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« La Tribune » (CMA CGM) se lance face au « JDD » le dimanche

Le journal économique « La Tribune », récemment racheté par l'armateur CMA CGM du milliardaire Rodolphe Saadé, lancera le 8 octobre une édition généraliste du dimanche, a annoncé son président, Jean-Christophe Tortora, dimanche au « Figaro ». « La Tribune Dimanche » sera dirigé par le journaliste Bruno Jeudy, a confirmé un communiqué de presse de La Tribune dans la foulée. Il va concurrencer les deux autres journaux généralistes nationaux du dimanche, le « JDD » (désormais dirigé par le journaliste marqué à l'extrême droite Geoffroy Lejeune) et l'édition dominicale du quotidien « Le Parisien/Aujourd'hui en France ». Le quatrième journal national à sortir le dimanche en France est le quotidien sportif L'Equipe. Sans couleur politique « Nous voulons être le quotidien du dimanche, sans couleur politique, qui rassemble tous les Français », a déclaré Jean-Christophe Tortora. Créé en 1985, La Tribune est aujourd'hui un quotidien économique de semaine exclusivement numérique, après avoir abandonné sa formule papier quotidienne en 2012 puis hebdomadaire en 2020. LIRE AUSSI : Rodolphe Saadé, la force montante des médias Cette annonce intervient alors que le JDD a connu une grève historique de 40 jours entre fin juin et début août après l'annonce de l'arrivée de Geoffroy Lejeune à sa tête. Beaucoup ont vu derrière cette nomination la main de l'homme d'affaires Vincent Bolloré, dont le groupe Vivendi est en train d'avaler Lagardère, propriétaire du JDD. Inquiets que le titre prenne un virage à droite toute , nombre de journalistes ont décidé de partir. Départs Selon Jean-Christophe Tortora, le projet de « La Tribune Dimanche » date de plusieurs mois et n'a pas été monté pour concurrencer le « JDD ». « Je ne profite pas d'une opportunité de marché liée à la situation au JDD, car les discussions autour de notre projet de quotidien du dimanche ont été initiées avec Rodolphe Saadé dès le mois de février », a-t-il assuré. Ce lancement est une nouvelle preuve des ambitions de Rodolphe Saadé dans le secteur des médias, où il est très actif.

By |2023-08-26T09:24:11+00:00August 26th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Krach éclair du bitcoin : les gourous des cryptos pris en flagrant délit de mauvaise foi

Le 13 août, Michael Saylor, le dirigeant de MicroStrategy, a une fois encore fait part, sur Twitter, de sa conviction que « le bitcoin (BTC) va changer le monde ». Le lendemain, il invitait à « acheter du bitcoin avant que vous en ayez besoin ». Quelques jours plus tard, le 17 août au soir, la leader des cryptomonnaies plongeait de près de 10 % en cinq minutes du fait de ventes massives. Un krach éclair ou flash crash de plus pour le bitcoin (25.970 dollars ou 23.800 euros lundi 21 août). Il a coûté 70 milliards de dollars à l'ensemble du marché. 88 % des spéculateurs à court terme sur le bitcoin perdent de l'argent du fait de la chute des cours car beaucoup avaient acheté leurs bitcoins au-dessus de 29.000 dollars selon Glassnode. Les investisseurs de long terme qui ont des coûts moyens d'achat plus bas (autour de 20.000 dollars) sont pour le moment moins sous pression. Ils n'ont toutefois pas profité de la baisse pour acquérir de nouveaux bitcoins. Un signe de prudence face à de nouvelles secousses possibles et une remontée de la volatilité. Des experts pris à contre-pied Par le passé, le bitcoin - en hausse de 57 % en 2023 - a connu des krachs éclair bien plus prononcés, de 20 % à 30 %. Elon Musk , un autre « gourou » des cryptos, pourrait avoir contribué involontairement à cette nouvelle chute. Sa société SpaceX aurait vendu en 2022 les bitcoins qu'elle détenait, et Tesla en aurait fait de même, selon les révélations du « Wall Street Journal ». Ce n'est pas la première fois, que les soi-disant experts des cryptos sont pris à contre-pied et jouent avec les nerfs des investisseurs. L'idéologie fait rarement bon ménage avec le trading. Le bitcoin a même plutôt tendance à baisser dans les trois jours qui suivent les déclarations positives des gourous, selon une étude (*) qui a analysé leurs prévisions sur huit ans (2013-2020). Les « experts » ont divulgué 222 opinions, en précisant la plupart du temps pour des raisons légales qu'il ne s'agissait pas de « recommandations ». 69 % étaient positives sur l'évolution future des cours, 20 % négatives et 11 % neutres. Même lors des phases de plongeon (2013, 2018), les opinions restent majoritairement positives. Jeu de massacre Les gourous des cryptos ont toujours été structurellement optimistes sur l'évolution des cours. Certains, comme Michael Novogratz (Galaxy Digital) et Dan Morehead (Pantera), gèrent des fonds et n'ont donc pas intérêt à effrayer leurs clients en étant trop alarmistes ou honnêtes. Les investisseurs risqueraient alors de sortir de leurs fonds avec une chute des commissions à la clé pour les traders. Sur longue période, les optimistes indéfectibles se sont toutefois enrichis : le cours du bitcoin a été multiplié par 540 entre 2013 et fin 2020. Le 12 novembre 2013, les frères Winklevoss avaient déclaré que le cours du bitcoin, 325 dollars, était très sous-évalué. Il valait 100 fois plus, selon eux, un niveau qu'il atteindra début 2021. Les deux anciens champions d'aviron avaient débuté leurs achats de bitcoin à un cours extrêmement attrayant de 9 dollars.

By |2023-08-26T09:23:11+00:00August 26th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Estée Lauder n’arrive pas à suivre le train d’enfer de L’Oréal

Tous les grands noms de la beauté n'ont pas le même éclat en ce moment. Alors que L'Oréal, numéro un mondial des cosmétiques, affiche des résultats financiers étincelants , son rival américain Estée Lauder est à la peine, plombé par le marché chinois. Décevant les marchés. Le groupe a vu ses ventes reculer de 10% à 15,9 milliards de dollars sur son exercice annuel décalé 2022/2023, clos fin juin. Le bénéfice net de la firme new-yorkaise fond à 1,01 milliard de dollars, soit une chute de 58% par rapport à l'année précédente. Au premier semestre de l'année, L'Oréal a présenté un chiffre d'affaires en hausse de 13% et une rentabilité en nette progression. L'action Estée Lauder a perdu plus de 6,5 % à 151,40 dollars à l'ouverture de la Bourse de New York. Le fardeau de la Chine La nouvelle maison mère de Tom Ford entendait pourtant profiter de la réouverture de la Chine et de l'engouement de l'ex-Empire du Milieu pour ses produits haut de gamme, mais les choses se sont passées différemment. Estée Lauder a subi en Chine sa première contre-performance depuis la fin de la crise sanitaire. « Le rythme de la reprise des voyages en Asie et en Chine continentale pour faire des achats, a été plus lent qu'anticipé », commente le groupe dans son communiqué. L'atonie de la Chine s'explique aussi, selon le groupe, par la fermeture prolongée de l'île de Hainan, considérée comme un Hawaï chinois et un eldorado pour les marques cosmétiques, car il s'agit d'une zone duty-free. Estée Lauder admet que ce sont bien ses fleurons qui ont été pénalisés, évoquant « une baisse nette des ventes de Estée Lauder, La Mer et Dr Jart + ».

By |2023-08-26T09:22:14+00:00August 26th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Unique au monde

Un nom qui ne ment pas : le Kruger Shalati, qui signifie « le train sur le pont », est réellement un train sur un pont, aujourd’hui immobilisé et transformé en un hôtel-boutique de luxe véritablement unique. Il a pour cadre le parc national sud-africain Kruger et, il faut bien l’admettre, ce train offre une alternative bienvenue aux camps de safaris. Il est évidemment tout aussi luxueux, mais ménage en outre un point du vue exceptionnel depuis ce pont qui enjambe la rivière Sabie, dont les eaux accueillent crocodiles, hippopotames, éléphants et autres fascinantes créatures.

By |2023-08-26T09:21:17+00:00August 26th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Comment Alpine veut devenir une marque « complète et globale »

Alpine rehausse encore d'un cran ses ambitions. La marque sportive du groupe Renault a précisé ce lundi comment elle compte faire grimper son chiffre d'affaires jusqu'à 8 milliards d'euros en 2030. Nouveaux modèles, future plateforme élaborée en interne… Le directeur général du constructeur, Luca de Meo, et le patron de la marque, Laurent Rossi, ont détaillé, lors d'une réunion analystes organisée dans les locaux de l'écurie Alpine de F1, à Enstone (Angleterre), les ressorts d'une croissance qu'ils espèrent météoritique. Les objectifs financiers annoncés en novembre lors du plan « Révolution » sont confirmés. Alpine vise une croissance annuelle de son chiffre d'affaires de 40 % jusqu'en 2026, pour atteindre 2 milliards d'euros à cette date, avec des comptes à l'équilibre. A la fin de la décennie, la marge opérationnelle doit être supérieure à 10 %, avec la moitié des ventes réalisées hors d'Europe. Le « garage de rêve » pour commencer Pour y parvenir, la marque prévoyait jusque-là le lancement de cinq nouveaux modèles d'ici à 2030, ce qui était déjà assez hardi pour une marque qui n'a vendu que 3.500 voitures l'an dernier. Lundi, elle a ajouté deux nouvelles voitures à sa feuille de route. La première vague restera constituée par le « garage de rêve » : l'A290, la petite citadine sportive inspirée de la R5 électrique, ouvrira le bal l'an prochain. Suivront un Crossover GT de segment C, qui sera produit dans la manufacture historique de Dieppe, et la nouvelle A110, 100 % électrique elle aussi, espérée dans les concessions à la fin 2026.

By |2023-08-26T09:17:20+00:00August 26th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Mira, The Sandbox : deux approches très différentes du Web 3

Mira transpose le monde réel dans un univers virtuel, mise sur la qualité des rendus et un réalisme poussé.  Et ce, grâce au moteur de jeu vidéo Unreal Engine (Tomb Rider, Matrix, le dernier Zelda…). Ce positionnement attire de nombreuses marques de luxe, en manque de qualité dans les rendus de Métavers. Le modèle repose sur la vente d'espace pub ou le sponsoring.  Mira a eu un coup de projecteur récent, quand la nouvelle présidente de Chanel a admis avoir investi dans son capital, en mai 2023. De son côté, The Sandbox vient de boucler sa 2° levée de fonds (la première était de 93M$) dont on ne connait pas   le montant. Ce sont deux philosophies qui se confrontent, TSB mise sur la décentralisation des droits créatifs via les NFTs, de la monnaie via la crypto, l’hyper créativité de ces Lands (on est totalement déconnecté du réel via le style voxel),… Mira  propose l’inverse, une création très réaliste, une centralisation des créations… Deux salles, deux ambiances. Mira a été  créé en 2016, aux USA, par un Français, Gaspard Giroud. D'un business de studio dans l'informatique spatiale, Mira a mué en plateforme, accueillant des dizaines de créateurs extérieurs, free lance et agences, qui publient en son sein. Avec une qualité d'image à faire rougir Meta et ses petits personnages troncs. "La sortie du casque d'Apple confirme cette inflexion, d'un monde de geek à un univers de design. On peut rendre la matière du cuir et avoir un son spacialisé." Mira a clairement visé en premier les attentes des marques de luxe, (beauté, mode, divertissement, auto). "Une marque peut publier chez nous, avec notre aide, ou passer par une agence. Les marques automobiles peuvent créer la concession du futur et gérer la relation client virtuelle dans notre environnement.Un horloger peut accueillir le visiteur qui se balade dans le mécanisme de la montre...." explique Jérôme Chasque, son chief revenue officer.  Ils créent des univers dans des lieux liés à la géographie du monde réel, comme la Tour Eiffel, conquise après un an et demi de discussions avec la société d'exploitation. Mira adapte l'expérience : "Nous avons fait une démo hier, certains ont vu la session avec un casque, d'autre sur tablette, d'autres sur des ordinateurs dont l'écran permet de voir la 3D." Avec quel cas d'application ? "Les marques peuvent inviter leurs clients fidèles dans ces nouveaux espaces, mais aussi stocker leurs plus belles vitrines. Les flaghip réels et virtuels peuvent interagir. Les réseaux sociaux isolent. Nous créons des passerelles entre le réel et le virtuel et entre les gens." Autre exemple : les institutions culturelles peuvent organiser des visites privées. Les lieux emblématiques détiennent les droits virtuels du lieu. Mira réalise la réplique numérique. En contrepartie, elle dispose de droits d'exploitation. Une marque peut ainsi tourner un spot dans la tour Eiffel virtuelle, par exemple, dans un  lieu inaccessible, comme l'antenne 5G. Ou accueillir ses VIP pour une soirée dans le Titanic. Le prix plancher d'une opération ? 40 000 $. Jerôme Chasques recommande d'événementialiser les choses : créer un rendez-vous de quatre heures avec une personnalité, par exemple. Mira est né sous de beaux hospices. Elle est condamnée à faire vite et fort.  Les rendus hyper réalistes sont fortement consommateur de ressources (processeur et bande passante).  Et pour gérer le vrai multi-joueurs,  il faudra d’importants moyens pour porter le projet sur un large marché.

By |2023-08-26T09:17:05+00:00August 26th, 2023|Scoop.it|0 Comments

En Côte d’Ivoire, la méthode “kangourou” pour sauver les bébés prématurés

Mounira mesure à peine 40 centimètres. La bouche ouverte, une joue aplatie contre la poitrine de sa maman, ce bébé né presque deux mois avant le terme grandit grâce à la méthode "kangourou", de plus en plus utilisée en Côte d'Ivoire. Selon l'Unicef, entre janvier 2019 et octobre 2022, sur 2.391 nouveau-nés prématurés et de faible poids reçus dans les "unités mères-kangourou" du pays, 2.274 ont survécu grâce à cette méthode, soit un succès de 95%. Recommandée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), cette "méthode de peau à peau" met "la mère au centre de la prise en charge de son enfant", explique le docteur Chantière Somé, au CHU de Treichville, à Abidjan. En Côte d'Ivoire, où 30 bébés décèdent pour 1.000 naissances - un chiffre légèrement supérieur à la moyenne de l'Afrique subsaharienne (27) - un tiers de ces morts précoces est dû à la prématurité. Et selon Virginie Konan, spécialiste de la santé à l'Unicef, cette méthode "kangourou" a "fortement contribué à faire baisser la mortalité néonatale" dans le pays. Selon les dernières statistiques disponibles de l'organisme onusien, elle a diminué de 10% entre 2016 et 2021. Le visage marqué par la fatigue, la mère de Mounira raconte son accouchement précoce. "Ca n'a pas été facile", confie Adjara Traoré, "je ne m'y attendais pas, c'était vraiment compliqué, j'ai failli perdre la vie".

By |2023-08-26T09:15:55+00:00August 26th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Les jeunes sont le premier levier de transformation des organisations

Trois ans après la survenue de la pandémie de Covid-19, certains dirigeants attendent encore que l'on sorte du cluster de complexité et de crise qui s'éternise. Et rechignent à se dire qu'un nouveau paradigme du business est advenu et que rien ne sera plus jamais comme auparavant. « Le temps des avantages compétitifs permanents et perpétuels est terminé. Celui de la stabilité et de la sérénité des CEO, des actionnaires et des entrepreneurs aussi », constate Emmanuelle Duez, fondatrice de The Boson Project et de Youth Forever, une association, cofondée avec une douzaine d'entreprises, qui promeut un nouveau pacte générationnel entre l'entreprise et la jeunesse. « Le temps des bulles va s'accélérer. Quant au rapport fragile à l'engagement par le travail, il va être de plus en plus fragile, subtil et ténu au fur et à mesure que les vagues de chaleur vont s'amplifier. Tout cela sera dur à accepter et difficile à verbaliser pour les cohortes de talents qui arrivent en entreprise ; ces sujets tellement émotionnels génèrent bien des crispations chez les dirigeants du monde économique et comme chez les travailleurs », poursuit-elle. Résilience et fragmentation des élites Bien évidemment, les conseils d'administration ont pris conscience que le monde avait changé. « De Petite Poucette à l'intelligence artificielle (IA), la transition digitale fait l'effet d'une tornade. Quant à la situation géopolitique, elle pourrait faire basculer le monde en un '1939-1945' en une fraction de seconde », détaille Emmanuelle Duez. Ce à quoi s'ajoutent les effets de la pandémie et de la transition environnementale et énergétique qui, « de Greta [Thunberg, NDLR] à aujourd'hui, des débats d'experts à une prise de conscience généralisée, placent le monde du business en avance de phase ». Autant d'éléments qui s'interpénètrent dans un chaos mondial susceptible de torpiller les milieux d'affaires et convoquent une capacité générale de résilience. La résilience justement est la thématique de la 29e édition de l'Université hommes- entreprises , à Martignac, sur le domaine du château Smith Haut Laffitte, près de Bordeaux. « Ce sujet en cache d'ores et déjà un autre, celui de la fragmentation des élites dirigeantes », prévient Emmanuelle Duez à la fois observatrice et actrice au sein d'entreprises.

By |2023-08-25T09:32:55+00:00August 25th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Trains régionaux : l’été torride de la SNCF

L'été 2023 est difficile sur des parcours de trains régionaux comme Nice-Vintimille, Toulouse-Narbonne-Montpellier ou Quiberon-Rennes, au moins à certains horaires. Rames de TER bondées, voire supprimées, passagers contraints de voyager debout dans les allées ou assis sur leur valise… Quand ils ne sont pas purement et simplement contraints de rester à quai, même avec leur billet en poche, pour ne pas rajouter à la foire d'empoigne. Alors que les TER de la SNCF, financés par les diverses régions, sont généralement remplis à 30 ou 35 % seulement en moyenne, il en va très différemment cet été dans les régions touristiques, surtout sur les lignes littorales. De très nombreux touristes, qui rechignent à prendre leur voiture en ces temps de carburants élevés, se mêlent aux salariés effectuant leur habituel trajet domicile-travail, participant à la saturation de rames peu adaptées à ces coups d'accordéon de fréquentation. Au niveau national, la tendance pour le réseau TER avoisinait 10% de hausse de trafic sur la période 1er juillet-mi-août, selon un porte-parole de la SNCF. Avec des situations très variables. Annulations sans préavis La relance du ferroviaire régional ? La route sera encore très longue avant que les « RER métropolitains » ou SERM, en préparation avec la SNCF dans une douzaine d'agglomérations , avec des trains cadencés au quart d'heure, viennent soulager ces difficultés d'exploitation estivales. D'une région à l'autre, les causes de cette surchauffe peuvent différer. En région Sud, la surcharge patente sur l'axe Grasse-Vintimille (via Nice, Villefranche et Monaco) est imputée en priorité aux volumes de touristes, en période de pointe. LIRE AUSSI : Le coup d'envoi est donné pour les futurs « RER métropolitains » La SNCF promet de faire plus de place aux vélos dans ses trains Mais il y a aussi eu les annulations de trains sans préavis pour cause de maintenance, laissant les usagers dubitatifs face aux messages elliptiques affichés par les écrans : « En raison de contraintes de production, le trafic est susceptible d'être adapté sur certaines de vos lignes TER, perturbations à prévoir », relayait récemment le quotidien « Nice Matin ». Résultat, « on se croirait dans le RER parisien un jour de grève », commente une passagère déçue par la ligne panoramique de la Riviera française, à l'aplomb de la grande bleue. En Occitanie aussi, nombre de passagers se plaignent des conditions de transport sur des axes comme Montpellier-Avignon, décrit par certains comme « systématiquement saturé ». La SNCF a beau compter avec application ses passagers, soit aux entrées des rames, soit avec les contrôleurs, voire bloquer les ventes en amont en cas d'affluence maximale, elle a des difficultés à adapter son parc de rames, par définition plafonné, à la réalité de la demande. Succès des billets à un euro Mais ici, cette saturation tient en partie à une politique commerciale « offensive » de l'autorité organisatrice, avec des billets à un euro pour les moins de 27 ans, de la mi-juillet à la mi-août. Ce coup de pouce entamé par temps de Covid a engendré 800.000 billets vendus dans la région, soit 38 % de plus qu'à l'été 2022 pour les jeunes. Et un trafic en hausse de 19 % en juillet, tous publics confondus.

By |2023-08-25T09:32:34+00:00August 25th, 2023|Scoop.it|0 Comments

L’Ukraine, futur eldorado des « dark tourists » ?

Sur Tripadvisor, le site de recommandations et de réservations touristiques en ligne, l'activité la plus plébiscitée par les visiteurs à Paris est le Musée d'Orsay. A Rio de Janeiro, sans surprise, c'est le célèbre Pain de Sucre. A Kiev, c'est un peu différent. L'attraction préférée des étrangers est… la visite de Tchernobyl, à quelques encablures de la capitale ukrainienne. L'histoire mouvementée de l'ex-république soviétique lui a légué des attractions touristiques pour le moins atypiques. Jusqu'à l' agression, à grande échelle, de la Russie en février 2022 qui a gelé bon nombre d'activités touristiques, les tour-opérateurs locaux misaient sur ces vestiges du passé qui fascinent autant qu'ils dérangent. Livre d'histoire à ciel ouvert L'urbex, l'exploration des lieux abandonnés ou désaffectés, a particulièrement la cote auprès des touristes qui visitent l'Ukraine. En souscrivant à ces visites guidées, on pouvait ainsi déambuler dans les sous-sols de la capitale, voir des bunkers de l'ère soviétique et se frotter à l'ambiance apocalyptique de la zone de Tchernobyl , notamment dans le village de Pripyat avec sa grande roue qui ne tourne plus depuis la catastrophe nucléaire de 1986. Certains voyagistes proposaient aussi de visiter une ancienne base de missiles nucléaires . Après avoir découvert « le missile R-36M2 Governor le plus puissant, surnommé 'Satan' », vous auriez même eu le droit de vous « asseoir au panneau de commande et d'appuyer sur la combinaison de touches qui aurait déclenché un missile nucléaire ! ». Pour ceux qui n'en ont pas eu assez, les pros du tourisme ukrainien proposaient le shot ultime d'adrénaline : des stands de tir, avec des pistolets, des kalachnikovs ou autres fusils à pompe, et, encore plus loin dans la démesure, la possibilité de conduire soi-même un tank et de foncer avec dans des voitures.

By |2023-08-25T09:30:42+00:00August 25th, 2023|Scoop.it|0 Comments