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Ce que le DSA change en pratique pour le grand public

Pas vraiment une révolution, mais des évolutions qui seront visibles assez rapidement par le grand public. C'est ce que nombre d'avocats et d'experts attendent du règlement européen sur les services numériques, ou Digital Service Act (DSA), qui entre en vigueur ce vendredi. Le texte oblige les grandes plateformes, comme Google, Facebook, X (ex-Twitter) ou TikTok, à agir davantage contre les contenus illicites, sous peine de lourdes amendes, avec un principe assez simple : ce qui est illégal dans la vie réelle doit l'être aussi sur Internet. « Les grandes plateformes vont sortir de l'irresponsabilité », appuie Jean-Noël Barrot, ministre délégué chargé de la Transition numérique. Certes, la directive ne pourra sans doute pas empêcher tous les suicides d'adolescents victimes de cyberharcèlement, ni supprimer toutes les vidéos problématiques qui circulent sur les réseaux sociaux, mais elle permettra sans doute d'agir plus rapidement et plus efficacement, estiment les juristes. Focus sur quelques exemples. Harcèlement, haine en ligne, etc. : vers plus de réactivité Comme avant, les plateformes ne sont ni juridiquement responsables des contenus qu'elles hébergent, ni tenues de les repérer au préalable. Mais l'Union européenne espère les pousser à installer un système efficace de contrôle. « Le DSA montre que personne n'est dupe. Les plateformes ne pourront plus dire : 'On n'y est pour rien' », résume Alan Walter, avocat associé du cabinet Walter Billet.

By |2023-08-25T09:27:50+00:00August 25th, 2023|Scoop.it|0 Comments

L’incroyable succès du compte épargne d’Apple

Apple continue de marquer des points dans les services financiers. La firme à la pomme vient d'annoncer que son compte épargne lancé en avril , en partenariat avec la banque d'affaires américaine Goldman Sachs, a déjà attiré pas moins de 10 milliards de dollars de dépôts. Ce compte baptisé « Savings » est accessible uniquement aux utilisateurs américains disposant de l'Apple Card, la carte bancaire du groupe lancée en 2019 avec Goldman Sachs. Les sommes générées par le programme de « cashback » Daily Cash, qui permet de récupérer jusqu'à 3 % des dépenses réalisées avec l'Apple Card, sont automatiquement reversées sur ce compte. Mais les clients peuvent aussi l'alimenter par des versements bancaires. Le succès de Savings s'explique aisément au regard de son généreux rendement : 4,15 %. Partenariat en difficulté « Sans frais, sans dépôt minimum et sans solde minimum requis, Savings offre aux utilisateurs un moyen facile d'économiser de l'argent au quotidien, et nous sommes ravis de constater l'excellent accueil des clients, qu'ils soient nouveaux ou existants », a déclaré Jennifer Bailey, vice-présidente d'Apple Pay et d'Apple Wallet, dans un communiqué. LIRE AUSSI : Comment Apple a réussi à s'imposer dans la finance Apple lance son service de paiement fractionné aux Etats-Unis Malgré ce succès, le partenariat d' Apple avec Goldman Sachs battrait sérieusement de l'aile. Selon le « Wall Street Journal » et « The Information », la banque serait même en discussion avec American Express pour qu'il reprenne sa place. L'alliance entre le géant de la tech californien et la firme de Wall Street n'a jamais été un long fleuve tranquille, raconte le site américain spécialiste de la tech. Entre Apple qui voulait tout révolutionner pour rendre ses clients heureux et Goldman Sachs qui souhaitait calmer ses ardeurs pour des raisons réglementaires et de rentabilité, la relation n'a jamais été simple, raconte « The Information ». Goldman Sachs perdant Le contrat concernant l'Apple Card a de plus été signé en 2019, au moment où Goldman Sachs voulait séduire les particuliers et les taux étaient bas. Le géant de Wall Street a ainsi accepté de ne pas percevoir de commission d'interchange - ce que la banque du commerçant paie pour accepter la carte. En outre, l'Apple Card n'impose ni frais annuels, ni frais annexes. Une source de profit pourtant importante pour les banques. En échange, Apple paie les sommes générées par le programme de « cashback » et verse un pourcentage à Goldman Sachs lorsqu'un consommateur achète un produit Apple en plusieurs fois. Mais la banque d'affaires semble sortir perdante de ce deal. En 2021 et 2022, les pertes se sont accumulées et l'activité ne devrait pas être rentable avant 2025. LIRE AUSSI : Goldman Sachs a traversé un trou d'air au deuxième trimestre Le contexte économique ayant radicalement changé en fin d'année dernière, la banque américaine a décidé de revoir à la baisse ses ambitions sur les particuliers pour se concentrer sur sa rentabilité. Son alliance avec Apple a néanmoins été prolongée jusqu'à la fin de la décennie, Goldman Sachs ayant même permis de lancer le programme de paiement fractionné Apple Pay Later en mars dernier. Il faudrait l'accord du géant de la tech pour que Goldman puisse sortir de ce partenariat. Or, Apple n'y a sans doute pas intérêt car, selon un spécialiste interrogé par « The Information », « aucune banque commerciale expérimentée dans le domaine des cartes de crédit n'offrira à Apple les mêmes conditions que Goldman ». Si toutefois le partenariat entre Apple et Goldman Sachs prenait fin, la firme à la pomme pourrait prendre davantage la main sur l'aspect purement financier, et rechercher un partenaire bancaire moins visible.

By |2023-08-16T21:32:52+00:00August 16th, 2023|Scoop.it|0 Comments

S&P Global Ratings abandonne les indicateurs ESG dans ses notes de crédit

Après BlackRock en mars dernier, S&P Global Ratings ferait-il aujourd'hui profil bas sur l'ESG ? Vendredi, l'agence de notation américaine a déclaré qu'elle ne publierait plus de nouveaux indicateurs ESG dans ses rapports de crédit et qu'elle renonçait à mettre à jour ceux qui existaient déjà. C'est en 2021 que le concurrent de Moody's a commencé à mettre en place cette pratique en recourant à une échelle alphanumérique pour les entités cotées en Bourse dans certains secteurs et classes d'actifs. Les notes allaient de 1 à 5 pour l'exposition à chaque élément du risque environnemental, social et de gouvernance (plus la note était élevée, et plus le risque était grand). Ces indicateurs avaient pour but d'illustrer et de résumer la pertinence des facteurs ESG pour l'analyse de la notation de crédit. L'impact de ces facteurs ESG était par ailleurs décrit plus longuement et faisait l'objet de paragraphes entiers dans les rapports de S&P Global Ratings. « Après un examen approfondi, nous avons déterminé que les paragraphes analytiques narratifs de nos rapports de notation sont les plus efficaces pour fournir des détails et de la transparence sur les facteurs ESG. Ces derniers resteront par conséquent partie intégrante de nos rapports de notation », a indiqué l'agence dans un communiqué. Autrement dit, elle continuera à écrire ces commentaires, mais enlèvera le chiffre. Risque de confusion Par ailleurs, S&P Global Ratings explique qu'une autre entité du groupe, à savoir S&P Global Sustainable One note, elle, le risque de durabilité d'une entreprise en tant que tel et non pas comme une circonstance venant aggraver ou atténuer le risque de crédit. Cette évaluation fait l'objet d'un score, qui va de 1 à 100. Parfois, les investisseurs ou les utilisateurs peu aguerris confondaient les deux notes. A titre d'exemple, l'impact des facteurs ESG dans l'analyse de crédit de Veolia est noté E-2, S-2, et G-2. La notation extra-financière du groupe est de 83 sur 100. Dans ce cas, plus la note est élevée, plus la performance extra-financière est bonne. LIRE AUSSI : S&P maintient la note de la France La perte du triple A renforce les inquiétudes sur la dette aux Etats-Unis Certains observateurs croient percevoir dans ce changement de pratique la main des Républicains qui bataillent depuis plus d'un an contre les initiatives ESG aux Etats-Unis et font pression sur les grands noms de la finance pour qu'ils les suivent dans cette voie. Certains procureurs généraux des Etats conservateurs avaient, d'ailleurs, ouvert l'année dernière une enquête sur l'utilisation de ces facteurs par S&P Global Ratings. L'agence de notation, elle, ne veut pas donner l'impression d'avoir cédé à la pression et soutient que sa décision vise à éviter toute confusion entre les différents types de notes.

By |2023-08-09T14:51:18+00:00August 9th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Mapping Your Thoughts with ChatGPT

In a remarkable feat, OpenAI released ChatGPT just four months ago, and within a mere two months, it garnered a user base of over 100 million people. This staggering growth marks the fastest adoption of any technology to date. With its unparalleled ability to comprehend and produce human-like text, ChatGPT has revolutionized the field of natural language processing. On the other hand, SimpleMind is popular as a tool for crafting mind maps — visual diagrams that enable users to organize thoughts and ideas efficiently. By combining the capabilities of ChatGPT and SimpleMind, users can seamlessly create and refine mind maps, taking idea organization to new heights.

By |2023-08-09T14:28:01+00:00August 9th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Pourquoi le « jour du dépassement » a reculé cette année

Depuis le début de la décennie 1970, les humains consomment davantage que ce que la planète Terre peut leur offrir. C'est ce que montre chaque année l'ONG Global Footprint Network, qui calcule le « jour du dépassement ». Cette date symbolique permet de se rendre compte du fossé entre ce que nous consommons et les capacités de production naturelles de la planète. En 2022, le jour du dépassement tombait le 28 juillet . Cette année, c'est ce mercredi, le 2 août, qui marque le jour où la population mondiale vit « à crédit » des ressources de la Terre. Un recul de cinq jours dont on pourrait bien entendu se réjouir, mais qui n'est pas sans cacher les importantes conséquences de notre consommation et de notre production sur la planète. « Le dépassement persistant entraîne des symptômes de plus en plus marqués, notamment des vagues de chaleur inhabituelles, des incendies de forêt, des sécheresses et des inondations, avec le risque de compromettre la production alimentaire », souligne le dirigeant de Global Footprint Network, Steven Tebbe. Alors le recul du jour du dépassement est-il une si bonne nouvelle ? Explications. · Qu'est-ce que le « jour du dépassement » ? Le jour du dépassement est issu d'un calcul qui compare les capacités de productions naturelles de la Terre (« biocapacités ») à l'empreinte écologique de l'humanité en un an. C'est-à-dire l'addition de tout ce que nous produisons et consommons, et les émissions qui en découlent. Les principaux indicateurs pris en compte dans ce calcul sont la consommation d'énergie, l'impact de l'agriculture, de la pêche, de la déforestation et le traitement des déchets ou encore nos émissions de CO2. Cette année, il a lieu le 2 août : à partir d'aujourd'hui, les humains ont consommé plus que ce que la Terre est capable de produire en un an, d'après les calculs de l'ONG Global Footprint Network. En clair, il faudrait 1,7 planète Terre pour compenser l'empreinte humaine en 2023. LIRE AUSSI : Climat : « 8 à 10 milliards d'euros » nécessaires pour sauvegarder les forêts Puits de carbone : l'alarmante dégradation des forêts françaises A noter que cette date est une moyenne internationale, mais elle varie énormément selon les pays. Le plus mauvais élève de la planète est le Qatar, dont le jour du dépassement intervient le 10 février, suivi par le Luxembourg et les Emirats arabes unis. Le pays ayant le jour du dépassement le plus tardif est la Jamaïque, le 20 décembre, tandis que la France connaît le sien le 5 mai. Traduction : le 5 mai, les Français ont consommé l'équivalent de ce que le territoire français offrait comme capacités naturelles sur l'année 2023. · Pourquoi est-il plus tardif cette année ? Bonne nouvelle ! Le jour du dépassement a reculé cette année. Et pourtant. « Cette amélioration est avant tout une question de méthode de calcul », explique Jean-Louis Bergey, coordinateur de la prospective à l'Agence de la transition écologique (Ademe). L'ONG qui fait ce calcul remet régulièrement à jour sa méthodologie pour en améliorer la précision. « Si l'on applique la même méthodologie à l'année dernière, nous avons en réalité perdu un jour » en 2023. Nous avons donc en réalité plus consommé et émis de CO2 que l'année dernière. « Disons que cette progression du jour du dépassement se situe dans l'épaisseur du trait des calculs. C'est approximatif », souligne-t-il. D'ailleurs, Global Footprint Network a remis à jour l'ensemble de son tableau depuis 1971 avec cette nouvelle méthodologie. Il n'y a donc pas vraiment de quoi se réjouir cette année. Jean-Louis Bergey souligne surtout que le jour du dépassement n'est pas un calcul exact, mais qu'il s'agit surtout de communiquer sur le sujet. « C'est un indicateur critiqué à juste titre pour son manque de précision, mais il permet d'alerter la population et de donner des chiffres à échelle internationale et par pays. C'est une estimation approximative mais elle permet de traduire la complexité », reconnaît-il. · Y a-t-il de quoi se réjouir ? Mais tout n'est pas perdu. « Depuis 2011, le jour du dépassement stagne et c'est plutôt positif, note Jean-Louis Bergey. Alors que depuis les années 1970 jusqu'en 2010, on ne faisait qu'accélérer. » LIRE AUSSI : ENQUÊTE - La justice verte au secours de l'environnement A quatre mois de la COP 28, le G20 ne s'accorde pas face à la crise climatique De fait, c'est souvent le contexte conjoncturel qui a joué sur la baisse de la consommation et des émissions : la crise financière de 2008 a eu des conséquences à long terme sur la consommation des populations, jusqu'en 2015-2016, souligne l'expert. En 2020, le jour du dépassement avait reculé de trois semaines grâce aux différents confinements dans le monde entier, qui avaient entraîné une baisse de la consommation. Mais tout cela est encore insuffisant, d'après les inventeurs du concept. Ils détaillent notamment que « pour atteindre l'objectif fixé par le GIEC, à savoir réduire les émissions de carbone de 43 % dans le monde d'ici à 2030 par rapport à 2010, il faudrait déplacer le jour du dépassement de 19 jours par an au cours des sept prochaines années. »

By |2023-08-05T22:19:00+00:00August 5th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Amazon au sommet grâce à la vigueur du commerce en ligne

Amazon crée la surprise à Wall Street. Le géant américain de l'e-commerce a publié, jeudi soir, des résultats largement supérieurs aux attentes au deuxième trimestre. Ses ventes ont bondi de 11 % en un an. Elles atteignent les 134,4 milliards de dollars entre avril et juin, contre 121 milliards l'année dernière. Les profits s'établissent à 6,75 milliards de dollars, contre une perte l'année dernière à la même époque. Face à ces bonnes nouvelles, l'action Amazon a décollé, grimpant de 9,5 % dans les échanges après la fermeture des marchés financiers. Le groupe de Seattle, qui avait profité d'un élan sans précédent pendant la pandémie, a eu du mal à s'adapter à un retour à la normale. Comme d'autres géants de la tech, son redressement est passé par un plan drastique de licenciements : 27.000 personnes en quelques semaines. Réorganisation Lors d'une conférence téléphonique avec des analystes, Andy Jassy, le PDG d'Amazon, a vanté la réorganisation de son entreprise. Elle a notamment transformé son réseau d'entrepôts en Amérique du Nord, en le divisant en huit régions distinctes au lieu d'une. « Nous conservons une large sélection de produits dans ces centres, ce qui permet d'accélérer la distribution aux consommateurs, tout en limitant les coûts, » a-t-il déclaré. LIRE AUSSI : RECIT - Amazon : la folle épopée d'un géant de l'e-commerce Cette plus grande efficacité contribue aussi à la hausse des ventes. « Nous avons des données qui montrent que, lorsque nous promettons de livrer plus vite, les clients achètent souvent beaucoup plus, » a poursuivi le patron. « Par ailleurs, lorsque les gens savent qu'ils peuvent avoir leurs produits rapidement, ils pensent davantage à nous pour leurs achats futurs. » Ralentissement du cloud La branche cloud d'Amazon accuse en revanche un ralentissement marqué. Les ventes d'AWS, qui dépassent désormais les 22 milliards de dollars, croissent de 12 % seulement sur un an. L'année dernière, à la même époque, cette filiale enregistrait un taux de croissance annuel de 33 %. Le géant reste néanmoins le leader du secteur. LIRE AUSSI : Cloud : Google ne s'estime plus le petit poucet face à Amazon Andy Jassy s'est montré rassurant face aux analystes. « Même si nos clients ont continué à optimiser [leurs coûts] pendant le dernier trimestre, nous avons vu de plus en plus de clients changer de priorité vers plus d'innovation et déployer de nouvelles charges de travail sur le cloud, » a expliqué le patron, laissant entendre que la croissance serait bientôt de nouveau au rendez-vous. Investissements dans l'IA Il a par ailleurs détaillé les efforts d'Amazon pour se tailler une part du marché de l'intelligence artificielle générative, un marché en pleine expansion. L'entreprise de Seattle a développé deux puces, baptisées Trainium et Inferentia, qui peuvent entraîner et faire fonctionner des modèles de langage. LIRE AUSSI : Intelligence artificielle générative : la révolution ChatGPT en marche Par ailleurs, « la plupart des entreprises nous disent qu'elles ne veulent pas investir des milliards de dollars et passer plusieurs années » à développer des modèles d'IA, ajoute le PDG. « Elles préfèrent avoir accès à ces larges modèles de langage et pouvoir les personnaliser avec leurs propres données, sans que ces données fuitent dans le modèle général. » AWS leur donne accès à des modèles élaborés par Anthropic, StabilityAI, Cohere, et Amazon lui-même. Enfin, le groupe de Seattle a créé CodeWhisperer, un assistant qui utilise l'intelligence artificielle générative pour suggérer des lignes de code aux développeurs. GitHub, la plateforme de code en open source, a lancé un outil de ce type, Copilot, très populaire parmi les ingénieurs informatiques . Microsoft a annoncé qu'il mettrait bientôt cet outil à disposition de ses propres clients, au prix de 30 dollars par mois. Essor de la publicité En attendant que l'IA revigore AWS, le géant fondé par Jeff Bezos peut compter sur la publicité digitale « La publicité est une source de profits de plus en plus critique pour Amazon, » explique Andrew Lipsman, analyste chez Insider Intelligence. « Elle s'est particulièrement bien portée ce trimestre, et cela devrait encore s'améliorer pendant la deuxième moitié de l'année, grâce à Prime Day et aux fêtes de fin d'année. » L'envolée de l'e-commerce permet en effet à l'entreprise fondée par Jeff Bezos de vendre toujours plus de publicités sur sa plateforme. La vente d'espaces publicitaires a rapporté 10,7 milliards de dollars à Amazon en trois mois, en hausse de 22 % sur un an. Ce qui confirme la bonne santé du marché de la publicité en ligne , après plusieurs trimestres de stagnation.

By |2023-08-05T21:29:52+00:00August 5th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Les ventes d’Apple déclinent pour le troisième trimestre d’affilée

Les ventes d'Apple sont au point mort. Le groupe de Cupertino a publié, jeudi soir, des résultats plutôt décevants : ses revenus ont reculé pour le troisième trimestre consécutif. Ils s'établissent à 81,8 milliards de dollars en trois mois, en baisse de 1,4 % sur un an. L'action Apple perdait 2 % dans les échanges après la fermeture de Wall Street. Dans le détail, presque toutes les catégories de produit reculent : les ventes d'iPhone, le produit phare d'Apple, déclinent de 2 %, tandis que celles de Mac et d'iPad baissent de 7 et de 20 %, respectivement. Seuls les accessoires (Watch, AirPods) voient leurs revenus augmenter légèrement (+2,5 %). Tim Cook s'est néanmoins réjoui de la bonne tenue des ventes d'iPhone en Chine, un marché clé. Les services au sommet Mais le point le plus positif pour Apple est la progression spectaculaire des revenus liés aux services. Cette catégorie comprend la « taxe Apple », un pourcentage prélevé par la marque à la pomme sur les revenus des applications présentes sur l'AppStore, mais aussi les abonnements à Apple TV + et Apple Music, ainsi que la publicité. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - Comment Apple a réussi à s'imposer dans la finance Toutes ces activités ont rapporté 21,2 milliards de dollars à l'entreprise californienne au dernier trimestre, en hausse de 8 % sur un an. Cela représente désormais plus d'un quart de ses revenus, un niveau sans précédent. Et comme la marge est particulièrement élevée pour ce segment, les services ont contribué à renforcer les profits du groupe dirigé par Tim Cook. Ces derniers ont atteint 19,9 milliards de dollars entre avril et juin, en hausse de 2,3 % sur un an.

By |2023-08-05T21:28:28+00:00August 5th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Travail : ces signes qui montrent que vous êtes dans un environnement toxique

D’après Sandrine Bessières, fondatrice et dirigeante d'un cabinet de psychologie, il existe plusieurs signes qui doivent alerter d’un environnement de travail malsain. Pour la spécialiste, un environnement toxique peut passer par : des dirigeants inaccessibles, des discriminations évidentes, une mauvaise ambiance de travail, une absence d’esprit d’équipe, un désengagement des employés, un empiétement du travail sur sa vie privée ou une absence de perspective d’évolution. LIRE AUSSIUNE TENSION NORMALE, QU'EST-CE QUE C'EST ? La fatigue mentale est également un marqueur important qu’il faut relever. Tanisha Ranger, une psychologue clinicienne interrogée par le HuffPost, affirme que passer trop "de temps à vous inquiéter (pour votre travail) draine toute votre énergie". L’anxiété peut entraîner des symptômes physiques comme les troubles du sommeil ou les troubles du rythme cardiaque, pour ne citer qu’eux.   Enfin, si vous vous sentez mal à l’aise, sans vraiment savoir pourquoi, ce peut être un signe à ne pas négliger. Ce genre de sensation n’est pas anodin et elle est très certainement liée à un environnement toxique. Cela peut être créé par des valeurs d’entreprise qui ne sont pas les vôtres ou par un autre élément comme un trop fort taux d’absentéisme.   Environnement de travail toxique : comment agir ?   Heureusement, il est possible de s’en sortir. Certains coaches en entreprise proposent différentes méthodes de développement personnel et de psychologie positive pour résoudre les problèmes internes. Ikigaï, jobcrafting, gestion des émotions, gratitude et pensée positive… Cela se détermine en équipe, et si chacun y met du sien, les techniques peuvent aider à avancer et permettre de retrouver un environnement paisible. Cependant, si ce n’est pas efficace ou possible, "trouvez un plan B et organisez votre transition professionnelle". Il faudra ensuite "restaurer votre confiance en vous", explique la coach de carrière et ancienne directrice RH Aurélie Foucart. 

By |2023-08-05T21:05:30+00:00August 5th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Le virus du Sida quasiment éradiqué de son épicentre en Australie

Un quartier de Sydney, autrefois épicentre de l'épidémie de VIH en Australie, est en passe de devenir le premier endroit au monde où le virus ne se transmet plus, ont annoncé des chercheurs. Le programme commun des Nations unies sur le VIH, l'Onusida, a pour objectif de mettre fin au sida en tant que menace mondiale pour la santé d'ici 2030. Ce qui implique la réduction du nombre de nouveaux cas de VIH de 90% d'ici la fin de la décennie, par rapport à 2010. Seuls 11 nouveaux cas en un an Dans un quartier du centre de Sydney ("Inner Sydney"), les nouvelles infections chez les hommes homosexuels ont chuté de 88% entre 2010 et 2022, ont annoncé des chercheurs lors de la conférence scientifique sur le VIH de la société internationale sur le sida qui se tient à Brisbane (Australie), du 23 au 26 juillet. "Nous y sommes presque", avec près de huit ans d'avance sur l'objectif de l'Onusida, a déclaré à l'AFP Andrew Grulich, épidémiologiste à l'Université de Nouvelle-Galles du Sud. Seuls 11 nouveaux cas de VIH ont été enregistrés dans ce quartier l'année dernière, "un nombre extraordinairement faible pour un endroit qui était au cœur de l'épidémie australienne de VIH", a jugé M. Grulich. Dépistage et traitement prophylactique On estime que plus de 20% des hommes sont homosexuels dans ce quartier incluant la banlieue Darlinghurst et qu'ils représentent la grande majorité des cas de VIH de la ville. Plusieurs régions du Royaume-Uni et d'Europe occidentale ont également connu une baisse rapide des nouveaux cas de VIH. Mais "je ne crois pas qu'aucun endroit n'ait atteint une baisse similaire de près de 90%", dit le Pr Grulich. Cela ne signifie cependant pas que le VIH est sur le point d'être éliminé dans cette ville de 5,2 millions d'habitants, a-t-il ajouté. "Le VIH ne peut être éradiqué que si nous avons un vaccin et un traitement". Et la baisse des nouveaux cas de VIH a été beaucoup moins forte dans d'autres quartiers de Sydney. Ainsi, dans les banlieues plus éloignées de la ville, les nouveaux cas n'ont diminué que de 31% depuis 2010, ont découvert les chercheurs. Cette disparité est due à un taux beaucoup plus élevé de dépistage du VIH et à l'utilisation de la prophylaxie pré-exposition (PrEP), qui réduit le risque de transmission du VIH pendant les rapports sexuels, dans le centre-ville, selon l'épidémiologiste. Pour Sharon Lewin, la présidente de la Société internationale du Sida, ce progrès est "plus qu'enthousiasmant". "Cela veut dire que l'Australie est sur le point d'être l'un des premiers pays, sinon le premier, à parvenir à l'élimination virtuelle du VIH", a-t-elle déclaré dans un communiqué.

By |2023-08-05T21:01:59+00:00August 5th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Sixième Science : comment nous protéger des astéroïdes tueurs

Au micro, Franck Daninos journaliste spécialiste en sciences fondamentales à Sciences et Avenir, répond à toutes les questions que se pose Romain Gouloumès de 20 minutes. Vous saurez ainsi tout de cette mission réalisée à 11 millions de kilomètres de la Terre qui a consisté à réduire l’orbite de Dimorphos qui gravite autour d’un autre astéroïde, encore plus volumineux, Didymos.     Peut-être avez-vous d’ailleurs suivi pendant l’heure qui a précédé la collision sur la chaîne de la Nasa l’approche de l’astéroïde grâce à une caméra embarquée, Draco. Succès total donc pour la Nasa et aussi pour les agences spatiales européenne et chinoise qui avaient pour objectif d’expérimenter pour la première fois dans des conditions réelles, la possibilité de dévier un astéroïde… en le "torpillant" depuis la Terre, comme l’écrit Franck Daninos. Le journaliste qui a rencontré Patrick Michel, astrophysicien à l'observatoire de la Côte d'Azur, l’un des initiateurs du projet, vous expliquera qu’en fait Dimorphos ne présentait en lui-même aucun danger pour la planète, mais "d'autres corps célestes pourraient poser un jour des risques majeurs voire existentiels à l'humanité’, avertit le scientifique. D'où l’intérêt scientifique de la mission. Il n’est en effet pas rare que des astéroïdes croisent la route de la Terre, près de 10.000 à ce jour ayant été identifiés. Mais vous pouvez dormir tranquille, selon les calculs des astronomes, aucun ne nous menace. Pour les 100 prochaines années tout du moins. "Le problème, c'est qu'il en existerait beaucoup d'autres : environ 15.000 de plus, avance Patrick Michel. Il est donc indispensable d'en poursuivre l'inventaire."

By |2023-08-05T21:01:12+00:00August 5th, 2023|Scoop.it|0 Comments