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Microsoft atteint les 3.000 milliards de dollars en Bourse

Toujours plus haut. Microsoft a touché ce mercredi les 3.000 milliards de dollars de capitalisation en séance à Wall Street, avant de clôturer juste en dessous de ce seuil. Le cours du créateur de Windows a bondi de plus de 7 % en janvier pour atteindre un record à plus de 400 dollars par action. Ce qui lui permet de rivaliser avec Apple, première société à avoir atteint cette valorisation symbolique l'an dernier. Les géants américains de la tech continuent de porter Wall Street à de nouveaux sommets depuis le début de l'année. Le Nasdaq 100 à forte coloration technologique et le S&P 500, plus large, ont tous deux inscrit de nouveaux records ces derniers jours après avoir progressé respectivement de 4 % et de 2 % en janvier. A lui seul, Microsoft représente plus de 7 % du S&P 500, tout comme Apple. Mais son cours a progressé bien plus rapidement en ce début 2024 que celui de la marque à la pomme  (+1 %), avec laquelle il est au coude-à-coude pour le titre de plus grande société cotée au monde . Partenariat avec OpenAI Microsoft a atteint les 1.000 milliards de dollars de capitalisation en 2019, avant de franchir les 2.000 milliards deux ans plus tard. Après avoir été porté par l'hégémonie de son système d'exploitation Windows sur les PC du monde entier, il a su continuer à se développer en pariant sur le jeu vidéo, avec sa console Xbox et l'acquisition récente d'Activision pour 69 milliards de dollars. Il a également tiré parti de l'essor de l'informatique dématérialisée (le « cloud »), son plus important moteur de croissance ces dernières années.

By |2024-01-25T15:36:07+00:00January 25th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Technologie. Des chercheurs le confirment : les résultats de Google sont de pire en pire

Vous avez l’impression que le moteur de recherche de Google est moins pertinent qu’avant ? Vous n’êtes probablement pas le seul, relève le site Mashable. “On assiste vraiment à une dégradation de la qualité des moteurs de recherche, qui sont en fait en train de perdre la bataille contre le contenu optimisé pour eux”, peut-on lire dans une étude menée par des chercheurs d’universités allemandes et rendue publique en amont de la 46e conférence européenne sur la recherche d’information, qui aura lieu au printemps, lors de laquelle elle sera présentée. Les chercheurs se sont intéressés à la façon dont les contenus dits “affiliés” touchent les résultats des moteurs de recherche Google, Bing et DuckDuckGo. L’affiliation est un outil marketing qui vise à promouvoir, par exemple, un produit ou une entreprise contre une rémunération. “Même si vous ne connaissez pas ce terme, vous en avez vu les effets”, assure Gizmodo.

By |2024-01-25T10:51:52+00:00January 25th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Avoir des salariés reste globalement moins coûteux que de les remplacer par de l’IA

Alors que les études alarmantes se multiplient prédisant le remplacement des humains par des robots dans de nombreux pans de l'économie, une analyse du MIT vient apporter un contrepoint intéressant. Pour l'heure, le bon vieux salarié reste moins cher qu'une intelligence artificielle, dans nombre de cas. C'est en tout cas la conclusion de cinq chercheurs du MIT (Massachusetts Institute of Technology), qui ont évalué les coûts comparés entre la machine et l'humain. Le bilan de l'étude est en tout cas relativement rassurant - ou tout du moins pas complètement affolant : « seulement » 23 % des collaborateurs - ou plus exactement de la rémunération des collaborateurs - peuvent être effectivement remplacés, aux Etats-Unis, compte tenu des coûts de l'IA. L'exemple d'une boulangerie Dans ce papier académique intitulé « Beyond AI exposure : Which taks are cost-effective to automate with computer vision », les chercheurs donnent un exemple très simple : une petite boulangerie. L'une des tâches des boulangers est de vérifier la qualité des ingrédients utilisés. Cette tâche représente environ 6 % du temps de travail d'un boulanger, soit, sur la base d'un salaire moyen, un coût d'environ 14.000 dollars par an. Le fait de remplacer ce processus par une sorte de robot doté d'une caméra - qui serait donc développé, déployé puis soumis à maintenance - serait, de fait, plus élevé. L'étude ne s'intéresse qu'aux tâches impliquant la vision et aux machines pouvant tirer des informations significatives d'images numériques ou de données visuelles (détection d'objets, aide à l'analyse de photos, etc.). LIRE AUSSI : L'intelligence artificielle touchera 60 % des emplois dans les économies avancées, selon le FMI ENQUETE - A Davos, l'intelligence artificielle s'impose au coeur des débats Les chercheurs rappellent toutefois que le risque de se voir « piquer » son job par des machines est un sentiment que l'on retrouve souvent en période d'innovation technologique. Et cette inquiétude est prégnante avec l'essor rapide de l'IA générative, depuis un peu plus d'un an, marqué par l'arrivée de ChatGPT. Plusieurs études ont été faites mais restent relativement imprécises, ne prenant pas en compte la faisabilité technique et le coût du remplacement d'humains par des robots. De fait, ils tentent de voir si l'IA peut être attractive d'un point de vue économique.

By |2024-01-25T08:51:13+00:00January 25th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Netflix : le grand bond en avant

Netflix a définitivement tourné la page de la crise. Il y a deux ans, le géant américain du streaming paraissait bloqué, en panne de croissance. Son nombre d'abonnés chutait pour la première fois de son histoire , et son action dégringolait à Wall Street. Mardi soir, l'entreprise a publié des résultats exceptionnels : la plateforme a ajouté 13,1 millions d'abonnés payants au dernier trimestre. Avec 260,3 millions d'abonnements dans le monde, « Netflix est clairement le roi des services de streaming », estime Paolo Pescatore, analyste et fondateur de PP Foresight. Ses revenus se sont établis à 8,8 milliards de dollars en trois mois, en hausse de 12,5 % sur un an. Son profit net s'est élevé à 938 millions, ce qui est légèrement inférieur à ses attentes. Mais Wall Street ne lui en a pas tenu rigueur : l'action Netflix décollait de plus de 8 % dans les échanges après la fermeture des marchés financiers. Stratégie payante Début 2022, tous les voyants étaient au rouge pour Netflix, après la croissance folle engrangée pendant la pandémie de Covid. Pour sortir de cette mauvaise passe, ses dirigeants ont fait deux choix décisifs : demander aux utilisateurs de payer s'ils veulent partager un compte au-delà de leur foyer, et introduire un nouveau type d'abonnement, moins cher et avec des publicités. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - Netflix lève le voile sur ses données de visionnage Cette stratégie a porté ses fruits. Depuis janvier 2022, la plateforme a ajouté près de 40 millions d'abonnés. Et le rythme de croissance s'accélère. Une performance d'autant plus remarquable que la plateforme vient d' augmenter ses prix . Les publicités constituent pour l'instant une petite partie des revenus de Netflix (qui ne révèle pas ces chiffres), mais ces ventes accélèrent fortement. Boom de la publicité L'année 2024 « promet d'être une année clé pour son activité publicitaire », note Paolo Pescatore, ajoutant que l'entreprise « commence à intensifier ses efforts » dans le domaine. Insider Intelligence estime que la publicité rapportera environ 1 milliard de dollars à Netflix cette année, en progression de 50 % sur un an. « La croissance [de nos revenus publicitaires] s'établit à 70 % au dernier trimestre. C'était 70 % au trimestre précédent, et 100 % au trimestre d'avant. Donc nous sommes sur une bonne trajectoire », a affirmé Greg Peters, co-PDG de Netflix, face à des analystes. « Nous avons 23 millions d'utilisateurs actifs mensuels, et nous pensons que cela continuera à croître dans les prochains trimestres. »

By |2024-01-25T08:50:25+00:00January 25th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Aérien : 4 000 hôtesses et stewards attaquent Air France en justice

Voilà une nouvelle épine dans le pied d’Air France et de sa direction, alors que le groupe remonte la pente après les années difficiles du Covid. Selon le média L’Informé, 4 000 hôtesses et stewards ont porté recours en indemnisation devant le conseil des prud’hommes de Bobigny (Seine-Saint-Denis) par des salariés d’Air France. Air France a déjà perdu en justice Un nombre impressionnant mais qui tient à la spécificité du droit français. En effet, l’action de groupe est impossible aux prud’hommes, en France. Il s’agit donc de 4 000 demandes identiques mais issues de personnels navigants (PNC) différents. Quand on sait que la compagnie tricolore emploie un peu plus de 13 000 PNC, on conçoit mieux l’ampleur de la gronde. Un mouvement qui n’est pas nouveau d’ailleurs. En 2020, sur le même sujet, l’Union des navigants de l’aviation civile (Unac) a gagné devant le tribunal judiciaire de Bobigny. Un jugement qui a été confirmé par un arrêt de la Cour d’appel de Paris en mars 2022. Alors, quel est le fond du problème ? Il faut remonter à 2013, au moment où le transporteur français a des finances presque sèches. Pour permette au groupe de survivre, les organisations syndicales acceptent alors le plan « Transform 2015 », qui implique notamment un gel des promotions pour 500 millions d’euros.  Juste un gain de temps ? A l’Informé, un syndicaliste explique que : « « Il était prévu dans l’accord de 2013 que les salariés récupèrent en 2016 l’échelon qu’ils auraient atteint sans le gel. Mais ce n’était pas l’analyse de la direction. Pour elle, il fallait repartir du niveau de 2013 et faire comme si on oubliait ces trois années de travail à Air France ». En 2020, la cour d’appel a ordonné à la compagnie de procéder au rattrapage salarial des salariés PNC. Mais en pleine crise du Covid, ce coût important pour la compagnie aérienne ne pouvait être supporté. Préférant jouer la montre judiciaire, elle s’est pourvue en cassation, le temps d’avoir les reins un peu plus solides. Les PNC d’Air France, eux, s’impatientent. Sans attendre l’arrêt de la haute juridiction prévu avant l’été prochain, selon l’Informé, les syndicats représentant les PNC d’Air France ont décidé d’obtenir réparation aux prud’hommes. Contacté, Air France – KLM a indiqué ne pas vouloir « commenter une procédure en cours ».

By |2024-01-24T18:44:17+00:00January 24th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Kuo : Apple aurait déjà vendu entre 160 000 et 180 000 Vision Pro

Quelques jours après l’ouverture des précommandes du Vision Pro, le généralement bien renseigné Ming-Chi Kuo s’est laissé aller à une analyse des premiers chiffres. En se basant sur les stocks de précommandes et des délais d'expédition, il estime qu’Apple aurait vendu entre 160 000 et 180 000 casques au cours de ce premier week-end sur le marché. Comme on pouvait le prévoir, le casque était en rupture de stock peu après sa mise en vente, les délais d’expédition annoncés oscillants entre 5 et 7 semaines. Kuo note cependant que cette durée n’a pas bougé pendant 48 heures après la première vague d’achat suivant l’ouverture des précommandes. En comparaison, les délais d’expédition pour les iPhone continuent de s’allonger pendant 24 à 48 h après le top départ, ce qui traduit une demande consistante. Ici, les plus gros fans d’Apple se sont rués sur le Vision Pro, mais les commandes ne semblent pas s’accumuler passé ce premier cercle d’acheteurs. Kuo craint que la demande ne s’estompe rapidement une fois que les clients les plus fidèles auront tous mis la main sur leur modèle. En effet, Apple dispose d'une base de plus de 1,2 milliard d'utilisateurs actifs : Cupertino peut vider ses premiers stocks si 0,007 % d’entre eux achète un casque. « Pour l'instant, le Vision Pro reste donc un produit de niche », écrit Ming-Chi Kuo. Atteindre un volume d'expédition de 500 000 unités pour Vision Pro cette année ne devrait pas être un problème [pour Apple]. Toutefois, comme la demande diminue rapidement après la première vague de vente, il est essentiel de suivre de près la demande sur d'autres marchés et les mises à jour des applications afin d'évaluer les évolutions de la demande. Sur un autre registre, l’analyste rappelle que les partenaires de fabrication d’Apple comme Luxshare ont annoncé devoir faire des heures supplémentaires malgré l’approche du Nouvel An lunaire, ce que l'on pourrait interpréter comme une demande plus forte qu’espérée. Ming-Chi Kuo nuance cependant et estime que l’efficacité des chaînes de production d’Apple pourrait encore être améliorée. Il rappelle que Luxshare fait des heures supplémentaires depuis le début de la production de masse du casque.

By |2024-01-23T23:19:33+00:00January 23rd, 2024|Scoop.it|0 Comments

Quelles sont les tendances et attentes des voyageurs en 2024 ? –

Selon la dernière étude de Sabre, les voyageurs planifient leurs voyages bien plus tôt que les années précédentes pour leurs loisirs. La moyenne est désormais de 3 mois à l’avance, soit une nette rupture avec les tendances passées qui étaient de quelques semaines depuis la crise du Covid-19. En revanche, chez les voyageurs d’affaires, la moyenne n’est que de deux ou quatre semaines. Et s’ils font preuve d’optimisme, leurs dépenses ne cessent également d’augmenter, notamment chez les voyageurs de la génération Z qui déclarent que leur budget devrait à nouveau être en hausse en 2024. En ce qui concerne leurs préférences et le parcours voyageurs, si la destination, les loisirs sur place et le coût restent des facteurs importants lors de la planification d’un voyage, l’aspect durabilité entre en considération pour beaucoup. 5% des voyageurs se disent prêts à souscrire à une option plus durable et 15% déclarent qu’ils seraient d’accord pour payer jusqu’à 15% supplémentaire afin de compenser leurs émissions carbone. La perte des bagages est la principale inquiétude des voyageurs Loisirs D’un point de vue logistique, la perte des bagages est ce qui inquiète le plus les répondants, d’où la nécessité de développer des solutions technologiques pour limiter les incidents liés aux bagages. Pour les voyageurs d’affaires, c’est la possibilité de pouvoir sélectionner son siège à bord qui prime afin de pouvoir sortir rapidement et de voyager confortablement. Des tendances qui, selon Sabre, démontrent que l’industrie doit répondre à de nombreux défis en 2024 en termes de distribution de contenus et que tenir les voyageurs informés tout au long de leur parcours est essentiel.  « Les agences de voyage et les hôtels peuvent exploiter ces tendances et adapter leurs offres en conséquence. Cette approche stratégique est essentielle pour suivre le rythme des préférences dynamiques des voyageurs d’aujourd’hui et pour s’assurer que l’industrie du voyage reste réactive aux demandes du marché », conclut Richard Addey directeur régional Europe de l’Ouest et Afrique chez Sabre.

By |2024-01-23T21:45:55+00:00January 23rd, 2024|Scoop.it|0 Comments

Des milliers d’entreprises partagent vos données avec Facebook, prévient Consumer Reports

Une analyse de Consumer Reports publiée le 17 janvier 2024 examine qui envoie des informations sur l’activité d’un utilisateur Facebook à Facebook. L’étude a été co-réalisée avec The Markup, une société à but non lucratif qui vise à servir le bien public. L’enjeu est d’importance à l’heure où de nombreuses alternatives aux cookies se structurent afin de réaliser du ciblage publicitaire. Chaque utilisateur voit ses données transmises à Meta par 2230 entreprises en moyenne L’étude révèle qu’en moyenne, chaque utilisateur Facebook voit ses données transmises par 2230 entreprises à Meta. L’étude prend en compte le mode d’échange de données de serveur à serveur avec Meta. Ce mode d’échange est notamment promu par Commanders Act face à la disparition des cookies tiers sur Chrome. Autre point, Consumer Reports s’inquiète que beaucoup de noms de sociétés impliquées dans le transfert de données vers Meta ne soient pas clairement identifiées. L’étude insiste sur l’omni-présence de LiveRamp en tant que courtier de données dans ces transferts. L’étude a été menée avec 709 Américains volontaires qui ont partagé les archives de leurs données Facebook Il est désormais connu que notre activité en ligne est suivie. On voit ainsi des publicités pour des produits que l’on a précédemment recherchés, ou on se voit demander si nous acceptons que nos données soient partagées avec des partenaires. Consumer Reports a voulu savoir combien d’entreprises sont impliquées dans cette collecte de données. L’étude a été menée avec 709 Américains volontaires qui ont partagé les archives de leurs données Facebook qu’ils ont eux-mêmes téléchargées,. Consumer Reports a constaté qu’un total de 186 892 entreprises ont envoyé des données concernant ce panel au réseau social Facebook. En moyenne, chaque participant à l’étude a vu ses données envoyées à Facebook par 2 230 entreprises. Ce nombre est toutefois largement variable. Les données de certains panélistes répertoriaient 7 000 entreprises fournissant leurs données.  Analyse des données transférées de serveur à serveur Consumer Reports souligne que l’étude a examiné une forme de suivi cachée, ce que l’on appelle le suivi de serveur à serveur, dans lequel les données personnelles passent des serveurs d’une entreprise aux serveurs de Meta. Une autre forme de suivi, dans laquelle des pixels de suivi Meta sont placés sur les sites Web des entreprises, est visible par les navigateurs des utilisateurs.  Le pixel Facebook est un bout de code que l’on place sur les pages d’un site web afin de connaître les actions de l’internaute Le pixel Facebook, désormais rebaptisé pixel Meta, est un morceau de code, en JavaScript que l’on place sur les pages d’un site web. Ce pixel est un outil d’analyse qui permet de suivre les personnes qui visitent un site web, savoir sur quelles pages les internautes se rendent, s’ils réalisent des achats ou d’autres actions, de suivre les conversions multi-appareils des publicités Facebook, d’optimiser la distribution des publicités, de cibler des audiences qualifiées, de diffuser des annonces auprès de nouvelles audiences, d’obtenir des données sur le trafic sur un site internet. Ainsi, le pixel enregistre certaines actions effectuées par les visiteurs d’un site site web après avoir vu une des publicités sur Facebook : achat, visualisation d’une page produit, inscription à la newsletter, recherche, ajout au panier… Grâce à cela, on peut savoir si les publicités Facebook sont efficaces et effectuer des publicités ciblées, en fonction des actions réalisées sur le site. L’identité de nombreux fournisseurs de données n’est pas claire Les réalisateurs de l’étude préviennent que le panel d’utilisateurs étant des volontaires, il n’est pas représentatif de la population américaine dans son ensemble. Bien que Meta fournisse des outils de transparence comme celui qui a permis l’étude, Consumer Reports a identifié des problèmes avec ceux-ci, notamment le fait que l’identité de nombreux fournisseurs de données à Meta n’est pas claire d’après les noms divulgués aux utilisateurs et que les entreprises qui fournissent des services aux annonceurs sont souvent autorisées à ignorer les demandes de désinscription. Le courtier en données LiveRamp est apparu dans la quasi-totalité des données des participants La société LiveRamp est apparue dans la quasi-totalité des données des participants. Il s’agit d’un courtier en données basé à San Francisco. Des entreprises plus connues du grand public sont également identifiées telles que des commerçants comme Home Depot, Macy’s et Walmart. Des sociétés d’évaluation du crédit et de données sur les consommateurs telles qu’Experian et Neustar de TransUnion figuraient également sur la liste, tout comme Amazon, Etsy et PayPal. Les données examinées par Consumer Reports proviennent de deux types de collecte effectuée par Meta. Il y a les événements (Events) et les audiences personnalisées (Custom Audiences). Les deux catégories incluent des informations sur ce que les gens font en dehors des plateformes Meta. Les audiences personnalisées sont des listes d’identifiants personnels, tels que des adresses e-mail, des adresses postales, des numéros de téléphone et des identifiants (ID) publicitaires mobiles, transférés par les annonceurs à Facebook dans le but de cibler les audiences pour les publicités. Le ciblage des audiences utilise les données des clients, des partenaires et des courtiers Les publicités ciblées sont dirigées vers leurs destinataires prévus à l’aide de données collectées auprès des clients de l’annonceur ou de ses entreprises partenaires, achetées auprès de courtiers en données, ou en accordant une licence à des données détenues par une autre entreprise avec laquelle l’annonceur a conclu un contrat pour aider à cibler les publicités sur des groupes spécifiques. Les publicités peuvent être ciblées soit directement sur les personnes dont les données ont été partagées, soit sur un « public similaire » Les publicités peuvent être ciblées soit directement sur les personnes dont les données ont été partagées, soit sur un « public similaire » composé d’autres utilisateurs de Facebook partageant certaines caractéristiques avec ces personnes. Les données des audiences personnalisées peuvent également être utilisées pour exclure les utilisateurs de Facebook présentant certaines caractéristiques de voir une publicité. Les annonceurs ou leurs fournisseurs de services ajoutent généralement des données personnelles à la base de données des audiences personnalisées sans savoir si les personnes figurant sur leurs listes sont des utilisateurs de Facebook, indique Consumer Reports. Le deuxième ensemble de données que Facebook permet aux utilisateurs grand public de télécharger est celui des événements. C’est une compilation détaillée des actions effectuées par l’utilisateur lorsqu’il utilise Internet ou interagit avec une entreprise. Les entrées typiques incluent la visualisation de certaines pages du site Web de l’entreprise, l’achat d’un produit ou d’un service, la visite de points de vente physiques et même la montée de niveau dans un jeu vidéo. Suivi des internautes par « pixel » ou par l’API Facebook de conversion, CAPI Comme pour les données d’audiences personnalisées, les données d’événements sont transférées par les annonceurs Facebook à Facebook, généralement dans le but de cibler des publicités ou de mesurer si une publicité Facebook a abouti à une action hors Facebook telle qu’une vente. Les annonceurs collectent généralement des données sur les événements à l’aide d’un script, ou « pixel de suivi », exécuté sur leurs sites Web ; en utilisant le code du kit de développement logiciel (SDK) Facebook exécuté dans une application mobile ; ou par un serveur exécutant l’API Facebook Conversions (CAPI). Dans le cas du suivi de serveur à serveur, le serveur d’une entreprise transmet des données à un serveur Meta.  Les événements CAPI, de serveur à serveur, ne peuvent pas être vus par les utilisateurs grand public Consumer Reports explique que les événements créés par un pixel ou un SDK sont visibles depuis une extension de navigateur Web ou un serveur proxy et ont fait l’objet d’études de consommation antérieures. Quant aux événements CAPI, ils ne peuvent pas être vus par les utilisateurs grand public ou dans les applications côté client et peuvent être vus et analysées uniquement en menant une étude ad hoc. Les propriétaires de sites Web peuvent configurer le « pixel » pour suivre les interactions des utilisateurs sur le site Web, telles que les recherches ou le remplissage d’un formulaire, en envoyant chaque action à Meta, même si l’utilisateur n’a pas de compte sur Facebook. Consumer Reports attire l’attention sur le fait que lorsqu’un internaute charge les données partagées avec Meta, il se retrouve face à des noms d’entreprise illisibles pour l’utilisateur en dehors des sociétés facilement reconnaissables. Il y avait 7000 noms illisibles dans le cas de l’étude actuelle.

By |2024-01-23T18:49:50+00:00January 23rd, 2024|Scoop.it|0 Comments

Les acteurs du marketing digital demandent une réforme de l’application du RGPD

En vigueur depuis mai 2018, le RGPD fera l’objet d’une évaluation en mai 2024 avant les prochaines élections européennes. Et alors que le mandat de Marie Laure Denis, Présidente de la Cnil doit être renouvelé après la proposition du Président de la République, c’est l’occasion pour les professionnels du marketing digital réunis au sein de l’Alliance Digitale de demander une évolution de la manière dont le RGPD doit être appliqué. Renforcement demandé d’une harmonisation au niveau européen Entre les lignes, la Cnil est notamment pointée du doigt pour ses initiatives locales. L’Alliance Digitale mise sur le renforcement central européen géré par le CEPD (Comité européen de la protection des données). Il n’est pas sûr que ce choix proposé par Alliance Digitale soit réellement un progrès pour faciliter la vie économique des affaires ni les innovations techniques quand on voit le temps qu’il faut pour parvenir à un accord européen sur l’IA. Mais peut-être l’Alliance Digitale souhaite-t-elle justement ces délais de plusieurs années, afin que sur le terrain les professionnels puissent avancer sans s’en préoccuper. Alliance Digitale demande une interprétation homogène du RGPD par les différentes autorités en Europe Plus globalement, la demande d’Alliance Digitale concerne la simplification des procédures et la demande d’une interprétation homogène par les différentes autorités nationales qui sont équivalentes à la Cnil (“DPAs” ou Data Protection Authority). Alliance Digitale présente neuf propositions d’ajustement ou de modification du RGPD  pour les entreprises du marketing digital. Alliance Digitale propose de simplifier les démarches et les contraintes associées au RGPD. Il s’agit d’exempter les petites entreprises qui ne traitent pas de données sensibles,  de tenir des registres de traitements, afin de ne pas entraver leur développement économique. Un code de conduite doit clarifier quelles sont les données personnelles concernées par l’exercice des droits, et faire émerger un standard de marché bénéficiant à toutes les parties prenantes. Définir l’articulation entre le RGPD et l’IA au niveau européen Alliance Digitale propose d’adapter le RGPD aux nouveaux enjeux et aux innovations technologiques. Cela concerne l’articulation entre le RGPD et l’intelligence artificielle afin d’obtenir une définition au niveau européen via le CEPD et d’éviter les interprétations nationales par les DPAs, dont la Cnil. Alliance Digitale demande une distinction du niveau de risque lié aux données anonymisées et aux données pseudonymisées Autre point, Alliance Digitale demande qu’il y ait une distinction du niveau de risque lié aux données anonymisées et aux données pseudonymisées, via des lignes directrices détaillées du CEPD afin de lever les incertitudes juridiques actuelles qui entraînent des dommages pour les entreprises du secteur. Alliance Digitale demande également d’harmoniser la gouvernance du RGPD entre la France et l’Europe. Alliance Digitale demande la montée en puissance du CEPD au niveau européen. Renforcer le CEPD – selon Alliance Digitale – devrait permettre l’émergence d’une véritable autorité indépendante européenne en charge du RGPD et ainsi d’harmoniser les décisions au niveau européen et d’éviter les initiatives dommageables au niveau national. Mieux définir l’articulation entre le RGPD et la directive e-Privacy Alliance Digitale souhaite d’autre part une meilleure articulation des enjeux de la vie privée via la directive e-Privacy et ceux liés aux données personnelles (RGPD), en distinguant les autorités qui en ont la charge. Alliance Digitale demande d’adopter une approche fondée sur les niveaux de risques en déclarant qu’elle est prévue par le RGPD, notamment sur les enjeux de transferts de données et d’inférence. Un des arguments de cette approche par les risques est qu’un ciblage publicitaire n’a jamais entraîné la mort de quelqu’un. Enfin Alliance Digitale demande plus de bienveillance chez les autorités de contrôle. Alliance Digitale veut que les DPAs (dont la Cnil) développent leur rôle de conseil aux professionnels et qu’elles considèrent les documents échangés comme état couverts par le secret des affaires. De plus, Alliance Digitale demande que les procédures de mise en demeure menées par la Cnil soient anonymisées afin de ne pas nuire aux entreprises visées.

By |2024-01-23T18:46:55+00:00January 23rd, 2024|Scoop.it|0 Comments

Inflation : la boulangerie de plus en plus sacrifiée par les Français

Retour à la normale pour les boulangeries-pâtisseries. 2021 avait été du pain bénit pour le secteur qui avait notamment bénéficié de la fermeture des restaurants une partie de l'année. En 2022, il avait encore connu une hausse de 9 % de ses ventes. 2023 marque la fin de cette période très dynamique. Les ventes ont, en effet, vu leur progression ralentir. Malgré la hausse des prix liée à l'augmentation des coûts, elles ne se sont accrues que de 5 % l'an dernier, à 15,1 milliards d'euros, selon la Revue boulangerie-pâtisserie que publie Food Service Vision. Surtout, la situation s'est dégradée au fil des mois alors que le premier trimestre s'affichait au-dessus de 10 %. En novembre, il n'enregistrait que 1 % de plus qu'en 2022. En cause : une évolution du comportement des consommateurs. Ouverture d'une nouvelle séquence « Une nouvelle séquence s'ouvre. Les Français continuent à fréquenter ces points de vente très régulièrement. Mais ils opèrent des arbitrages. Une personne sur cinq achète moins de produits. Certains optent pour des types de pâtisserie ou de snacking moins chers », relève Michael Ballay, directeur associé chez Food Service Vision. D'autant que la filière a dû répercuter des hausses du tarif des ingrédients qui l'ont encore plus touchée que la restauration. Le beurre, la crème ou le chocolat, cruciaux en pâtisserie, ont ainsi connu des augmentations très importantes. Sans oublier les gros besoins en énergie pour le pain. LIRE AUSSI : PORTRAIT- Nina Métayer, la pâtissière en ligne Les restaurants encaissent le premier contrecoup de l'inflation L'un des facteurs de croissance des dernières années tient à la place prise par le repas de midi , aidée par une extension de l'offre comme les poke bowls ou par l'ouverture de terrasses. Le Salon Sirha Europain 2024, qui doit réunir les professionnels du 21 au 24 janvier à Paris porte de Versailles, a d'ailleurs renforcé la place accordée au snacking. Aujourd'hui, plus de la moitié des Français se rend en boulangerie pour acheter de la restauration salée. Mais, depuis la rentrée, les cantines ont repris des parts de marché en même temps que le télétravail commençait à baisser. Evolution accélérée Le paysage évolue également. Sur les 32.600 points de vente français recensés par Food Service Vision, 30.100 sont des indépendants. Ils représentent 7 visites de clients sur 10. Mais les boulangeries de chaînes, de Marie Blachère à Paul, en passant par Ange, Louise, Sophie Lebreuilly ou Feuillette, continuent à grignoter du terrain. Avec 8 % des boutiques, elles pèsent 18 % du chiffre d'affaires contre 17 % en 2021.

By |2024-01-19T11:50:57+00:00January 19th, 2024|Scoop.it|0 Comments