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TikTok attaque l’Etat américain du Montana qui a décidé de l’interdire

C'est la réponse du berger à la bergère. TikTok, filiale du groupe chinois ByteDance, a sans surprise porté plainte, lundi, contre le Montana. L'Etat américain a promulgué, la semaine dernière, une loi pour bannir l'application dès l'année prochaine . Cette interdiction « enfreint la constitution des Etats-Unis de multiples façons », affirme l'entreprise, et notamment le premier amendement qui garantit la « liberté d'expression ». De nombreux élus américains pensent que la plateforme de vidéos courtes et addictives, fréquentée par 150 millions d'Américains, permet à Pékin d'espionner et de manipuler les utilisateurs . L'entreprise a toujours nié ces accusations. Mais le parlement du Montana a adopté, mi-avril, un texte qui ordonne aux magasins d'applications mobiles (Apple et Google) de ne plus distribuer TikTok à partir du 1er janvier 2024, tandis que le Congrès et la Maison-Blanche réfléchissent à des projets de loi similaires. Des effets néfastes qui concernent aussi Instagram « TikTok exerce son jugement éditorial, un droit protégé par la Constitution, pour diffuser et promouvoir des contenus créés par des tiers », indiquent les avocats de l'entreprise. Ils font aussi valoir que l'Etat américain n'a pas le pouvoir légal de bannir l'application pour des motifs de sécurité nationale, un sujet qui relève, selon eux, de l'Etat fédéral. La plainte évoque, en outre, un principe d'équité. « Au lieu de réguler les réseaux sociaux en général, la loi bannit TikTok, et seulement TikTok pour des raisons punitives […] fondées sur des inquiétudes spéculatives au sujet de la sécurité des données et de la modération des contenus », argumentent les juristes.

By |2023-05-23T08:50:36+00:00May 23rd, 2023|Scoop.it|0 Comments

Économie circulaire : quels avantages les entreprises touristiques peuvent-elles en tirer ?

Nous avons vu dans une chronique précédente comment le modèle circulaire peut propulser le tourisme vers la durabilité, dans une introduction de l’économie circulaire et de ses solutions. Dans cette suite, nous allons explorer les avantages que peuvent en tirer les entreprises touristiques, afin de mettre à nu cette balance des “pour et des contre” pour faire le premier pas vers le modèle circulaire. L’ambition est qu’un jour, there’s no alternative pour adopter la transition au moment de développer un projet ou une activité. Comptabilité et cohérence sur les Objectifs de Développement Durable Selon une étude de Patrick Schröder, l’économie circulaire vient se positionner comme un élément clé dans la quête des objectifs de développement durable de l’Agenda 2030. Ce modèle, présentant un nouveau paradigme en opposition avec l’économie linéaire de la consommation (matières premières extraites, transformées, utilisées, éliminées), donne les bases nécessaires pour atteindre au moins 8 des ODD : 6 – Eau propre et assainissement 8 – Travail décent et croissance économique 9 – Industrie, innovation et infrastructure 11 – Villes et communautés durables 12 – Production et consommation responsables 13 – Action climatique 14 – Vie sous-marine 15 – Vie des écosystèmes terrestres Quadruples avantages au compteur On remarque ainsi les bénéfices qu’une telle implémentation pourrait apporter à la gouvernance du territoire qui adopterait le concept d’économie circulaire. Le tourisme étant directement lié aux dynamiques territoriales, il bénéficierait directement de ce modèle vertueux pour se développer en alignement avec les enjeux de la durabilité. Et qu’en est-il des entreprises ? L’adoption de telles mesures pour une activité dépend grandement des bénéfices qui peuvent être obtenus, on en retient 4 :  Investissement et économie de coûts Certaines technologies ou nouvelles organisations peuvent paraître coûteuses dans leur mise en place, mais qui, selon une vision long terme, représentent uniquement un investissement pour réaliser d’importantes économies. Dans le cadre des entreprises touristiques, nous pouvons retrouver par exemple la mise en œuvre de mesures d’économie d’énergie et d’eau ou de chaînes d’approvisionnement locales. À l’exemple du groupe Hilton et l’Intercontinental Hotel Group (IHG) qui auraient pu obtenir une réduction de leurs émissions de CO2, de leur consommation d’énergie et d’eau ainsi que leur production de déchets, par le développement d’innovations pour la réduction d’impacts environnementaux dans tous leurs départements. Nouvelles opportunités de revenus L’économie circulaire offre également de nouvelles opportunités de revenus pour les entreprises touristiques en y incluant de nouveaux produits et services à valeur ajoutée pour les clients, basés sur des pratiques circulaires. Par exemple, un hôtel peut proposer des repas élaborés à partir d’aliments récupérés auprès de marchés locaux ou de producteurs locaux, ou encore offrir des visites guidées en collaboration avec les locaux, afin d’améliorer l’expérience des voyageurs. Réputation et image de marque En mettant en place des initiatives en faveur des enjeux socio environnementaux que l’on rencontre aujourd’hui, les entreprises permettent de véhiculer une meilleure image aux yeux du public. La sensibilisation est telle depuis plus d’une décennie maintenant, que les clients portent davantage de préférences aux entreprises engagées, aux entreprises dites “vertes”. Néanmoins, cet avantage s’est notamment avéré puissant aux yeux des entreprises, et a donné lieu à des dérives telles que le Green Washing. Amélioration des avantages sociaux  L’effet boule de neige a tout son mérite, et les actions mises en place par les entreprises dépassent parfois le cadre de l’activité touristique et ont des impacts positifs sur les avantages sociaux. À l’image, entre autres, de la création d’emplois, de l’amélioration de la qualité de vie des locaux et de la qualité de l’expérience client, l’interdépendance des dimensions du secteur touristique donne place à une prolifération vertueuse. Néanmoins, ces résultats sont difficilement prévisibles par les entreprises, tout comme mesurable, ce qui fait perdre de la valeur à cet avantage aux yeux des entreprises à l’heure d’adopter des stratégies. Argumentation et pression du “tôt ou tard” En plus des avantages qui permettent de peser sur la balance, nous pouvons de même y ajouter les pressions qui poussent à agir. Au fil des réflexions, des études et des mesures appliquées, les entreprises du tourisme se retrouvent petit à petit sous la contrainte, voire l’obligation, d’adhérer au modèle circulaire ou certaines de ses composantes. En effet, la plupart des experts du secteur du tourisme défendent le caractère inévitable de résultantes du processus de transition et d’évolution de la société : La demande, car le coût croissant des ressources naturelles et des matières premières, par leur raréfaction, est une réalité à affronter. Les obligations, suite aux nouvelles mesures réglementaires qui favorisent la durabilité des entreprises et pénalisent les pratiques non-respectueuses de l’environnement. Les opportunités économiques, qui bloquent les argumentaires financiers contre la transition, grâce aux initiatives gouvernementales et institutionnelles qui octroient des aides et des fonds pour l’implémentation de l’économie circulaire et le développement du tourisme durable (ex : Fonds Européen Next Generation). Inspiration et modèles existants  Parmi les principaux modèles économiques circulaires qui existent déjà dans le secteur du tourisme, nous retrouvons : Approvisionnements circulaires : avec l’utilisation d’énergies renouvelables, de biomasse ou de matériaux recyclables au lieu de ressources périssables. Récupération des ressources : grâce à l’obtention d’énergie et de ressources utiles à partir de déchets ou de produits résiduels. Optimisation du cycle de vie des produits et des composants : par la réparation, l’amélioration, la réutilisation et la revente. Mise en commun : avec l’augmentation du niveau d’utilisation des produits en donnant collectivement accès à leur utilisation et leur propriété. Servitisation des produits : en fournissant un accès à des produits comme étant un service, dont la propriété est conservée, en échange d’un paiement pour l’utilisation des produits. L’adoption de l’économie circulaire offre ainsi de nombreux avantages aux entreprises touristiques. En intégrant les principes de ce modèle, les entreprises touristiques peuvent concilier rentabilité économique, responsabilité sociale et préservation de l’environnement, contribuant ainsi à un avenir durable et équilibré pour le secteur.

By |2023-05-23T08:49:23+00:00May 23rd, 2023|Scoop.it|0 Comments

Comment fidéliser ses clients grâce au Web3 ? –

A l’occasion de son événement annuel parisien, la société Salesforce est revenue sur la création d’expériences connectées sur le Web3 et comment ces dernières peuvent aider les entreprises à fidéliser les clients. Aujourd’hui, selon Kamaly Sammandamourthy, Senior Solution Ingineer chez Salesforce, plus d’une centaine de clients se sont déjà lancés dans le Web3 et 50% d’entre eux ont une stratégie dédiée. Pour Jean-Marie Pierron, VP Industry Solutions chez Salesforce, le Web3 peut être utilisé pour plusieurs cas d’usage, notamment à des fins d’amélioration des programmes de fidélité : « La vision à adopter lorsque l’on décide de se lancer dans le Web3 est de proposer toujours plus de personnalisation ». La société permet notamment à ses clients de créer des NFT à travers une solution développée en interne, Salesforce Web3, et de récolter toutes les données disponibles. « Si une entreprise a envie de commercialiser des NFT ou d’en offrir à ses clients, il est possible de créer une collection NFT et de la déployer dans la blockchain sans avoir de besoin de connaissances techniques », explique Kamaly Sammandamourthy. Selon l’ingénieure, l’objectif aujourd’hui est également de proposer une solution « low code » et « low impact » : « Les systèmes de codes étaient très énergivores et il est essentiel de travailler avec une technologie plus durable. Pour cela, nous avons fait le choix d’inclure les cryptomonnaies Ethereum et Polygon sur lesquelles on s’appuie pour déployer les contrats NFT ». Elle ajoute que, grâce à sa connexion avec le CRM Salesforce, toutes les données Web 3 générées par les clients y sont directement intégrées. Selon les deux experts, le développement d’une stratégie Web 3 permet avant tout de récolter de nouvelles données, d’enrichir sa base clients et d’améliorer leur expérience.

By |2023-05-23T08:46:14+00:00May 23rd, 2023|Scoop.it|0 Comments

Trophées de l’Innovation 2023 : les nommés dans la catégorie Start-up sont…

Solikend Solikend, qui est la contraction de « solidaire » et « week-end », est né d’un constat simple : les hôtels sont rarement complets sur une année type, et la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) devient un enjeu majeur. La start-up spécialisée dans la réservation hôtelière flèche donc le paiement de chambres vers des associations. Ce qui permet aux établissements d’écluser de probables invendus, tout en améliorant leur RSE. Plus de 200 hôtels sont partenaires. VisitMoov Visitmoov est une IA de création de parcours touristique personnalisé. La start-up scanne l’offre d’attractions touristiques mais également celle des mobilités (dont les transports en commun) pour proposer au visiteur la meilleure expérience possible. Lauréat du Tourism Innovation Summit de Séville, Visitmoov a réalisé en 2022-23 ses premiers déploiements sur Paris (avec Ile-de-France Mobilités) et la Métropole Nice Côte d’Azur afin d’optimiser la gestion des flux touristiques. Whatizis  Whatizis est un « Shazam des monuments », proposé aux destinations pour valoriser leur patrimoine culturel. Il s’agit d’une application de reconnaissance visuelle des monuments : une simple photo avec son smartphone permet d’identifier un monument et d’écouter des commentaires audios. Deux destinations ont déployé la solution en 2022 : Rennes en partenariat avec l’Office de Tourisme et Paris avec la région Île-de-France. L’application revendique 30 000 utilisateurs.

By |2023-05-23T08:45:22+00:00May 23rd, 2023|Scoop.it|0 Comments

Meta écope d’une amende record de 1,2 milliard pour transfert illégal de données

La CNIL irlandaise a choisi la semaine du cinquième anniversaire du règlement général pour la protection des données (RGPD) pour infliger à Meta une amende record de 1,2 milliard d'euros, pour ne pas avoir respecté les règles de l'art européen dans le transfert de données aux Etats-Unis. Dans une décision publiée lundi, énième rebondissement d'une saga qui remonte à une plainte du militant de la protection de la vie privée Max Schrems déposée il y a dix ans, elle ordonne au propriétaire de Facebook de suspendre ses flux de données transatlantiques. L'Autorité irlandaise de protection des données lui donne cinq mois pour « suspendre tout futur transfert de données personnelles aux Etats-Unis ». Et six mois pour arrêter « le traitement illégal, y compris le stockage, aux Etats-Unis » des données personnelles de l'UE transférées. Jusqu'ici, c'est Amazon qui détenait le record avec 746 millions d'euros d'amende infligée par le Luxembourg. Dix ans de saga Meta est accusé de ne pas avoir suffisamment protégé les données des Européens des services de sécurité américains. Depuis que la Cour de justice de l'UE a annulé, en 2020, le Privacy Shield, un accord sur le flux de données entre le Vieux Continent et le pays de l'Oncle Sam, Meta utilisait un autre instrument juridique, des clauses contractuelles type (ou SCC), pour transférer les données. Mais la CNIL irlandaise estime que ce mécanisme ne permet pas de prévenir « les risques pour les droits et libertés fondamentaux » des utilisateurs européens de Facebook.

By |2023-05-23T08:44:06+00:00May 23rd, 2023|Scoop.it|0 Comments

Ledger et MetaMask : les « wallets » sur la sellette

Que Ledger n'a-t-il pas fait en se dotant d'une fonction « Mot de passe oublié ? » La start-up française, leader mondial des portefeuilles physiques de cryptomonnaies (une sorte de clé USB protégée), a provoqué l'ire d'une partie de la cryptosphère en leur proposant de récupérer leur phrase secrète en cas de perte. Son alter ego américain MetaMask, taxé d'ouvrir la porte à la collecte d'impôts sur les cryptos, a lui aussi mis à cran le secteur. Nouvelle crise ? Ledger d'abord. La start-up, valorisée 1,3 milliard d'euros , commercialise des portefeuilles de cryptos physiques vus comme les plus sécurisés. Dessus est stockée la clé privée donnant accès aux cryptos. Pour y accéder, l'utilisateur doit mémoriser un super mot de passe, soit une phrase de 24 mots. Aussi technologique que ce soit, il y a un côté archaïque à au moins deux titres : Ledger s'apparente à un bas de laine numérique, et on recommande souvent d'écrire la phrase… sur un bout de papier. Une clé Ledger détruite et incendiée En cas de perte de la clé USB ou de son sésame, personne ne pourra vous aider à retrouver vos fonds, même s'il s'agit d'un magot de millions de dollars en bitcoin… Stefan Thomas , cet Allemand qui a oublié le mot de passe de son disque dur où l'attendent 200 millions de dollars, en sait quelque chose. Pour pallier ce problème, Ledger a donc lancé, à la mi-mai, Recover, un service devant permettre de retrouver sa phrase secrète. LIRE AUSSI : ENQUETE - Comment Ledger a fait de Vierzon un haut lieu des cryptomonnaies Pour le Twittos « OKLAHODL », qui s'est filmé détruisant sa clé Ledger au marteau pour la brûler ensuite au chalumeau - ne manquant pas de faire le buzz -, l'entreprise française l'a trompé, en introduisant ce qu'il qualifie de « porte dérobée ». Pour lui, si Ledger peut restituer une clé perdue, c'est qu'il y a accès ; l'entreprise s'en défend. En somme, il rompt la promesse chère aux cryptofans du « not your keys, not your coins » (« pas votre clé, pas votre monnaie »). En réalité, la clé est découpée en trois bouts répartis avec deux sociétés, Coincover et EscrowTech. Pour certains, c'est encore pire. Piratage et crise de confiance Mais, explique, Ledger, la reconstruction de la phrase a lieu sur la clé USB et, sauf collusion entre ces trois acteurs, il est impossible de mettre la main dessus. La start-up demande donc qu'on lui fasse confiance. Seulement voilà, tous n'ont pas oublié le piratage de Ledger en 2020, quand les données personnelles de 273.000 clients ont fuité sur internet. Donc pour certains internautes, lier phrase secrète et identité de son porteur ouvre, forcément, une faille. Plus embêtant, Ledger a tweeté que « techniquement parlant, il a toujours été possible de créer un micrologiciel qui facilite l'extraction de clés » sur ses portefeuilles, mais a supprimé le tweet. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - Ledger : 4 choses à savoir sur la licorne française des cryptos Pourtant, ce Ledger Recover est optionnel. Ceux qui veulent conserver leur phrase sur un bout de papier - et courir un risque plus grand de perdre leurs cryptos - en ont le choix. Le français a lancé cette offre pour au moins trois raisons : offrir une solution devant éviter la perte de ses fonds, s'ouvrir à un public plus large, maintenant que la start-up a déjà touché les initiés, et générer des revenus récurrents - Recover coûte 10 euros par mois - en plus de la vente de matériel. Ménager la chèvre et le chou « Pour rendre l'autoconservation accessible à tous, nous devons développer des produits innovants qui maintiennent la sécurité tout en résolvant des obstacles concrets pour les utilisateurs », fait valoir sur Twitter Charles Guillemet, directeur technique de Ledger. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - Cryptoactifs : les défis que posent les nouvelles règles Pour Stanislas Barthelemi, manager Cryptos et Web3 chez KPMG France, « le fait est surtout que Ledger a raté sa communication, en annonçant ça comme un cheveu sur la soupe, ce qui a pu ternir un peu son image ». Cela montre aussi à quel point les acteurs des cryptos en quête de croissance « sont entre deux eaux : d'un côté la clientèle historique adepte de décentralisation mais de l'autre, une clientèle à conquérir en demande de plus de facilité d'usage et de garanties », entrevoit l'expert. MetaMask dans le viseur aussi MetaMask peut en dire autant. Le portefeuille de l'américain ConsenSys (largement financé par Microsoft) édite une extension pour navigateur - et ne vend pas de clé USB comme le français. Il est surtout utilisé pour les NFT. A la suite d'une mise à jour récente, il a laissé entendre qu'il « se réserve le droit de retenir les taxes si nécessaire », provoquant, là encore, un tollé 3.0. En novembre 2022, il faut dire qu'il avait déjà échaudé ses utilisateurs en annonçant collecter leur adresse IP. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - MetaMask : 3 choses à savoir sur la passerelle vers le Web3 Si le cas Ledger est optionnel, celui de MetaMask relève d'une confusion . Quand certains y ont vu un prélèvement à la source à venir de l'administration fiscale directement dans la petite application, la mention légale concernait, en fait, d'autres produits édités par ConsenSys. Qui utilisent, eux, des paiements par carte bancaire. Pour Stanislas Barthelemi, « tout cela a été monté en épingle de façon irrationnelle ». Mais alors que le business des cryptos n'est pas toujours clair , il reste à comprendre pourquoi certains s'émeuvent autant dès que l'on touche même de loin à leur confidentialité. Ont-ils vraiment tous, chevillée au corps, la vision d'un web post-GAFA plus protecteur de la vie privée ? Ou mieux vaut-il ne pas regarder ce qui se cache dans leur armoire ? Clés de compréhension La conservation des cryptomonnaies est un vrai roman à clés, dans lequel le jargon technique représente quelque chose de bien connu. Le portefeuille numérique ou physique (« wallet », comme MetaMask, ou « hardware wallet », pour Ledger), peut être comparé à une boîte aux lettres. Dedans, on y met des cryptos et des NFT protégés par deux clés : une clé publique (l'adresse postale), et une privée (la clé de la boîte aux lettres). La phrase secrète de 24 mots sert d'empreinte de la clé privée, pour en faire un duplicata.

By |2023-05-23T08:43:18+00:00May 23rd, 2023|Scoop.it|0 Comments

Will the Google New York Times deal lead to a “A Stampede of Principles?”

The Wall Street Journal reported earlier this week that the New York Times have signed a huge $100 million deal with Google, “that allows the Alphabet unit to feature Times content on some of its platforms, according to people familiar with the matter.” How will other publishers respond? Will they flock to Google in search of similar deals? What happens to the plurality of the media and a free and independent press if journalists are answerable to Google as their paymaster? Will such scruples and principles be trampled underfoot in the rush to Google’s door? Or will the authorities step in?     As many will be aware, Google has been seeking to capture as many news publishers as possible in its Google News Showcase product for a couple of years now, with limited interest from users. One commercial issue with the News Showcase is that Google becomes the advertiser instead of the publisher and keeps the vast majority of the ad revenue generated, sharing maybe 20% with publishers. Aside from being a bad deal for publishers, there is then the regulatory issue that Google has an incentive to promote its own “News Showcase” over other more relevant content from rivals in its search results. Such discriminatory self-preferencing was found to be illegal in the EU’s Google (Shopping) case, which attracted a 2.4 billion fine. The US Department of Justice has also brought a case against Google on the issue. That case goes to trial in September of this year. The News Showcase has generated regulatory interest especially in the EU and Germany. The Google/New York Times deal may raise the same issue again but on a bigger scale. The article indicates that the New York Times will also be “using Google tools for marketing and ad-product experimentation.” If this involves the promotion of the New York Times over its rivals that would clearly raise a competition problem. The Wall Street Journal also carried a story detailing Google’s plans to “shift the way it presents search results to incorporate conversations with artificial intelligence, along with more short video and social-media posts.” The CMA currently has a consultation open on this issue. Responses are due by the end of the month. Again, Google appears to be working on the basis that it can continue to promote its own products into its search results. Indeed, just this week Google announced Search Generative Experience, a proposal for the integration of its own AI (Bard) into Search (see our post here). This looks to be the same abuse that Google was fined for by the EU. Will the authorities now step in and enforce the law?   

By |2023-05-23T08:39:36+00:00May 23rd, 2023|Scoop.it|0 Comments

RSE : la pub peut commencer à mesurer son empreinte carbone

En avril dernier, l'Union des marques lançait son meta référentiel de l'empreinte carbone de la communication. La dernière matinée Udecam, dédiée à la RSE, célèbre aussi la sortie (après 2 ans de gestation, dont 6 mois de test) de l'outil de mesure de l'empreinte carbone des campagnes média. Patrick Gouyou Beauchamp, à l'Udecam (agences média), a mené des discussions avec le Syndicat des Régies Internet (SRI), pour un référentiel commun de mesure de l'empreinte carbone des campagnes média. La méthode a été affinée avec Christophe Girardier, de GLImpact. La phase d'utilisation des campagnes compte environ 70 % de son empreinte carbone : regarder une campagne sur une tablette, en wifi, plutôt qu'en 4G, modère son empreinte. La France semble avoir de l'avance sur le sujet. Damien de Foucault, qui dirige l'Udecam plaide pour poursuivre le dialogue entre les différentes parties prenantes : "L'heure est à la convergence il va falloir que les calculettes des régies et notre outil donnent des résultats convergents. Il faut embarquer le marché". Intégrer la mesure de l'empreinte carbone dans les outils ? L'outil de mesure carbone des campagnes sera-t-il intégré dans l'achat média directement, comme une agence média, Pilot, le fait depuis dix ans en Allemagne? C'est LA question, et elle n'est pas tranchée. Le process va prendre du temps, explique Damien de Foucault, qui dirige l'association qui représente les agences média : "Il va falloir aux annonceurs du temps pour intégrer le indicateurs de cet outil, et que se dégagent des standards. Il faudra plus d'un an pour avoir des référents. L'intégrer au média planning, doit être une démarche collective et cela va prendre du temps. La mesure d'audience désilotée est aussi compliquée que la mesure de l'empreinte carbone. Il faudra trouver un tiers certificateur. Nous avons sollicité le CESP qui est intéressé mais pas encore compétent. Personne n'a le Graal, mais tout le monde a commencé à travailler". En attendant, la méthode de calcul de performance neutralise cette phase pour mieux comprendre les leviers d'optimisation qui incombent aux professionnels, comme de diminuer le poids de la vidéo.

By |2023-05-23T08:38:38+00:00May 23rd, 2023|Scoop.it|0 Comments

Usbek & Rica – « La moitié de la capacité des câbles mondiaux est aujourd’hui utilisée par les GAFAM »

Il y a vingt ans, les GAFAM étaient les clients directs des opérateurs qui les taxaient énormément pour faire passer les données par leurs câbles. Ces opérateurs n’ont pas vu venir la réaction financière des GAFAM qui ont alors décidé d’investir directement dans les câbles pour s’émanciper de ces coûts. Ils ont commencé par prendre des parts dans les consortiums d’opérateurs, puis ont investi seuls ou en petit nombre.  La moitié de la capacité des câbles mondiaux est aujourd’hui utilisée par les GAFAM : ils sont les moteurs du trafic mondial. Outre l’intérêt économique, ces fournisseurs de contenu choisissent les routes suivies par ces câbles pour relier entre eux leurs data centers pour aller plus vite et répondre à leurs propres besoins. Enfin, le fait d’avoir très peu d’acteurs économiques autour de la table permet d’accélérer considérablement les décisions pour mettre en œuvre de nouveaux câbles : là où il fallait parfois l’accord de trente opérateurs avant, il n’en faut plus que deux ou trois aujourd’hui. En investissant par eux-mêmes, les GAFAM posent plusieurs câbles sur une même route, pour ne pas être victimes d’aléas ou d’impairs et ainsi de ne pas ralentir leur activité en cas de dommages sur le réseau. Leur stratégie d’investissement est parfaitement utilitariste et très maîtrisée.  

By |2023-05-22T12:08:53+00:00May 22nd, 2023|Scoop.it|0 Comments

Hublot Big Bang Unico Nespresso Origin: Green Machine

THERE ARE MORE than a few unlikely collaborations in the watchmaking world. This year's Muppets mash-up with Oris to produce the ProPilot X Kermit Edition is a fine example, of course. As is the Domino's Pizza Rolex, with the fast-food company's logo resplendent on the dial of an Air-King, awarded to franchise owners who hit $25,000 in weekly sales four weeks in a row. Now Swiss manufacturer Hublot, which has something of a reputation for material experimentation, particularly with sapphire cases, has partnered with Nespresso—yes, the coffee brand. The two teams have produced a limited edition Big Bang watch that uses recycled aluminum capsules and coffee grounds in both the case and the strap. PHOTOGRAPH: HUBLOT Nespresso, another Swiss company, has a track record of turning its pods into other products. Its Second Life Project, launched in 2016, has turned out vegetable peelers, Victorinox penknives, and Caran d'Ache ballpoint pens over the years. The reason for Nespresso's nods toward eco endeavors is clear. Coffee capsules may produce fewer greenhouse gases than filtered coffee, but the waste they create is still a huge problem. Globally, coffee capsules make up about 576,000 metric tons of waste. As Hublot's Big Bang Unico Nespresso Origin is limited to just 200 pieces and costs $24,100, or €25,200, one suspects the ecological impact of the watch will be minimal, but owners will have additional bragging rights nonetheless. Measuring 42 millimeters in diameter, the case, which is water resistant to 100 meters, uses 28 percent recycled aluminum, which is then anodized to obtain the striking green color. The caseback and container housing the movement are made from recycled titanium. The watch also comes with not one, but two straps made from “eco” material. The first includes 4.1 percent recycled coffee grounds and 8.2 percent recycled rubber. The second is completely recycled and made by the Taiwan company SingTex, which produces a fabric called SCafé made of 5 percent recycled coffee grounds and 95 percent recycled polyester. Indeed, it is the first time, apparently, that SCafé has been used to make a watch strap. Fortunately, Hublot's quick-change, one-click system means you can swap the two strap options without using any tools. PHOTOGRAPH: HUBLOT Another boon is that the collaboration has been designed with a laudably light touch. While the verdant green is the hue of Nespresso’s Master Origins Peru Organic capsule, the only other visual clue of Nespresso's involvement is the brand's “N” logo engraved on the crown. However, despite the subtlety, it apparently still took Hublot an entire year of research and development to achieve the right color-matching on the seven different materials that make up the watch: the anodized aluminum, the varnish on the dial and hands, the Hublot logo decal on the glass, the strap rubber, and the fabric, lining, and hook-and-loop tape of the Velcro strap. Delve into the innards of the piece and you'll find Hublot’s HUB1280 Unico self-winding chronograph powering the watch, which has a power reserve (the length of time you can not wear the watch without it stopping) of 72 hours. Finally, attention has also been paid to the watch's packaging. The Big Bang Unico Nespresso Origin comes in the brand's new Greenbox case, which will supposedly be used for all Hublot pieces going forward. Created entirely from oak—including, impressively, its hinges—the box is made from mostly massive, traceable wood and designed to be reusable, as its recycled interior is removable.

By |2023-05-22T12:08:00+00:00May 22nd, 2023|Scoop.it|0 Comments