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Les taxis d’AutoFlight voleront lors des Jeux Olympiques 2024 –

Après Volocopter, c’est au tour d’AutoFlight de se lancer sur le marché des taxis volants. A l’occasion du salon du Bourget, la société a annoncé que des vols tests débuteront lors des JO sur le vertiport de Pointoise, exploité par le groupe Aéroports de Paris (ADP). Il s’agit de eVTOL, des véhicules à décollage et atterrissage verticaux électriques. La société d’origine chinoise, dont le centre de recherche se trouve en Allemagne, a signé un partenariat avec ADP pour entamer ses vols tests l’été prochain, sans passager. Pour Mark Robert Henning, directeur d’AutoFlight l’Europe, le marché des taxis volants sera « si important pour la mobilité aérienne avancée qu’il y a de la place pour dix bonnes compagnies ». Il appelle également tous les acteurs des eVTOL à « travailler ensemble ». Pour rappel, la société Volocopter, elle, est en partenariat avec ADP depuis 2021. Seule société de taxis volants ayant réussi à obtenir la certification pour le transport de passagers, elle transportera ses premiers clients en 2024.

By |2023-06-22T19:05:45+00:00June 22nd, 2023|Scoop.it|0 Comments

La coopérative ferroviaire Railcoop pourrait bientôt déposer le bilan

Très attendue par les voyageurs, la future liaison Lyon-Bordeaux opérée par Railcoop ne verra peut être jamais le jour. En difficulté, la coopérative ferroviaire a annoncé à ses sociétaires faire face à un « besoin de trésorerie urgent » et un déficit de 4,3 millions d’euros sur l’année 2022. Comme le rapportent nos confrères de l’Echo Touristique, d’ici à l’été 2024, Railcoop estime ses besoins à 2,8 millions d’euros pour embaucher et former les personnels afin d’exploiter la ligne ferroviaire Bordeaux-Lyon qu’elle souhaite relancer. La coopérative indique également avoir un besoin urgent à hauteur de 500 000 euros dès cet été. > A lire aussi : RailCoop souhaite relier Bordeaux à Lyon en 2024 Pour y parvenir, elle espère inciter chaque sociétaire à remettre au pot, en reprenant des parts sociales. Elle les appelle aussi à recruter de nouveaux sociétaires et mise sur « un prêt de trésorerie, auprès de nouveaux partenaires financiers », sans plus de précision. Elle compte aussi « sur des prêts bancaires, garantis par les collectivités territoriales », sans indiquer lesquelles. Enfin, elle mise sur la vente de 100 000 bons d’achat d’une valeur de 30 euros entre le 4 juillet et le 30 septembre pour renflouer les caisses.  Pour rappel, en mars 2023, les sociétaires de Railcoop avaient voté la création de la ligne entre Lyon et Bordeaux, un axe abandonné par la SNCF depuis 2014. La coopérative avait alors estimée à 4,1 millions d’euros sa prochaine levée de fonds pour couvrir les investissements nécessaires. 

By |2023-06-22T19:05:04+00:00June 22nd, 2023|Scoop.it|0 Comments

Airbus crée un métavers pour l’aménagement de ses cabines d’avions

Développé en interne, le métavers industriel créé par Airbus permet d’accompagner et de conseiller les compagnies aériennes dans leur choix d’aménagement cabine. Équipés d’un casque de réalité augmentée, qui ajoute une couche de virtuel sur le réel, les responsables de l’aménagement cabine des compagnies aériennes peuvent échanger avec les équipes d’Airbus, via des avatars. Les utilisateurs peuvent se déplacer au sein de l’appareil à échelle 1 et essayer les différentes options. Des premiers tests ont été effectués avec easyJet. Airbus prévoit de déployer son métavers à horizon 2024-2025 sur l’ensemble de sa gamme d’avions, notamment les appareils A320neo, et d’hélicoptères. En 2019, le constructeur aéronautique a signé un partenariat avec Microsoft autour du casque HoloLens 2 afin de l’utiliser sur plusieurs volets : conception, fabrication, vente, formation, maintenance, etc. Cette année-là, Airbus avait annoncé son partenariat avec Japan Airlines pour mettre en place un programme de formation immersive pour le personnel navigant et les techniciens de maintenance.

By |2023-06-22T19:04:49+00:00June 22nd, 2023|Scoop.it|0 Comments

Pollution plastique : le gouvernement relance la consigne du verre

La France est loin de ses objectifs en matière de réduction des déchets plastiques. Alors que la feuille de route de la filière emballage doit être remise à jour dans les mois qui viennent, la secrétaire d'Etat à l'Ecologie Bérangère Couillard a annoncé ce jeudi plusieurs décisions dans ce domaine. « La mère des batailles, c'est de baisser la production de plastique », a-t-elle insisté. La plus sensible de ces décisions, la consigne des bouteilles en plastique (qui suscite une levée de boucliers de la part des collectivités locales) est reportée à fin septembre. Bérangère Couillard souhaite néanmoins que les discussions avancent au cours de l'été sur d'autres sujets moins polémiques. « Les Français paient une pénalité de 700 millions d'euros par an au budget européen en raison de nos mauvaises performances en matière de collecte et de tri », a-t-elle rappelé lors d'un point presse. Reprise des bouteilles Quelques semaines après avoir lancé, avec Citeo, des travaux sur des contenants en verre standard pour pouvoir les consigner et les réutiliser, la secrétaire d'Etat veut ainsi que la reprise des bouteilles et des pots en verre devienne obligatoire dans les supermarchés. « L'idée est de mettre en place un cadre juridique d'ici à la fin de l'année et de lancer des expérimentations, avant de généraliser le réseau d'ici à deux ans », a-t-elle indiqué. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - Recyclage : le grand retour de la consigne Elle a aussi précisé que certains plastiques non recyclables seraient interdits à partir de 2025, citant les barquettes de noir carbone (utilisés pour les sushis, par exemple) ou encore le polystyrène expansé. Pour augmenter le taux de collecte, l'extension du geste de tri dans le bac jaune, c'est-à-dire la possibilité d'y jeter tous les emballages en plastique, sera de son côté généralisé hors des foyers : dans les entreprises, les établissements publics, les poubelles de rue. Et ce dès le début de 2024. Autre annonce, la tarification incitative (consistant à faire payer davantage les foyers triant moins bien leurs déchets) sera assouplie. Elle est aujourd'hui possible, mais mal adaptée à certains territoires, notamment dans les immeubles. Enfin, Bérangère Couillard veut mettre en place un « bonus-malus » afin de favoriser les régions les plus performantes en matière de collecte et de tri. « Nous allons en discuter avec les acteurs cet été, pour préparer la feuille de route 2024-2029 de la filière », a-t-elle indiqué.

By |2023-06-22T19:03:15+00:00June 22nd, 2023|Scoop.it|0 Comments

En pleine tempête, Casino et Monoprix se battent pour résister à la guerre des prix

Dans l'oeil du cyclone financier qui fait vaciller le groupe, les enseignes de Casino tentent de ne pas sortir du marché. Quoi qu'il advienne du conglomérat endetté de Jean-Charles Naouri , elles tracent leur route. Casino chasse les liquidités pour passer le cap de la procédure de conciliation dans laquelle l'entreprise est entrée. Ce jeudi, elle a annoncé son intention de céder les derniers 11 % qu'elle détient dans les cash and carry brésiliens Assai. Le bloc vaut environ 400 millions d'euros à la Bourse de Sao Paulo. Casino en possède 40 %. « Cela montre à quelle vitesse leur activité brûle de l'argent », a commenté Clément Génelot, analyste chez Bryan Garnier. Pertes de part de marché Mercredi, le distributeur avait indiqué avoir obtenu de l'Etat le report de 300 millions de dettes sociales et fiscales ; et demandé à ses créanciers la suspension du paiement des intérêts de la dette. Dans ce lourd contexte, la vie des magasins continue, avec difficulté. Début mai, les hypermarchés et les supermarchés à l'enseigne Casino perdaient 1 % de part de marché sur un an, selon Kantar. Monoprix et Franprix baissaient de 0,1 point. La galaxie Casino, avec ses supérettes de proximité, totalisait 5,9 % des ventes de grandes surfaces alimentaires en France, loin derrière Lidl (7,7 %), par exemple. LIRE AUSSI : Pour protéger ses liquidités, Casino obtient le report de ses dettes fiscales et sociales Casino : les prétendants dévoilent un peu plus leurs cartes La nécessité de rembourser les 6,4 milliards de dettes du groupe a poussé les dirigeants à pratiquer des prix élevés. Ce qui était longtemps relativement acceptable par les consommateurs, surtout les fans de Monoprix (label de centre-ville considéré comme premium), ne l'a plus été avec une inflation alimentaire au-dessus de 15 %. Il a fallu baisser les tarifs pour rester dans le jeu. La patronne des supers et hypers, Tina Schuler , et le président de Monoprix et Franprix, Jean-Paul Mochet ont été limogés. Mi-mai, Magali Daubinet-Salen, la nouvelle directrice générale des enseignes Casino annonçait, à Nice, une relance commerciale. « Depuis fin février, le repositionnement prix est massif, avec une baisse moyenne de 10 % sur 10.000 références en supermarchés et 20.000 en hypers », affirmait son adjoint, Sébastien Corrado au magazine « LSA ». Avec la vente en cours de 180 points de vente à Intermarché, les Supermarché Casino et Casino Hyper Frais (nouveau nom des Géant Casino) entamaient parallèlement un recentrage sur trois régions : l'Ile-de-France, Lyon et le Sud-Est. > Monoprix à New York Tel n'est pas le cas de Monoprix, qui va ouvrir dans douze nouvelles villes en France dont ce jeudi à Saint-Nazaire, dans les Pays de la Loire. L'enseigne débarque aussi à Dubaï et au Qatar (elle compte 120 unités au total à l'étranger). Elle s'affichera, en octobre, sur des espaces éphémères dans les boutiques de la créatrice Clare V. à New York, San Francisco et Los Angeles. La déclinaison Monoprix Maison inaugure sa deuxième unité à Paris, et arrivera en juillet sur l'île de Saint-Barthélémy, aux Antilles, avant Châteauroux à l'automne. Objectif 2023 : 100 nouveaux magasins au total. LIRE AUSSI : Casino : pourquoi InVivo a fini par jeter l'éponge ANALYSE - Distribution : et si les alliances à l'achat freinaient le jeu naturel de la concurrence ? Cette expansion va de pair, là aussi, avec une baisse des prix. « Le premier critère de choix des consommateurs français, même aisés, est le prix », reconnaît Guillaume Sénéclauze, président depuis un an. Il a baissé mi-mai le tarif de 5.000 références de produits de grande consommation ; et fait revenir l'indice prix de l'enseigne aux alentours de 110 (Leclerc est bien au-dessous de 100). Cela s'ajoute aux 300 articles à marque propre dont les prix sont bloqués depuis un an. Accord avec Amazon Un accord a été signé avec Amazon qui présente déjà sur son site 6.000 produits Monoprix, livrables en deux heures dans huit grandes villes. Les abonnés à la livraison gratuite Prime bénéficieront pendant six mois de Monoprix Flix, l'abonnement qui offre 10 % de réduction dans les magasins et sur Monoprix.fr. Pour tenir les ventes, le nouveau dirigeant a aussi resserré l'efficacité opérationnelle. Le taux d'articles manquants en rayon a baissé de trois points grâce aux caméras de SES-Imagotag. La mise en place a été simplifiée avec trois manipulations au lieu de sept par produit. La satisfaction client a augmenté de neuf points. Cela ne suffira pas à sauver le groupe Casino, mais entretient un actif qui ne manque pas de prétendants.

By |2023-06-22T19:02:43+00:00June 22nd, 2023|Scoop.it|0 Comments

ChatGPT déjà victime de piratage massif

La folie ChatGPT a aussi ses limites. Alors que l'on comptait déjà 200 millions d'utilisateurs du logiciel d'intelligence artificielle (IA) générative mi-avril, le nombre de comptes volés est lui aussi monté en flèche depuis le lancement public de l'outil conversationnel ChatGPT 3 fin novembre 2022, d'après le cabinet spécialiste de la cybersécurité Group-IB. En un an, plus de 100.000 comptes ChatGPT ont été piratés par des logiciels malveillants. Le logiciel a été lancé publiquement il y a sept mois mais existait déjà pour un usage plus spécialisé depuis 2020 à destination des développeurs. Les vols de données de comptes avaient alors déjà commencé. Le rythme de ces hackings s'est vivement accéléré depuis la sortie de ChatGPT 4 , une version encore améliorée, en mars 2023 pour atteindre un pic au mois de mai, avec près de 27.000 comptes hackés. De nombreux identifiants de comptes se sont retrouvés en vente ou en libre-service sur le darknet, a constaté Group-IB, et notamment sur le site Raccoon Stealer, spécialiste du braquage de données en ligne.

By |2023-06-22T19:02:30+00:00June 22nd, 2023|Scoop.it|0 Comments

Dysmorphophobie : miroir mon beau miroir déformant –

’obsession du reflet, nourrie par les injonctions de beauté qui pèsent fortement sur les femmes, peut se transformer en une véritable pathologie psychiatrique, qui déforme la façon dont les personnes se voient. Un profond mal-être amplifié par les filtres et retouches photo des réseaux sociaux. La dysmorphophobie toucherait environ 2 % de la population, soit plus que l’anorexie (1,5 %). (Lucile Boiron/Libération) par Colombe Serrand et photo Lucile Boiron publié le 17 juin 2023 à 12h16 Un démon grimé en lycéenne sexy, qui exploite sa beauté pour dévorer les hommes. Dans le film Jennifer’s Body, réalisé par Karyn Kusama en 2009, le personnage interprété par Megan Fox voue un culte absolu à son «corps de rêve». Mais en dehors des plateaux, l’actrice américaine abhorre son physique. Dans un entretien accordé à Sports Illustrated le 15 mai, la célébrité, désignée «femme la plus sexy du monde» en 2010 par le magazine masculin FHM, a révélé souffrir de dysmorphophobie : «Je ne me vois pas vraiment de la manière dont les gens me voient. A aucun moment de ma vie je n’ai aimé mon corps. Jamais.» Le trouble dysmorphique corporel (TDC), ou dysmorphophobie, est une pathologie psychiatrique caractérisée par la vision erronée et obsessionnelle de son apparence. L’individu se focalise sur une partie de son corps qu’il juge responsable de son mal-être. La dysmorphophobie toucherait environ 2 % de la population, soit plus que l’anorexie (1,5 %), et concernerait une majorité de femmes (61 %), selon le manuel MSD, référence mondiale des informations médicales. Capucine connaît le terme depuis longtemps. A 15 ans – elle en a aujourd’hui 23 –, elle a commencé à avoir un comportement qui a inquiété sa mère. «Au début, c’était juste du

By |2023-06-22T19:00:16+00:00June 22nd, 2023|Scoop.it|0 Comments

Le gouvernement dévoile son plan de lutte contre le surtourisme

Des plages bondées l’été, des files d’attentes pour prendre une photo Instagram dans un champ de lavande, des embouteillages humains lors de l’ascension de certaines montagnes comme l’Everest… Plusieurs lieux naturels et touristiques souffrent de ce qu’on qualifie de « surtourisme ». Pour mieux aider les acteurs des territoires à mieux gérer ces pics de fréquentation à certains moments de l’année, Olivia Grégoire, la ministre déléguée chargée des PME, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme, a annoncé le lancement d’un plan national. D’une campagne de communication aux aides financières Ce plan prévoit tout d’abord la création d’un guide pratique qui sera rédigé d’ici la fin 2023 par un groupe de travail constitué d’acteurs d’horizons variés (institutionnels, chercheurs, fédérations professionnelles) afin de définir les notions de « surtourisme », « surfréquentation » et « pics de fréquentation ». « C’est quoi le sur-tourisme ? Il commence quand ? Comment on le quantifie ? Un taux de départ en vacances de 60% ? Un parking saturé 9 jours dans l’année ? Un loueur de canoë full entre le 3 aout et 11 aout ? », se questionnait justement Jean Pinard, Directeur du Comité Régional Occitanie, sur LinkedIn il y a quelques jours. Une campagne de communication d’un million d’euros « avec des influenceurs » est également prévue pour sensibiliser les touristes français comme étrangers aux bonnes pratiques à adopter et les inciter à mieux choisir leur destination et leurs dates de départ. Une plateforme numérique développée par Atout France sera lancée au premier semestre 2024. Elle permettra de récolter des données sur les flux touristiques. « La France est la première destination touristique au monde, mais nous manquons cruellement de données. », a déploré Olivia Grégoire dans un entretien au journal Le Figaro. Le gouvernement annonce la création d’un observatoire national des sites touristiques majeurs. Pour accompagner les acteurs à pallier au manque de moyens humains et financiers, Olivia Grégoire a fait savoir que plusieurs aides seront apportées aux acteurs touristiques. Un budget de 1,5 million d’euros débloqués par Atout France sera dédié à l’accompagnement de quinze à trente territoires pilotes. L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie accompagnera six collectivités sur une durée de trois ans, dès 2024, avec un budget de 600 000 euros. Enfin, les collectivités pourront bénéficier du dispositif « volontariat territorial en administration » porté par l’Agence nationale de la cohésion des territoires. Démarketing et systèmes de réservation Pour lutter contre le surtourisme et les pics de fréquentation, certains territoires ont déjà pris des mesures. La calanque de Sugiton à Marseille, l’île de Porquerolles, les îles Lavezzi en Corse ont mis en place des quotas et demandent aux touristes de réserver à l’avance l’accès à ces sites naturels. Le démarketing a aussi fait son apparition. Dans le tourisme, ce concept consiste à montrer des images de certains lieux lorsqu’ils sont surfréquentés afin de dissuader le public de s’y rendre durant les périodes critiques (l’été principalement) ou à adopter une stratégie du silence. La ville de Porto-Vecchio ou les calanques de Marseille l’ont notamment adopté ces dernières années.

By |2023-06-22T06:12:48+00:00June 22nd, 2023|Scoop.it|0 Comments

Pourquoi le train supersonique Hyperloop n’existe-t-il toujours pas ?

Depuis la publication par Elon Musk d’une « version alpha » présentant le concept d’Hyperloop, schémas à l’appui, en 2013, force est de constater que peu de progrès ont été réalisés dans le domaine. Il n’existe pas encore de tunnel de transport reliant deux villes, ni de piste d’essai de plus de 500 mètres, rappelle le cabinet Roland Berger dans son étude. Et sur les pistes d’essai qui existent aujourd’hui, les vitesses atteintes restent très éloignées de la vitesse promise du son. Qu’est-ce que l’Hyperloop ? L’Hyperloop est un mode de transport durable à grande vitesse dans lequel une capsule se déplace dans un tube à basse pression en utilisant propulsion électrique et lévitation magnétique. Les tubes sont quasiment sous vide afin de minimiser la résistance de l’air, tandis que la lévitation magnétique permet aux capsules de léviter, évitant ainsi les frottements. L’Hyperloop peut se déplacer à une vitesse d’environ 1200 km/h et accueillir entre 25 et 60 passagers par capsule. La structure extérieure est similaire au fuselage d’un avion et l’aménagement intérieur est similaire à celui des trains, du magLev (train à sustentation magnétique) et des avions. Tous nos articles sur l’Hyperloop ici Un mode de transport plus vertueux ? Selon le cabinet Roland Berger, l’Hyperloop promet d’offrir une proposition de valeur bien plus attrayante que les modes de transport actuels. Le frottement étant pratiquement inexistant grâce à l’absence de de contact roue-rail et à l’absence de résistance de l’air dans le tube sous vide, le train hypersonique peut atteindre des vitesses élevées avec des besoins énergétiques relativement faibles. Selon des recherches effectuées par le cabinet, les émissions seraient cinq fois inférieures à celles de du train à grande vitesse (TGV), et près de 25 fois inférieures à celles de l’avion commercial. D’autres recherches menées par Roland Berger montrent que l’introduction de l’Hyperloop permettrait de baisser de 40% le trafic aérien. Il ne fait aucun doute que la construction de l’infrastructure nécessaire à l’Hyperloop aura un impact environnemental significatif, mais pour l’étude, il est une « réponse possible à un avenir plus propre pour les transports ». What took you so long ? « Nos propres études ont montré que la technologie est viable – mais personne n’a encore fait l’acte de foi nécessaire pour transformer le rêve en réalité », affirme l’étude. Pourquoi faut-il autant de temps pour voir naître ce train supersonique ? Aujourd’hui, les entreprises Virgin Hyperloop One, Hyperloop Transportation Technologies (HTT) et Hardt sont les plus avancées sur la question. Des sites d’essai ont été construits à divers endroits aux États-Unis et en Europe. Mais pour le cabinet, c’est l’implication du secteur public qui peut changer la donne : « Les acteurs publics doivent comprendre que ce nouveau mode de transport pourrait révolutionner la façon dont les gens vivent, travaillent et se déplacent, comme l’ont fait les chemins de fer au 19ème siècle », explique l’étude. 3 défis à relever Pour le cabinet Roland Berger, plusieurs mesures peuvent être prises pour créer un nouvel élan dans le développement de l’Hyperloop : L’établissement d’un cadre réglementaire clair. La Commission européenne a annoncé récemment qu’elle proposera un cadre réglementaire européen pour l’Hyperloop, afin d’être prêt à accueillir cette nouvelle solution de transport. Des cadres similaires devraient être mis en place dans d’autres régions du monde. L’utilisation de l’argent public pour stimuler le secteur privé. Selon l’étude, les fonds publics peuvent couvrir une partie des coûts d’investissement de l’Hyperloop, supportant ainsi une partie des risques liés aux premières étapes du développement technologique. Les fonds publics destinés à stimuler le développement pourraient être mis à disposition au niveau local ou national, ou même provenir de grandes institutions internationales, à l’instar de l’investissement de la Commission européenne dans le projet Hardt. La sécurisation des terrains publics pour les installations d’essai. L’étude affirme que les gouvernements devraient être encouragés à fournir de plus grandes surfaces de terrain nécessaires à ces installations d’essai.

By |2023-06-22T05:41:11+00:00June 22nd, 2023|Scoop.it|0 Comments

Binance dans le viseur de la justice française

Après les Etats-Unis, la France. Binance est sous le coup de deux enquêtes judiciaires à Paris. L'une a été ouverte par le Parquet de Paris et l'autre par la DGCCRF (Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes) , a indiqué vendredi le parquet de Paris confirmant une information du « Monde » et « L'Agefi ». Les enquêtes portent d'une part sur des faits « de blanchiment aggravé, par concours à des opérations de placements, dissimulation, conversion, ces dernières étant réalisées par des auteurs d'infractions ayant généré des profits », mais aussi « d'exercice illégal de la fonction de prestataire de services sur actifs numériques (PSAN) ». L'enquête du Parquet de Paris est menée par la section J2 de la JIRS-JUNALCO, une juridiction importante chargée de lutter contre la criminalité financière organisée. Les policiers ont procédé à plusieurs perquisitions dans les locaux de Binance France et au domicile du dirigeant français. Ils sont repartis avec du matériel informatique. Ils veulent surtout savoir si Binance n'a pas manqué à ses obligations de lutte contre le blanchiment. Autrement dit : est-ce que les procédures dites « know your customer » (KYC, « connaissez vos clients »), qui regroupent l'ensemble des vérifications que les services financiers sont censés opérer pour éviter que leurs plateformes soient utilisées pour du blanchiment, sont assez robustes ? La société est aussi soupçonnée d'avoir démarché des clients français alors qu'elle n'aurait pas dû. Obligation de lutte contre le blanchiment Aux Etats-Unis, aussi, Binance est accusé par la SEC (Securities Exchange Commission) d'avoir manqué à ses obligations de lutte contre le blanchiment. Elle lui reproche également d'avoir dissimulé la réalité de ses activités, d'avoir détourné l'argent de ses clients et d'avoir offert ses services à des clients américains illégalement. LIRE AUSSI : Les traders redoutent une cryptoapocalypse après la déroute de FTX Certains se demandent si les enquêtes en France n'auraient pas été déclenchées pour éviter que les autorités américaines ne viennent marcher sur les plates-bandes des autorités françaises. Le sujet est sensible. En mai 2022, Binance a été enregistré par le gendarme français des marchés, l'AMF (Autorité des marchés financiers), ce qui lui donne le droit d'exercer une activité en France. Cet accueil avait surpris à l'époque car il contrastait avec celui du Royaume-Uni qui lui avait, lui, interdit d'exercer. L'AMF avait expliqué préférer enregistrer des plateformes de cryptoactifs, pour connaître ses interlocuteurs, savoir où les trouver et pouvoir interagir avec eux, les contrôler, si besoin. En décembre dernier, juste après le scandale FTX, une plainte avait été déposée contre le géant des cryptoactifs. Quinze investisseurs, qui avaient perdu plus de 2 millions d'euros en achetant un cryptoactif réputé stable, l'UST, accusaient alors Binance, qui l'avait commercialisé, de « pratiques commerciales trompeuses ». Ils lui reprochaient d'avoir exercé ses activités en France alors qu'elle n'aurait pas dû. Interrogé sur les enquêtes préliminaires lancées en France, Binance a répondu : « En France, les inspections sur site des régulateurs et des inspecteurs font partie des obligations réglementaires auxquelles toutes les institutions financières doivent se conformer. Nous avons eu une visite de nos bureaux la semaine dernière par les autorités compétentes. Binance, comme toujours, a été pleinement collaboratif et avons pleinement répondu aux obligations ».

By |2023-06-19T21:58:18+00:00June 19th, 2023|Scoop.it|0 Comments