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Apple veut remplacer les terminaux de paiement avec sa solution Tap to Pay sur iPhone

Apple propose aux commerçants d’accepter les paiements sans contact avec sa solution Tap to Pay sur iPhone. L’iPhone devient un lecteur de carte bancaire sans contact et de portefeuille électronique sur mobile. La solution sera employée dans les magasins Apple aux Etats-Unis. Acceptation des paiements sans contact chez les commerçants Cette année, les commerçants américains pourront accepter les paiements sans contact Apple Pay et d’autres paiements sans contact en se servant de leur iPhone et d’une application iOS compatible. Outre Apple Pay, l’iPhone servira à accepter les cartes de crédit et de débit sans contact et d’autres portefeuilles numériques. Apple vise des millions de commerçants aux Etats-Unis, depuis les petits commerces jusqu’aux grands détaillants. La solution de paiement Stripe sera la première plateforme de paiement à proposer Tap to Pay sur iPhone à ses clients professionnels, y compris l’application Shopify Point of Sale ce printemps. D’autres plates-formes et applications de paiement suivront plus tard cette année. Le paiement sera effectué sans contact à l’aide de la technologie NFC. Apple Pay est déjà accepté par plus de 90 % des détaillants américains explique Apple, et grâce à cette nouvelle fonctionnalité, pratiquement toutes les entreprises, grandes ou petites, pourront autoriser leurs clients à payer sur iPhone à la caisse. Apple ne sait pas ce qui est acheté ni qui l’achète Toutes les transactions effectuées à l’aide de Tap to Pay sur iPhone sont cryptées et traitées à l’aide de Secure Element, et Apple ne sait pas ce qui est acheté ni qui l’achète. Tap to Pay sur iPhone fonctionnera avec les cartes de crédit et de débit sans contact des principaux réseaux de paiement, notamment American Express, Discover, Mastercard et Visa. « Que vous soyez un détaillant en ligne ou un entrepreneur individuel, vous pourrez bientôt accepter les paiements sans contact sur votre iPhone » reprend Billy Alvarado, directeur commercial de Stripe.  Tap to Pay sur iPhone sera disponible pour les plates-formes de paiement participantes et les développeurs d’applications via le kit de développement logiciel (SDK) dans une prochaine version bêta du logiciel iOS.

By |2022-02-09T13:11:59+00:00February 9th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Meta se dit toujours prêt à interrompre Facebook et Instagram en Europe à cause du RGPD

Le rapport annuel de Meta, maison mère de Facebook, Instagram et WhatsApp, rappelle que le groupe pourrait interrompre ses services en Europe s’il ne peut pas continuer à transférer les données de ses utilisateurs européens vers ses serveurs situés aux Etats-Unis. Une possibilité d’arrêt des activités déjà évoquée en 2020 Cette possibilité d’arrêt des services avait déjà été évoquée en septembre 2020 lors de l’annonce de la fin du Privacy Shield à la suite de l’action en justice du juriste autrichien Max Schrems. A l’époque, Facebook s’était vu demandé de stopper ses transferts de données qui utilisent le cadre juridique des clauses contractuelles standard (SCC Standard Contractuel Clauses). Meta est désormais dans l’attente d’une décision des autorités. « Nous pensons qu’une décision finale dans cette enquête pourrait être rendue dès le premier semestre 2022 » écrit Meta dans son nouveau rapport annuel. Dès lors, Meta déclare qu’il devrait probablement stopper ses services tels que Facebook ou Instagram s’il n’est pas autorisé à transférer des données depuis l’Europe vers les Etats-Unis, ceci si un nouveau cadre transatlantique de transfert de données n’est pas adopté et qu’il n’est pas en mesure de continuer à compter sur les clauses SCC ou sur d’autres moyens alternatifs de transfert de données. Meta n’a pas de désir ni de plan pour interrompre ses services Cette description de l’interruption potentielle de ses services en Europe a été largement relativisée par Meta. Via différents porte-paroles en France ou aux Etats-Unis, Meta indique ne pas avoir de désir ni de plans pour stopper ses activités en Europe. Le site financier CityAM, cite en outre Nick Clegg, Vice Président Global Affairs and Communications de Meta qui pour sa part veut démontrer que Meta n’est pas seul concerné par l’absence d’un cadre réglementaire applicable sur les transferts de données entre l’Europe et les autres pays. « Dans le pire des cas, cela pourrait signifier qu’une petite start-up technologique en Allemagne ne serait plus en mesure d’utiliser un fournisseur de Cloud basé aux États-Unis » illustre-t-il. « Une société espagnole de développement de produits ne pourrait plus être en mesure de gérer une opération sur plusieurs fuseaux horaires. Un commerçant français peut découvrir qu’il ne peut plus maintenir un centre d’appels au Maroc » a-t-il ajouté. Meta a perdu 30% de sa valeur en bourse en quelques jours Côté Europe, on indique être toujours en négociation pour fixer un nouveau cadre d’échange de données avec les Etats-Unis. Quoiqu’il en soit, on voit mal Meta quitter l’Europe, qui rien qu’avec Facebook réunit 309 millions d’utilisateurs quotidiens. Côté moyens de pression possible, Meta dispose notamment de l’arme de l’emploi. Le réseau social avait annoncé en octobre 2021 vouloir recruter 10 000 personnes sur 5 ans en Europe.

By |2022-02-09T13:10:08+00:00February 9th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Pour lutter contre le surtourisme, les territoires adoptent le démarketing

La crise sanitaire a-t-elle poussé les territoires à adopter le démarketing ? De nouveaux comportements sont apparus avec la crise sanitaire. Les Français, ne pouvant se déplacer que dans l’Hexagone, se sont rendus dans des espaces qu’ils pensaient peu fréquentés. Sauf que tout le monde a eu la même idée en même temps. Je l’ai vu moi-même en Auvergne, où les collectivités se sont vite retrouvées dépassées par l’affluence. Certains territoires ne sont pas prêts pour accueillir autant de gens à la fois. Et lorsqu’il n’existe pas de dispositif pour encadrer ce flux, il y a des répercussion sur l’environnement et les habitants. Depuis peu, les citoyens et les protecteurs de la nature font pression auprès des acteurs économiques du Tourisme, à l’origine des campagnes marketing, pour réduire la fréquentation et engager des campagnes de démarketing. Les habitants de Venise ou de Barcelone se sont vivement impliqués par exemple, ce qui a permis de mettre en place des mesures. Lorsque la population locale devient hostile envers les touristes, cela crée des conflits importants. La ville d’Amsterdam l’a compris et a décidé d’intégrer les habitants dans sa réflexion touristique. C’est pourquoi les coffee shops et le quartier rouge pourraient bientôt être interdits aux étrangers.

By |2022-02-08T18:34:50+00:00February 8th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Meta menace de fermer Facebook et Instagram en Europe

C'est une simple phrase, enfouie dans un dense rapport de 134 pages. Mais elle est lourde de menace. Dans ce rapport envoyé à l'US Securities and Exchange Commission (SEC), le groupe Meta prévient qu'il pourrait bientôt fermer ses deux réseaux sociaux, Facebook et Instagram, en Europe. En cause, la réglementation européenne sur les données qui empêche le groupe de Mark Zuckerberg de gérer les données des Européens sur les serveurs américains. Concrètement, Meta affirme que la capacité de transférer les données des utilisateurs entre les pays est cruciale à son activité, à la fois sur le plan opérationnel et pour le ciblage publicitaire. « Si un nouveau cadre de transfert de données transatlantique n'est pas adopté […], nous ne serons probablement pas en mesure d'offrir un certain nombre de nos produits et services les plus importants, y compris Facebook et Instagram, en Europe », écrit ainsi l'entreprise de Menlo Park. Cette fermeture « aurait une incidence importante et défavorable sur nos activités, notre situation financière et nos résultats d'exploitation », ajoute-t-elle. La suite de l'invalidation du Privacy Shield Pour mémoire, en août dernier, la maison-mère de Facebook a reçu « une ordonnance préliminaire de suspension des transferts de données vers les Etats-Unis concernant ses utilisateurs européens » de la part de la Commission irlandaise de protection des données. Cette décision de la « CNIL irlandaise » (qui s'est saisie de ce dossier car le réseau social a basé son siège européen en République d'Irlande) faisait suite à l'invalidation du Privacy Shield par la justice européenne en juillet 2020. Négocié entre 2015 et 2016, le Privacy Shield est un accord qui facilitait le transfert de données entre l'UE et les Etats-Unis, en reconnaissant que la législation américaine offrait les mêmes garanties que le droit européen. Mais finalement, les juges européens ont estimé que les lois américaines, notamment celles sur la surveillance des communications électroniques qui accordent des pouvoirs très larges à la NSA, ne garantissent pas aux citoyens européens une protection équivalente à celles dont ils jouissent en Europe dans le cadre du RGPD (le règlement général sur la protection des données personnelles, entré en vigueur en 2018).

By |2022-02-07T20:26:17+00:00February 7th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Meta-backed cryptocurrency Diem to shut down after regulators blocked

After multiple rebrands, congressional hearings, and several high-profile staff departures, the Meta-backed cryptocurrency known as Diem is calling it quits. The association behind Diem confirmed Monday that it sold its assets for around $200 million to Silvergate, a crypto-focused bank it was working with last year to launch a stablecoin pegged to the U.S. dollar. The decision to sell was made after it “became clear from our dialogue with federal regulators that the project could not move ahead,” Diem CEO Stuart Levey said in a press release. (It’s already known that the U.S. Federal Reserve was a key opponent to Diem launching.) THE SALE OF DIEM’S ASSETS MARKS THE END OF AN EFFORT THAT, IN RETROSPECT, WAS DOOMED FROM THE START. The sale of Diem’s assets marks the end of an effort that, in retrospect, was doomed from the start. Facebook, which now goes by Meta, created the apps that would have been the main way people used the token. So even though Facebook formed the Libra Association to govern the token with other companies, people were immediately fearful that Libra would make the controversial tech giant even more powerful. Plus, members of the Libra Association started to drop out, just months after the group had been announced. Libra also burst onto the scene when stablecoins, which are designed to hold a set price to encourage regular transactions, were a relatively new idea and not closely scrutinized by regulators. Given how big the stablecoin market has become since 2019, governments around the world are starting to take notice and look at legislation. In November, the US Treasury said it thought stablecoins should be regulated as banks. And Barron’s recently reported that the White House is planning to direct federal agencies to regulate cryptocurrencies as a matter of national security. While Meta’s ties to Diem are over, there’s always the chance that Silvergate or another player revives the project. Even though Meta’s reputation ultimately sank it, the design of Diem was more transparent and regulator-friendly than a lot of existing stablecoins. But with nearly all of Libra founding team gone from Meta, the odds of Diem ever reemerging with the same level of backing it once had feel slim. It’s clear that at least some of the original leaders of Libra feel burned by how the project was politicized. David Marcus, the former Facebook executive who created Libra and left late last year, tweeted the following about Diem shutting down: A silver lining to Diem’s demise is that Meta has promised to not enforce its trove of cryptocurrency patents against other crypto developers — something that even Jack Dorsey thinks is a good idea.

By |2022-02-06T08:46:03+00:00February 6th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Battery-Powered Trains Are Picking Up Speed | WIRED

Now, battery power is coming to trains, in place of the diesel-fueled generators that have powered locomotives for more than a century. Last week, Union Pacific Railroad agreed to buy 20 battery electric freight locomotives from Wabtec and Progress Rail. The deal, which drew praise from President Biden, is worth more than $100 million. The battery electric locomotives initially will be used to sort train cars in rail yards in California and Nebraska. Battery electric locomotives have already begun rolling on California tracks. As part of a demonstration with the Pacific Harbor Line, Progress Rail, a Caterpillar company, began operating battery electric locomotives in the ports of Los Angeles and Long Beach late last year. Also last year, Wabtec tested its FLXdrive locomotives on 18 trips between Barstow and Stockton, California, under a $22 million grant from the California Air Resources Board. The battery electric locomotive sat between two traditional diesel locomotives, pulling as much as 430,000 pounds. Wabtec CTO Eric Gebhardt says the combination saved an average of 11 percent on fuel and emissions. Wabtec says its next-generation battery locomotive will nearly triple its energy storage capacity to 7 megawatt-hours, nearly 100 times the capacity of a Tesla Model 3. That could cut emissions by up to 30 percent, Gebhardt says. Switching to battery electric power will reduce greenhouse gas emissions and improve local air quality. Diesel locomotives spew particulate matter and other toxic pollutants, accounting for an estimated 1,000 premature deaths and $6.5 billion in health costs a year in the US. A spokesperson for the California Air Resources Board says replacing diesel locomotives will “undoubtedly have a positive health impact to nearby communities” and will represent “a step forward in the long-standing environmental justice concerns of communities living near rail yards in our state.” Last fall, researchers from Lawrence Berkeley National Laboratory and UCLA’s Institute of the Environment and Sustainability predicted that retrofitting traditional diesel locomotives with battery power could save railroads $94 billion in fuel costs over 20 years, after buying the batteries, and would keep tons of pollutants out of the air. Trains in the US are especially well-suited for retrofitting with battery power because most locomotives use a diesel generator but have electric motors.

By |2022-02-06T08:38:18+00:00February 6th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Facebook perd des utilisateurs et s’effondre en Bourse

Facebook traverse une passe particulièrement délicate. Le réseau social fondé par Mark Zuckerberg a perdu un demi-million d'utilisateurs au dernier trimestre 2021. C'est une première. Depuis sa création en 2004, la plateforme n'avait cessé de voir sa base croître. Ce retournement historique a semé la panique chez les investisseurs jeudi. Les marchés ont immédiatement sanctionné le titre, qui dévissait de 24 % à l'ouverture de la Bourse de New York, faisant s'envoler plus de 200 milliards de dollars de capitalisation. Après avoir décollé pendant la pandémie, les actions Facebook (dont l'abréviation « FB » change pour « META », après que le groupe s'est renommé « Meta ») avaient déjà perdu du terrain depuis le début de l'année. Avec cette dernière chute, toute la progression de 2021 est effacée. ANALYSE - Avec son nouveau nom, Facebook fait d'une pierre trois coups La punition peut sembler exagérée. A l'échelle des presque 2 milliards d'utilisateurs du réseau social, la décrue est négligeable (à peine 0,05 %). Sur l'année, Facebook a même continué de recruter : 84 millions de personnes en plus à travers le monde. Et si l'on ajoute les autres applis à succès du groupe (Instagram et WhatsApp), le groupe revendique désormais 2,8 milliards d'utilisateurs quotidiens - un chiffre qui a, lui, continué d'augmenter. Mais les investisseurs sont extrêmement sensibles sur le sujet. Ils l'avaient montré il y a un an et demi, lorsque le nombre d'utilisateurs aux seuls Etats-Unis avait fléchi. Conscients que les Américains (environ 10 % des usagers de Facebook) génèrent la moitié de ses recettes publicitaires, les marchés avaient déjà paniqué, brûlant 37 milliards de dollars de capitalisation en quelques heures. Cette fois-ci, le fait que la décrue soit mondiale a ajouté à l'affolement. De même que les perspectives moroses du groupe pour 2022 . Meta prévoit une croissance inférieure à 11 % au premier trimestre 2022… très loin des 37 % affichés sur l'exercice 2021. Chute de Snap, Twitter, Pinterest Cette mauvaise performance de Facebook a entraîné dans son sillage des valeurs similaires - celles de Snap, maison mère de Snapchat, de Pinterest et de Twitter, qui perdaient respectivement 21 %, 10 % et 7 % de leur valeur dans la nuit de mercredi à ce jeudi. L'année exceptionnelle de Google, porté par la publicité en ligne Pour expliquer ses difficultés, le groupe fondé par Mark Zuckerberg met en avant les nouvelles règles d'Apple , mises en place au printemps dernier et qui permettent aux utilisateurs d'iPhone de refuser d'être traqués d'une application à l'autre. Ces restrictions devraient lui coûter 10 milliards de dollars en 2022, ont estimé ses dirigeants dans une conférence avec des analystes. Pendant cette conférence, Mark Zuckerberg a aussi insisté sur la concurrence avec d'autres réseaux sociaux, dont TikTok et Snapchat, qui pèse sur les résultats. Le groupe fait face à une « concurrence croissante pour le temps des gens », écrit-il dans un communiqué. Meta adresse ainsi un message aux régulateurs et aux autorités de la concurrence , qui menacent de le scinder en plusieurs entités. Transition délicate Les moindres performances du groupe s'expliquent aussi par sa décision stratégique de favoriser un nouveau format de vidéos, plus courtes, baptisées « Reels ». Cette nouvelle fonctionnalité vise à concurrencer TikTok , beaucoup plus populaire que Facebook parmi les jeunes Américains. ENQUETE - TikTok, la nouvelle horloge du monde Pour l'instant, le groupe ne parvient pas à monétiser le temps passé par ses utilisateurs à regarder ces vidéos de la même façon que le temps qu'ils passent à regarder défiler leur fil d'actualité ou à regarder des vidéos plus longues. Sheryl Sandberg, directrice des opérations de Meta, s'est néanmoins dite « confiante sur [ses] capacités à monétiser » ce nouveau format à l'avenir. Réalité virtuelle et augmentée Tout n'est pas noir pour autant pour Facebook, ou plutôt Meta. Son chiffre d'affaires annuel a bondi de plus d'un tiers, pour s'établir à 117,9 milliards de dollars en 2021. Et son bénéfice net a augmenté lui aussi, de 35 %. Il a atteint 39,3 milliards en un an. Pour la première fois, le groupe a détaillé combien lui rapportent ses investissements dans la réalité virtuelle et augmentée. Les ventes de son casque Meta Quest (anciennement Oculus Quest ) se sont établies à 2,3 milliards de dollars pendant l'année 2021. On est très loin des revenus de la publicité (115 milliards de dollars en 2021), qui représentent 97 % des recettes de Meta. Et malgré le succès de ce casque, qui domine de loin le secteur de la réalité virtuelle, sa filiale Reality Labs continue à perdre de l'argent. En 2021, ces pertes se sont creusées, à plus de 10 milliards de dollars. Mark Zuckerberg a reconnu lui-même que la route vers le métavers serait longue. « Même si notre direction est claire, le chemin pour y arriver n'est peut-être pas si évident », a-t-il déclaré à des analystes.

By |2022-02-06T08:14:01+00:00February 6th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Comment Google phagocyte le marché publicitaire

Le contexte est favorable. La pandémie a poussé les commerçants à basculer en ligne et les marques à communiquer plus que jamais sur le Web. Grâce aux annonces (sur le moteur de recherche, Gmail, YouTube…) et aux commissions que touche le géant en tant qu'intermédiaire technique sur la plupart des campagnes numériques, Google a ainsi dépassé les 200 milliards de dollars de revenus publicitaires en 2021. Même en retranchant les 46 milliards reversés aux divers apporteurs de trafic (comme Apple, qui touche chaque année plusieurs milliards pour que Google soit le moteur de recherche par défaut sur les iPhone), Google s'est donc arrogé 25 % de toute la publicité mondiale en 2021, quand il n'en contrôlait encore « que » 20 % un an plus tôt. En ce qui concerne la seule publicité numérique, en pleine expansion, Google a la main sur environ 40% du marché. Pour expliquer ce phénomène, le géant américain met en avant ses outils technologiques, notamment les algorithmes d'intelligence artificielle qui améliorent la pertinence des résultats de son moteur de recherche ou des publicités affichées. Mais ce n'est pas la seule raison. Le paradoxe de la vie privée D'une part - et très paradoxalement -, la pression croissante du public et des régulateurs pour respecter la vie privée des internautes renforce Google. Par exemple, lorsqu' Apple a dynamité la publicité dans les applis iOS, en limitant la possibilité de pister les utilisateurs, les géants du secteur comme Facebook, Instagram ou Snap ont été cruellement handicapés. Google, très peu. Au contraire, il a même pu bénéficier d'un report des campagnes sur ses services, dont la précision du ciblage est restée intacte. Il en va de même pour la disparition prochaine des cookies tiers, l'outil star des publicitaires pour collecter et croiser des données sur les utilisateurs de différents sites ou services. Ce changement radical effraie toute l'industrie… mais pas Google, qui dispose d'énormes quantités d'informations sur la quasi-totalité des internautes grâce à ses propres services, toujours plébiscités du public. C'est d'ailleurs pour cela que ses concurrents dénoncent avec force les solutions de substitution aux cookies, moins intrusives mais moins performantes, développées par le groupe pour son navigateur Chrome.

By |2022-02-06T08:11:56+00:00February 6th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Voiture électrique : comment Renault veut remonter le courant

Soudure de la caisse, peinture de la tôle, assemblage du moteur électrique… À Douai, une Megane E-Tech bleu nuit prend forme sous les mains des ouvriers Renault et les bras automatiques des robots. Plus de 500 millions d'euros ont déjà été investis pour moderniser cette ligne de production. Un très joli montant. C'est que l'enjeu est de taille pour le constructeur tricolore : fabriquer 300 000 véhicules électriques par an en 2025. Avec la Megane E-Tech 100 % électrique, l'entreprise espère reconquérir le segment juteux des voitures familiales. Ce modèle est même devenu l'emblème de la « Renaulution », le surnom donné au plan de relance élaboré par le directeur général de Renault, Luca de Meo. La Megane E-Tech sera commercialisée fin mars.

By |2022-02-06T08:08:16+00:00February 6th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Acheter son terrain dans le métavers, une bonne affaire ? – L’Express

Le géant de la grande distribution Carrefour a annoncé lundi l'acquisition d'un terrain de plus de 36 hectares, soit l'équivalent d'une trentaine de ses supermarchés, ou cinquante terrains de football. Précisons-le d'emblée : cette opération a eu lieu au sein de The Sandbox, une plateforme considérée comme une des pièces du métavers, cet ensemble de mondes interconnectés sur lesquels les géants du numérique lorgnent depuis quelques mois, Meta (ex-Facebook) en tête. Ce n'est donc que virtuel.  closevolume_off L'investissement réalisé techniquement via l'achat d'un NFT (jeton non-fongible), reste néanmoins à dimension humaine : Carrefour a déboursé environ Il vous reste 80% de l'article à lire Réussir ensemble : rejoignez nos 100 000 abonnés ! Offre Découverte 1er mois offert sans engagement

By |2022-02-06T08:00:47+00:00February 6th, 2022|Scoop.it|0 Comments