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Bouygues Telecom reconnaît que les débuts de la 5G sont un flop

La 5G a fait pschitt pour l'instant. Ce n'est pas une grande surprise dans les états-majors des opérateurs. Mais six mois après que les quatre principaux groupes de télécoms français ont lancé la dernière technologie mobile, Bouygues Telecom ​est le premier à le reconnaître officiellement. « La 5G démarre assez doucement en termes d'usage. Les gens ne se lèvent pas le matin en se disant : tiens je veux avoir la 5G, a expliqué Olivier Roussat, le directeur général de Bouygues. Aujourd'hui, c'est moins de 1 % du trafic sur notre réseau. » Un débit décuplé mais inutile Si la 5G peine à convaincre les clients, c'est d'abord qu'il s'agit d'un investissement important. Il faut être muni d'un smartphone compatible, c'est-à-dire bien souvent changer de terminal pour un appareil plus récent et donc cher. Pour les utilisateurs d'iPhone, par exemple, il faut impérativement s'équiper du tout dernier modèle de la firme à la pomme, le seul à disposer d'un modem 5G. Ensuite, il faut souscrire un forfait 5G. Et à l'exception notable de Free, qui a fait le choix d'offrir la nouvelle technologie sans surcoût, les trois autres opérateurs font payer plus cher.

By |2021-05-25T14:44:09+00:00May 25th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Picnic transforme le commerce alimentaire grâce à une infrastructure de livraison régulière

L’enseigne Picnic se présente comme proposant des prix au même niveau qu’un supermarché, livrés gratuitement, à une heure précise, par des voiturettes 100% électriques. Le client prend rendez-vous en réservant une place dans le trajet du livreur. Picnic se voit comme le premier supermarché « app-only » de France, c’est-à-dire uniquement accessible par le biais de son application mobile. Les consommateurs remplissent leur panier de  courses sur l’application Picnic, disponible sur iOS et Android. La startup livre ensuite les courses à domicile sur un créneau de 20 minutes. Les parcours de livraison sont routiniers, déterminés à l’avance par Picnic, et le consommateur choisit, pour sa commande,  le créneau qui lui convient parmi ceux proposés. On se rapproche de la tournée du facteur. Picnic propose ainsi une solution alternative aux multiples déplacements individuels des clients ou des livreurs que l’on observe habituellement pour s’approvisionner. Les clients s’inscrivent sur l’application afin de faire partie de la communauté des clients Picnic. En fonction de cette communauté de clients, Picnic prévoit ses tournées régulières de livraison dans chaque quartier afin de proposer une variété d’horaires de livraison possibles, tout en optimisant les distances et le nombre de trajets parcourus. Cela amène également à créer un lien social avec le livreur, baptisé « runner » par Picnic. La startup place la technologie au coeur de son activité. Elle emploie en particulier un Data Warehouse délivré par Snowflake et programme ses actions sur la donnée en Python. Inscription sur une des tournées prévues dans son quartier À chaque commande, le client s’inscrit sur l’une des tournées de livraison proposées chaque jour dans son quartier, afin de sélectionner le jour et l’horaire qui lui conviennent. Le montant minimum de commande est de 35 €, afin de mutualiser au mieux les livraisons. Les coûts sont également réduits par un  principe fort adopté par Picnic. Il ne commande que ce qui a été acheté sur l’application, pour éviter tout  stock perdu et assurer la fraîcheur des produits distribués. Picnic couvre l’ensemble du cœur d’agglomération de Valenciennes via une seule plateforme Picnic a démarré son aventure aux Pays-Bas en 2015. Il s’est implanté en Allemagne depuis 2018. Il a réalisé 500 millions d’euros de chiffres d’affaires sur l’année 2020 dans ces deux pays. Au total, il annonce environ 1 million de clients qui recourent régulièrement au service Picnic. Cela fait déjà plus de 2 ans que Picnic prépare son projet d’expansion en France. L’entreprise s’est intéressée aux Hauts-de-France et plus particulièrement à la métropole de Valenciennes qu’elle considère comme idéale pour s’implanter. Valenciennes a la taille idéale, avec 60 000 foyers, c’est une ville à taille humaine. Cela permet d’appliquer le modèle de Picnic qui couvre l’ensemble du cœur d’agglomération via une seule plateforme (hub), située à Anzin. La ville présente en outre un très haut pourcentage de familles. Le modèle de supermarché en ligne convient bien aux familles qui apprécient de gagner du temps, de profiter d’une livraison gratuite et à l’heure et d’accéder à un large choix de produits au bon prix. « Enfin, Valenciennes a l’avantage d’être une ville ‘ordinaire’, avec son identité propre et des habitants représentatifs de la population » conclut-on chez Picnic.

By |2021-05-22T13:38:30+00:00May 22nd, 2021|Scoop.it|0 Comments

McDonald’s inaugure la publicité segmentée made in France

Une vague de fraicheur s’apprête à souffler sur le paysage télévisuel français. Après avoir été officiellement introduite en août dernier, et lancée début 2021 avec un produit minimum viable pour tester ce levier en conditions réelles, la publicité segmentée débarque enfin sur vos écrans. En gros, que vous viviez dans le Lot-et-Garonne, à Lyon ou dans le Val de Marne, vous ne verrez désormais plus tout à fait les mêmes spots publicitaires que vos voisins. Chaque diffusion d’un contenu publicitaire dépendra donc de votre lieu d'habitation, mais également du nombre de personnes dans votre foyer, ou encore de votre catégorie socio-professionnelle. Toutes ces informations auront été récoltées au préalable via les box des fournisseurs d'accès à internet qui équipent les deux tiers des foyers. Jusqu’à l’introduction de ce dispositif l’été dernier, la publicité diffusée en télévision était encadrée par un décret datant du 27 mars 1992. Un ensemble de règles qui avait dangereusement pris la poussière, et dont les régies TV et les opérateurs télécoms voulaient s'affranchir... ou tout du moins, souhtaient les voir s'assouplir. Leur objectif principal étant d’ouvrir la publicité aux secteurs prohibés, et bien sûr d’autoriser la personnalisation des messages publicitaires en télévision.   Après des mois de lobbying effréné des interprofessions concernées, le Gouvernement  a finalement accepté, via un décret promulgué le 5 août 2020, de ré-actualiser cette réglementation en dehors de la réforme de l’audiovisuel, repoussée en raison de la crise sanitaire et économique. Le décret en question a donc autorisé officiellement la modification du flux de la TV en différents endroits du territoire, et ouvert par la même occasion la voie à la personnalisation des publicités sur les chaînes nationales en télévision linéaire. Le texte avait introduit également pour la première fois le ciblage publicitaire à la télévision linéaire, dont les plans médias reposaient jusqu’ici sur les cibles Médiamétrie basées sur la consommation de programmes. L’industrie s’y préparait déjà depuis plusieurs mois, à travers des tests ou des accords commerciaux entre les régies TV et les opérateurs télécoms.         Consommez comme vous êtes   Rien de tel qu’un des plus gros annonceurs hexagonaux pour éprouver le dispositif. En collaboration avec son agence media Starcom – filiale de Publicis Media –, McDonald’s diffuse sa première campagne nationale de publicité en TV segmentée. McDonald’s est bien le premier annonceur à activer sur la même période et sur 3 réseaux de chaînes, cette innovation qui préfigure les futures campagnes vidéo combinant qualité d’exposition de la TV -- grand écran, 100% visible, audible…-- et précision du ciblage digital afin de renforcer la complémentarité avec la diffusion en TV linéaire.   Jusqu’au 6 juin 2021, TF1, France Télévisions et M6 diffusent en direct, sur leurs chaines historiques et chaines de complément, un spot publicitaire auprès des téléspectateurs équipés TV appartenant à la cible qualifiée « petits consommateurs TV ». Ce segment d’audience correspond aux foyers allumant leur box moins d’une heure par jour. Ce dispositif permet à McDonald’s d’atteindre les foyers les moins exposés à la pub TV classique et d’optimiser sa couverture publicitaire. En respect du cadre règlementaire, seuls les foyers consentants à l’analyse de la consommation de leurs programmes et au ciblage publicitaire TV sont ciblés.

By |2021-05-22T10:44:13+00:00May 22nd, 2021|Scoop.it|0 Comments

Comment les acteurs de l’hospitalité peuvent-ils reprendre le contrôle de leurs données ?

La société Fabernovel et le Think Tank Digital New Deal viennent de dévoiler un livre-blanc intitulé « DONNÉES & HOSPITALITÉ : une opportunité de reprendre la main pour les acteurs touristiques ». Il explique comment les plateformes numériques possèdent aujourd’hui le monopole des données et explore des pistes pour que la filière touristique française reprenne la main sur l’hospitalité. A l’approche des vacances d’été et des levées progressives des restrictions sanitaires, le secteur de l’hospitalité est sur le pied de guerre. Pour faire venir ou revenir les voyageurs dans leurs établissements, beaucoup de professionnels passent par les plateformes numériques. Si elles ont indéniablement contribué au développement des acteurs du territoire en permettant à l’offre française d’accroître sa visibilité à l’étranger et en mettant à disposition des acteurs indépendants des outils d’aide à la professionnalisation, comme l’explique le livre-blanc, elles ont également créé un nouvelle forme d’asservissement. En captant à leur profit l’ensemble des données voyageurs et en désintermédiant la relation client, les Google, Booking, TripAdvisor ou encore Airbnb ont en quelque sorte retiré la notion d’hospitalité à leurs protagonistes. « Cette situation est grave car aucune pédagogie n’est faite sur l’enjeu de la captation de la valeur. Les hôteliers ne sont pas conscients de la perte de leur relation client. Et pourtant il s’agit d’une dévitalisation économique et relationnelle », dénonce Arno Pons, Délégué Général de Digital New Deal Foundation et co-auteur du livre-blanc. Tout l’enjeu est donc de remettre la main sur ces données essentielles et encore plus dans ce contexte économique difficile. D’un modèle traditionnel de « volume » vers un modèle de « valeur » Les auteurs du livre-blanc estiment qu’il faut « repenser le modèle touristique actuel pour rentabiliser au mieux les visiteurs qui auront fait le déplacement. ». Pour cela, l’accent ne doit plus être mis sur le volume mais bien sur la valeur, notamment du panier moyen dépensé par le voyageur. Les revenus des hôteliers sont aujourd’hui amputés par les commissions comprises entre 8% et 15% réclamées par les plateformes numériques. Pour y échapper, c’est en amont de la réservation que ces acteurs doivent accroître leur visibilité, notamment sur les réseaux sociaux. Les auteurs incitent les hôteliers à développer une relation directe avec les internautes pour les pousser à réserver sur leur site. Une fois capté, l’enjeu est de satisfaire le voyageur. « Pour cela, il faut réintermédier l’humain dans le numérique, comme l’explique le sociologue Dominique Wolton. Pendant le séjour, les professionnels du tourisme doivent penser le numérique comme un moyen de nourrir le relationnel », développe Arno Pons. Un client satisfait partagera plus facilement ses données. Avec leur système de notation, les plateformes numériques gèrent la confiance des voyageurs selon lui. Aux hôteliers de faire en sorte que la relation aille au-delà d’un chiffre. La formation au service du savoir-faire touristique Le livre-blanc rappelle que l’utilisation d’outils en phase avec le marché est importante, mais que la formation des acteurs touristiques doit prévaloir. Pour Arno Pons, posséder un CRM (outil de gestion de la relation client) est un grand plus pour arriver à concurrencer les plateformes numériques et exploiter les données récoltées. « Les grandes chaînes hôtelières ont les moyens de se payer un CRM. Pour les plus petits établissements, la région ou les collectivités peuvent aider en mutualisant les coûts », déclare-t-il. « Par ailleurs, il existe désormais un tas d’applications mobiles très accessibles et simples qui permettent aux TPE-PME de gérer certains aspects, comme la comptabilité par exemple ». Pousser les hôteliers à collaborer entre eux Fort de ces conclusions, le Think Tank Digital New Deal est en train de développer une infrastructure de données. Le projet ? Pousser les acteurs de l’hospitalité à partager leurs données afin d’améliorer l’expérience des voyageurs et les pousser à consommer davantage. « Face à des plateformes centralisées, ils ont tout intérêt à miser sur le partage. Il faut passer d’un modèle compétitif à un modèle coopératif », explique Arno Pons. Contrairement à la plateforme DATAtourisme, qui collecte la donnée touristique publique des territoires afin de la diffuser librement, Thémis agrégera en plus des données privées et personnelles. Pour ces dernières, l’infrastructure compte sur le Data Governance Act (DGA), le projet de la Commission Européenne qui favorisera le partage des données. La mise en place de Thémis est prévue pour les Jeux Olympiques de 2024.

By |2021-05-22T10:32:54+00:00May 22nd, 2021|Scoop.it|0 Comments

Distribution : l’américain Costco confirme ses ambitions en France

Les dirigeants de Costco avaient annoncé 12 magasins en dix ans. A la fin de l'année, ils n'en auront inauguré que deux en quatre ans. Le géant américain de la distribution qui fonctionne par adhésion (au prix de 36 euros par an la carte de membre) ouvrira mi-novembre à Pontault-Combault, en Seine-et-Marne. « Les travaux avancent bien », déclare aux « Echos » le président de la filiale française, Gary Swindells. Le point de vente s'installe dans les locaux d'un ancien hypermarché Leclerc, en passe d'être agrandi, signale le magazine « LSA » qui a révélé l'ouverture. Il augmente de 8.000 à 10.500 mètres carrés. « Notre norme, c'est un bâtiment de 13.500 mètres carrés [y compris les surfaces de stockages, NDLR] ou un terrain de 35.000 mètres carrés sur lequel nous le construisons », explique le Québécois, qui a débarqué en France en 2017 lors du lancement d'une première unité à Villebon-sur-Yvette, au sud de la capitale. Reprise de friches La précision fait office d'appel au marché. Costco recherche des sites. Gary Swindells n'a pas rabattu ses ambitions. « Nous savions que la réglementation était complexe en matière d'urbanisme commercial. Elle s'est encore resserrée. Les maires, comme le gouvernement qui a inscrit ce principe dans la loi Climat, ne veulent plus de création de surfaces commerciales. Ils souhaitent la reprise de friches », détaille-t-il. Entrepôts, grandes surfaces non alimentaires : les possibilités ne manquent pas. Peu d'hypermarchés sont en vente en revanche, même si Casino a cédé certains Géant. Costco ne les privilégient pas. « Costco est un magasin de destination, comme Ikea. Nous avons plus besoin d'accessibilité que de proximité », affirme Gary Swindells. L'ombre des géants de l'e-commerce plane sur la distribution mondiale Costco boucle une première année record en France Le dirigeant a plusieurs projets « dans les tuyaux » dont un « couple » qui est avancé. « Avec la crise de la distribution, il y a plus d'opportunités. Elles se concrétisent parfois plus tardivement que prévu, et d'autre fois plus rapidement. Mais nous n'avons pas changé nos objectifs de 12 à 15 magasins en France », affirme-t-il. L'enseigne pourrait arriver dans une métropole de région avant que l'Ile-de-France ne soit couverte par quatre ou six Costco comme le plan de développement le prévoit. Des réductions de 5 % à 35 % Le test de Villebon-sur-Yvette est couronné de succès. Le magasin a permis le recrutement de 160.000 membres et réalise 140 millions d'euros de chiffres d'affaires, selon Gary Swindells, avec une dominante alimentaire qui s'équilibre progressivement par rapport aux autres rayons. Costco propose 3.500 références là où un hypermarché en offre 15.000. La formule repose sur l'achat à bon prix, avec des réductions de 5 % à 35 %, de lots importants. La clientèle type est une famille avec deux enfants qui cherche des affaires sur des gros paquets. L'enseigne suit la logique commerciale de l'arrivage, du coup, pour la viande, l'épicerie mais aussi les téléphones. L'offre intéresse les particuliers mais également 15 % à 25 % de professionnels. Les grandes marques sont représentées, même si toutes n'ont pas accepté de livrer et Costco ne dédaigne pas les PME locales.

By |2021-05-20T10:04:39+00:00May 20th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Pékin tacle les cryptomonnaies pour mieux imposer son e-Yuan

Pékin prend un peu plus ses distances avec le Bitcoin et les cryptomonnaies. Dans un communiqué commun publié mardi, trois associations financières chinoises soutenues par l'Etat ont mis en garde contre « la spéculation » actuelle autour des cryptomonnaies qu'elles considèrent comme n'étant « pas de vraies devises ». La Fédération nationale de financement sur Internet, la Fédération bancaire de Chine et la Fédération de paiement et de compensation ont rappelé les institutions financières à l'ordre, leur intimant de rester strictement à l'écart de toute activité de financement liée aux cryptomonnaies. « Récemment, les cours des monnaies virtuelles se sont envolés puis effondrés » tandis que les activités spéculatives « ont bondi », ont-elles relevé. Et de poursuivre dans un communiqué relayé par la Banque populaire de Chine (PBOC), la banque centrale du pays : « cela porte gravement atteinte à la sécurité des biens des personnes et perturbe l'ordre économique mondial ». Règles renforcées Après avoir un temps toléré le bitcoin, Pékin a effectué un virage à 180 degrés, considérant ces cryptomonnaies incontrôlées comme des produits spéculatifs favorisant les activités illégales et criminelles. La Chine a interdit à ses banques de négocier des bitcoins fin 2013, puis a proscrit toute forme de levées de fonds en bitcoins ou en cryptomonnaies. Ces opérations ont été qualifiées de « canal de financement public illégal et non autorisé ». Chine : plongée au coeur d'une mine de bitcoins Reportage : A Suzhou, la Chine prépare la fin du cash Les nouvelles règles ont interdit les échanges de bitcoins, mais pas leur possession, ni leur extraction. Grâce à son énergie peu coûteuse, la Chine réalise à elle seule les deux tiers du « minage » de bitcoins dans le monde mais cette activité est de plus en plus décriée car extrêmement polluante, l'électricité provenant pour beaucoup des centrales à charbon.

By |2021-05-20T10:03:37+00:00May 20th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Art Can Die Coin : la cryptomonnaie mécène, qui secourt des artistes

Art Can Die Coin n'est pas le titre d'un James Bond qui aurait échappé à notre vigilance... Mais bien un mécène d'un nouveau genre. Lancée officiellement le 19 mai, Art Can Die Coin  va financer des projets artistiques. Des investisseurs ont déjà dépensé plus de 300.000 dollars pour acheter cette cryptomonnaie. Prometteur…   Et si les cryptomonnaies pouvaient servir à soutenir de bonnes causes et non pas seulement à spéculer et à faire un bras d’honneur aux institutions financières ? Les monnaies virtuelles connaissent un succès sans précédent depuis quelques mois. Bitcoin, Ethereum, Binance Coin, Dogecoin, Cardano, Tether, XRP, Polkadot… Le site coinmarkercap.com en a répertorié plus de 5030 dans le monde.     La quasi-totalité d’entre elles reposent sur deux principes. « Il y a les cryptomonnaies pures comme le Bitcoin qui permettent de regrouper, d’ordonner et de réaliser des transactions sans l’intervention d'organismes financiers tels que des banques et sans utiliser les devises officielles comme le dollar et le yen, assure Jean-Marc Goossens. Il y a aussi les « cryptos pour les cryptos » qui cherchent uniquement à améliorer leur propre écosystème en essayant de devenir la plateforme la plus rapide ou la mieux sécurisée. Nous, nous avons souhaité créer une cryptomonnaie qui soit connectée aux individus qui l’utilisent. Nous nous sommes placés dans une niche dans laquelle il y a très peu de concurrence. » Cet avocat basé en Thaïlande connaît bien ce sujet. Il a fondé avec un partenaire le réseau 4Blockchainers.com qui regroupe des experts spécialisés en blockchain, une technologie de stockage et de transmission d’information.       Répondre à un besoin vital   La cryptomonnaie que cet expert belge vient de créer et qui sera officiellement lancée, le 19 mai, sur la plateforme Latoken s’appelle Art Can Die Coin. Son objectif est de financer des projets artistiques. Pour ses fondateurs, leur initiative répond à un besoin urgent pour ne pas dire vital.     « Nous estimons que l'Art avec un grand A est en danger et que « l'Art peut mourir », juge Jean-Marc Goossens. Nous vivons une époque où tout doit aller vite et générer un maximum de profit le plus facilement possible. Il existe heureusement toujours de grands artistes mais il est pour eux très difficile de trouver les moyens financiers et le temps nécessaire à l'expression de leurs talents. Pour l'investisseur en art, il est également très compliqué actuellement de faire la distinction entre un art éphémère dont la valeur risque de chuter aussi vite qu'elle était montée et un art qui au contraire verra sa valeur amplifiée par l'épreuve du temps. » Sa cryptomonnaie résoudrait, selon l’avocat, ces deux problèmes en donnant aux artistes les moyens de s'exprimer librement.     Sauver l'art   L’entrepreneur ne manque pas d’ambitions. Son projet prévoit en effet d’émettre un… milliard de Art Can Die Coin avec une valeur de départ fixée à 90 cents de dollar. Penser récolter 900 millions de dollars peut paraître un brin optimiste. L’avocat en a bien conscience. « Nous aimerions rassembler 20 à 50 millions de dollars d’ici deux ou trois ans mais tout peut aller si vite dans ce secteur. » Avant même son lancement sur Latoken, certains contacts proches des fondateurs de cette devise virtuelle ont déjà montré leur intérêt.       Trois projets dans les cartons   Une série télévisée intitulée « Noir » dont le script a été écrit, la musique originale enregistrée et le réalisateur désigné a déjà été financée à hauteur de 250.000 dollars par Art Can Die Coin. La création inspirée de l'Arche d'Alliance, « The New Ark », qui émettra des sons et des lumières qui varieront en fonction des connexions des différents internautes qui la regardent et qui est destinée à parcourir le monde de musée en musée a reçu pour sa part 50.000 dollars. Le troisième projet soutenu par la nouvelle cryptomonnaie vise à financer l’exposition dans plusieurs galeries d’art européennes de tableaux de l’artiste peintre thaïlandaise Taychamaythakool . Tous ces projets ont été sélectionnés par le directeur artistique d’Art Can Die Coin. Plasticien, cinéaste, danseur, metteur en scène et chorégraphe, Wayn Traub est un artiste expérimental très reconnu.     L’art et l’argent ont souvent fait bon ménage. De nombreux créateurs ont été soutenus par des grandes fortunes comme les Médicis, les Guggenheim et les Rothschild. Pour financer leurs projets, les artistes pourront-ils aussi bientôt compter sur l’aide des cryptomonnaies ? Le succès ou l’échec d’Art Can Die Coin nous le dira…

By |2021-05-19T08:33:10+00:00May 19th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Pierre Dubuc, OpenClassrooms: “il faudra reformer 1 milliard de…

CEO et co-fondateur d’OpenClassrooms, Pierre Dubuc, témoigne au micro de ce  podcast pour parler du futur de l’éducation. « Aujourd’hui, les cursus classiques forment plutôt aux métiers d’hier. Or les nouveaux métiers ont un cycle de vie entre 5 et 7 ans. Il faut déjà s’adapter et développer un circuit court de l’éducation et de la formation, sur les métiers d’aujourd’hui. Le mot important, c’est l’adaptabilité. Il faut se former tout au long de la vie. Nous vivons une période charnière, puisqu’il faudra reformer 1 milliard de personnes à  l’échelle mondiale d’ici 2030. Aujourd’hui, une personne qui arrive sur le marché du travail va connaitre une dizaine de métiers différents tout au long de sa carrière. »

By |2021-05-19T08:18:08+00:00May 19th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Luxe : réquisitoire contre les experts de la transformation digitale qui oublient l’humain

Les dirigeants de marques consultés par le Luxury Institute considèrent que trop de projets  de transformation digitale sont confiés à des techniciens, internes ou externes, centrés sur les technologies, les plateformes, les logiciels, les données et les processus. Ces experts ne doivent pas être autorisés à détourner la culture, ou les expériences et les parcours du client et des vendeurs en boutique dans des projets autonomes certes efficients en théorie mais inefficaces, sans âme et déconnectés et qui créent des expériences dysfonctionnelles. Ces dirigeants critiquent l’orientation technique de nombreuses marques qui doivent rattraper leur retard en e-commerce, face à des canaux déconnectés, et qui sont incapables de déterminer quelles tâches doivent être automatisées et celles qui doivent être optimisées avec de l’interaction humaine. De plus, le fait que les mêmes solutions soient proposées  à toutes les marques détruit la créativité et l’unicité de l’ADN d’une marque, en particulier dans les catégories de produits et services haut de gamme et de luxe. Les marques identifiées comme leaders sont Sephora, Gucci, Amazon, Nike ou Tesla Face à cette situation, le panel de dirigeants ou ex dirigeants de marques interrogé par le Luxury Institute cite malgré tout Sephora, Gucci, Amazon, Nike et Tesla comme étant des leaders en matière de transformation digitale qui se différencient de leur concurrence. Il s’agit d’une évaluation à un moment donné car la transformation est un voyage qui n’a pas de fin.  Des marques plus établies telles qu’Hermès, Chanel et Rolls-Royce sont également mentionnées comme évoluant rapidement et avec succès dans leur transformation digitale afin de rester pertinentes vis-à-vis de leurs clients. Pour l’ensemble de l’industrie du luxe, le niveau est évalué à « médiocre », avec une notre de 5 à 6 sur une échelle de 1 à 10 (du pire au meilleur). L’industrie du luxe finira par l’emporter au bout du compte comme elle l’a fait depuis le début Cependant, les dirigeants consultés par le Luxury Institute pensent que l’industrie du luxe l’emportera au bout du compte comme elle l’a fait depuis le début de l’humanité. Ils estiment que la plupart des marques iconiques mèneront leur transformation digitale de manière sécurisée si ce n’est facilement. Ce voyage est là pour servir les êtres humains qui sont les membres et les constituants précieux d’une industrie durable. Le Luxury Institute attire l’attention sur le fait que dans cette transformation d’une marque les top dirigeants de l’entreprise doivent être suffisamment compétents dans les principes de la transformation numérique. Les dirigeants ne peuvent pas déléguer la transformation digitale à des consultants ou à des entreprises technologiques puis attendre que le succès se produise. Les dirigeants doivent créer le contexte humaniste pour l’évolution numérique. Seules les marques véritablement centrées sur le client, qui voient leurs employés et leurs clients comme des êtres humains, et non comme des pièces d’échecs, réussiront. Des compétences sont nécessaires en communication, empathie et intelligence  émotionnelle.

By |2021-05-18T22:23:32+00:00May 18th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Google’s Project Starline Videoconference Tech Wants to Turn You Into a Hologram | WIRED

This is Google’s idea for the future of videoconferencing, a giddy vision that only a small group of Googlers have had access to, and one that has apparently gotten a thumbs-up from chief executive Sundar Pichai. You couldn’t be blamed for thinking that Starline must have been developed during the pandemic, while desk workers were umm-ing and muting and unmuting their way through an endless stream of Meets and Zooms. But Bavor says there wasn’t really any aha moment that led to Project Starline. In fact, it’s been in the works for over five years. “What has always excited me about virtual and augmented reality is this idea that these technologies can take you other places, and they can make you feel present somewhere else,” Bavor says. “But it didn’t seem like there was a way of bringing the most important things in the world to you, namely, the people you care about.” The company gave the public a virtual glimpse of Project Starline today during its annual IO conference. But Starline is still just a concept, unlikely to liven up your Google Meet meetings for several years.

By |2021-05-18T21:54:26+00:00May 18th, 2021|Scoop.it|0 Comments