Scoop.it

Pour s’informer sur le changement climatique, les Français en attendent davantage des médias

Alors que les conséquences du changement climatique se manifestent de manière très concrète pour bon nombre d’entre nous et que les informations sur ces thématiques se multiplient, l’environnement et le climat sont une préoccupation pour 41 % des Français et même à 50 % la préoccupation numéro 1 des 18-24 ans, selon l’étude Médias & Climat : le rôle des médias face à l’urgence climatique, réalisée par CSA et l’ACPM dans le cadre de #DemainLaPresse et dont les résultats ont été révélés mercredi 5 avril 2023. Ces deux thématiques arrivent au troisième rang de leurs préoccupations, derrière le pouvoir d’achat (59 %) et la santé (49 %). Pour 93% des répondants, il est urgent d’agir pour l’avenir de la planète et les générations futures. D’ailleurs, 89% ont déjà mis en place certaines actions pour réduire leur impact sur l’environnement. Les médias ont, selon les répondants, un vrai rôle dans la prise de conscience des effets du changement climatique. 70 % des interrogés ont plutôt le sentiment d’être bien informés sur ces sujets, les 30 % qui pensent le contraire étant des sur-utilisateurs des réseaux sociaux. Dans la presse papier ou digitale et à la radio, « la proportion des répondants qui s’estime pas assez informés est supérieure au seuil de saturation », a noté Claudine Brulé, directrice du pôle Consumer de CSA. Il y a donc encore sur ces supports une marge de progression pour renforcer l’offre. La balance est plus équilibrée pour la télévision… Les Français seraient très intéressés de trouver davantage de sujets sur les conséquences du changement climatique dans les années à venir (44 %), des solutions, conseils et petits gestes pour réduire l’impact sur l’environnement (44 %) et des sujets qui mettent en avant des initiatives concrètes mises en place par des collectivités pour y parvenir (42 %). Formats courts recherchés Ils sont à l’affût de tous types de formats pour s’emparer d’informations sur le réchauffement climatique. La préférence va aux sujets courts et simples (plébiscités par 80 % des répondants), à des informations chiffrées et scientifiques (78 %). Pour autant, 75 % sont prêts à s’investir dans la consultation de sujets longs qui abordent ce phénomène plus en profondeur et, dans une même proportion, à s’intéresser aux interviews d’experts. Ils sont aussi environ 7 sur 10 à accueillir les témoignages et les conseils ou tutos. Les médias traditionnels sont plutôt bien placés dans les différentes sources qui leur semblent les plus à même de fournir une information de qualité. Comme dans d’autres études sur la confiance dans les médias, les réseaux sociaux arrivent assez loin derrière… Attention au traitement anxiogène de l’information Le ton avec lequel ces informations sont présentées par les médias est jugé anxiogène, notamment dans les médias d’image et de vidéo qui marquent davantage les esprit. Le sentiment d’anxiété est en effet mis en avant par 35 % des téléspectateurs, 34 % des utilisateurs des réseaux sociaux et des sites d’information, 30 % de ceux de la presse digitale, mais « seulement » par 26 % des auditeurs de la radio. La presse est le média qui s’en sort le mieux avec 24 % de citations. D’où l’importance de préempter de nouveaux territoires éditoriaux, notamment en renouvelant les angles d’approche. « Il est nécessaire d’apporter une information experte, plus scientifique, constructive, incitative et motivante », a souligné Stéphane Bodier, président de l’ACPM. Toutes ces thématiques gagnent donc à être davantage éditorialisées, d’autant que « les médias ont un rôle historiques à jouer pour emmener tout le monde en mode action et solution », a estimé Yves del Frate, DG de CSA. « La télé est partie un peu en avance, la presse doit trouver ses modes d’écriture. […] L’information est trop austère. Il faudrait trouver un moyen de faire le même travail qui a été fait sur les métiers de la cuisine, qui ont été rendus très attractifs par les médias. On peut sans doute faire la même chose avec l’écologie. C’est une question de volonté car ces personnes inspirantes existent », a-t-il assuré.

By |2023-04-07T09:35:12+00:00April 7th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Pierre Calmard (dentsu france) : “devenir première société à mission dans notre métier démontre une ambition différente, comporte des risques”

IN. : lorsqu’un client vous dira « moi, je veux tourner en Afrique du sud, je paierais ma cote part en émissions carbone »… que lui répondrez-vous ? P.C. : je dirais pour commencer qu’il y en a de moins en moins… des clients, comme ça. Les choses sont entrain d’évoluer. Je pense qu’il faut aborder cette logique avec beaucoup d’humilité. Nous avons fait énormément pour dentsu en France depuis 3 ans, énormément pour nos salariés, mais aussi pour notre action, en divisant par 3 notre propre empreinte carbone. Concernant nos clients, notre ambition n’est pas de changer le monde en claquant des doigts, et en quinze jours. C’est absolument impossible. On va juste accepter l’imperfection du monde, et faire notre devoir désormais, en conseillant à nos clients qui veulent tourner en Afrique du Sud, d’accepter des solutions efficaces pour le faire de façon différente, de manière pertinente, beaucoup moins carbonée. IN. : c’est un changement de paradigme total… P.C. : oui effectivement notre métier consiste désormais à apporter des solutions pour changer cette logique qui n’avait jamais été interrogée par le passé. On ne va pas tout changer d’un seul coup. On a commencé à le faire de manière significative (lire l’encadré). À l’interne, d’ores et déjà, chacun chez dentsu france doit s’engager à faire en sorte de changer cette logique pour aller dans le sens de l’harmonie. IN. : cela veut dire quoi être « le premier groupe » labellisée « entreprise à mission » ? P.C. : notre métier est désormais augmenté, puisqu’il s’agit d’apporter des solutions créatives et « raisonnables » à nos clients. On n’y arrivera pas dans cent pour cent des cas. Mais c’est notre décision, notre responsabilité désormais. Cela signifie aussi que nous sommes, -comme toujours dans notre ADN, depuis Carat et Gilbert Gross-, les pionniers de ce marché, que c’est nous qui prenons les risques, que c’est nous qui portons l’ambition, et que c’est nous qui contribuons à faire en sorte que ce marché évolue. Et je vous parie que d’ici trois ans, nous ne serons plus seuls, et qu’il y aura pas mal d’agences qui nous auront emboité le pas, et c’est très bien. Simplement, être premiers démontre une ambition différente, comporte des risques. C’est surtout une conviction.. IN. : comment votre écosystème vit-il ce virage ? P.C. : ce qui me rend optimiste c’est que depuis un mois et demi on en parle à certains de nos clients et que pour l’instant, nous avons un accueil ultra favorable. Il faut dire qu’un très grand nombre de nos clients sont extrêmement conscients qu’ils doivent changer leurs pratiques, ont eux mêmes des engagements chaque fois plus grands… Qu’ils ont déjà des engagements RSE, et une pression de leurs publics qui les incitent à changer leurs pratiques. Aujourd’hui il y a deux options soit vous ne faites rien et mourez de votre mort lente, soit vous réinventez votre business en prenant en compte ces valeurs fondamentales. Ce n’est pas en choix en fait, c’est une nécessité, une question de survie.

By |2023-04-07T09:33:26+00:00April 7th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Les entreprises « zombies » finissent par mourir aux Etats-Unis

La fin de l’argent gratuit conduit à un retour de la sélection des entreprises par le marché et provoque une remontée logique des faillites, alors que certaines tentent des sauvetages de la dernière chance. Par Arnaud Leparmentier(New York, correspondant) Publié le 31 mars 2023, modifié le 01 avril 2023 à 01h38 Temps deLecture 3 min. Read in English Ajouter à vos sélections Partager Article réservé aux abonnés Un Boeing 747 de Virgin Atlantic, transportant la fusée LauncherOne de Virgin Orbit, à l’aéroport de Newquay Cornwall, au Royaume-Uni, le 9 janvier 2023. BEN BIRCHALL / AP L’idée était intéressante : lancer des satellites avec une fusée larguée par un Boeing 747. Las, les projets farfelus de Sir Richard Branson sont souvent à haut risque, et la tentative de lancement effectuée, début janvier, par Virgin Orbit fut un échec retentissant : la fusée n’a pas atteint son orbite et a fini dans la mer. Ce jeudi 30 mars, c’est l’entreprise elle-même qui a bu le bouillon. Son patron, Dan Hart, a annoncé que la société cessait ses opérations et allait se séparer de 85 % de ses 800 salariés, faute de renflouement, notamment par son actionnaire historique, Richard Branson. Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Pour le Royaume-Uni, un premier échec dans la course aux lancements de satellites Résultat : l’action a chuté de 45 % dans les échanges officieux après la fermeture de Wall Street, à 20 cents (18,5 centimes d’euro). L’action, qui avait atteint en janvier 2021 un plus haut de 11 dollars, a vu sa valeur divisée par environ soixante. Ainsi va sans doute disparaître une entreprise « zombie », sans projet viable et portée sur les fonts baptismaux par la politique d’argent gratuit de la Fed, la banque centrale américaine, qui a permis de financer tout et n’importe quoi sur la planète à l’occasion de la pandémie de Covid-19.

By |2023-04-06T09:27:03+00:00April 6th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Le groupe hôtelier Accor teste l’analyse de sentiments en centre d’appels avec Amazon

Le groupe hôtelier Accor s’appuie sur les services Amazon Connect afin de délivrer ses services de centre d’appels téléphoniques dans le monde entier. A l’heure actuelle, Accor teste sur un projet pilote l’usage de « Contact Lens » le service d’analyse de sentiment proposé par Amazon, pour une de ses marques de luxe. Evénement AWS Summit à Paris du 4 avril Le projet a été présenté par Patrice Merrien d’Accor, lors de l’événement AWS Summit, le 4 avril à Paris, un événement qui a montré la dynamique de l’écosystème d’AWS en France ainsi que la jeunesse et le nombre de professionnels convertis à ces technologies. Alix Boulnois, Chief Digital Officer d’Accor, pour sa part, est intervenue lors du même événement afin de présenter la trajectoire d’Accor vers le Cloud. La solution Amazon pour les centres d’appels a été retenue notamment pour son intégration avec le CRM d’Accor délivré par Salesforce – pour la gestion du service client et des réservations –, son intégration avec le reporting employé chez Accor et pour la disponibilité d’un terminal téléphonique softphone depuis la console de l’agent avec un accès facilité à l’ensemble des outils du service client du groupe hôtelier.   Il s’agissait de faciliter l’expérience de l’agent et d’avoir une solution globale pour toute l’activité Il s’agissait de faciliter l’expérience de l’agent et d’avoir une solution globale pour toute l’activité. Accor y a ajouté toujours avec Amazon une solution de self service qui traite certaines demandes – assez limitées pour l’instant – des clients en langage naturel, afin de mettre en place progressivement un SVI (Serveur vocal interactif) en langage naturel, et ainsi donner une réponse immédiate aux clients sur certaines questions en fonction de son contexte. Pour l’heure, ce SVI, ce bot, reste assez robotisé. La mise en place a lieu pour l’instant en Angleterre, et le bot répond au téléphone aux questions les plus fréquemment posées telles que « y-a-t-il un parking à l’hôtel ? », « à quelle heure est ce que je peux avoir ma chambre », ou « est-ce que l’hôtel est loin de l’aéroport ? ». Il s’agit de questions classiques et la réponse est toujours la même. Cela permet d’automatiser et de donner une réponse immédiate sans engager de ressource humaine du côté d’Accor. Le AWS Summit s’est tenu à Paris le 4 avril Vivement les intelligences artificielles génératives Cette automatisation des réponses vocales demeure limitée. « Ce que l’on a pu faire sur l’automatisation des réponses reste assez robotique, ce n’est pas du conversationnel » reconnaît le responsable. Il regarde du côté des intelligences artificielles génératives – telles que celles popularisées avec ChatGPT – afin d’améliorer ces aspects. « Ce sont des choses que nous allons regarder avec attention, parce que cela fait partie de l’amélioration de l’expérience client » tranche-t-il. « Si on peut rendre les machines un peu plus conversationnelles, ajouter des intonations, un temps d’hésitation, on franchit un pas supplémentaire dans l’’expérience du client » dit-il. Accor fait appel à ‘Contact Lens’ d’Amazon pour de l’analyse à froid, et l’amélioration des performances des agents Et il y a l’analyse des appels qui sera réalisée avec le service « Contact Lens » d’Amazon, service d’analyse de conversation d’AWS. Il y a actuellement un test pilote en cours sur une marque de luxe d’Accor, sur la langue anglaise avant de le déployer sur d’autres géographies. « On s’intéresse plutôt au post appel et pas forcément à l’appel en cours, ni à l’analyse de sentiment en temps réel » poursuit-il. Il s’agit plutôt de l’analyse à froid, pour des améliorations des performances des agents en centres d’appels. « Nous allons évaluer l’évolution du sentiment client au cours d’une conversation, en fonction du comportement de l’agent » décrit-il. Cela passe aussi par la vérification que l’agent a bien proposé par exemple le programme de fidélité au client qui appelait. « On va regarder si l’agent fait preuve d’empathie et d’écoute active, etc. » ajoute-t-il. Amazon a été retenu également pour son modèle de facturation de ses coûts 100% à l’usage. Une facilité clé, explique Accor, car en 2020, le groupe hôtelier rappelle avoir perdu 90% de son chiffre d’affaires du jour au lendemain à cause de la pandémie de Covid. De plus, Accor doit gérer la saisonnalité des demandes hôtelières – business ou touristiques – selon les régions du monde. Alix Boulnois, CDO d’Accor a présenté la trajectoire Cloud d’Accor Un déploiement progressif d’Amazon afin de s’assurer de son bon fonctionnement La solution de centres d’appels d’Amazon a été déployée durant 2022. Accor gère 5400 hôtels pour 802 000 chambres dans le monde et qu’il faut remplir au mieux au quotidien, via 40 marques allant d’un positionnement économique jusqu’aux marques de luxe. Le groupe emploie 290 000 personnes. Accor s’appuie sur 12 sites de contact dans le monde avec un total de 1200 agents Accor s’appuie sur 12 sites de contact dans le monde (Paris, Sao Polo, Rabat, Barcelone, Bangkok, Varsovie, Guangzhou, Manille, …), avec un total de 1200 agents en centres d’appels et il doit opérer en 20 langues, tout en répondant au positionnement de chacun des hôtels. Certains centres sont internes à Accor, d’autres sont tenus par des partenaires. Côté client, il est possible d’appeler lors d’une réservation pour chacun des hôtels, notamment si une demande ne peut être prise en charge dans le parcours digital. Les centres de contacts assurent en outre le débord d’appels de 1500 des hôtels du groupe, libérant ainsi les personnels des équipes de l’hôtel. S’y ajoutent des services de conciergerie de type VIP et d’autres services liés au programme de fidélité. La solution Amazon Connect a notamment permis de mettre rapidement en place un service pour la marque de luxe Orient Express en adéquation avec le calendrier de sa mise sur le marché, une fois les agents recrutés. Le canal téléphonique demeure très important pour Accor « Le canal téléphonique est très important pour nous. On reçoit encore énormément d’appels » souligne Patrice Merrien. Les appels passés représentent 50 millions de minutes par an, soit près de 1 siècle de conversation. Afin de valider la solution d’Amazon, Accor a débuté par une expérimentation sur un petit nombre d’agents en Asie du Sud Est, à Bangkok, pour se réassurer et s’assurer de la bonne qualité sonore. Ensuite, il y a eu un MVP (Minimum Viable Product) de 4 mois début 2022 pour que les agents puissent prendre des réservations dans de bonnes conditions et une extension progressive à l’ensemble ou presque de l’activité des centres de contacts d’Accor. « On peut améliorer notre solution en fonction des KPI métiers que l’on récupère de manière globale » Cette solution apporte de la donnée en temps réel – sur les SLA (Service Level Agreements) et les taux de décrochés – pour optimiser le fonctionnement des centres d’appels. Cela donne la possibilité d’équilibrer le trafic entre les différents sites. Cela permet également de basculer des agents de l’activité de care vers l’activité de réservation si besoin. « On peut monitorer la performance et améliorer notre solution en fonction des KPI métiers que l’on récupère de manière globale » se félicite le responsable. La personnalisation est importante pour Accor. « On a envie d’être salué par son nom lorsque l’on arrive à l’hôtel » relève Patrice Merrien. « Le contact humain est très important dans le monde de l’hospitalité » souligne-t-il. « On a comme ambition d’adapter le parcours vocal du client en fonction de son contexte » termine-t-il. Il s’agit par exemple de remercier un client pour être un membre loyal du programme de fidélité ou de s’adapter à la réservation en cours du client si celui-ci appelle.

By |2023-04-06T08:04:40+00:00April 6th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Le silencieux crash boursier des taxis volants et des eVTOL

2023 sera une année charnière pour les taxis volants et les « eVTOL », ces aéronefs électriques légers à décollage et atterrissage verticaux qui ambitionnent d'ouvrir un nouveau chapitre de l'histoire de l'aéronautique. Alors que le marché semble en plein décollage et que les premières entrées en service sont prévues dès l'an prochain, le secteur fait face à une très nette perte de confiance des investisseurs. Les principaux concepteurs d'eVTOL (pour Electrical Vertical Take-Off and Landing), qui avaient misé sur la Bourse pour financer leur développement, ont tous vu leurs cours plonger. A commencer par la plus grosse capitalisation du secteur, l'américain Joby Aviation, qui a réussi à lever près de 2 milliards de dollars depuis sa création en 2009 et dont le cours de Bourse a perdu 71 % de sa valeur depuis son introduction à la Bourse de New York, en février 2021. La fin d'une bulle spéculative ? Même chose pour son compatriote Archer Aviation, qui avait réussi à lever 856 millions de dollars depuis 2018 et dont l'action a reculé de 83 % depuis son pic de février 2021. Cela malgré l'annonce en fanfare, en janvier dernier, d'un partenariat avec le groupe automobile français Stellantis . Idem chez Beta Technologies, qui avait récolté près de 800 millions de dollars depuis 2017 et qui a vu sa valorisation chuter de 72 % en douze mois. Ce franc désamour de la Bourse ne se limite pas aux pionniers américains. En Europe, le britannique Vertical Aerospace (347,8 millions de dollars de fonds selon l'index SMG) a vu sa valorisation fondre de 72,8 % sur un an. Sur la même période, l'action de l'allemand Lilium, qui avait levé plus d'un milliard depuis 2015, a perdu 88 %, pour tomber à 60 centimes d'euros. Le brésilien Eve Holding, filiale d'Embraer, a perdu plus de 30 %. Le chinois Ehang, qui fut le premier à faire voler un eVTOL avec des passagers, est à moins 15 %.

By |2023-04-06T07:52:50+00:00April 6th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Google paye la différence si le prix de votre billet d’avion baisse avant le départ

La garantie de prix est un programme pilote disponible pour certains itinéraires de Google Flights. Elle est disponible pour les Américains pour le moment, pour des vols au départ des Etats-Unis payés en dollars. Pour certains vols, les algorithmes de Google surveillent le prix jusqu’au départ du premier vol de votre itinéraire. Si le prix baisse, Google rembourse la différence. Pour profiter de cette fonctionnalité gratuite, la différence de prix doit être supérieure à 5 dollars. Vous pouvez recevoir jusqu’à 500 dollars de remboursement au total par année civile pour un maximum de 3 réservations qui proposent cette garantie de prix. La somme remboursée est virée sur votre compte Google Pay de l’utilisateur. Vous pouvez ensuite effectuer des achats en ligne, faire un virement à un autre utilisateur de Google Pay ou un virement vers un compte bancaire. Google n’a pas donné d’informations sur la disponibilité de cette garantie en dehors des Etats-Unis. Un service qui rappelle l’une des fonctionnalités proposées par la société FLYR il y a quelques années. Désormais spécialisée dans le revenue management, l’entreprise américaine garantissait au voyageur le fait qu’il serait remboursé de la différence si le prix baissait sur une période donnée.

By |2023-04-06T07:44:46+00:00April 6th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Ces start-up qui veulent verdir le voyage d’affaires

Touché, mais pas encore coulé. Mis à mal durant la crise sanitaire, le voyage d'affaires repart doucement à la conquête des usagers, tout en connaissant des ajustements. Le télétravail et le développement de la visioconférence ont mis en avant des déplacements parfois non essentiels, couplés à l'urgence écologique qui appelle à plus de sobriété en la matière. En septembre 2022, Christophe Roth, directeur de mission Business Travel chez Epsa, indiquait aux « Echos » s'attendre « à une perte durable de 20 % de la demande » sur le secteur. Alors les agences de voyages s'organisent, avec des start-up qui développent, encore timidement, des offres « bas carbone ». C'est le cas de Fairjungle​, créée en 2017 et qui vient de lever 4 millions d'euros (dont 400.000 euros de dette) auprès de Galion.exe, le fonds de The Galion Project, et de business angels. Réduire le nombre de voyages Le modèle d'affaires, basé sur la licence et sans commission à la transaction - autrement dit, au voyage réservé - est plutôt vertueux dans le sens où la start-up ne gagne pas plus d'argent en fonction du volume de déplacements. Car la meilleure manière de réduire l'empreinte carbone du voyage d'affaires… est d'en réduire le nombre. « Nous ciblons en priorité des entreprises qui mettent l'écoresponsabilité au centre de leur gestion de voyages. Les collaborateurs privilégient le train à l'avion, et les voyages peuvent être soumis à davantage de contrôles de la part des managers : la durée, la typologie, le motif… » détaille Saad Berrada, le cofondateur, dont la start-up développe aussi une offre d'hôtels « écoresponsables ». Equiper les agences ou les entreprises Du côté des entreprises, elles se voient de plus en plus contraintes de réaliser un bilan carbone. C'est déjà le cas pour celles de plus de 500 salariés, et à partir de 2024, pour celles de plus de 250 personnes. Verdir les voyages d'affaires fait partie des briques qui permettent de réduire ses émissions indirectes (scope 3). Chez Openclassrooms par exemple, pépite du French Tech 120, « les vols courts sont interdits s'il existe des trajets alternatifs de moins de 5 heures », indique Audrey Yvert, directrice de l'impact de la start-up. « Nous avons eu une liste de salariés qui n'avaient pas respecté la consigne, ils ont eu une conversation avec leur manager pour s'assurer qu'ils ne recommenceraient pas », poursuit-elle. LIRE AUSSI : DéCRYPTAGE - Les cinq révolutions à venir du voyage d'affaires Réduire les voyages d'affaires, jusqu'où ? The Treep , elle, veut aller plus loin et mise à terme sur la désincitation au voyage. Cette jeune pousse, née en 2016, veut développer un algorithme pour aider le salarié à savoir si cette « réunion, finalement, doit vraiment se faire en présentiel », détaille Laurent La Rocca, le fondateur. Pour l'instant, la start-up, qui a levé 1,6 million d'euros fin 2022, se contente de proposer des comparaisons en temps et émissions de CO2 des modes de transport et d'hébergements. Contrairement à Fairjungle, The Treep choisit d'équiper les agences de voyages plutôt que les entreprises directement. Un modèle moins coûteux, qui ne nécessite pas de personnes dédiées au service après-vente, délégué aux agences de voyages - qui sont 25 à être clientes, selon les chiffres communiqués par la start-up. LIRE AUSSI : Voyages d'affaires : pourquoi les Français perdent-ils autant de temps et d'argent ? EN CHIFFRES - Le voyagiste en ligne Evaneos rentable fin 2022 Reste que ses revenus, certes basés sur l'abonnement, incluent aussi une commission à chaque transaction. « Nous essayons de sortir de ce modèle, car il est écocide », reconnaît le patron. Et de préciser : « Nous visons de vivre uniquement de l'abonnement d'ici à cinq ans. »

By |2023-04-06T07:44:16+00:00April 6th, 2023|Scoop.it|0 Comments

« Si le monde a une chance de rester vivable à la fin de ce siècle, ce sera grâce aux femmes »

Ajouter à vos sélections Partager Article réservé aux abonnés L’avenir de l’humanité dépend de sa moitié féminine. Louis Aragon et Jean Ferrat l’ont proclamé et chanté. Les démographes, leurs calculettes et leurs scénarios le confirment à leur manière, moins poétique : si le monde a une chance de rester vivable à la fin de ce siècle, ce sera grâce aux femmes. Une étude, publiée lundi 27 mars par le groupe de chercheurs Earth4All, lié au Club de Rome, apporte de nouveaux arguments convaincants pour ériger l’autonomisation des femmes (« women empowerment ») en facteur déterminant non seulement d’une croissance démographique soutenable, mais aussi de la réduction de l’impact écologique, et donc de la survie de la planète. L’idée n’est évidemment pas nouvelle. Dans les pays déshérités, on sait depuis longtemps que l’éducation des filles est un levier majeur du développement : plus la scolarité se prolonge, plus tardives sont les maternités et larges les possibilités d’une vie autonome. Dans le monde développé aussi, l’égalité hommes-femmes favorise le progrès social. Lire aussi : Article réservé à nos abonnés « L’emballement démographique de l’Afrique est d’abord un obstacle à son propre développement » Mais l’étude en question affirme innover en construisant des projections de la population mondiale tenant compte, pour dix zones de la planète, non seulement des taux de fécondité et de mortalité, mais aussi des interactions entre de multiples données comme le produit intérieur brut par habitant, l’éducation, la santé, le réchauffement climatique. Ayant étudié « les évolutions possibles au cours de ce siècle en matière d’énergie, de nourriture, d’inégalités, de tension sociale, de pauvreté, de croissance démographique et économique, nous avons établi que nous ne ferions de progrès dans aucun de ces domaines sans une plus grande autonomisation des femmes », écrivent les chercheurs, qui remettent en cause – dans un sens plus optimiste – les projections de population de l’ONU.

By |2023-04-05T17:32:12+00:00April 5th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Comment le Steampunk peut-il valoriser le patrimoine des Hauts-de-France ?

Qu’est-ce que le steampunk ? Le steampunk, c’est une sorte de science- fiction qui se passe dans le passé. Plutôt que de se passer dans le futur, comme on en a l’habitude dans la science-fiction. C’est une science-fiction qui peut mêler aussi de la fantasy, qui peut mêler du fantastique. Donc c’est quelque chose d’assez vaste et qui n’a pas de forme définie, qui est très libre. Et c’est ce qui est intéressant dans le steampunk. C’est ce qui nous permet de créer tout un tas de choses différentes et d’avoir un univers très riche. Comment le steampunk peut-il servir à valoriser un patrimoine, notamment celui des Hauts-de-France ? Dans le cadre de ma thèse, je fais une recherche création qui a pour but de remettre en lumière le patrimoine industriel des Hauts-de-France grâce au steampunk. L’idée est d’utiliser le steampunk qui se passe généralement au XIXe siècle, ou en tout cas dans des univers qui ressemblent au XIXe siècle. Tout dépend des époques, car on peut avoir du steampunk qui se passe dans le futur, mais qui s’inspire de l’esthétique du XIXe siècle. Et l’idée, c’est de reprendre toute cette esthétique, mais aussi cette façon de penser pour interroger le passé, créer, faire réfléchir sur le présent et créer pour le futur. Au niveau du territoire par exemple, ça va se traduire par la remise en valeur des friches industrielles, types minières, la métallurgie, le textile. On a énormément de choses sur le territoire du Nord-Pas-de-Calais. Et ça se fait déjà ailleurs. Je pense notamment à l’Angleterre, parce que c’est de là que vient le steampunk. Mais c’est vrai qu’on est en train de développer ça en France. Et moi, mon objectif étant nordiste, c’est évidemment de le développer sur le territoire que j’habite. C’est ce qui a inspiré mes recherches depuis le début.

By |2023-04-05T10:01:29+00:00April 5th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Arabie Saoudite : une compagnie aérienne pour Neom, la ville du futur

Pour ceux qui ne le connaisse pas Neom est le nom d’un projet saoudien complètement fou qui rassemble quatre projets futuristes immobiliers gigantesques dans une même région de l’Arabie saoudite : The Line, Trojena, Oxagon, Sindalah. Cette ville du futur de 26 500 kilomètres carrés, aux moyens et aux services illimités, devrait sortir d’ici 2030, avec plus d’un million d’habitants. Et ce mega-projet saoudien Neom devient réalité à une vitesse vertigineuse. Il y a quelques jours, pour lui donner encore un peu plus de corps, les autorités saoudiennes ont annoncé la création Neom Airlines, la troisième compagnie nationale. Et ce quelques mois après avoir annoncé la création de Riyadh Air, la seconde compagnie nationale… Qui a besoin de trois compagnies aériennes nationales en même temps ? L’Arabie Saoudite bien sûr. Consciente de sa dépendance au pétrole, le pays veut absolument diversifier rapidement son économie Notamment grâce au tourisme. Neom Airlines reste un mystère D’ici la fin de 2024 devrait naître Neom Airlines. L’aéroport de Neom Bay est en service depuis 2019, pour lequel un aérodrome militaire existant a été réaménagé. Jusqu’à présent, seules les destinations saoudiennes ainsi que Dubaï et Londres sont inscrites au plan de vol. Mais Neom Airlines est censée à l’avenir transporter des touristes du monde entier. Rien que trois autres aéroports sont prévus pour la ville de Neom, qui fera la moitié de la taille de la Suisse. Y compris le méga-aéroport Neom International, qui devrait être construit d’ici 2030. On sait peu de choses sur Neom Airlines jusqu’à présent. Le PDG est l’Allemand Klaus Goersch (57 ans), qui était auparavant COO chez Air Canada et British Airways. Selon lui, la nouvelle compagnie aérienne devrait être très futuriste. « Imaginez que vos bagages soient récupérés à votre domicile ou à votre bureau et livrés à l’hôtel ou à la résidence de votre destination. Imaginez que la biométrie soit suffisamment avancée pour vous reconnaître au moyen de la reconnaissance faciale dès que vous entrez dans un bâtiment, et que la sécurité vous autorise à voyager sans même avoir à passer par une porte d’embarquement, sans parler de la nécessité d’obtenir un visa. Et imaginez que l’heure de votre réunion change de quelques heures et que vous puissiez changer de vol, sans problème ni frais. Mieux encore, imaginez que vous accumulez des points de fidélité à l’aéroport, où tout fonctionne comme un salon, pendant le vol et à votre destination, car tout appartient à la même société ». L’Arabie Saoudite veut sa place dans le Golfe Le marché du Golfe, encombré, ne décourage pas l’Arabie saoudite qui se lance dans une expansion agressive de l’aviation, avec une commande massive d’avions et le lancement d’un nouveau transporteur national. Ce mois-ci, le prince héritier Mohammed bin Salman, dirigeant de l’Arabie saoudite, a dévoilé Riyadh Air, la nouvelle compagnie aérienne qui vise à transformer la capitale en « une porte d’entrée sur le monde », selon les médias officiels. Deux jours plus tard, des responsables ont déclaré que Riyadh Air et Saudia, le porte-drapeau existant du royaume basé à Djeddah, achèteraient 78 Boeing 787 Dreamliner. L’accord, que la Maison Blanche a évalué à « près de 37 milliards de dollars » avec des options pour jusqu’à 121 avions, constitue le cinquième en valeur commerciale de l’histoire de Boeing.

By |2023-04-05T10:00:32+00:00April 5th, 2023|Scoop.it|0 Comments