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Ce « cuir » à base de champignon qui séduit le secteur du luxe

La start-up californienne MycoWorks fait pousser, à l’échelle industrielle, un biomatériau novateur qui se comporte comme du cuir et se travaille comme tel. Une alternative qui a déjà conquis de grandes marques de luxe mondiales. Par Dominique Nora · Publié le 9 janvier 2024 à 8h00 · Mis à jour le 9 janvier 2024 à 17h53 Temps de lecture 7 min Ce n’est pas du cuir, ce n’est pas du textile, ça ne provient pas d’un animal, ça ne contient ni caoutchouc ni produit issu de la chimie ou du pétrole. Mais on peut en faire des chapeaux, des sacs et autres accessoires de maroquinerie… voire des canapés. Vous donnez votre langue au chat ? Il s’agit d’un biomatériau révolutionnaire : des feuilles d’une peau aussi résistante, souple et douce qu’un cuir de veau haut de gamme, mais constituées essentiellement de… mycélium, la partie végétative du champignon, formée de filaments blancs ramifiés. La suite après la publicité Cette innovation a déjà dépassé le stade du laboratoire. La start-up californienne à l’origine de ce produit, MycoWorks, a même pris des bureaux rue de la Paix, dans le triangle d’or parisien du luxe, entre Louis Vuitton, Piaget et Cartier. Les partenaires de la société peuvent y palper le « Reishi Fine Mycelium », baptisé d’après l’espèce fongique qui l’a tissé et la technologie qui a permis de le mettre au point. « Attention, il ne s’agit en au

By |2024-01-10T11:30:23+00:00January 10th, 2024|Scoop.it|0 Comments

CES 2024 : la startup française Skyted lève 50 000 dollars –

La jeune pousse française présente au CES Las Vegas annonce une levée de fonds à hauteur de 50 000 dollars. Elle débute la commercialisation de son masque qui permet de rendre les conversations téléphoniques silencieuses. Se tenant du 9 au 12 janvier, le CES Las Vegas accueille cette année encore de nombreuses startups françaises, dont Skyted. Déjà présente l’an dernier, la jeune pousse propose un masque qui recouvre le bas du visage, capable d’absorber les sons pour rendre les conversations et appels silencieux. Un outil pratique pour les professionnels qui souhaitent passer leurs appels dans des lieux publics, comme les transports ou en open space. Et pour cette édition 2024, Skyted a décidé de lancer une campagne de financement participatif dans le cadre de laquelle elle a récolté 50 000 dollars sur la plateforme Kickstarter en quelques heures seulement. Ce financement devrait permettre à la jeune pousse d’accompagner la phase de commercialisation de son produit.

By |2024-01-10T11:29:20+00:00January 10th, 2024|Scoop.it|0 Comments

The SEC’s Official X Account Was ‘Compromised’ and Used to Post Fake Bitcoin News

The official X account of the United States Securities and Exchange Commission was “compromised” this afternoon, resulting in the publication of an “unauthorized” post, according to SEC chair Gary Gensler. The account, @SECGov, also said the account had been compromised. “The SEC has determined that there was unauthorized access to and activity on the @SECGov x.com account by an unknown party for a brief period of time shortly after 4 pm ET,” an SEC spokesperson said in a statement to WIRED. “That unauthorized access has been terminated. The SEC will work with law enforcement and our partners across government to investigate the matter and determine appropriate next steps relating to both the unauthorized access and any related misconduct.” X did not yet respond to WIRED's request for comment. The @SECGov account published a post this afternoon regarding the regulatory status of Bitcoin ETFs, a financial product that would allow people to invest in bitcoin like standard stocks. The post, which also included an image with an apparently fake quote from Gensler, has since been deleted. The fake post appeared to lead to a brief spike in Bitcoin’s value of around 2.5 percent, to nearly $47,870, before crashing around 3.2 percent from its original price. Following news of the SEC's compromised account, US senator Bill Hagerty said in a post on X that Congress should investigate the incident. “Just like the SEC would demand accountability from a public company if they made such a colossal market-moving mistake, Congress needs answers on what just happened,” Hagerty, a Tennessee Republican, wrote. “This is unacceptable.” This is at least the second high-profile compromise of an X account in recent days. Mandiant, a leading cybersecurity firm now owned by Google, had its X account hacked on January 3. A scammer used their access to post a malicious link in an attempt to steal cryptocurrency from victims. X owner Elon Musk’s aggressive slashing of the company's staff has, over the past year, raised fears that the cuts would leave X (formerly Twitter) unable to secure a platform depended on by users that include high-profile figures and government agencies worldwide. One former Twitter information security official sued Musk and others for alleged wrongful termination after he was fired for, he claims in the lawsuit, arguing that the staff cuts would interfere with X’s ability to comply with a 2011 consent decree with the US Federal Trade Commission to protect users’ personal information. MOST POPULAR GEAR Supernal’s 120-MPH Flying Car Is as Quiet as a Dishwasher and Designed Using Bees JEREMY WHITE GEAR Rabbit’s Little Walkie-Talkie Learns Tasks That Stump Siri and Alexa JULIAN CHOKKATTU GEAR 9 More of the Bizarre and Wonderful Things We’ve Seen at CES 2024 GEAR TEAM CULTURE Here’s Why Getting Back to Work in 2024 Is So Hard—and How You Can Get Over the Slump REECE ROGERS Even before Musk’s acquisition of the company, former Twitter chief security officer Peiter Zatko filed an extensive whistleblower report to US government agencies about the company’s alleged security issues, including the claim that it gave its own staff too much unmonitored access to the platform. “People put a lot of trust into an entity that has stopped being a serious company,” says Allison Nixon, the chief research officer for cybersecurity firm Unit 221B, which frequently deals with hackers’ account takeovers. “If a government wants to be able to make statements that people can rely on, they can’t do that on a platform that has a targeted-account-takeover problem.” The SEC account’s compromise is arguably the most consequential hijacking of a public figure’s Twitter account since 2020, when a group of young hackers tricked Twitter employees into giving them access to a powerful internal tool that allowed them to take control of users’ profiles. They used it to post a scam messages to the accounts of users that included Joe Biden, Barack Obama, Jeff Bezos, Elon Musk, and Kim Kardashian, offering to donate twice the amount of any payment users sent to the hackers’ Bitcoin addresses back to the sender. The scam netted nearly $120,000 within minutes before the messages could be deleted. In that case, the hackers were identified—in part thanks to cryptocurrency-tracing evidence left on Bitcoin’s blockchain—and were arrested within two weeks.

By |2024-01-10T10:26:28+00:00January 10th, 2024|Scoop.it|0 Comments

The Body Shop annonce devenir “la première marque mondiale de cosmétiques 100 % végétalienne” – Impact > Marketing Green – E-marketing.fr

L'enseigne de cosmétiques The Body Shop annonce être la "première marque mondiale de produits de beauté dont la formulation des produits et 100 % végétalienne et certifiée par The Vegan Society". 16 Partages 4000 ingrédients passés au crible... et certifiés par la Vegan Society. The Body Shop affirme que l'intégralité des formulations de ses quelque 1000 produits de beauté est désormais 100 % végétaliennes. Une "première mondiale pour une marque de produits de beauté", selon l'enseigne qui se félicite d'avoir reçu la caution de The Vegan Society, "étalon or mondial en matière de certification vegan dans de nombreux secteurs". En 2021, et alors que 60 % de son offre bénéficiait du "sceau" de The Vegan Society, The Body Shop décide de se fixer l'objectif de formules intégralement végétaliennes. Soins visage, soins corps, parfums ou, encore, offre maquillage... The Vegan Society évalue méticuleusement chaque fournisseur et fabricant de matières premières dans le catalogue de produits. Et "oblige" la marque à revoir les formules de ses produits - best-sellers inclus. Le parfum White Musk et l'iconique crème mains aux chanvres ont ainsi été "corrigés" pour tenir l'engagement de The Body Shop d'une beauté plus responsable. Déjà pionnière de la lutte contre les tests sur les animaux "Nous savons que la beauté vegan est importante pour des millions de personnes dans le monde et nous avons travaillé sans relâche pour franchir cette étape importante, explique Ian Bickley, directeur général de The Body Shop, dans un communiqué. Nous avons été la première entreprise de produits de beauté à lutter contre les tests sur les animaux dans les cosmétiques. Nous avons été la première grande marque mondiale de produits de beauté à utiliser du musc sans cruauté dans nos parfums. Nous venons de réaliser une autre première mondiale." Dès 1989, le détaillant de produits de beauté fait ainsi campagne contre les tests sur les animaux dans les cosmétiques, avec la conviction fondamentale que les animaux ne devraient pas être blessés dans la recherche de la beauté. Alors que cette lutte se poursuit, The Body Shop voit dans la proposition d'une gamme de produits entièrement végétaliens "la prochaine étape d'une beauté sans cruauté"

By |2024-01-08T17:38:35+00:00January 8th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Les compagnies aériennes les plus sûres du monde en 2024

Les vingt-cinq compagnies aériennes les plus sûres du classement sont Air New Zealand, Qantas, Virgin Australia, Etihad Airways, Qatar Airways, Emirates, All Nippon Airways, Finnair, Cathay Pacific Airways, Alaska Airlines, SAS, Korean Air, Singapore Airlines, EVA Air, British Airways, Turkish Airlines, TAP Air Portugal, Lufthansa/Swiss Group, KLM, Japan Airlines, Hawaiian Airlines, American Airlines, Air France, Air Canada et United Airlines. Concernant les low cost, les vingt principales compagnies aériennes à bas prix pour 2024 sont Jetstar, easyJet, Ryanair, Wizz, Norwegian, Frontier, Vueling, Vietjet, Southwest, Volaris, flydubai, AirAsia Group (AirAsia, AirAsia X, AirAsia Thaïlande, AirAsia Philippines et AirAsia India), Cebu Pacific, Sun Country, Spirit, Westjet, JetBlue, Air. Arabia, Indigo et Eurowings. « Ces compagnies aériennes ont toutes une excellente culture de sécurité et un faible taux d’incidents », a déclaré Geoffroy Thomas.

By |2024-01-08T17:32:41+00:00January 8th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Rolls-Royce a battu un nouveau record de ventes en 2023

Le constructeur de voitures de luxe britannique Rolls-Royce a connu une nouvelle année de ventes « record » l'an dernier, et se félicite, dans un communiqué publié ce lundi, du succès de son modèle électrique Spectre. Au total, 6.032 modèles ont été livrés aux clients en 2023, 11 de plus que lors des douze mois précédents, soit un record en 119 années d'existence, avec des ventes mondiales tirées par l'Amérique du nord et la Chine. En 2022 déjà, le constructeur des célèbres voitures emblématiques du luxe britannique avait affiché un sommet historique de ventes. Le directeur général Chris Brownridge, qui a pris la suite de Torsten Muller-Otvos -ce dernier ayant démissionné fin novembre- s'est réjoui d'une « nouvelle année extraordinaire pour Rolls-Royce », avec des « ventes solides dans toutes les régions ». 100 % électrique dès 2030 Rolls-Royce, rachetée par BMW en 1998, a par ailleurs livré au quatrième trimestre sa première Spectre, le premier modèle tout électrique de l'entreprise, qui s'inscrit dans l'objectif de ne fabriquer que des véhicules électriques d'ici la fin de 2030. « Il est particulièrement encourageant de voir l'énorme intérêt et demande pour Spectre, ce qui renforce la décision d'adopter une stratégie audacieuse et tout électrique » pour l'avenir des modèles du groupe, ajoute Chris Brownridge. Quelque 180 emplois ont été créés l'an dernier au siège de l'entreprise à Goodwood, au sud de l'Angleterre, ce qui porte le total des effectifs du site à 2.500 personnes, précise le communiqué.

By |2024-01-08T17:30:03+00:00January 8th, 2024|Scoop.it|0 Comments

CES 2024 : les 6 tendances de l’année dans la tech

En 2024, les « visio » Teams ou Zoom auront-elles lieu sur un smartphone dopé à l'IA, ou dans le prochain casque VR-AR d'Apple, le fameux Vision Pro à 3.500 euros ? Alors que 130.000 personnes convergent vers Las Vegas pour le CES 2024, le rendez-vous mondial de la tech et des innovations grand public, « Les Echos » ont identifié les six tendances du secteur à suivre cette année. Revue de détail. ·L'IA générative débarque dans l'électronique grand public Un an après la révolution ChatGPT, l'IA générative débarque dans les appareils électroniques du quotidien, à commencer par le plus utilisé d'entre eux : les smartphones. Dans dix jours, Samsung Electronics dévoilera ainsi ses nouveaux « flagships » avec, à l'intérieur, un outil de traduction reposant sur l'IA afin de traduire quasiment en temps réel les communications. De même, Google a dévoilé à l'automne deux smartphones avec un assistant personnel intelligent permettant, entre autres, de filtrer des coups de fil, retrouver et résumer des e-mails, etc. « L'IA permet à la fois de la personnalisation et une spécialisation. Le smartphone sera bientôt ainsi capable de devancer nos besoins », explique Vincent Vella, directeur technologies émergentes chez Fabernovel. « Ce sera même un critère de différenciation. » Parallèlement, l'IA arrive aussi dans les enceintes connectées. Amazon a annoncé qu'Alexa pourrait, par exemple, se souvenir d'une conversation et assister les utilisateurs pour écrire un mail, proposer des recettes de cuisine en fonction de ce qu'il reste dans le réfrigérateur, etc. De même, la télévision sera aussi plus personnalisée. « On pourra parler à sa smart TV pour lui indiquer ses préférences, indépendamment de toute chaîne ou programmes », reprend Vincent Vella. « Aujourd'hui, les interactions se font de façon tactile, demain cela pourrait basculer vers le vocal. Une innovation marquante qui sera présentée au CES : la bague de VTouch dans laquelle on peut chuchoter, pour avoir des conversations quotidiennes avec une IA, même dans un environnement bruyant », ajoute Florent Roulier, responsable innovation numérique chez Niji. LIRE AUSSI : Amazon dope Alexa à l'intelligence artificielle RECIT - La vie quotidienne avec ChatGPT, ça donne quoi ? Coté PC, l'annonce toute récente d'une touche « IA » sur les claviers des ordinateurs Microsoft est, pour Vincent Vella, « un important signal ». Ces boutons existeront, dans un avenir proche, sur les claviers ou télécommandes de nombre d'objets. Reste enfin l'électroménager connecté : aspirateurs, fours, réfrigérateurs embarquant l'IA. « Mais là, les fonctions seront limitées, l'IA générative ayant une compréhension pratique limitée du monde environnant », ajoute-t-il. En revanche, des « compagnons » comme les jeux ludo-éducatifs pour les enfants, ou des objets pouvant discuter avec des personnes âgées, sont promis à un bel essor. D'ores et déjà LG a lancé un robot bipède, permettant de surveiller la maison mais aussi de converser. · Les casques immersifs n'ont pas dit leur dernier mot Du plongeon total dans un monde numérique à la simple superposition de pixels sur une visière transparente, les casques de réalité virtuelle (VR) ou augmentée (AR) entendent bien survivre à la déception du métavers. Poussée à grands moyens par Meta, cette idée d'un environnement parallèle en ligne n'a pas pris. Mais les fabricants comptent repartir à la conquête des foules avec des appareils promettant des expériences plus modestes (jeu vidéo, visioconférence, etc.). 2024 verra ainsi l'entrée très attendue d'Apple sur ce marché, après des années de suspens. Son casque Vision Pro est attendu pour février prochain. Bien que certainement trop cher (3.499 dollars) pour devenir un best-seller, le produit sera jugé sur sa capacité à susciter un enthousiasme, au-delà du cercle des spécialistes et des professionnels. LIRE AUSSI : Avec le Vision Pro, Apple part à l'assaut de la réalité virtuelle et augmentée Heureusement pour Apple, le marché se porte mieux. Après une année 2023 à oublier et des volumes de ventes en déclin de 8,3 % selon le cabinet IDC, 2024 s'annonce sous de meilleurs auspices. Les analystes tablent sur un rebond des ventes (+46 %). De quoi tutoyer les 12 millions d'appareils vendus dans les douze mois à venir, dont moins de 200.000 Vision Pro. Meta espère bien lui aussi surfer sur cette dynamique : déjà disponible, le Meta Quest 3 de l'entreprise de Mark Zuckerberg a réussi à relancer sur la fin de l'année les ventes du groupe dans le domaine et devrait continuer à connaître le succès dans les mois à venir. · Le décollage des smartphones pliables C'était jusqu'à présent un segment de niche. Mais cette fois, l'accélération des ventes de smartphones à écran pliable commencera réellement en 2024, à en croire le cabinet Counterpoint. Selon ses prédictions, ces appareils vont pour la première fois représenter plus de 10 % des ventes de smartphones haut de gamme cette année (13 % en 2024, contre 8 % en 2023 et 5 % en 2022). Ainsi, 30 millions de smartphones à écran pliable devraient trouver preneur en 2024, et plus de 100 millions en 2027, à comparer à un total de plus de 1 milliard de smartphones vendus chaque année. LIRE AUSSI : Le pliable à la rescousse du marché du smartphone Pionnier et numéro un de la catégorie, Samsung devrait encore conserver sa couronne. Mais de Xiaomi à Huawei, la concurrence s'aiguise sur ce segment -- Apple étant le seul fabricant à ne pas avoir lancé de modèle pliable. Face à cela, le chaebol sud-coréen mise pour ses prochains modèles sur un agrandissement des écrans. · La connectivité en tout point du globe avec les « satphones » Envoyer un SMS ou passer un appel via un satellite dans l'espace : en 2024, cet usage sera de moins en moins réservé aux marins de haute mer ou aux militaires. Le marché du « satphone », les smartphones pouvant se connecter directement à un satellite, en plus de la 4G ou de la 5G terrestre, est en effet en plein essor, notamment depuis qu'Apple a intégré cette fonctionnalité dans ses iPhone 14 en 2022. Selon Deloitte, 200 millions de « satphones », toutes marques confondues, seront vendus en 2024, avec à l'intérieur, de nouvelles puces représentant une valeur de 2 milliards de dollars. LIRE AUSSI : Pourquoi votre smartphone sera bientôt un « satphone » Sur le papier, ces appareils sont potentiellement une bouée de secours pour les 400 millions de personnes dans le monde non couvertes par les réseaux télécoms. Mais du fait de leur prix encore élevé, ils s'adressent pour le moment aux consommateurs des pays développés, pour envoyer un SMS d'urgence lors d'une randonnée de montagne, par exemple. L'intérêt est surtout économique. Les fabricants de smartphones y voient une opportunité pour relancer un marché atone et se différencier. C'est aussi une nouvelle source de revenus potentielle pour les opérateurs télécoms. Aux Etats-Unis, T-Mobile s'est ainsi associé à SpaceX pour que ses clients puissent « texter » via satellite courant 2024. Pour cela, l'entreprise aérospatiale d'Elon Musk vient tout juste de lancer début janvier les six premiers satellites Starlink qui vont permettre de tester ce service. · La santé connectée au plus près du quotidien La santé connectée ne se résume plus à porter une montre pendant ses sorties running, un marché du « wearable » largement dominé par Apple (41 milliards de dollars de revenus sur ce segment en 2022), suivi par d'autres grands acteurs comme Samsung, Garmin ou Fitbit. Matelas, balance… Toute une série d'objets du quotidien se déclinent désormais en version « santé connectée », comme ce grand miroir dévoilé au CES par la société Baracoda, qui divulgue des conseils personnalisés de gestion du stress. Les innovations les plus prometteuses sont dédiées aux seniors. Ainsi, les lunettes intelligentes de la start-up sud-coréenne Cellico permettent à ceux souffrant de dégénérescence maculaire de retrouver leur vision. Le britannique GyroGear, lui, a développé un gant qui stabilise les tremblements de la main, pour les personnes atteintes de Parkinson. Egalement présentés au CES, des écouteurs de dernière génération, à peine visibles, apportant une assistance auditive de haute qualité… Plus largement, la santé de demain s'annonce comme celle de la télémédecine. La société française Withings fait d'ores et déjà fait sensation au CES avec la présentation de BeamO, un appareil tout-en-un, capable de faire office de stéthoscope, de thermomètre, ainsi que d'oxymètre et d'électrocardiogramme afin de vérifier l'état de santé du coeur. · Des « mini-batteries » de quelques millimètres Que ce soit dans les voitures ou dans les appareils du quotidien, l'autonomie et le coût environnemental des batteries restent des préoccupations majeures. Mais cela pourrait bientôt changer grâce aux progrès récents de l'industrie. « Alors que le LFP [lithium-fer-phosphate] et le NMC [nickel manganèse cobalt] deviennent la norme pour les véhicules électriques, plusieurs technologies sont à l'étude autour de la chimie des batteries, telles que les batteries sans cobalt (sodium-ion) ou les batteries à l'état solide, avec une accélération probable en 2024 », prédit Pascal Brier, directeur de l'innovation de Capgemini. Ces dernières présentent l'avantage d'être dotées d'une plus grande capacité de stockage pour un coût moins élevé, et réduisent la dépendance de l'industrie aux terres rares, ainsi qu'au lithium, au nickel et au cobalt. Au CES, la société française ITEN présentera ainsi ses microbatteries SMD à l'état solide : d'à peine 3 millimètres, elles peuvent être rechargées en une dizaine de minutes afin d'alimenter un objet connecté. De même, l'américain Ambient Photonics ambitionne de révolutionner l'électronique en présentant une nouvelle technologie de cellules solaires intérieures sans batterie.

By |2024-01-08T17:29:11+00:00January 8th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Cybertruck : le mastodonte de Tesla est-il trop dangereux pour les piétons ?

Lorsqu' Elon Musk a imaginé le Cybertruck, il était bien conscient que le design transgressif et tout en arêtes de son pick-up susciterait de nombreux commentaires, et il se délectait sans doute à l'avance de cette publicité gratuite. Mais le patron de Tesla se serait bien passé de la polémique sur la dangerosité supposée de son nouveau bébé ; polémique qui agite les réseaux sociaux et la presse ces dernières semaines. La marque américaine a organisé un événement en ligne le 30 novembre pour célébrer les premières livraisons de son pick-up 100 % électrique, avec deux années et demie de retard sur le calendrier initial. L'accent a été mis à cette occasion sur les caractéristiques techniques hors du commun du Cybertruck, et notamment son exosquelette « en acier inoxydable ultrarésistant », à l'épreuve des balles. Les pick-up plus dangereux que la moyenne La solidité de la carrosserie explique une bonne partie des difficultés de mise en production. Mais Elon Musk y voit l'un des principaux arguments de vente du Cybertruck. « Si vous avez une dispute avec une autre voiture, vous gagnerez », illustre le patron milliardaire. La question est néanmoins de savoir ce qui arrive aux occupants de cette autre voiture, ou aux piétons et aux cyclistes qui croiseront la route du véhicule. LIRE AUSSI : Tesla lance enfin le Cybertruck, la dernière folie d'Elon Musk En cas de collision, avec leur garde au sol très haute et leurs mensurations pantagruéliques, les pick-up sont nettement plus dangereux qu'un véhicule classique. Selon une étude publiée cet été par l'institut Vias en Belgique, le risque de blessures graves diminue de 65 % pour les occupants du pick-up, mais il augmente de 50 % dans l'autre voiture. Pour un piéton ou un cycliste, la probabilité d'une blessure grave grimpe de 90 %, et celle d'un décès de 200 %. 3,1 tonnes sur la balance Le problème est accentué pour les pick-up électriques, encore plus lourds du fait de la batterie. Le Cybertruck pèse ainsi 3,1 tonnes, comme le F-150 Lightning de Ford. C'est presque deux fois le poids du dernier Renault Espace.

By |2024-01-08T17:16:48+00:00January 8th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Le nouveau visage de la « Chinafrique » marqué par une baisse spectaculaire des prêts au continent

Les relations entre le géant asiatique et le continent africain sont à un tournant, comme l’illustre la chute spectaculaire des prêts chinois accordés aux pays subsahariens. Pékin est en retrait mais ses entreprises devraient continuer à aller de l’avant. La tradition dure depuis déjà trente-trois ans. Comme chaque mois de janvier depuis 1991, le ministre chinois des affaires étrangères effectuera sa première tournée de l’année en Afrique. Plus que le choix des pays visités et le contenu des annonces prime la force du symbole. Celui d’un lien indéfectible avec un continent formant le noyau dur de ce « Sud global » dont Pékin se pose volontiers en leader. Derrière le rituel diplomatique soigneusement huilé se devine pourtant un changement d’ère : après plus de vingt ans d’un activisme qui a placé l’ancien empire du Milieu en situation d’hégémonie économique au sud du Sahara, la dynamique est en train de se tasser. La relation Chine-Afrique est « à la croisée des chemins », constatait le Fonds monétaire international (FMI) dans une note publiée en octobre 2023. Une tendance illustrée par la chute brutale des prêts officiels chinois accordés aux pays subsahariens. Lire aussi la chronique : Article réservé à nos abonnés « Le couple Chine-Afrique est à un point d’inflexion » Ajouter à vos sélections En 2022, selon la Global China Initiative de l’université de Boston, ceux-ci n’ont même pas atteint 1 milliard de dollars (920 millions d’euros), pour la première fois depuis dix-huit ans. Les décaissements chinois ne représentent plus qu’une fraction des montants fournis en 2016, l’année du pic, à 28,4 milliards de dollars (26,98 milliards d’euros au cours de décembre 2016).

By |2024-01-08T17:07:14+00:00January 8th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Au CES de Las Vegas, la France réduit la voilure

D'année en année, la France réduit sa présence au CES. Le rendez-vous de la tech mondiale, qui a lieu chaque janvier à Las Vegas, est pourtant de retour en force cette année, du 9 au 12 janvier, après un passage à vide lié à la pandémie. Les organisateurs estiment que 130.000 personnes devraient se presser dans les halls du Salon. C'est un peu plus que les 115.000 personnes qui avaient fait le déplacement l'année dernière, même si la fréquentation devrait demeurer inférieure aux records atteints avant la pandémie (171.000 personnes en janvier 2020). En tout, plus de 4.000 entreprises devraient faire le déplacement, dont 1.200 start-up. 150 start-up Mais côté français, le nombre de start-up ne cesse de décliner. Cette année, les régions françaises accompagneront 135 jeunes pousses dans leur stand de l'Eureka Park, ainsi qu'une quinzaine d'entreprises dans l'espace « mobilité », où les constructeurs automobiles dévoilent leurs nouveautés. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - French Tech : l'année 2023 en 5 graphiques French Tech : les 6 coups durs de l'année 2023 L'année dernière, la France avait envoyé 200 start-up environ, dont 170 sur l'Eureka Park. Un chiffre qui marquait déjà un recul par rapport aux années précédentes. En 2019, par exemple, 270 jeunes pousses françaises avaient fait le voyage, et même 376 en 2019. Aucun ministre « On amène un peu moins d'entreprises que les années précédentes, mais 150, cela reste une très belle délégation, relativise Didier Boulogne, qui représente Business France au CES. Elles sont regroupées autour de trois thématiques essentielles : l'intelligence artificielle, la santé et la transition énergétique. » LIRE AUSSI : PORTRAITS - Arthur Mensch, Oussama Ammar… les 16 personnalités qui ont marqué la French Tech en 2023 Remaniement : ces ministres sur la sellette Cette année, aucun ministre ne se rendra à Las Vegas. Clara Chappaz, la patronne de la French Tech, a fait le choix de rester à Paris. Seule personnalité politique à faire le déplacement, Renaud Muselier, le président de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, accompagne une quinzaine de start-up méridionales. Plus de sélectivité Cette délégation de taille réduite est notamment due à une plus grande sélectivité. « On n'est pas revenus à des niveaux d'avant le Covid, quand on faisait moins attention à l'argent dépensé », explique Thomas Husson, analyste chez Forrester.

By |2024-01-08T17:03:57+00:00January 8th, 2024|Scoop.it|0 Comments