km/h, soit 1,5 à 2 fois plus vite qu'un hélicoptère classique. Issu d'un programme européen impliquant treize pays, le Racer est un dérivé direct du démonstrateur X3, dévoilé en 2010 et qui avait atteint 472 km/h en 2013. Airbus est en effet convaincu qu'il existe un marché pour des hélicoptères très véloces, employés pour des missions telles que les transports médicaux d'urgence ou les opérations de recherche et de secours. Econome en carburant Restait un frein à lever : la consommation de carburant, qui rendait le vol à haute vitesse bien plus coûteux qu'avec un appareil traditionnel. Et c'est là que le nouveau prototype doit changer la donne. LIRE AUSSI : Hélicoptères, taxis volants : révolution au royaume des pales « Le but du Racer n'est pas d'aller le plus vite possible, mais d'offrir des capacités opérationnelles renforcées au juste prix pour des missions où la vitesse peut réellement être un atout, a déclaré dans un communiqué Julien Guitton, chef du projet chez Airbus. […] La vitesse à tout prix sans tenir compte de l'impact économique et environnemental n'intéresse personne. » Le Racer promet ainsi une consommation de carburant inférieure de 15 % à celle d'un appareil conventionnel à une vitesse de croisière supérieure de près de 40 %. Une sobriété permise notamment par un fuselage plus léger en matériaux composites et une motorisation moins gourmande fournie par Safran. Le gain pourrait même atteindre 30 % grâce à un mode de vol hybride proposé par l'équipementier aéronautique. Avec ces nouveaux arguments, Airbus espère faire la démonstration qu'il y a bel et bien un avenir pour les hélicoptères ultra-rapides.
Au chevet des malades, Danone investit dans les boissons protéinées à Steenvoorde
Après la santé par l'alimentation des bébés, Danone va veiller de plus en plus sur celles des personnes âgées et des malades. Le géant des produits laitiers a décidé de faire de la nutrition médicale pour adultes un des piliers de sa croissance. Ce marché, estimé à plusieurs milliards d'euros au niveau mondial, est en plein essor, avec l'allongement de la durée de vie. En France, où la demande est forte, c'est l'usine Blédina de Steenvoorde, dans le Nord, qui va accueillir une ligne consacrée à cette nutrition médicale. La première pierre de ce projet est posée ce mardi pour une entrée en service prévue début 2026. Ce site flamand fabrique des laits infantiles sous les marques Blédina, mais aussi Gallia ou Aptamil, soit 65.000 tonnes de produits par an, dont deux tiers à l'export. Objectif : 20 millions de litres par an Demain, elle fabriquera, en plus, des bouteilles en 125 ml de boissons enrichies en protéines et en énergie pour les personnes âgées ou les patients atteints de maladies chroniques, comme le cancer, afin de leur apporter les compléments nutritionnels dont elles ont besoin au quotidien. Des compléments alimentaires vendus sous les marques Nutritia et Fortimel. LIRE AUSSI : Les retraités actifs, le nouveau jackpot de la maison mère de Lotus, Nana et Tena « Nous prévoyons de produire à terme 20 millions de litres par an pour répondre aux besoins, précise Emmanuel Varigas, le directeur du site. D'ici à 2030, plus d'un tiers de la production de ces bouteilles proviendra du site de Steenvoorde. » Cette montée en puissance permettra, en plus de la France, d'exporter dans le reste de l'Europe. L'investissement sera au total de 70 millions d'euros, dont une chaudière biomasse, qui va réduire de 70 % les émissions de CO2. Sept usines dans le monde C'est le savoir-faire de l'usine et ces technologies, proches de celle de cette nutrition médicale, qui ont décidé de l'implantation dans le Nord. La production de lait bébé se fait déjà dans un univers aseptique. La nouvelle ligne sera isolée, avec des règles d'accès spécifiques pour éviter tout risque de contamination. « Dix mille heures de formation de nos salariés seront nécessaires pour développer les compétences dans cette fabrication », poursuit le responsable. LIRE AUSSI : Danone confirme le redressement de ses volumes Danone accélère son programme de cession d'actifs non stratégiques Aujourd'hui, Danone a sept usines dans le monde dans ce secteur, dont cinq en Europe (Pays-Bas, Allemagne, Pologne, Royaume-Uni, Turquie). Cette activité, avec des marques peu connues du grand public, comme Nutrison ou Fortimel, pèse près d'un tiers de son pôle nutrition spécialisée, dont le chiffre d'affaires s'est élevé à 8,5 milliards en 2023 (+6,7 %). Sur prescription en pharmacie « Ce sont des produits délivrés sur prescription, et vendus en pharmacie, indique Sonia Penim, la directrice marketing du secteur en France. Ils sont aussi présents dans les hôpitaux. Notre objectif est de développer ces boissons enrichies, car elles permettent d'améliorer la qualité de vie des personnes âgées et de les maintenir plus longtemps à domicile. » Pour répondre à la demande du marché, Danone a investi en 2022 en Turquie pour augmenter les capacités de production, et en Pologne, dans la création d'une nouvelle ligne (50 millions d'euros). En mai, le groupe a racheté la société Functional Formularies, leader aux Etats-Unis de l'alimentation par sonde à base d'aliments entiers fabriqués à partir d'ingrédients certifiés biologiques et d'origine végétale.
Les directeurs marketing croient dans l’IA générative afin de faire plus avec moins
Les directeurs marketing voient leurs budgets se réduire Le poids du budget marketing est à la baisse dans les entreprises. Il est tombé à 7,7 % du chiffre d’affaires global de l’entreprise en 2024, contre 9,1 % en 2023, selon une enquête du cabinet d’analystes Gartner. Les directeurs marketing vivent à l’ère du moins Face à cette situation, les directeurs marketing mettent leurs espoirs dans l’IA générative afin de faire plus avec moins. « Les directeurs marketing vivent à l’ère du moins », résume Gartner. Au cours des quatre années précédant la pandémie du Covid, le budget marketing moyen pesait 11 % du chiffre d’affaires global. Au cours des quatre années qui ont suivi, il est tombé à 8,2 %. 73 % des spécialistes du marketing déclarent qu’on leur demande de faire plus avec moins Cette réduction survient alors que les chefs d’entreprise demandent aux marketeurs d’augmenter la croissance et la rentabilité. Selon l’étude de Gartner, 73 % des spécialistes du marketing déclarent qu’on leur demande de faire plus avec moins et 64 % répondent qu’ils ne disposent pas du budget suffisant pour exécuter leur stratégie. Mais la majorité des directeurs marketing voient dans l’IA générative la possibilité d’accroître l’impact de la fonction marketing au-delà de ses contraintes budgétaires. Les directeurs marketing réduisent leurs dépenses en technologie Pourtant, dans le même temps, les directeurs marketing réduisent leurs dépenses en technologie marketing, en main-d’œuvre et en agences. En revanche, ils protègent leurs dépenses en médias payants. Les investissements dans les médias payants ont atteint 27,9 % du budget marketing des entreprises en 2024. Les investissements technologiques des directeurs marketing poursuivent leur tendance à la baisse Les budgets médias des entreprises sont situés autour de 2 % de leur chiffre d’affaires en 2024, ce qui correspond à la moyenne des trois dernières années, selon Gartner. Les investissements technologiques des directeurs marketing poursuivent leur tendance à la baisse, atteignant leur plus bas niveau depuis une décennie. « La baisse des investissements dans les technologies martech ne témoigne pas d’un appétit émoussé pour la technologie » explique Gartner. On assiste en fait à un transfert de pouvoir. « Cette baisse reflète plutôt l’influence décroissante des directeurs marketing sur les technologies martech à mesure que d’autres dirigeants tels que l’informatique, prennent davantage de contrôle » pointe Gartner. La priorité aux investissements média Pendant ce temps, les directeurs marketing donnent clairement la priorité aux dépenses média car ils cherchent à stimuler la croissance des revenus. Gartner assiste à un changement majeur dans les stratégies d’investissement, qui reflète des budgets serrés et des aspirations à une croissance plus élevée. Le digital domine une part croissante des dépenses en médias payants Le digital domine une part croissante des dépenses en médias payants, représentant 57,1 % des budgets en 2024, contre 54,9 % en 2023. Les principaux canaux incluent le Search (13,6 %), la publicité sur les médias sociaux (12,2 %) et la publicité par Display (10,7 %). Parmi les canaux hors ligne, le marketing événementiel (17,1 %), le parrainage (16,4 %) et la télévision (16 %) étaient les principaux canaux d’investissement. « En ces temps difficiles, les directeurs marketing donnent la priorité aux investissements qui ont un impact démontrable » réagit Gartner. « Cependant, il existe un décalage entre les canaux dans lesquels les directeurs marketing investissent et leur impact perçu. Par exemple, les directeurs marketing ont classé la vidéo et le streaming comme le canal numérique le plus impactant, même s’il n’arrive qu’en 4ème position en termes de dépenses » illustre Gartner. L’IA stimule la productivité Selon Gartner, l’IA stimule la productivité et est devenue un outil important. « Les budgets réduits ne sont un problème que si les responsables marketing travaillent avec les mêmes outils qu’avant. Ce n’est plus le cas maintenant que les directeurs marketing disposent de l’IA » affirme Gartner, « L’IA générative offre une productivité améliorée, malgré des ressources limitées » pense le cabinet. L’IA générative est citée comme permettant des économies de temps et de coûts Les investissements en IA générative sont les plus susceptibles d’être cités comme permettant des économies de temps et de coûts. Plus d’un tiers des directeurs marketing les ont identifiés comme leurs principaux avantages lorsqu’ils examinent le ROI des investissements en IA. « Que les budgets marketing augmentent ou diminuent, l’IA ne jouera pas encore un rôle important dans l’ensemble, mais ce sera un domaine à forte adoption pour les spécialistes du marketing tôt ou tard » conclut Gartner. Une étude auprès de près de 400 directeurs marketing L’étude a été menée auprès de 395 directeurs marketing et responsables marketing de grandes entreprises. L’enquête a été menée de février à mars 2024. Les personnes interrogées sont des directeurs marketing et des leaders du marketing en Amérique du Nord et en Europe du Nord et de l’Ouest dans 10 secteurs, tailles d’entreprise et revenus différents. La grande majorité des personnes interrogées déclarent un chiffre d’affaires annuel médian. de plus de 5,3 milliards de dollars.
Controversial Apple ad ranks low with consumers and industry alike, data suggests
The ad, which Apple has now apologised for, had a “less negative than you might expect” reaction from consumers, claims System1. However, it still falls short. By Molly Innes 10 May 2024 The marketing industry has been up in arms this week after Apple released an ad for its new iPad Pro, featuring a giant hydraulic press crushing a myriad creative objects, from a guitar to a record player and paints. The ad sparked a backlash online, leading Apple to apologise, saying it had “missed the mark”, leading to it reportedly pulling back on plans to roll it out on TV. The spot, aptly named ‘Crush!’, records a lowly 1.9-star rating, according to effectiveness firm System1, which predicts long-term brand growth from ads. It also earns a low spike rating of 0.78, which means the ad has poor short-term sales potential. Additionally, the ad has a “modest” fluency score of 77, which benchmarks brand recognition. Ritson is right, pre-testing has transformed marketing effectiveness Despite the strong response from the industry, Jon Evans, chief customer officer at System1 and host of the Uncensored CMO podcast, says the reaction of the general public, “the people who really matter”, was “actually less negative than you might expect”. “There is clearly some negative emotion and the overall score is low as we expected but the overriding emotion was neutrality,” he adds. Apple’s brand recognition is typically high, according to System1’s findings, despite Apple perhaps not pulling on its usual brand levers. As Evans explains: “The other surprise since this is an Apple ad was how weak the branding was. That may end up being a good thing.”
Visit Wales inaugure le premier métavers de destination au Royaume-Uni
Au Royaume-Uni, le Pays de Galles est devenu la première destination à se lancer dans le métavers. Quelques jours après Charentes Tourisme, l’office de tourisme Visit Wales vient de dévoiler sa plateforme métavers qui donne aux voyageurs virtuels un avant-goût de ce qui les attend une fois sur place. L’expérience immersive a été créée par Visit Wales pour inspirer les futurs touristes en présentant la gamme d’expériences, de lieux et d’attractions à explorer dans le pays de Galles dans le monde réel. Comme dans un jeu-vidéo, les visiteurs peuvent naviguer dans le paysage inspiré du pays de Galles par l’intermédiaire d’un avatar et découvrir un aperçu instantané de la culture et du patrimoine du pays grâce à une série d’éléments dont un château abritant une carte du pays ou encore un amphithéâtre inspiré de celui de Caerleon à l’époque romaine. Métavers : Visit Wales emboîte le pas à Charentes Tourisme L’expérience a été développée sur la plateforme Spatial, l’un des nombreux acteurs dans l’industrie du métavers également retenu par Charentes Tourisme pour bâtir le premier métavers de destination européen. Selon Visit Wales, plus de 600 millions de visiteurs affluent chaque année dans les plateformes métavers développées par des acteurs comme Spatial, VRChat ou Horizon Worlds. L’expérience immersive se veut également interactive et s’appuie sur les codes propres à l’univers du jeu-vidéo en proposant une série de quêtes permettant à l’utilisateur de collecter des dragons cachés. Une manière ludique de découvrir lors d’un itinéraire interactif les principales attractions, lieux d’hébergement et événements proposés par la destination. En déambulant dans le métavers du Pays de Galles, le visiteur découvre des reproductions virtuelles de monuments et de l’information touristique propre à la destination. Crédits : Visit Wales Toucher de nouveaux publics « Il s’agit d’une occasion fantastique de promouvoir le pays de Galles dans le monde entier et d’un moyen innovant d’ouvrir potentiellement des millions d’yeux sur la beauté du pays de Galles”, estime Steffan Powell, correspondant Gaming et Culture à la BBC. Une opportunité que le Pays de Galles saisit pleinement : le gouvernement gallois utilise des panneaux d’affichage dans le monde virtuel de Roblox pour promouvoir son métavers auprès d’un public friand d’expérience immersive. « Le Wales Metaverse a été créé pour toucher de nouveaux publics – où qu’ils se trouvent dans le monde – et les inciter à visiter notre formidable nation pour de vrai. En présentant ce que le pays de Galles a de mieux à offrir aux visiteurs de cette manière incroyablement innovante, nous plaçons le pays de Galles dans une sphère en ligne où des millions de personnes se rencontrent déjà tous les jours« , a déclaré Hannah Blythyn, ministre du tourisme, dans un communiqué.
Uber propose du covoiturage et du train en Espagne –
A Madrid, Uber dévoile un service de covoiturage baptisé Uber x Share permettant aux utilisateurs de partager un trajet. Une manière de réduire les coûts et l’empreinte carbone de la plateforme de mobilité qui se tourne également vers la distribution ferroviaire dans la péninsule ibérique. Uber s’inspire-t-elle du succès de BlaBlaCar ? A Madrid, la société a dévoilé un service de covoiturage baptisé Uberx Share, comme le rapporte Phocus Wire. Le service permet aux utilisateurs d’économiser jusqu’à 30% sur le montant de leur course en partageant leur trajet avec d’autres et vise à réduire l’empreinte carbone des déplacements. Uber indique que les courses UberX Share seront au moins 8 % moins chères que pour son offre UberX, qui est l’option la plus populaire de la plateforme. Lors de la réservation d’un trajet, l’utilisateur est notifié qu’un autre passager souhaite partager tout ou partie de son déplacement. Un dispositif déjà testé par l’entreprise dans d’autres villes et bien accueilli par les utilisateurs selon Felipe Fernández Aramburu, directeur d’Uber au Portugal et en Espagne. Ce n’est pas la seule nouveauté qui voit le jour dans la péninsule ibérique, Uber ayant annoncé l’intégration de billets de trains et de la location de voitures à sa plateforme dans le pays à l’occasion d’un événement dans la capitale espagnole. Une évolution rendue possible grâce au partenariat entre Uber et Omio initié en 2022 et déjà testé par la société californienne au Royaume Uni. En proposant le partage de trajets et une offre de transport multimodale à ses utilisateurs, Uber ambitionne de devenir une plateforme qui facilite les voyages.