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Une filiale de La Poste propriétaire d’une place de marché de produits frais

Pourdebon est une place de marché du circuit-court alimentaire. Elle vient de passer sous le contrôle à 100% de GeoPost/DPDgroup, filiale de La Poste. Pourdebon.com permet aux consommateurs de commander des produits frais comme au marché, directement auprès de producteurs et d’artisans partout en France. Une startup de l’alimentaire lancée en 2016 Chronopost a accompagné le lancement de la société en 2016 avec une prise de participation minoritaire au capital. GeoPost/DPDgroup prend désormais le contrôle de Pourdebon.com et poursuit ainsi son développement dans le secteur alimentaire. Aujourd’hui, la plateforme Pourdebon.com propose 17 000 produits frais de 550 producteurs et artisans français. L’expédition des produits frais et périssables a lieu partout en France en moins de 24 heures La plateforme supprime tout intermédiaire, et veut recréer un lien direct entre le producteur et le consommateur. Pourdebon.com gère la commande de bout en bout, en proposant une livraison express, en frais et à domicile. Pour l’agriculteur, Pourdebon.com est une solution e-commerce clé en main sans abonnement, qui lui permet de mettre en valeur sa démarche, développer son chiffre d’affaires en vendant au juste prix, et assurer l’expédition de ses produits frais et périssables partout en France en moins de 24 heures. La prise de contrôle par GeoPost/DPDgroup est saluée par Nicolas Machard, Directeur Général de Pourdebon.com. « Cela va permettre à Pourdebon.com d’améliorer sa notoriété et de soutenir toujours plus de producteurs en proposant leurs produits frais de grande qualité à plus de consommateurs » se réjouit-il. « Cela va nous permettre aussi de développer plein de nouvelles fonctionnalités, à commencer par une plateforme ‘B to B’ dédiée aux professionnels de la restauration et de l’épicerie » ajoute-t-il. Danone s’appuie sur Chronofresh pour livrer de nouveaux distributeurs en e-commerce Je lis la suite sur La Revue du Digital Nouvelle étape dans le développement dans le e-commerce alimentaire « Notre prise de contrôle de Pourdebon.com est une nouvelle étape dans notre stratégie de développement sur le marché du e-commerce alimentaire » explique Yves Delmas, Directeur général de GeoPost/DPDgroup. La société avait acquis epicery.com il y a un an. « Après l’acquisition de epicery.com, nous poursuivons notre développement sur ce segment en forte croissance et avec un grand potentiel » poursuit-il. « Pourdebon.com met en contact direct le consommateur avec les producteurs et artisans français. Il pourra renforcer les synergies avec  notre filiale Chronofresh » termine-t-il. Le 19 juillet 2022, GeoPost/DPDgroup a racheté 51,11% du capital de Pourdebon à Webedia Depuis le lancement en 2016, GeoPost/DPDgroup détenait, via Chronopost, une participation minoritaire de Pourdebon.com. Le 19 juillet 2022, GeoPost/DPDgroup a racheté 51,11% du capital de Pourdebon.com, qui étaient détenus par Webedia, prenant ainsi le contrôle de la startup. Webedia est une entreprise qui détient en France des sites web comme AlloCiné, Jeuxvideo.com, Puremedias, Purepeople, Pureshopping, Purebreak, Terrafemina, 750g et easyVoyage. GeoPost/DPDgroup détient désormais 100% du capital. Nicolas Machard, co-fondateur de la startup, reste Directeur Général de Pourdebon.com. GeoPost/DPDgroup possède une spécialisation dans la livraison alimentaire grâce à Stuart qui opère de la course urbaine en France, en Espagne, au Royaume-Uni, en Italie, en Pologne et au Portugal. Il propose une offre de livraison sous température contrôlée avec SEUR Frío en Espagne depuis 2002, avec Chronofresh en France depuis 2015 et avec DPD fresh en Belgique en 2020. La solution epicery dédiée aux commerces de quartier Depuis septembre 2021, l’intégration de la start-up epicery par GeoPost/DPDgroup permet également de commander des produits frais auprès des commerçants de quartier, dans plusieurs villes de France. Les offres proposées par Pourdebon.com et epicery sont complémentaires. Elles peuvent cohabiter, epicery permet de digitaliser les commerçants et artisans de produits alimentaires de centre-ville, et livrer les habitants, quand Pourdebon.com digitalise les agriculteurs et producteurs locaux et livre leurs produits frais partout en France. L’alimentaire est la catégorie de biens dont la fréquence d’achat en ligne a le plus augmenté en 2021 Geopost/DPDgroup estime que le marché de l’alimentaire est en forte expansion. Les achats de biens alimentaires en ligne ont connu une croissance régulière dans les dernières années et ont fortement augmenté avec l’apparition de la pandémie de Covid-19. « C’est la catégorie de biens dont la fréquence d’achat en ligne a le plus augmenté en 2021 avec +11 points en Europe et +8 points en France par rapport à 2019 » selon GeoPost/DPDgroup. L’entreprise souligne que de nouvelles tendances ont émergé, comme la demande de produits bio, plus de transparence, une attente des consommateurs pour un commerce responsable et une volonté grandissante de consommer des produits accessibles en circuits courts. DPDgroup est un réseau international de livraison de colis. Il souhaite être un acteur de référence de la livraison durable et un catalyseur de l’accélération du e-commerce. DPDgroup livre chaque jour 8,4 millions de colis dans le monde à travers les marques DPD, Chronopost, SEUR, BRT et Jadlog. DPDgroup est le réseau de livraison de colis de GeoPost. GeoPost a réalisé un chiffre d’affaires de 14,7 milliards d’euros en 2021. GeoPost est une société holding détenue par le groupe La Poste.

By |2022-09-10T16:35:48+00:00September 10th, 2022|Scoop.it|0 Comments

LinkedIn, la plateforme qui permet de romancer son parcours professionnel

Mentir sur son CV… Depuis la nuit des temps, romancer son parcours professionnel est un passage presque obligé pour tous les candidats qui cherchent à se distancer de la concurrence. Hier, il s’agissait d’étoffer son curriculum vitae et aujourd’hui sa page LinkedIn, mais la logique reste la même. Et Dieu sait – en l’occurrence Olivier Dussopt – que les exemples sont légion : bidouiller des périodes d’activité pas tout à fait exactes, s’inventer une foule de hobbies plus valorisants les uns que les autres – comme donner bénévolement 52h de son temps hebdomadaire à des associations,  renseigner l’obtention d’un diplôme alors même que vous ne l’avez jamais obtenu – pensez à rendre votre mémoire ou thèse en temps et en heure ! – ou encore spécifier un niveau bilingue en anglais complétement bidon… Autant d’exemples qui nous révèlent finalement que « vous êtes un être humain et, c’est un paradoxe, cela est plutôt rassurant, plutôt normal. Pas trop de culpabilité à avoir donc… », comme l’explique Gilles Payet, formateur et professeur à la Skema Business School, sur… sa page LinkedIn justement.   Le royaume du faux Au dernier décompte, le réseau social se vantait d’habriter 850 millions de comptes individuels. Des chiffres qui ne cessent de grandir et qui ne font que conforter sa place de leader dans le champ des réseaux sociaux professionnels. Cependant, à moins qu’un utilisateur ne prenne le temps de remplir un formulaire identifiant certaines informations fausses ou inexactes sur un compte fallacieux, il est presque impossible pour la plateforme de déterminer si ces profils contiennent de fausses allégations sur le niveau d’éducation et/ou professionnel de leurs utilisateurs. Selon une enquête commanditée par LendEDU, 34 % des profils LinkedIn contiendraient des informations inexactes ou trompeuses. De quoi laisser penser que sur les 66% restants, beaucoup n’ont tout simplement pas oser l’avouer – oui nous sommes pessi… réalistes –. Sur les 1 252 personnes interrogées, 64 % ont ainsi répondu qu’elles ne renseignaient que des activités qu’elles avaient réellement effectuées, là où 23 % ont répondu que leur page contenait « quelques mensonges » et 11 % que leur profil était « presque entièrement constitué de choses que je n’ai jamais faites ».

By |2022-09-10T16:29:56+00:00September 10th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Olivia Grégoire : ses priorités dévoilées aux décideurs du tourisme

La ministre déléguée au Tourisme compte poursuivre le travail de concertation instaurée avec succès pendant la pandémie. « Le comité de filière tourisme sera relancé d’ici quelques semaines », a-t-elle ajouté. « Vous serez informés et conviés. » La préparation de la Coupe du monde de rugby 2023 et des Jeux Olympiques 2024 comptera parmi les thèmes à l’ordre du jour. Pour mémoire, le comité de filière tourisme a été créé en 2019 pour faciliter la coconstruction des politiques touristiques entre professionnels et pouvoirs publics. C’était sous l’impulsion de « l’excellent » Jean-Baptiste Lemoyne, a souligné Olivia Grégoire, en parlant de son prédécesseur. Devenir n°1 des recettes mondiales S’agissant de la destination France, l’enjeu est double. C’est d’abord de rester la première destination mondiale en nombre de visiteurs, alors que d’autres pays comme l’Arabie Saoudite tentent de prendre la France de vitesse. Il s’agit aussi d’effectuer « une montée en gamme et en compétences », afin d’aller chercher « une première place » au chapitre des recettes. Première place occupée aujourd’hui par les Etats-Unis. « Devenir la première puissance économique mondiale, grâce au tourisme, c’est possible. Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour vous accompagner dans cette montée qualitative. » Plan de com’ sur les métiers Sa feuille de route s’inscrit dans le cadre du plan de relance du tourisme annoncé par Jean Castex, dans lequel « la reconquête des talents » représente un pilier. A l’heure de la reprise se pose le problème du manque d’attractivité du secteur et de la pénurie de personnel. Mardi 13 septembre débutera justement une campagne nationale de communication qui mettra l’accent sur les métiers du tourisme, sous l’impulsion de Bercy, en collaboration avec Monemploitourisme.fr. Objectif : « mettre l’accent sur la beauté, la pérennité et l’attractivité des métiers du tourisme ».

By |2022-09-10T14:43:55+00:00September 10th, 2022|Scoop.it|0 Comments

iPhone 14, Apple Watch, AirPods Pro… Apple toujours à l’offensive dans un contexte d’inflation

Le géant californien a dévoilé de nouveaux produits, lors de son très attendu événement de rentrée. Les iPhone 14 ont accaparé l'attention du public, mais Apple a aussi dévoilé une nouvelle gamme de montres connectées et des AirPods plus performants. Lire plus tard Commenter Partager Facebook Inde Tim Cook a dévoilé mercredi à Cupertino les derniers produits d'Apple. (Carlos Barria/REUTERS) Par Hortense Goulard Publié le 7 sept. 2022 à 20:48Mis à jour le 8 sept. 2022 à 7:49 Plusieurs nouveaux modèles d'iPhone, trois Apple Watch et des AirPods plus performants… Mais surtout, Apple a choisi de contenir l'inflation. Toute la tech attendait de voir comment la marque connue pour son positionnement très haut de gamme réagirait, alors même que le marché du smartphone baisse depuis plusieurs trimestres. Finalement, le numéro 2 du marché avec 16 % des parts (devant 22 % pour Samsung) baisse le prix de ses nouveaux iPhones 14 et 14 Plus de 100 dollars par rapport aux iPhone 13 et 13 Plus, tout en rajoutant de nouvelles fonctionnalités inédites. De l'autre, les modèles haut de gamme iPhone Pro restent aux mêmes tarifs, alors même qu'ils s'enrichissent avec des nouvelles fonctions. Apple a donc choisi de ne pas répercuter l'inflation sur ses clients. Toutefois, avec la montée du cours du dollars par rapport à l'euro, les consommateurs européens paieront leurs nouveaux smartphones Apple à un prix jamais vu, à partir de 1.019 euros pour le modèle de base et 1.329 euros pour l'iPhone Pro. Les iPhone Pro réinventés PUBLICITÉ La nouvelle gamme d'iPhone a été la star de cet événement. Mais ce sont surtout les iPhone Pro, les plus chers, qui ont bénéficié des dernières innovations. Ces deux modèles afficheront désormais des informations sur l'écran verrouillé, sur le modèle de l'Apple Watch, la montre connectée du groupe californien. L'écran de verrouillage restera allumé en permanence, avec une luminosité faible. L'application météo, les calendriers et les cours de Bourse de certaines actions, par exemple, pourront s'afficher sur cet écran. Sous le capot, ces deux modèles bénéficieront de puces A16, plus performantes. Les autres modèles de portables, l'iPhone 14 et l'iPhone Max, continueront quant à eux à utiliser les puces A15. Le groupe californien a également annoncé des améliorations des deux caméras de ses iPhone Pro, dont l'une est située à l'avant et l'autre à l'arrière du portable. L'espace dédié à la caméra sur les écrans a été significativement réduit. Le groupe a en outre montré un nouvel affichage dynamique, où des informations se logent de part et d'autre de l'ouverture dédiée à la caméra. LIRE AUSSI : Les iPhone deviennent majoritaires aux Etats-Unis pour la première fois Même si les nouveaux modèles d'iPhone 14 diffèrent assez peu de la dernière génération, les analystes estiment qu'Apple est bien positionné pour profiter de la demande mondiale de smartphones même si celle-ci se contracte avec la conjoncture économique. Dan Ives, analyste chez Wedbush Securities, estime que 240 millions d'utilisateurs d'iPhone n'ont pas changé leur portable depuis trois ans et demi. L'entreprise devrait facilement dépasser la barre des 220 millions de ventes de portables l'année prochaine, selon lui. Trois nouvelles Apple Watch La conférence de rentrée d'Apple s'est ouverte sur sa nouvelle gamme d'Apple Watch. Le groupe californien a dévoilé trois nouveaux modèles : une montre connectée de nouvelle génération, baptisée « Series 8 », une nouvelle Apple Watch SE, la moins chère, ainsi qu'une montre plus résistante, adaptée aux sports extrêmes. Il a dévoilé de nouvelles fonctionnalités liées à la santé et aux accidents. La nouvelle Apple Watch Series 8 permettra par exemple aux femmes de prendre leur température pendant la nuit pour évaluer, a posteriori, à quel moment elles ont ovulé. Une fonction utile pour les couples qui cherchent à concevoir. Le groupe basé à Cupertino a aussi développé un logiciel permettant de détecter les accidents de voitures et d'appeler les secours automatiquement. LIRE AUSSI : ENQUETE - Santé : faut-il croire aux promesses des Gafa ? L'Apple Watch Ultra, plus robuste, vise à répondre aux exigences des sportifs, mais elle pourrait séduire un plus grand nombre de consommateurs. «Avec un prix agressif de 799 dollars - environ 200 dollars de moins que ce à quoi je m'attendais - Apple est bien placé pour concurrencer directement Garmin», le leader sur ce segment, commente Thomas Husson, analyste chez Forrester.

By |2022-09-10T14:41:48+00:00September 10th, 2022|Scoop.it|0 Comments

La très délicate rentrée de la SNCF

Officiellement, la SNCF est sur un petit nuage : l'entreprise nationale vient de boucler un été record , avec un trafic grandes lignes en hausse de 10 % par rapport à l'été 2019, le dernier sommet avant le marasme du Covid-19. En juillet-août, 28 millions de voyageurs (avec les lignes internationales comme Thalys ou Eurostar) se sont pressés dans des TGV plus remplis que jamais, et qui ont roulé à flux tendus. Fort d'un bilan déjà redressé au premier semestre , avec un Ebitda plus que doublé en un an et 35 milliards de dettes effacées comme prévu par l'Etat, le PDG Jean-Pierre Farandou affiche sa confiance : il tiendra les objectifs conclus avec son actionnaire lors de la réforme ferroviaire de 2018, principalement un « cash-flow libre supérieur à zéro » à la fin de cette année. Signe tangible de ce redémarrage, l'entreprise ajoutait mi-août 15 TGV de nouvelle génération supplémentaires à sa commande ancienne de 100 nouvelles rames Alstom, décision prise « en anticipation de la demande clients qui est supérieure aux prévisions initiales », justife le siège. Trajectoire financière reconstruite Définitivement oublié, le très éprouvant tunnel de la crise sanitaire ? Le bel enthousiasme doit être tempéré: en cette rentrée 2022, la situation reste très fragile, et les embûches nombreuses. Dans l'entreprise qui rechigne à communiquer sur ses objectifs à moyen ou long terme, le principe de réalité s'est imposé. « La trajectoire financière a été intégralement reconstruite durant le premier semestre 2021, avec des hypothèses totalement documentées », peut-on lire dans les méandres du dernier rapport semestriel publié fin juillet. Sous-entendu : reconstruite à la baisse. LIRE AUSSI : Vers un été record pour la SNCF La SNCF renoue avec les profits grâce au TGV et à la logistique Malgré la reprise de son trafic, très nette depuis mars dernier, la SNCF a abaissé son taux de croissance sur long terme à 1,4 % par an à partir de 2024, dévoile le même document. Un chiffrage assez éloigné de l'objectif, beaucoup plus médiatisé, de « doubler la part modale du train dans la décennie 2030 ». Une part du rail aujourd'hui cantonnée à 10,5 % face à la voiture monopolisant 85 % des déplacements des Français. Et à court terme, l'opérateur ferroviaire pondère toujours son baromètre interne par « une évaluation du risque Covid conservatrice ». Engagements révisés à la baisse A bien des égards, l'entreprise publique reste sous perfusion. Outre l'allègement massif de sa dette, promis de longue date et qui va lui faire économiser 280 millions de charges financières cette année, l'Etat actionnaire a certes également approuvé une recapitalisation de 4,05 milliards en décembre 2020, au pire moment de la crise. Une somme fléchée vers la régénération du réseau ferré, qui en a grandement besoin. Sur ce montant, SNCF Réseau a d'abord reçu 1,65 milliard en 2021 par le biais d'un fonds de concours ad hoc. Puis un second chèque de 1,07 milliard en mars 2022, un complément de 693 millions étant attendu avant la fin 2022, anticipe le dernier rapport financier. LIRE AUSSI : Le PDG de la SNCF demande 100 milliards sur 15 ans pour le ferroviaire INTERVIEW - « Le moment d'une ambition plus forte pour le ferroviaire est venu » pour le patron de la SNCF Mais ces concours publics, indispensables à la remise à niveau du réseau principal (pour, in fine, améliorer la fiabilité des trains), ont été revus à la baisse par rapport aux engagements du dernier plan de relance ferroviaire. Tandis qu'il milite pour un investissement massif supplémentaire de 100 milliards sur 15 ans, indispensable pour étayer son plan de doublement de la « part de marché » du train, Jean-Pierre Farandou doit dans l'immédiat faire plus avec moins, et oublier les maintes promesses de l'avant-Covid. Réduction des investissements Au-delà du discours appuyé des pouvoirs publics favorables à la décarbonation des transports, les récents investissements dans le réseau « ont été ajustés à la baisse par rapport au dernier contrat de performance, pour tenir compte de la réalité des financements disponibles de l'Etat », résume pudiquement le groupe de Saint-Denis. Si bien que « SNCF Réseau a réduit ses enveloppes prévisionnelles à compter de 2023, de façon à limiter l'impact de ces investissements sur ses fonds propres ». LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - SNCF : le prochain contrat avec l'Etat sous le feu des critiques Un tour de vis qui arrive au plus mauvais moment pour SNCF Réseau, lequel doit faire face à une inflation généralisée (matières premières, sous-traitance du BTP) sur tous ses chantiers… Le groupe public a par ailleurs prévu dans ses comptes « un taux d'inflation long terme qui pourrait se situer à +1,6 % », bien loin du niveau actuel de 6%.

By |2022-09-10T14:39:28+00:00September 10th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Le dollar à son plus haut niveau depuis 20 ans

« Le dollar est notre monnaie, mais c'est votre problème. » La réponse cinglante de John Connally, le secrétaire du Trésor de Richard Nixon, aux Européens inquiets de l'évolution du dollar en 1972, est plus que jamais d'actualité. Le roi dollar ne cesse de s'apprécier et toutes les zones monétaires doivent composer avec les nouveaux équilibres du marché des changes. Zone euro en tête: ce lundi matin encore, la devise européenne reculait de 0,70% à 0,9884 dollar, son plus bas depuis décembre 2002. Le mouvement amorcé il y a près d'un an, lorsque les banques centrales ont commencé à comprendre qu'elles ne pouvaient pas ignorer l'inflation , a propulsé, la semaine dernière, la devise de l'oncle Sam à son plus haut niveau depuis 20 ans. L'indice « dollar USD », lancé par la Réserve fédérale en 1973 et connu sous le symbole « DXY » a frôlé le niveau de 110 jeudi dernier, ce qui n'était pas arrivé depuis 2002. Il grimpe lorsque le dollar s'apprécie contre les devises de ses principaux partenaires commerciaux, notamment l'euro qui représente près de 58 % du panier de devises en question, loin devant le yen (environ 14 %), la livre sterling (12 %) ou encore le dollar canadien (9 %). En tout, l'indice dollar, qui a bouclé en août son troisième mois de hausse d'affilée, a gagné 14 % depuis le début de l'année.

By |2022-09-10T14:37:53+00:00September 10th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Planted lève 70 M€ pour nous vendre plus de viande sans viande

La viande n’en est pas mais l’argent, lui, est bien réel.  La start-up suisse Planted, spécialisée dans les protéines végétales, vient de boucler une levée de fonds de 70 millions d’euros souscrits principalement par L Catterton, le fonds d’investissement cofondé par le géant français du luxe LVMH. « Nous avions déjà levé 48 millions d’euros depuis notre création en 2019 dont 36 millions l’an dernier mais il nous fallait cette somme supplémentaire pour poursuivre le développement de nouveaux produits, accroître notre réseau de distribution et ouvrir une nouvelle usine en Europe mais en dehors de la  Suisse », nous explique, avec son accent alémanique, Pascal Bieri, le co-fondateur de cette jeune pousse. aujourd’hui à peine 2% à 3% des protéines que l’on consomme sont d’origine végétale. Mais nous n’avons pas d’autres choix si nous souhaitons lutter contre le changement climatique.  Le goût, rien que le goût Avec ses 210 salariés dont 65 spécialisés en recherche et développement, Planted produit dans le canton de Zurich entre 12 et 14 tonnes de protéines végétales par jour. Sa gamme de simili-viandes végétales fabriquées à partir de pois, d’avoine ou de tournesol comprend notamment des alternatives au porc effiloché, aux escalopes panées et aux kébabs. Contrairement à d’autres produits similaires, cette start-up n’utilise aucun additif. Son « quasi » émincé de poulet comprend ainsi uniquement des protéines de pois, des fibres de pois, de l’eau et du colza. Sa technique de « biostructuration » combine l’extrusion de protéines et la fermentation. « Nous travaillons avant tout sur le goût de nos produits pour qu’ils soient le meilleur possible », assure Pascal Bieri. Ses produits sont déjà proposés dans 2000 restaurants et 4300 points de vente dans six pays européens. En France, Franprix et Monoprix proposent ses références. En Allemagne et en Autriche, ses partenaires sont Edeka et Spar. Beaucoup reste à faire L’objectif de Planted est clair et ambitieux : « Nous voulons être l’entreprise qui proposera toutes les solutions liées à la consommation de protéines en Europe, s’engage Pascal Bieri. Dans 5 ans, j’espère qu’on ne fera plus la distinction entre les protéines végétales et les protéines animales. Il nous reste encore beaucoup de chemin à parcourir car aujourd’hui à peine 2% à 3% des protéines que l’on consomme sont d’origine végétale. Mais nous n’avons pas d’autres choix si nous souhaitons lutter contre le changement climatique. » Les chiffres donnent raison à cet entrepreneur.

By |2022-09-09T13:43:13+00:00September 9th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Usbek & Rica – Comment l’inclusivité façonne le futur du numérique

Le numérique, « vecteur d’émancipation » Le constat n’a rien d’une fatalité. Car pour ceux et celles qui se mobilisent pour lutter contre les inégalités sur le terrain du numérique, celui-ci est aussi un formidable «  vecteur d’émancipation et d’autonomie », argue Christine Dehnel, Directrice en charge de la Transformation des équipes commerciales chez Lenovo. Depuis 2015, cette entreprise s’engage bénévolement auprès des jeunes du Centre Charles Péguy, une association d’accompagnement scolaire à Garges-lès-Gonesse, commune de la banlieue nord de Paris. Dons de matériel informatique, initiations au code, ateliers de construction de flippers et d’imprimantes 3D… L’objectif est avant tout de leur « donner envie d’aller vers la tech », explique-t-elle.  La démarche s’inscrit dans un mouvement plus large, ces dernières années, qui a vu se multiplier les formations au code et autres métiers du numérique hors des circuits classiques, à l’image des DesCodeuses. Ouverte en janvier 2020 à Paris, cette dernière propose une formation de développeuse web sur sept mois à destination de femmes des quartiers prioritaires. Sa fondatrice, Souad Boutegrabet – surnommée la « geek de la justice sociale » – expliquait dans un reportage publié dans Usbek & Rica que « coder, ce n’est pas juste pour apprendre un métier, mais c’est surtout une envie de participer à tout ce qui se produit sans nous.  » Quand on sait, selon la Fondation Femmes@numérique, que seules 8 % des femmes des quartiers prioritaires en reconversion osent se tourner vers les métiers du numérique, on comprend ce que la démarche peut avoir de politique. « Casser les préjugés » Pour Christine Dehnel, c’est une évidence : le premier défi de ces formations est de « casser les préjugés et les a priori sociaux ». Voilà pourquoi il est si important à ses yeux que les jeunes puissent se confronter aux parcours des collaborateurs de Lenovo. « Savoir que de nombreux employés ont des passés qui sont parfois compliqués ou parfois similaires aux leurs, est très encourageant pour eux, insiste-t-elle. Il est important de leur montrer que c’est possible, que les métiers du numérique leur sont accessibles sans forcément être ingénieur ou avoir fait une école supérieure. » L’accent est mis sur l’autonomie des usagers et l’importance de s’approprier les technologies. Partager sur Twitter Partager sur Facebook Même son de cloche du côté du Garage numérique, association fondée en 2011 par des habitants du 20ème arrondissement de la capitale. «  Notre porte est toujours ouverte : on a une politique d’accueil inconditionnel des publics, que ce soit pour du dépannage, de la réparation ou tout simplement pour recharger son téléphone, donc ça peut sembler moins intimidant », introduit l’un de ses membres, Brice Laguérodie. L’association anime depuis quatre ans la spécialité « Technicien DevOps » (une discipline informatique qui fusionne l’administration et la gestion des systèmes avec la programmation des applications) en partenariat avec le Conservatoire national des arts et métiers (Cnam), une formation gratuite à destination des jeunes du nord-est parisien. Et accompagne aussi des jeunes dans leur apprentissage de manière personnalisée, à l’instar de Madiba qui en parallèle de son emploi à la Poste se forme lui-même au code via une plateforme en ligne. Aujourd’hui, il se rend au Garage numérique pour être accompagné dans la concrétisation de son projet professionnel. L’accent est mis sur l’autonomie des usagers et l’importance de s’approprier les technologies, poursuit Florian Roger, l’un des instigateurs du projet. L’association propose du matériel informatique reconditionné avec des logiciels libres « pour qu’ils puissent eux-mêmes faire leur propre parcours au sein des usages informatiques, expose-t-il.  Ça fait partie de notre ADN en tant qu’association d’éducation populaire, ça correspond parfaitement à nos valeurs de transmission et de partage des savoirs. Et puis, cela permet de proposer à des jeunes qui voudraient découvrir le montage vidéo d’accéder à des logiciels gratuits, par exemple. » Entraide et sororité De fait, les valeurs d’entraide et d’échange ressortent souvent dans ces initiatives. Chez les DesCodeuses, la sororité occupe une place de choix : « Nous, on lance la dynamique, mais ce sont ces femmes qui vont s’entraider, trouver des sources, les partager, vont se donner du temps pour apprendre ensemble, vont puiser la force dans le collectif  », décrit encore Souad Boutegrabet. Au Centre Charles Péguy, Christine Dehnel se réjouit quant à elle d’avoir vu des élèves de l’association Becomtech (destinée aux jeunes filles) apprendre avec brio aux ados du centre Charles Péguy à créer une page web. « C’est d’autant plus impactant que ces jeunes de Becomtech avaient juste appris à coder quelques mois plus tôt, et ça s’est vraiment très bien passé. C’était extraordinaire de voir ces jeunes déployer toute leur écoute, leur patience et leur savoir », témoigne-t-elle.  Une solidarité qui se déploie aussi parfois entre générations – comme au sein du collectif Silver Geek, qui organise des ateliers ludiques et des compétitions d’e-sport à destination des seniors — et même au-delà des frontières. Au Garage numérique, les membres de l’association s’envolent régulièrement pour le Sénégal pour équiper et accompagner leurs partenaires locaux. «  Ici, on est sur un territoire où il y a une forte immigration d’Afrique de l’Ouest donc beaucoup de gens ont des liens avec ces pays. Ça a toujours été une demande des habitants qu’on contribue à soutenir ces passerelles entre ces territoires », précise Florian Roger. Et si le numérique se fondait à l’avenir sur de nouvelles valeurs, plus près de l’entraide que de la compétition ? « Demain, la tech sera partout, conclut Christine Dehnel, il y a plein de moyens d’y arriver et c’est vraiment ouvert à tous. » 

By |2022-09-07T18:33:45+00:00September 7th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Usbek & Rica – « La prise de conscience de l’effondrement met en mouvement les jeunes et paralyse les vieux »

Les quarantenaires, dont je fais partie, sont pris entre deux feux, entre la génération de Greta et celle des boomers, mais j’ai tout de même l’impression que les jeunes sont mieux informés sur ce que nous vivons. Alors que les générations précédentes avaient découvert les problèmes globaux de manière graduelle, depuis les années 1970, les jeunes d’aujourd’hui se prennent directement le pack complet, effondrements compris. Ils découvrent d’ailleurs souvent le monde à partir de la question de l’effondrement ! C’est leur ADN. Leur monde est comme ça, il change vite, et ils pensent vite. C’est beaucoup plus compliqué pour les personnages âgés qui sont souvent larguées, même si certains font des efforts pour se connecter aux jeunes. Alors que l’actualité rappelle sans cesse, et de manière tragique, l’urgence climatique, comment expliquer cette attitude de déni ? Des études montrent que certains choix moraux se font par le cerveau émotionnel et, ensuite, le cortex préfrontal (la raison) passe son temps à tenter de les justifier. Ceux qui voient les écolos comme des ayatollahs seront donc imperméables aux arguments scientifiques. Puis, il y a aussi ceux qui font des transferts de responsabilité : « Je m’y mettrai quand les autres s’y mettront… ou quand Macron agira vraiment, etc. ». Avec Gauthier, nous voyons les boomers – j’utilise l’expression en ayant conscience de sa dimension caricaturale – comme des adolescents pathologiques : ils ne supportent pas l’idée de la mort ou de la souffrance, ils veulent toujours plus, et tout tout de suite… C’est typique de la modernité : une société déconnectée du corps et du cœur, qui a peur de la peur et qui veut tout contrôler. « On arrive dans l’ère du grand sevrage, et ce sera difficile » Pablo Servigne, co-auteur du livre L’Effondrement (et après) expliqué à nos enfants et à nos parents Partager sur Twitter Partager sur Facebook De plus, il faut souligner ce qui relève de l’addiction (au pétrole, au pouvoir, au sexe, au sucre, etc.) à tout ce qui permet de rester anesthésié et de ne pas ressentir (car ça fait trop peur). Et quels sont les deux problèmes d’un addict ? Avoir trop de drogues ou n’en avoir pas assez ! Pour le pétrole, c’est la même chose : nous sommes pris en tenaille. On arrive donc dans l’ère du grand sevrage, et ce sera difficile. L’adage dit : « Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait ». Est-ce que la situation ne se serait pas inversée ? C’est à-dire que les jeunes ont une conscience aigüe du problème climatique et des inégalités mais ne disposent pas, contrairement aux vieux, des moyens matériels et économiques pour changer les choses ? C’est juste, et on pourrait pousser le raisonnement en disant que nous sommes dans une gérontocratie. Les vieux vivent de plus en plus vieux et ont de plus en plus de pouvoir. En revanche, les jeunes ne sont pas écoutés et ne sont pas aux manettes. C’est pour cela qu’il est très difficile de prendre des mesures radicales. Si les vieux me font penser à des enfants gâtés, les jeunes rappellent au contraire les résistants français de la Seconde Guerre mondiale. Edgar Morin me racontait que la Résistance était presque entièrement composée de très jeunes hommes (de 15 à 35 ans) et que les chefs étaient à peine trentenaires. Se faire fusiller à 17 ans ! Aujourd’hui les jeunes sont aussi confrontés à une urgence, à un danger de vie ou de mort, et il faut agir ici et maintenant. La génération Greta, qui ne se limite pas aux jeunes urbains des pays riches, est habitée par ce sentiment. Une étude montre d’ailleurs que les jeunes des pays du Sud souffrent plus d’éco-anxiété que les jeunes des pays du Nord. Et ce qui les angoisse le plus, ce ne sont pas tant les catastrophes que l’inaction de leurs dirigeants.

By |2022-09-07T18:32:10+00:00September 7th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Miles & Act et Time For The Planet s’associent pour accélérer la décarbonation de l’économie

Grâce à ce nouveau partenariat entre Miles & Act et Time For The Planet, les MILES acquis pourront être convertis en actions Time For The Planet, qui finance aujourd’hui 100 entreprises dont l’objectif est de lutter contre le dérèglement climatique. Les utilisateurs de la solution deviendront ainsi actionnaires de Time for The Planet et recevront en retour des « Dividendes Climat ». Chaque collaborateur aura alors la possibilité d’investir auprès d’une entreprise innovante qui propose une solution permettant de décarboner l’économie.  Plus précisément, 1 Dividende Climat = 1 tonne d’émissions de CO2 évitée grâce à un investissement. « Grâce à ce partenariat, chaque comportement vertueux est récompensé et permet au collaborateur d’entrer dans l’actionnariat de Times For The Planet. L’actionnaire est alors intégré dans un processus qui va lui permettre d’avoir une action directe sur le financement de ces entreprises innovantes », explique Laëtitia Pairigoûas, responsable de la solution Miles & Act. L’actionnaire pourra ainsi participer à l’évaluation des innovations proposées et être informé par la suite de leur mise sur le marché. Un investissement qui pourra être valorisé sur des rapports RSE.  « En proposant aux bénéficiaires Miles & Act de convertir leurs MILES acquis en actions Time For The Planet, nos bénéficiaires auront ainsi la possibilité de s’engager au-delà de leur rôle au sein de leur organisation. Ils pourront par exemple participer activement aux évaluations des investissements de Time For The Planet dans des innovations à émission carbone négative. Une fois évaluées et financées par Time For the Planet, ces innovations seront mises à disposition en open source. En finalité les organisations clientes de Miles & Act pourront utiliser ces technologies open source, évaluées en partie par leurs collaborateurs, afin de décarboner leurs propres activités », précise-t-elle. 

By |2022-09-07T17:20:14+00:00September 7th, 2022|Scoop.it|0 Comments