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Pour Meta, le métavers sera une réalité…dans 10 ans –

Le métavers est considéré par beaucoup comme le « successeur » d’Internet. Pour Meta, on peut le définir comme « un ensemble d’espaces numériques interconnectés, comprenant notamment des expériences immersives XR, qui combinent le numérique et le physique dans lesquelles les individus peuvent facilement se déplacer entre différents espaces et expériences et peuvent interagir et collaborer avec d’autres personnes qui ne se trouvent pas dans le même espace physique ». La société affirme que « le métavers ne sera pas construit ou détenu par une seule entreprise. ». Certains composants du métavers (la réalité augmentée, la réalité virtuelle, la réalité mixte, la blockchain, les NFT), existent déjà. Mais il est difficile de prédire l’ampleur et le moment de son adoption, les innovations qui seront développées et tous les impacts économiques associés. « Alors que la réalité virtuelle a déjà un impact réel, une grande partie de ce que nous envisageons pour le métavers est encore à une dizaine d’années et nécessite une collaboration entre les industries et avec des experts, des universitaires, la société civile, les gouvernements et les régulateurs pour y parvenir. », concède l’entreprise. Le métavers ressemblera-t-il à cela dans 10 ans ? On espère que non. Dans son livre-blanc réalisé avec le groupe Analysis, Meta compare davantage le métavers au mobile. En combinant des technologies existantes – téléphone, Internet, appareil photo, lecteur mp3 – il a modifié nos comportements numériques. C’est ce que le métavers s’apprête à faire en combinant la réalité virtuelle et augmentée, la vidéoconférence, les jeux multi-joueurs et la monnaie numérique. Il devrait briser encore plus les barrières de la localisation et transformer un large éventail de secteurs en permettant des expériences plus transparentes et immersives et en créant un sentiment de présence sans avoir besoin d’être physiquement présent dans un lieu. Pour calculer le futur poids économique du métavers, Meta se calque donc sur le développement du mobile. S’il est adopté et croît de la même manière, alors le marché du métavers pourrait représenter 2,8% du PIB mondial dans 10 ans. Quels sont les freins qui subsistent ? Il faudra donc attendre quelques années avant la démocratisation du métavers et l’adoption de ce nouveau monde virtuel. Meta a identifié plusieurs éléments nécessaires à son déploiement, en accord avec Matthew Ball, expert en technologie, investisseur en capital-risque et auteur d’un livre sur le métavers : La mise en place d’une infrastructure de simultanéité qui permettra la présence synchrone de millions d’utilisateurs dans une expérience partagée. Pour cela, il faudra mettre en place une infrastructure de calcul permettant de nombreuses connexions de serveurs qui pourront interagir de manière persistante et simultanée, contrairement à l’infrastructure actuelle d’Internet qui prévoit des connexions de serveur un à un. La création de normes et de protocoles informatiques pour actualiser le niveau d’interopérabilité envisagé pour le métavers. Selon Meta, le métavers n’appartiendra pas à une seule entreprise ou à une poignée d’entreprises. Les produits seront des destinations où se rendre dans ce monde virtuel. Pour atteindre ce niveau d’interopérabilité, il faudra une collaboration à grande échelle. L’adoption massive du métavers. Selon Meta, à moins que le métavers n’ait quelque chose de passionnant à offrir aux créateurs et aux utilisateurs, il peut être difficile de parvenir à une adoption massive du métavers. L’adoption des casques de réalité virtuelle. La société américaine le sait, le métavers est un espace qui se vit à travers la réalité virtuelle. Or, les détenteurs de casques de VR restent minoritaires aujourd’hui. Ces casques doivent encore gagner en confort, être plus accessibles et s’améliorer en termes d’expérience utilisateur pour convaincre une plus grande frange de la population. L’établissement d’un cadre juridique en termes de respect de la vie privée et de sécurité numérique. Pour Meta il s’agit d’une préoccupation politique essentielle pour la réalité virtuelle et augmentée, étant donné le volume substantiel d’informations sur les individus et leur environnement nécessaire pour offrir des expériences immersives.

By |2022-09-07T17:18:46+00:00September 7th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Peur sur la French Tech

Le vocabulaire a déjà radicalement changé, au point de donner à certains le sentiment qu'on a « changé d'époque ». La « frugalité » est devenue le maître-mot. « Les objectifs ne portent plus sur la croissance à tout va mais sur le retour à la profitabilité, souligne Christian Jorge, serial entrepreneur depuis vingt-deux ans, passé de l'univers du luxe de seconde main (Vestiaire Collective) à l' alimentation responsable (Omie & Cie) . Les investisseurs ne vous demandent plus quel est votre potentiel de marché mais quand vous serez rentables et comment vous comptez vous y prendre. » Les investisseurs ne vous demandent plus quel est votre potentiel de marché mais quand vous serez rentables. Christian Jorge (Omie & Cie) Nouvelles règles d'or ? « Limiter le cash burn et réduire les dépenses pour allonger votre horizon de cash si vous en avez encore. J'ai eu la chance de lever 17 millions d'euros en 2021. Il s'agit de les faire durer », confie Delphine Groll, cofondatrice de Nabla , une medtech spécialisée dans le déploiement de technologies d'intelligence artificielle au profit des organisations de santé. Ancienne skieuse en coupe du monde de slalom, l'ex-chargée de mission au Sport du président Sarkozy s'y connaît en virages. Aujourd'hui, elle « redéploie sa stratégie » dans le but d'« être rentable d'ici dix-huit mois ». Dans les bureaux du Galion Project, en juin dernier, avec le programme du mois, entre réunions de travail, dîners de bienvenue, tables rondes et «grosses fiestas».IORGIS MATYASSY pour Les Echos Week-End Dans les bureaux du Galion Project en juin dernier. En haut de l'étagère, photo souvenir d'un break organisé par le Galion à Saint-Martin.IORGIS MATYASSY pour Les Echos Week-End « On est bien obligé de revoir notre focus dans l'espoir d'atteindre une croissance soutenable, approuve avec une humilité nouvelle Jean Moreau. Il s'est attaqué avec réticence à des ajustements au niveau RH - pas la fonction de prédilection de la plupart des jeunes pousses. « On gèle les embauches et on ne remplace pas un départ sur deux. Cela change radicalement la culture d'entreprise. Comment retenir les meilleurs alors que beaucoup nous avaient rejoints, attirés par la croissance rapide ? Sur le fond, je sais qu'il n'était pas sain de grossir autant ces huit dernières années mais cette prise de conscience ne simplifie pas ma prise de décisions difficiles au quotidien ! » D'autant que depuis le départ de son cofondateur Baptiste Corval il y a deux ans, il se retrouve seul à assumer les responsabilités auprès de ses 250 salariés.

By |2022-09-07T17:16:21+00:00September 7th, 2022|Scoop.it|0 Comments

L’économie mondiale au bord du précipice

L'état de l'économie mondiale n'est pas sans rappeler celui qui prévalait dans le courant des années 1970. Sauf que « le contexte actuel est à plusieurs égards potentiellement plus explosif ». C'est le constat dressé par Jézabel Couppey-Soubeyran, maîtresse de conférences en économie à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et corédactrice en chef de « L'économie mondiale 2023 », un ouvrage publié chaque année et présenté mercredi par le Centre d'études prospectives et d'informations internationales (Cepii). La guerre en Ukraine et ses conséquences sur les chaînes d'approvisionnement mondiales, les prix de l'énergie et les prix alimentaires annihilent les espoirs de reprise post-pandémie de Covid-19. Le pessimisme ambiant se nourrit des pressions inflationnistes, appelées à durer, et de la crise énergétique qui s'annonce sévère en Europe. Le parallèle avec la stagflation des années 1970 ne pousse pas à l'optimisme. Thomas Grjebine Economiste au Cepii « Le parallèle avec la stagflation des années 1970 ne pousse pas à l'optimisme », avance Thomas Grjebine, économiste au Cepii. A l'époque, pour casser l'inflation générée par les deux chocs pétroliers et l'indexation des salaires sur l'inflation, les banques centrales avaient fortement relevé les taux d'intérêt. Conséquence : une récession mondiale accompagnée d'une crise des dettes des pays en développement. L'histoire pourrait bien se répéter.

By |2022-09-07T16:41:49+00:00September 7th, 2022|Scoop.it|0 Comments

La population mondiale risque de diminuer de moitié d’ici à 2100

Les arbres ne montent pas jusqu'au ciel. Encore moins la population mondiale. Le nombre d'être humains en passe d'atteindre les 8 milliards à l'automne prochain, selon les dernières prévisions des Nations unies, risque de s'effondrer avant la fin du siècle. C'est du moins la thèse défendue par James Pomeroy, économiste chez HSBC, dans une étude parue le 22 août. « La probabilité que la taille de la population mondiale commence à se réduire dans les vingt prochaines années est bien plus élevée que ce que nous avions prévu initialement », avance-t-il. A ses yeux, les prédictions des Nations unies selon lesquelles la population mondiale devrait atteindre un pic vers les années 2080 ne collent pas à la réalité. Le pic pourrait être atteint bien avant. Aux alentours de 2043. Pourquoi ? Parce que le taux de fécondité, en net recul, réduit significativement le nombre de naissances dans le contexte d'une population déjà vieillissante. Chute de la fertilité En juillet dernier, l'ONU constatait qu'en 2021, la fécondité moyenne de la population mondiale était de 2,3 naissances par femme au cours de la vie. Elle était de 5 dans les années 1950. Pour l'ONU, elle devrait encore baisser d'ici à 2050 pour atteindre 2,1, soit le taux qui permet de stabiliser la population. Mais selon la tendance récente observée, le recul pourrait être plus important et plus rapide.

By |2022-09-05T17:14:16+00:00September 5th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Le scan des produits en magasin de plus en plus proposé aux clients

De plus en plus, les commerçants proposent à leurs clients de lire eux-mêmes le code barre des étiquettes des produits afin de les enregistrer dans leur panier de courses à partir de leur téléphone mobile ou d’un appareil qui leur est founi. Les clients effectuent leurs courses et peuvent sortir sans devoir passer en caisse, mais ils peuvent subir toutefois un contrôle aléatoire par des vigiles. Triplement des points de vente concernés en 5 ans C’est ce que présente l’étude « Mobile Self-Scanning and Checkout-Free » réalisée par le cabinet conseil londonien RBR. A ce jour, selon l’étude, 46 000 magasins dans le monde proposent aux clients de scanner les articles lors de leurs achats. Ce chiffre devrait tripler au cours des cinq prochaines années pour atteindre 160 000 points de vente en 2027. En 2021, 10 000 magasins supplémentaires ont proposé le self-scanning mobile Le self scanning est proposé par de grands distributeurs en France chez Auchan ou Casino, ainsi qu’au Royaume-Uni et aux Pays-Bas, depuis de nombreuses années. En 2021, 10 000 magasins supplémentaires ont amené le self-scanning mobile. De grandes chaînes aux États-Unis, ainsi que les petits commerçants offrent de plus en plus ce service via des applications pour smartphone. En 2021, la chaîne de proximité 7-Eleven a déployé une application de scan sur smartphone et de self checkout – paiement et sortie sans passer par la caisse – dans près de 3 000 magasins aux États-Unis. Cela concerne 50 millions de clients de son programme de fidélité. On peut payer ses achats dans l’application avec Apple Pay, Google Pay ou une carte bancaire. 

By |2022-09-05T17:05:08+00:00September 5th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Criteo, acteur de la publicité digitale, encourt 60 millions d’€ d’amende

Criteo, spécialiste français de la publicité digitale, est sous la pression d’une action juridique lancée en novembre 2018, par l’organisation Privacy International qui a déposé une plainte auprès de certaines autorités de protection des données, dont la Cnil en France, contre Criteo et d’autres sociétés de technologie publicitaire. Des pratiques non conformes au RGPD Le motif de la plainte est que les pratiques de ces sociétés ne sont pas conformes au RGPD. L’association britannique Privacy International accuse Criteo de créer des profils précis sur les personnes sans les en informer. En janvier 2020, la Cnil a ouvert une enquête formelle, toujours en cours. Le 3 août 2022, le rapporteur désigné par la Cnil a publié un rapport faisant état de diverses violations du RGPD et incluant une proposition de sanction financière contre Criteo de 60 millions d’euros. Dans le cadre de cette procédure, Criteo a le droit de répondre par écrit, puis une audition formelle aura lieu devant la Commission des sanctions de la Cnil. A l’issue de cette audition, la Commission des sanctions de la Cnil rendra un projet de décision qui sera ensuite soumis à la consultation des autres autorités européennes de protection des données concernées dans le cadre du mécanisme de coopération mandaté par le RGPD. 

By |2022-09-05T17:01:08+00:00September 5th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Le géant du luxe Richemont refond son commerce omnicanal avec Farfetch

Le groupe de luxe Richemont, connu pour des marques de joaillerie mondiales telles que Cartier ou Van Cleef & Arpels, choisit la société Farfetch comme partenaire technologique afin de mettre en œuvre sa vision de la vente du luxe sur internet en lien avec les points de vente. Sa vision, baptisée Luxury New Retail, concerne ses marques en boutique et doit accélérer sa place de marché Yoox Net A Porter. Dans cet accord, Farfetch a la possibilité d’acquérir 100% de Yoox Net A Porter. Un échange à la fois technologique et financier La démarche est à la fois financière et technologique entre les deux acteurs majeurs du luxe, Richemont et Farfetch, concernant Yoox Net A Porter, la plateforme de vente en ligne de la mode propriété de Richemont. Richemont adopte les solutions technologiques et business de plateforme de Farfetch afin de réaliser sa vision du Luxury New Retail à la fois en e-commerce et pour relier les boutiques de ses marques au web et ses centres de contact. Le site e-commerce Yoox Net A Porter va adopter les solutions de la plateforme Farfetch Richemont ouvre en outre des e-concessions pour ses marques sur la place de marché de Farfetch. Le site e-commerce Yoox Net A Porter va adopter les solutions de la plateforme Farfetch afin de faire progresser ses ventes et passer à un modèle commercial hybride, entre points de vente et web. La fusion est envisagée entre Yoox Net A Porter et Farfetch. Dans le détail, Richemont adopte la plateforme Farfetch afin d’unifier les opérations de « front office », alimenter les opérations e-commerce et les centres de contacts de ses Maisons de luxe, connecter les boutiques physiques dans le monde pour une expérience client omnicanal fluide. Dans cette transformation technologique, les marques de luxe de Richemont conservent la propriété de l’apparence de l’interface « front-end » afin d’exprimer l’identité de leur marque. Richemont migre son infrastructure informatique chez Amazon Je lis la suite sur La Revue du Digital Découplage entre le front end vers le client et les opérations d’approvisionnement Richemont se félicite de découpler d’une part les solutions de « front-end » en ligne et du retail et d’autre part sa chaîne d’approvisionnement et le « back-end ». Le groupe compte ainsi réduire la complexité de l’intégration et les interdépendances, afin que le « front end » évolue à un rythme plus rapide et accélérer la vision Luxury New Retail. La plupart des Maisons de Richemont vont également lancer des e-concessions dont la curation des produits sera organisée sur la place de marché de Farfetch, mutualisant totalement les stocks et les processus logistiques avec leur « brand.com » propulsé par Farfetch. La clientèle est de plus en plus exigeante pour des expériences fluides sur tous les canaux de vente Richemont justifie sa stratégie technologique en évoquant le fait que le marché du luxe en ligne devrait plus que tripler d’ici 2025, selon une étude Bain & Company. Le groupe de luxe cite également une clientèle de plus en plus exigeante pour des expériences fluides sur tous les canaux de vente. « Cela nécessite un investissement continu dans la technologie » déclare Richemont. Farfetch annonce près de 4 millions de clients natifs du numérique, principalement des clients aisés de la génération Y et de la génération Z. Son volume d’affaires 2021 atteint 4,2 milliards d’euros avec un EBITDA positif de 2 millions d’euros. La plateforme e-commerce Yoox Net A Porter annonce quant à elle un volume de ventes de 2,5 milliards d’euros et un EBITDA négatif de 24 millions d’euros. Richemont, Alibaba et Farfetch s’entendent sur la numérisation de la vente du luxe Je lis la suite sur La Revue du Digital Farfetch acquière près de la moitié de Yoox Net A Porter Côté financier, Farfetch et Symphony Global acquièrent une participation respectivement de 47,5% et 3,2% dans Yoox Net A Porter, en faisant une plateforme neutre sans actionnaire majoritaire. Richemont et Farfetch disposeront respectivement d’options de vente et d’achat pour que Farfetch acquière le reste de Yoox Net A Porter, sous réserve de certaines conditions. « La technologie de Farfetch permettra à Richemont de bénéficier de la meilleure voie d’accès au marché«  « L’annonce d’aujourd’hui est une étape importante vers la réalisation d’un rêve de 2015 de construire une plate-forme en ligne indépendante et neutre qui serait très attrayante pour les marques de luxe et leur clientèle exigeante » se réjouit Johann Rupert, emblématique président de Richemont. « La technologie sophistiquée de Farfetch permettra à Richemont de bénéficier de la meilleure voie d’accès au marché et de réaliser sa vision du Luxury New Retail » pense-t-il. « La mise en œuvre d’un modèle hybride chez Yoox Net A Porter améliorera considérablement ses perspectives » ajoute-t-il. La valorisation financière de la plateforme Yoox Net A Porter a été ajustée en fonction du marché actuel et Richemont recevra, en échange, des actions de Farfetch. Au passage, le dirigeant milliardaire de Richemont insiste pour saluer son fils. « Je tiens à remercier tout particulièrement mon fils Anton, dont les prouesses technologiques et la pensée créative ont fait partie intégrante de la construction de ce partenariat » déclare-t-il. « Et je remercie mes collègues pour leur travail acharné au cours des deux dernières années qui a permis à Richemont d’atteindre ce point d’inflexion dans son parcours de transformation vers le nouveau commerce de luxe » termine-t-il. Améliorer les expériences numériques des clients Côté Farfetch, on savoure la validation de sa stratégie. «.Ce partenariat établit sans équivoque Farfetch comme une plate-forme mondiale prééminente pour le luxe » se félicite José Neves, fondateur et DG de Farfetch. « Les Maisons de Richemont ainsi que le pionnier de l’e-commerce de luxe Yoox Net A Porter seront en mesure d’améliorer les expériences numériques de leurs clients en tirant parti des solutions de plate-forme Farfetch » promet-il. Farfetch veut vendre plus de bijoux ou de montres. C’est un changement radical dans sa stratégie Le DG explique que le lancement des e-concessions des marques de Richemont sur la place de marché Farfetch constitue un changement radical dans sa stratégie sur le « hard luxury », qui représente plus de 20% de l’industrie du luxe dans le monde, mais seulement 3% des ventes sur Farfetch. Le « hard luxury » désigne les bijoux, les montres, les meubles, les appareils électroniques, etc. « C’est un domaine où nous constatons une demande des clients beaucoup plus forte par rapport à l’offre que nous avons eue jusqu’à présent » dit-il. Farfetch acquiert  47,5 % de Yoox Net A Porter et intervient dans le cadre de la transformation de Yoox Net A Porter en un modèle commercial hybride. « Selon nous, cela stimulera une forte croissance et une rentabilité pour Yoox Net A Porter » termine-t-il. Quant à Symphony Global, il poirnte l’importance du marché du Moyen Orient pour le luxe. «  Notre compréhension approfondie du marché du luxe au Moyen-Orient, avec ses clients technophiles et influents, sera d’une grande valeur pour Yoox Net A Porter  à l’avenir » conclut Mohamed Alabbar, fondateur et propriétaire de Symphony Global. Pour rappel, le groupe suisse Richemont possède un portefeuille de « Maisons » de luxe reconnues pour leur savoir-faire. Le groupe exerce dans quatre domaines commerciaux. Il s’agit de la joaillerie avec Cartier, Van Cleef & Arpels, etc. ; l’horlogerie avec Baume & Mercier, Jaeger-LeCoultre, Piaget, etc. ; la distribution en ligne avec Yoox Net-A-Porter Group (Net-A-Porter, Mr Porter, Yoox, The Outnet) et Watchfinder & Co. ; ainsi que d’autres, activités dont principalement des « Maisons » de mode et d’accessoires, avec Alaïa, Chloé, dunhill, Montblanc et Peter Millar.

By |2022-09-05T17:00:21+00:00September 5th, 2022|Scoop.it|0 Comments

L’enseigne bio Naturalia veut transformer ses clients en abonnés

Après Monoprix, c’est une autre enseigne du groupe Casino, Naturalia spécialisé dans la vente de produits Bio qui propose une carte d’abonnement afin de réduire les prix à la caisse. La carte est utilisable uniquement en magasin et réduit les prix de -10% sur tous les produits. L’abonnement coûte 5,90 € par mois et devient rentable au-delà de 59 € d’achats par mois. Présentation de sa carte physique ou sur smartphone Le client doit posséder un compte fidélité et souscrit à l’abonnement en magasin. La remise liée à l’abonnement est appliquée lors de la présentation en caisse de la carte de fidélité ou de la carte virtuelle gérée sur smartphone avec l’application mobile stocard. Stocard est une application mobile de fidélité et de paiement proposée dans la grande distribution par des marques comme Carrefour, Auchan, E;Leclerc, Picard ou U. Stocard a été créé en Allemagne en 2011 et revendique 49 millions d’utilisateurs dans le monde. Stocard a été racheté en 2021 par le suédois Klarna, prestataire poids lourd du paiement fractionné. Toute une mécanique a été mise en place côté informatique afin de gérer ce nouveau type de client C’est toute une mécanique qui a été mise en place côté informatique afin de gérer ce nouveau type de client. Pour créer son compte, il faut communiquer ses nom, prénom, code postal et adresse mail afin de finaliser l’abonnement. Cela permet de bénéficier aussitôt de 10% de remise. Le compte client peut être créé en même temps que la souscription à l’abonnement. Les comptes professionnels et les comptes salariés ne sont en revanche pas éligibles à l’abonnement. L’adresse mail est une information obligatoire à la souscription de l’abonnement. L’abonnement est souscrit en magasin uniquement. Le prix de l’abonnement se règle en une seule fois et en intégralité en caisse. On peut régler par carte bancaire ou en espèces. La souscription à l’abonnement n’est pas disponible aux caisses automatiques  mais l’abonnement est utilisable ensuite sur les caisses automatiques. il faut  scanner sa carte fidélité avant la touche TOTAL. L’abonnement et la fidélité ne sont pas actifs simultanément L’abonnement et la fidélité ne sont pas actifs simultanément. Lorsque l’abonnement est en cours, le client bénéficie de 10% de remise à chaque passage en caisse. Les avantages de la fidélité sont pour leur part suspendus. Lorsque l’abonnement a expiré, le client retrouve ses avantages fidélité avec l’acquisition de points fidélité à chaque passage en caisse et l’obtention d’une Journée Privilège de 10% de remise dès 300 points acquis. Les points fidélité acquis avant l’abonnement gardent leurs dates initiales d’échéance Les points fidélité acquis avant la souscription à l’abonnement sont conservés sur le compte client. Durant l’abonnement, on ne cumule pas de points fidélité. Le solde cesse d’évoluer. Les points fidélité ont une durée de 12 mois. Les points acquis avant la souscription gardent leurs dates initiales de validité car il n’y a pas de report de validité dû à l’abonnement. Le ticket de caisse présente la mention « 10% abonnement » avec le montant de la remise. Les 10% sont appliqués sur le total du panier. L’abonnement s’applique sur tous les produits même ceux en promotion ou remisés. Les bons d’achats sont cumulables avec la réduction de -10% de l’abonnement. L’abonnement est valable avec la livraison à domicile  tant que le panier d’achat est supérieur à 50 €. L’expiration de l’abonnement ne déclenche pas de renouvellement automatique. Il faut s’abonner à nouveau. Un abonnement en cours n’est pas résiliable.

By |2022-09-05T16:54:37+00:00September 5th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Comment le gouvernement veut envoyer les hauts fonctionnaires à l’école du climat

L'invitation est suffisamment rare pour être soulignée. Lors du séminaire de rentrée du gouvernement réuni au grand complet autour d'Emmanuel Macron la semaine dernière à l'Elysée, une scientifique a pris la parole. Pendant une demi-heure, suivie de « longs échanges », la paléoclimatologue Valérie Masson-Delmotte, figure du GIEC dont elle copréside le groupe de travail sur les aspects scientifiques de l'évolution du climat, a exposé devant un auditoire « très attentif », dit-elle, la gravité de la situation, avec des impacts du réchauffement qui s'intensifient partout, l'urgence à agir, les leviers d'action et les bénéfices à en tirer. Munie d'une vingtaine de diapositives qu'elle a ensuite rendues publiques via Twitter, cette grande vulgarisatrice du climat que le magazine « Time » a classé parmi les 100 personnes les plus influentes au monde, a aussi fait passer un message clair : « Vous avez un rôle clé. La charge mentale de l'action pour le climat ne doit pas être du ressort des scientifiques ou des plus jeunes, elle doit être celle des décideurs [...]. Plus on a de leviers d'action importants, plus elle doit être lourde. » Une formation aux trois crises écologiques Une intervention comme une première pierre au « grand plan de formation des fonctionnaires » aux problématiques environnementales que l'exécutif veut mettre en place. « Les équipes gouvernementales et 25.000 cadres de l'Etat seront formés », a confirmé la Première ministre, Elisabeth Borne, en sortant du séminaire. Matignon promet une formation « basée sur un contenu scientifique solide, défini par les rapports du GIEC », et qui fait le lien entre les « trois crises écologiques » : la biodiversité, le climat et les ressources naturelles. LIRE AUSSI : Climat : des experts du GIEC offrent une formation expresse aux nouveaux députés Une concertation avec les acteurs doit être lancée « dans les prochaines semaines » par le ministre de la Fonction publique, Stanislas Guerini. Puis, un plan de formation pour les 25.000 cadres de la fonction publique d'Etat « d'ici à 2024 », qui sera étendu aux 12.000 cadres de la fonction publique territoriale et aux 4.000 cadres de la fonction publique hospitalière « d'ici à 2025 ». « Hussards verts » Former les décideurs actuels et futurs, c'est l'un des points fortement recommandés par le Haut Conseil pour le climat (HCC) depuis plusieurs années. « Les ministres, les secrétaires d'Etat, n'ont pas nécessairement reçu cette formation dans leur parcours initial, ni dans leur formation continue. En réalité, ils reflètent la société telle qu'elle est ! », souligne Valérie Masson-Delmotte. Ces derniers mois, les appels se sont multipliés pour faire changer les choses. « La formation est le préalable à l'action », lançaient ainsi en mai dans une tribune une vingtaine de personnalités, dont Jean-Marc Jancovici, le président du ShiftProject.

By |2022-09-05T16:46:16+00:00September 5th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Moins de trains cet hiver à cause du froid ? Le gouvernement dément

Le gouvernement a demandé à la SNCF de faire des économies d’énergie, mais pas de se préparer à faire circuler moins de trains cet hiver en cas de pénurie d’électricité comme l’affirme Le Parisien, a indiqué dimanche le ministère des Transports. Le quotidien affirme que la compagnie publique travaille, à la demande de l’exécutif, sur un plan de transport dégradé cet hiver en cas de sévères pénuries d’électricité, « un scénario noir qui ne serait utilisé qu’en ultime recours ». « Le ministère des Transports n’a pas demandé de mesure de cette nature à la SNCF », a indiqué le ministère à l’AFP. Les ministres des Transports Clément Beaune et de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher ont demandé fin juillet à tous les opérateurs de transport de plancher sur un plan de sobriété, comme dans de nombreux autres secteurs, « pour contribuer à la baisse de consommation d’énergie de 10% ». Et ceux-ci doivent rendre leur copie mardi matin, a rappelé une porte-parole. La SNCF privilégie « l’écoconduite » des trains Par ailleurs, les opérateurs tels que la SNCF prévoient « des plans d’urgence et de contingence en cas de grave problème » tel qu’une canicules ou des problèmes d’approvisionnement énergétique, qui peuvent conduire à « des mesures d’ultime recours ». « Mais cela est distinct des mesures de sobriété et ne répond pas à une commande gouvernementale spécifique », a insisté la porte-parole du ministère des Transports. En prônant la sobriété, le gouvernement encourage « la chasse au gaspillage ». « Ce n’est pas demander aux entreprises ou aux services publics de baisser ou cesser leur activité », a-t-elle expliqué. « Comme toutes les entreprises, nous travaillons en ce mois de septembre à la demande du gouvernement à un plan de sobriété énergétique », a de son côté indiqué un porte-parole de SNCF Voyageurs. « Nous travaillons à tous les scénarios dans le cadre de ce plan de sobriété. Aucun n’est privilégié et aucun n’est décidé », a-t-il assuré. « Nous nous adapterons aux demandes du gouvernement comme nous l’avons toujours fait pendant la période Covid ». La SNCF, grande consommatrice d’électricité, a intensifié depuis plusieurs mois ses actions pour diminuer sa consommation d’énergie, par exemple en mettant l’accent sur « l’écoconduite », une technique plus souple de conduite des trains. Celle-ci permet de réduire jusqu’à 10% la consommation d’énergie « sans réduire (la) vitesse et donc sans pénaliser les voyageurs », a relevé le porte-parole.

By |2022-09-05T15:40:07+00:00September 5th, 2022|Scoop.it|0 Comments