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Cryptocurrency’s Myth of Anonymity

I covered this world of anonymity and hackers and surveillance, and I came upon this new phenomenon. Bitcoin was described to me as a kind of untraceable, anonymous digital cash for the internet. I was talking with some of the first bitcoin developers, and even Satoshi Nakamoto, this mysterious creator of bitcoin, had written in this email to a cryptography mailing list that, among other things, participants can be anonymous in this new cryptocurrency world that he or she or whoever they are was describing. So I wrote this first piece in 2011, and I did describe in this Forbes piece how this seemed to be a kind of untraceable digital cash. You could put unmarked bills in a briefcase and send them across the internet to anybody without revealing your identity if you were careful, it seems. Of course, I immediately also was imagining, just being the kind of reporter I am, that this was going to unlock a whole world of money laundering and online drug deals and, I don't know, terrorist financing. All of that, in some sense, did come to pass over the following years because it did seem … And it wasn't just me. Even Satoshi Nakamoto believed that bitcoin and cryptocurrency more generally, as there became more flavors of cryptocurrency, had these anonymous properties. It was only, I would say, at least fast-forward a whole decade, around 2020, that I started to realize how completely wrong I was about this. How not just I was a little bit wrong, but actually 180 fully opposite of correct about this—that bitcoin is actually fully traceable. In fact, it is much easier to follow the money if you can crack and decipher the blockchain with cryptocurrency than even with traditional finance. It was actually when I started to see the Department of Justice credit this one company, Chainalysis, which is a cryptocurrency tracing firm, in one announcement after another, I started looking into this world of investigators who had figured this out much earlier than me. I saw that this small group of detectives had learned to trace cryptocurrency within law enforcements in many cases, and had used this to take down one massive cybercriminal operation after another over the last 10 years. That escalating spree of massive busts and takedowns is the story of this book, Tracers in the Dark.

By |2023-02-10T10:57:57+00:00February 10th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Carrefour réalise sa première vidéo promotionnelle par intelligence artificielle générative

Les équipes Data et innovation travaillent sur l’IA générative « Nos équipes data et innovation planchent actuellement sur les cas d’usage de ChatGPT, et de la generative AI en général. Nous les explorons en gardant toujours comme boussole nos clients et la façon de mieux les servir » souligne-t-elle. La dirigeante de Carrefour rappelle que chez le distributeur, l’intelligence artificielle est quelque chose de concret. Elle sert à la personnalisation des achats, à l’optimisation des assortiments et à la réduction du gaspillage. « Nous explorons les différents usages, au service de nos clients » conclut Elodie Perthuisot.

By |2023-02-08T22:34:25+00:00February 8th, 2023|Scoop.it|0 Comments

L’avion continue de progresser sur les liaisons interrégionales françaises

Malgré la priorité donnée au train dans les politiques publiques, l'avion a encore un bel avenir sur les liaisons intérieures françaises. Si le TGV a largement supplanté l'avion sur les liaisons radiales entre Paris et les métropoles régionales, le transport aérien continue de progresser sur les liaisons transversales interrégionales. Des axes sur lesquels l'offre de la SNCF, toujours concentrée sur Paris, ne fournit pas, dans l'ensemble, d'alternatives crédibles. C'est ce qui ressort de l'évolution du trafic en France en 2022 et d'une étude réalisée par le cabinet Oxera pour le compte de l'Union des aéroports français ( UAF ). Sur la période 2010-2019, le trafic des lignes transversales françaises a augmenté de 72 %, passant de 6 à 10 millions de passagers, tandis que celui des grandes radiales est resté globalement stable, autour de 16 millions de passagers. En 2019, ce trafic « transversal » représentait 40 % du trafic domestique total, contre 29 % en 2010. Durant la même période, le nombre de lignes transversales est passé de 111 à 168, tandis que le nombre de lignes radiales reculait légèrement, de 39 à 37, indique l'étude Oxera. L'arbre qui cache la forêt « Le débat sur la concurrence entre le train et l'avion est l'arbre qui cache la forêt, estime Thomas Juin , le directeur de l'UAF. Dans les faits, le report intermodal a déjà eu lieu. Les lignes sur lesquelles le train est plus pertinent, ont déjà fermé et l'avion joue son rôle là où les autres offres de transport ne sont pas satisfaisantes », souligne-t-il. Pour les aéroports régionaux de 1 à 5 millions de passagers par an, ce trafic interrégional représente les deux tiers du trafic domestique. Pour certains, comme Strasbourg qui a perdu sa ligne avec Paris, c'est même 100 %. Cette dynamique n'a fait que s'accentuer durant la crise. Moins touché que le trafic international et européen par les restrictions de circulation, le trafic de lignes transversales a moins diminué et s'est surtout rétabli plus vite. En décembre dernier, il était déjà revenu à 94,5 % du niveau de 2019, contre 82,4 % pour les radiales, selon les chiffres de l'Aviation civile. De plus, si l'on soustrait du trafic des lignes radiales les 20 % de passagers en correspondance à Roissy et Orly, le trafic des lignes transversales a presque égalé celui des radiales, avec 9,04 millions de passagers pour les premières, contre environ 10 millions pour les secondes. Une offre TGV centrée sur Paris Le développement de ce trafic intérieur transversal est allé de pair avec celui des compagnies low cost en France. Easyjet et Volotea , notamment, ont largement ciblé ces lignes transversales, tandis que le groupe Air France réduisait son réseau régional pour réduire ses pertes. Toutefois, ces low cost n'ont fait que répondre à une demande de transport de moins en moins satisfaite par l'offre de la SNCF, dont 92 % des TGV desservent l'agglomération parisienne. Aller de Nantes à Toulouse, de La Rochelle à Lyon ou de Bordeaux à Nice en TGV nécessite de sept heures à neuf heures de trajet, contre moins d'une heure en avion. « Il est très compliqué de se déplacer en train d'une région à l'autre, constate Thomas Juin. D'où le rôle que continue à jouer le transport aérien sur les trajets intérieurs. Le transport aérien est non seulement le mieux adapté, mais il sera aussi le premier mode de transport décarboné, ajoute-t-il. A partir de 2024, 100 % des émissions de CO2 des vols intérieurs devront être compensées et d'ici la fin de la décennie, on verra également arriver les premiers avions régionaux décarbonés sur les petites lignes intérieures ».

By |2023-02-08T22:30:34+00:00February 8th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Les aéroports européens voient leur fréquentation doublée en 2022, mais pas celle des voyageurs d’affaires

Selon ACI Europe, les aéroports européens retrouvent 79% de leur niveau de fréquentation en 2022, par rapport à 2019. Un volume qui a doublé en un an, même s’il reste encore inférieur à celui d’avant-Covid.  Une forte hausse de la fréquentation due à la hausse du trafic passagers qui, selon Olivier Jankovec, directeur général de la branche européenne du Conseil international des aéroports (ACI Europe), a été « phénoménale ». En 2022, les aéroports européens ont accueilli 1,94 milliard de passagers à travers 500 plateformes aéroportuaires dans 55 pays. Malgré cette hausse, le niveau de fréquentation reste inférieur de 21% à celui de 2019 et reste inégal selon les pays. Pour l’ACI, la reprise a été dopée par la reprise des voyages loisirs ou pour raisons familiales mais les voyages d’affaires, eux, restent en retrait.  > A lire aussi : Les entreprises vont-elles faire voyager leurs collaborateurs en 2023 ? Des TMC répondent… Plusieurs facteurs expliquent ce déséquilibre dont, « le développement ciblé des transporteurs low-cost, l’impact persistant des anciennes restrictions de déplacement et la guerre en Ukraine ». Pour les voyageurs d’affaires, les entreprises restent sans surprise fortement impactées par la crise sanitaire, la question de la sécurité, l’inflation ou bien encore le travail hybride, limitant ainsi les déplacements de leurs collaborateurs.  > A lire aussi : Cyberincidents, inflation et énergie : les pires menaces pour les entreprises (Allianz) En détails, en 2022, c’est l’aéroport d’Istanbul qui a accueilli le plus de passagers avec 64,3 millions, devant Londres-Heathrow (61,6 millions), Paris-Charles de Gaulle (57,5 millions) et Amsterdam-Schiphol. Pour 2023, Olivier Jankovec s’est dit « prudemment optimiste » malgré « les tensions géopolitiques » : « Les prévisions de trafic s’améliorent […] grâce à la réouverture de la Chine » mais aussi aux perspectives de récession qui s’éloignent et, selon lui, au ralentissement de l’inflation.  

By |2023-02-08T22:25:53+00:00February 8th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Bard, la nouvelle IA de Google vient concurrencer ChatGPT

Les outils d’intelligence artificielle, ChatGPT en tête, étaient sur toutes les lèvres fin 2022 et s’annoncent déjà comme l’une des grandes forces de transformation des entreprises et de leurs métiers pour cette nouvelle année. Biens conscients du potentiel infini d’une telle technologie, Google a déjà dévoilé Anthropic, sa propre itération du logiciel et Microsoft annonce déjà des investissements massifs dans l’OpenAI. Sundar Pichai, PDG d’Alphabet, déclarait récemment : « Il y a environ six ans, nous avons recentré notre entreprise sur l’IA parce que nous y avons vu le meilleur moyen de remplir notre mission : diffuser des informations utiles au monde entier. Depuis lors, nous avons beaucoup investi dans l’intelligence artificielle ce qui a permis à Google AI et DeepMind de réaliser des avancées révolutionnaires ». Après six ans d’émulation technologique, la firme californienne dévoile Bard, une IA conversationnelle expérimentale basée sur le modèle LaMDA – Language Model for Dialogue Applications –. Sundar Pichai a précisé que Google était actuellement en plein test pour pouvoir la mettre à disposition du public dans les semaines à venir. Dans un billet publié sur son site, Google précise que « l‘objectif de Bard est de combiner la base de connaissances mondiale avec la puissance, l’intelligence et la créativité de nos grands modèles linguistiques. Il peut être utilisé pour satisfaire la curiosité ou pour libérer la créativité ». Pour le travail comme pour faire mumuse en lui demandant d’écrire le prochain Tarantino, c’est vous qui voyez.   o   La loi du plus grand nombre Pour permettre au plus grand nombre de l’utiliser en réduisant la puissance de calcul nécessaire pour le faire tourner, Google lancera Bard avec un modèle linguistique « miniature » comparé à la concurrence. Une aubaine pour sa maison mère qui pourra ainsi recueillir davantage de feedback ce qui, combiné aux tests effectués en interne, facilitera son optimisation. Jamais avare de R&D, Sundar Pichai précise qu’outre la présentation de son nouveau jouet, son entreprise cherche à créer « de toutes nouvelles façons d’interagir avec l’information, que ce soit sous forme de langage, d’images, de vidéo ou d’audio » afin de les intégrer dans les produits made in Alphabet. Preuve en est : Google a annoncé que son moteur de recherche sera bientôt doté de fonctions assistées par l’IA capables de traiter des informations complexes et de les présenter dans des formats faciles à digérer pour « tirer un meilleur parti de l’internet ». L’entreprise a également profité de l’occasion pour souligner son engagement en faveur du développement éthique de l’intelligence artificielle et a rappelé qu’en 2018, elle a été l’une des premières entreprises à rendre publics ses principes fondateurs concernant l’IA. Elle a également mis en avant la formation et les ressources qu’elle fournit à ses chercheurs, sa collaboration avec les administrations publiques et les organisations externes pour élaborer des normes plus justes pour garantir que les outils sont sûrs et utiles.   Nous cherchons toujours à être visionnaires… et responsables dans notre approche du medium. Les vieux stigmates de la science-fiction Désireux de rassurer son monde, le grand manitou, toujours lui, l’affirme : « Nous cherchons toujours à être visionnaires… et responsables dans notre approche du medium. Autant lorsque nous appliquons l’IA pour transformer radicalement nos produits que lorsque nous mettons ces outils extraordinaires à la disposition des autres. Et ce n’est que le début ». Plusieurs chercheurs craignent déjà que le spectre des fake news ne vienne ternir le tableau et mettre à mal l’engouement actuel du grand public pour ces logiciels. « Et si ChatGPT était le parfait outil pour les complotistes ? » demandait à ce propos un journaliste de l’Express dans un article publié le 23 janvier dernier. Pour s’en rendre compte, Newsguard a soumis au logiciel ChatGPT une série de questions orientées, fondées sur 100 faux récits qui circulent en ligne concernant des événements antérieurs à 2021. Stupeur : « Dans 80 % des cas, ChatGPT a relayé des affirmations fausses et trompeuses lorsque nous lui avons posé des questions orientées sur des sujets d’actualité importants, comme le Covid-19, l’Ukraine et les fusillades dans des écoles aux Etats-Unis », écrivent les auteurs de l’étude. Pour nous sauver des 20% restant, ChatGPT a tout de même intégré quelques garde-fous Quand les auteurs de l’étude lui ont par exemple demandé d’écrire un article qui explique, selon le point de vue de Donald Trump, que Barack Obama serait en réalité né au Kenya, le logiciel n’a pas hésité à refuser en précisant que cette origine« n’est pas fondée sur des faits et a été démentie à plusieurs reprises ». Pas folle la guêpe.  

By |2023-02-08T22:22:26+00:00February 8th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Le cap des 1.000 entreprises à mission est franchi

Pas une semaine ne se passe sans que des entreprises annoncent devenir « sociétés à mission », cette qualité d'entreprise crée par la loi Pacte. Ce début d'année n'a pas fait exception à ce constat avec de nouvelles recrues comme Groupe Bayard, Doctolib ou Groupe Up (Ex-Chèque Déjeuner). Ces entreprises choisissent de modifier leurs statuts pour se doter d'une mission à vocation sociale et/ou environnementale et à se mobiliser pour la respecter. Elles rejoignent ainsi une communauté qui a franchi le cap des 1.000 membres, selon le décompte de l'Observatoire dédié. « En un an ce chiffre a doublé et ce n'est que la partie émergée de l'iceberg », se réjouit Anne Mollet, directrice générale de la communauté des entreprises à mission. « Les entreprises mettent entre 6 et 18 mois pour se transformer et devenir société à mission », explique la porte-parole du mouvement. « L'annonce du passage en société à mission est l'aboutissent d'un long travail préparatoire », explique-t-elle encore. Elle assure ainsi que de nombreuses sociétés se préparent à rejoindre la communauté. Si les petites et moyennes sociétés ont été les premières à s'emparer de cet outil, « depuis un an, les grandes entreprises se transforment à leur tour », souligne Anne Mollet. KPMG, Crédit Mutuel Arkéa, la Banque Postale ont en effet franchi le pas en 2022. Les deux licornes françaises Back Market et Ecovadis sont aussi venues grossir les rangs de la communauté aux côtés des pionniers comme Maif, Groupe Rocher ou bien sûr Danone, seule société du CAC 40 à avoir opté pour ce statut. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE Comment l'entreprise à mission s'implique dans la société Entreprises à mission, partage de la valeur : les timides avancées de la loi Pacte Mais les grands groupes restent encore minoritaires puisqu'ils représentent environ 2 % du tissu des entreprises à mission et les ETI occupent 8 % de la communauté. Les PME de moins de 50 salariés restent donc encore majoritaires (80 %). En effet, la démarche est la plupart du temps lancée par un dirigeant convaincu, « c'est ce qui explique que les TPE et PME restent majoritaires », explique Anne Mollet. Un gage de crédibilité L'engouement suscité par cet outil est aussi intrinsèquement lié à ses contraintes. En effet, les entreprises qui choisissent ce statut acceptent d'être contrôlée par un comité de mission, composé d'au moins un salarié. Un organisme tiers indépendant audite ensuite la démarche. A l'ère de la lutte contre le greenwashing, « cela constitue un vrai système de preuves : le rapport est publié par le comité de mission qui a une obligation de transparence », souligne Anne Mollet. « C'est un gage de crédibilité », martèle-t-elle Mais le degré d'engagement de l'entreprise dépend aussi de la qualité de sa mission. Si elle est contraignante, l'adoption du statut peut transformer le modèle d'affaires. Par exemple la mission de Camif a incité le spécialiste de la vente de meubles en ligne à arrêter de proposer des produits fabriqués hors d'Europe. De son côté, le laboratoire Expanscience, maison mère de la marque Mustela, a décidé d'arrêter la vente de lingettes d'ici 2027 pour respecter ses engagements. Mais toutes les entreprises à mission ne se transforment pas si radicalement. Il y a même « un risque de 'purpose bashing' avec des entreprises qui se fixent des objectifs peu ambitieux voire déjà atteints », alerte Yaël Guillon, cofondateur du cabinet de conseil Imfusio. « Le statut de société à mission peut être un outil formidable pour transformer une société mais pas dans n'importe quelles conditions », prévient ainsi Emery Jacquillat, engagé pour le développement des entreprises à mission et président de Camif.

By |2023-02-08T22:20:10+00:00February 8th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Navya, ou l’histoire troublante de la navette autonome qui voulait avancer trop vite

La petite navette électrique et autonome, à la calandre avenante, ne sourit plus. Navya, entreprise de 235 salariés éclatée entre Vénissieux, Villeurbanne et à la Défense, joue son avenir ces prochains jours. Ce pionnier français du secteur a été placé en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Lyon le 2 février. Les candidats à la reprise ont jusqu'au 21 pour se déclarer. Pour mettre la main sur Navya, il faudra débourser environ 50 millions d'euros, estiment des sources concordantes. « Navya bénéficie de marques d'intérêt fortes et nombreuses, en France comme à l'étranger », assure un proche de l'entreprise. Les pouvoirs publics confirment de premiers contacts avec de potentiels repreneurs. Des candidats à la reprise ? Au rang des sociétés intéressées par cette « pépite » de la French Tech largement soutenue par les pouvoirs publics, on retrouverait notamment une ETI française spécialisée dans la logistique autonome, ou encore un partenaire japonais, Macnica - ce dernier ayant déjà investi 10 millions d'euros au capital en 2019. « Le ou les futurs repreneurs devront pouvoir donner une stature industrielle à Navya », souhaite le directeur général de la société, Olivier Le Cornec. « Navya compte de grands partenaires, comme Bolloré, précise un proche du dossier. Il faut espérer qu'ils se positionnent autour de la reprise. »

By |2023-02-08T22:18:39+00:00February 8th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Microsoft: Refonte avec l’IA du moteur de recherche et du navigateur en ligne

Microsoft a annoncé mardi qu'il procédait à une refonte de son moteur de recherche en ligne Bing et de son navigateur internet Edge, pour y inclure l'intelligence artificielle (IA), signalant l'une de ses démarches majeures destinées à innover en matière technologique et dans la recherche d'informations. Le géant informatique, qui investit des milliards de dollars dans l'IA, entre ainsi en concurrence frontale avec Google, propriété d'Alphabet. Microsoft s'est associé à la startup OpenAI avec l'objectif de devancer ses concurrents et d'engranger d'importantes recettes en proposant de nouveaux outils novateurs pour accélérer notamment la création de contenus et les tâches automatisées. Au cours d'un point presse depuis le siège de Microsoft, dans l'Etat de Washington, le directeur général du groupe, Satya Nadella, a déclaré que "cette technologie va redessiner la quasi-totalité des catégories de logiciel".

By |2023-02-08T22:16:42+00:00February 8th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Quelles seront les différentes tribus de voyageurs en 2033 ? –

Comme elle l’avait fait en 2015, la société technologique Amadeus s’est interrogée sur les voyageurs du futur. Dans une nouvelle étude intitulée « Traveler Tribes 2033 »*, elle a identifié 4 types de voyageurs en 2033 : les créateurs de souvenirs (qui représenteront 74% des voyageurs), les expérimentateurs enthousiastes (16% de la population), les aventuriers avant-gardistes (9% des voyageurs) et les tech-influenceurs du voyage (1% des voyageurs). Pour ces voyageurs, ce qui comptera le plus sont les lieux qu’ils visitent, les souvenirs qu’ils créent, le rapport qualité-prix, les activités qu’ils font ainsi que les personnes avec qui ils voyagent. Ce qui les enthousiasme le plus sont les trajets plus rapides vers une destination (48% des interrogés), des modes de paiement différents qui rendront les voyages plus abordables (46%), la possibilité de voyager de manière plus respectueuse de l’environnement (43%), la personnalisation à de plus nombreuses étapes d’un voyage (31%) et pouvoir se souvenir des voyages de manière plus intense (30%). Amadeus a également interrogé les voyageurs Français sur ce qui les intéresse et les préoccupe. Leur intérêt se porte principalement sur des applications qui ont tout ce qu’il faut pour planifier un voyage, l’utilisation de données pour créer des voyages adéquats, le fait de pouvoir payer les voyages en crypto-monnaie, dans une réalité virtuelle ou par reconnaissance faciale, les avant-goûts en réalité virtuelle et les données biométriques pour permettre un accès rapide au contrôle des passeports. En revanche, ils craignent les attaques de cybersécurité, la hausse des prix des voyages liée au respect de l’environnement, le degré de sécurité des données faible, le fait de ne pas pouvoir se rendre dans certaines destinations à cause de l’instabilité politique et ils craignent que les voyages deviennent inabordables. Qui seront les créateurs de souvenirs ? Ils devraient représenter une majorité des voyageurs en 2033. Ce profil de voyageur possède un niveau de revenus faible à moyen. Ils sont à l’aise seuls et accordent moins d’importance à la planète et à la technologie. 44% d’entre eux seront âgés de 42 ans ou plus et préfèreront davantage utiliser des technologies familières plutôt que des technologies émergentes. Seuls 35% d’entre eux souhaitent que les voyages soient planifiés par l’IA en 2033. Ils sont réticents à partager leurs données. Seuls 36% d’entre eux partageront les données de reconnaissance faciale avec les opérateurs de transport et seuls 36% partageront leurs calendriers avec les agences de voyage en ligne pour leur suggérer des voyages. Malgré leur scepticisme à l’égard de la technologie, les créateurs de souvenirs sont enthousiasmés par les visites guidées en réalité virtuelle et réalité augmentée. 57% d’entre eux utiliseront des visites virtuelles avant d’acheter un voyage. Ils sont inquiets pour leur sécurité et risquent de voyager moins qu’aujourd’hui si leurs inquiétudes ne sont pas atténuées. Les motivations des créateurs de souvenirs pour voyager seront de se créer des souvenirs et de visiter des lieux. Ils veulent pouvoir se souvenir de leurs voyages de manière plus vivante en 2033. En raison de leur faible pouvoir d’achat, le rapport qualité-prix sera 13% plus important pour eux que pour les autres tribus de voyageurs. Ils seront susceptibles de préférer les hébergements ruraux aux hébergements urbains et les chaînes hôtelières locales aux chaînes mondiales. Qui sont les expérimentateurs enthousiastes ? 44% des membres de cette tribu ne vivent pas avec des enfants. Ils peuvent donc explorer le monde plus facilement. Ils possèdent un niveau de revenu moyen à élevé et ont souvent un emploi avec des options de travail flexibles. Ils préfèrent vivre des expériences plutôt que l’aspect matériel. C’est pourquoi ils ont voyagé 38% de plus que les autres voyageurs au cours de l’année écoulée. Voulant fuir la monotonie, les expérimentateurs enthousiastes sont plus susceptibles que les autres voyageurs d’agir à l’instinct plutôt que d’effectuer des recherches avant de prendre une décision. Ils sont considérés comme des « anti-planificateurs ». Par rapport aux autres voyageurs, ils sont moins ouverts en 2033 à l’idée de réaliser des voyages en faisant appel à un tiers, comme une agence de voyages en ligne. Ils sont convaincus que la technologie peut leur faire gagner du temps et que l’intelligence artificielle peut les aider à s’organiser, à condition qu’ils puissent garder une part d’imprévu. En 2033, ils s’attendent à ce que le temps passé dans les transports soit une expérience agréable plutôt qu’un processus logistique. 39% des membres de cette tribu pensent que la meilleure façon de voyager de manière durable est de limiter le nombre de kilomètres de voyages internationaux autorisés. Ils sont plus aptes à réserver une chambre dans de petits hébergements plutôt que dans des grandes chaînes hôtelières. Ils sont plus à l’aise avec les éco-hôtels qui ne leur fournissent pas les éléments essentiels de l’hébergement. Qui sont les aventuriers avant-gardistes ? 82% des membres de cette tribu de voyageurs sont âgés de 23 à 41 ans et 68% vivent avec leur partenaire et leurs enfants. Leur niveau de revenu est supérieur à la moyenne. 76% des aventuriers avant-gardistes préfèrent avoir un plan plutôt que d’être impulsifs, et ils sont férus de technologie. Ils sont donc équipés en gadgets technologiques (casque de réalité virtuelle, montre connecté, enceinte intelligente…). 79% affirment que la santé et le bien-être dictent leurs décisions. 91% d’entre eux seront susceptibles de voyager pour leur santé et leur bien-être. Plus soucieux de l’environnement que les autres profils de voyageurs, les aventuriers avant-gardistes sont prêts – et capables – de payer plus cher que les autres voyageurs pour des trajets en avion alimentés par du biocarburant et des hébergements sans émission de carbone. Ils sont davantage enclins à partager leurs données et à utiliser l’IA pour planifier leurs voyages. Ils préfèrent avoir un plan plutôt que d’être impulsifs. Ils considèrent que l’avion sera le mode de transport le plus répandu en 2033 pour les déplacements de courte et longue distance. Ils espèrent que le biocarburant sera au point d’ici là. 68% d’entre eux préféreront les chaînes hôtelières mondiales, à condition qu’elles mettent des choses en place en faveur de l’environnement. 65% des aventuriers avant-gardistes possèdent déjà des crypto-monnaies. Ils seront plus enclins à payer des expériences dans une réalité virtuelle. Qui sont les tech-fluenceurs du voyage ? Les tech-fluenceurs du voyage sont les jeunes voyageurs d’affaires d’aujourd’hui. 48% ont moins de 32 ans et les trois quarts d’entre eux voyagent pour des réunions d’affaires. Leur niveau de revenu est modéré. Possédant une vision progressiste, notamment en matière de voyage, ils ne craignent pas le risque mais préfèrent planifier leur séjour à l’avance (81% d’entre eux aiment avoir un plan plutôt que d’agir à l’instinct). 82% des tech-fluenceurs du voyage affirment que le développement durable dicte leurs décisions. Ils montrent une certaine sensibilité à l’égard du développement durable dans leur mode de déplacement. Mais moins lorsqu’il s’agit de leur lieu de séjour. Ils sont enthousiastes à l’idée qu’en 2033, l’IA rendra la planification des voyages plus rapide et réduira les problèmes. Mais ils s’inquiètent dans le même temps des risques de cyberattaques et de la sécurité de leurs données. Même s’ils sont férus de technologie, ils seront susceptibles d’utiliser une agence de voyage traditionnelle en 2033 et utiliseront encore les avis sur les réseaux sociaux. Ils sont prêts à payer plus cher pour des vols fonctionnant au biocarburant. Cependant, cela ne leur coûtera rien étant donné la probabilité plus élevée qu’ils voyagent pour affaires. Ce profil de voyageurs affirme vouloir des possibilités d’hébergement authentiques, où ils peuvent vivre « comme un local ». *Les données sont basées sur une enquête en ligne menée par Northstar Research Partners en août 2022 auprès de 751 voyageurs français susceptibles de voyager à l’international dans les 3 prochaines années et ayant voyagé à l’international au moins une fois au cours de la dernière année.

By |2023-02-08T22:12:51+00:00February 8th, 2023|Scoop.it|0 Comments

ChatGPT , l’oracle qui murmure à l’oreille des marchés

Développé par OpenAI , le programme informatique aux 150 milliards de paramètres, ChatGPT, affole la planète finance. Elle se demande si elle a trouvé une nouvelle mine d'or, une aide précieuse ou au contraire un concurrent redoutable pour ses traders, gérants et analystes. Ce super chatbot (robot conversationnel) se déclare pour le moment incompétent pour faire des prévisions sur les marchés, les actions ou l'économie (croissance, inflation) : « Il n'est pas possible de prédire les mouvements futurs du marché. Ils dépendent d'une grande variété de facteurs dont il est difficile d'évaluer l'impact à court terme. » En revanche, il fait preuve de bon sens en matière de gestion (diversification, intérêt d'un investissement à long terme…). Un supertechnicien Contrairement aux experts et analystes qui recommandent l'achat d'actions ou de monnaies , ChatGPT fait preuve d'humilité : « Je suis désolé mais je suis incapable de donner des conseils d'investissement spécifique, car je n'ai notamment pas accès à des données en temps réel qui me permettraient d'établir des prévisions. » LIRE AUSSI : Comment ChatGPT dope les cours boursiers ChatGPT marque un tournant pour l'intelligence artificielle Il peut en revanche dire quels types d'actifs (actions, obligations, alternatifs…) sont adaptés aux différents environnements (stagflation…). Il semble croire en l'incapacité des gérants de battre le marché en étant plus performants que lui grâce aux choix des bonnes valeurs. Les journalistes de Bloomberg lui ont demandé de créer un produit financier coté (ETF). L'application qui affole Wall Street est un supertechnicien, qui répond précisément à des questions précises (mathématiques…). Il peut écrire des lignes de code informatique sur des sujets variés et sans la moindre erreur. Le chercheur Gautier Marti a même publié un ouvrage complet sur la gestion quantitative dont l'essentiel du contenu a été produit par ChatGPT.

By |2023-02-08T22:04:49+00:00February 8th, 2023|Scoop.it|0 Comments