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L’Afrique « digitalement » colonisée | CIO MAG

L’un des messages forts de ce jour a été porté sur la colonisation numérique de l’Afrique. Lacina Koné en a donné le ton. Selon lui, il est fort  probable que les appels d’un pays africain à un autre passe par l’Europe par exemple. Une question de souveraineté numérique qui nécessite l’interconnexion des pays africains. Il considère que « pour l’instant » les Africains sont « colonisés numériquement ».Léon juste Ibombo, le ministre des postes des télécommunications et de l’économie numérique de la République du CongoDes propos qu’il a tenus pour saluer le lancement des travaux de l’interconnexion entre le Cameroun et la république du Congo le 8 août prochain dans le cadre du projet Central Africa Backbone, tel que précédemment annoncé par Léon Juste Ibombo.Le directeur général de Smart Africa est convaincu que si l’Afrique n’embrasse pas la 4e révolution numérique alors les Africains seront colonisés. Ce, « pas pour 100 ans, mais à vie » cette fois ci.Des économies du savoirDe son coté, Minette Libom Li Likeng, a propagé un message d’espoir sur l’évolution du continent. Pour ce faire, la « coopération est inévitable », a-t-elle déclaré. Elle s’est interrogée face à la différence de rythme d’évolution entre les pays africains en termes de digitalisation. Tout en mettant en garde contre ceux qui sont prêts à décourager le recours aux solutions africaines. « Il faut plusieurs institutions de ce genre », a recommandé la ministre camerounaise. Il faudrait également des infrastructures pour soutenir les cerveaux africains.Concernant la différence entre les pays, pour Lacina Koné, elle se situe dans la gouvernance. En effet, il a remarqué l’engouement des chefs d’Etats africains et l’action importantes des ministres chargés du numérique. Néanmoins, ces derniers devraient avoir les pleins pouvoirs de ce secteur, a-t-il fait comprendre. Il faudrait avoir de changement de paradigme et transformer les pays en économies du savoir, pas en économie basée sur l’agriculture ou autre chose.« Le Rwanda fait douze millions de populations. Ce qui fait la moitié des populations ivoiriennes. Pourquoi quand on regarde dans l’indice de développement du capital humain dans le monde, le Rwanda est parmi les premiers ? Parce que 100 % des citoyens rwandais sont identifiés biométriquement, ils ont une identité numérique. C’est un challenge mais pas impossible. Le tableau n’est pas si sombre que cela. L’Afrique avance mais à son rythme. Nous devons avoir nos propres priorités », a-t-il martelé.Nécessité d’une RGPD africaineEn effet le, dirigeant de Smart Africa perçoit le continent comme le précurseur du Mobile Money, ce qui pour lui démontre que le tableau de digitalisation en Afrique n’est pas si sombre.« L’Afrique aujourd’hui est donneur de leçons en matière de mobile money. Il y a quelque chose qui est très important. Ce n’est pas ce qui marche en termes des priorités en Europe ou dans les pays de l’ouest qui est producteur en Afrique. Il faut voir le numérique dans un contexte africain », a souligné M. Koné.La convention de Malabo sur la cyber sécurité et les données, évoquée par le ministre Ibombo lors de la présentation des atouts de la digitalisation de son pays, a également fait réagir Lacina Koné.Lequel a fait comprendre qu’il ne suffit pas d’en être signataire si les actions nécessaires ne suivent pas. Pour lui, tous les Etats devraient se doter d’une institution de cyber sécurité, protéger les infrastructures critiques et les systèmes des banques. Lesquelles sont très attaquées. Il faut aussi des règlementations de protection de données.Il ne sert à rien de signer la convention sans tout cela, a-t-il réitéré.Dans un même élan, « il faut rendre les politiques des pays assez attractives pour le secteur privé et aussi stimuler la demande en jouant sur les politiques de la promotion des outils numériques. Il est impératif que l’Afrique ait une réglementation générale sur la protection des données (RGPD) africaine. Pour l’instant le continent est comme une autoroute, chacun y vient pour prendre ce qu’il peut.  Smart Africa et l’Union africaine travaillent sur l’harmonisation d’une loi autour de la protection des données et la cyber sécurité des pays africains », a ajouté Lacina Koné.

By |2020-08-12T15:32:04+00:00August 12th, 2020|Scoop.it|0 Comments

Goldman Sachs Cryptocurrency: Possible Collaboration With JPMorgan and Facebook | News

Goldman Sachs’ Cryptocurrency PlanGlobal investment bank Goldman Sachs has recently appointed a new head of digital assets, Mathew McDermott, a managing director who ran the investment bank’s internal funding operations. He has now revealed that Goldman is exploring creating its own cryptocurrency, CNBC reported on Thursday, quoting the new digital assets chief as saying:We are exploring the commercial viability of creating our own fiat digital token.However, McDermott added that “it’s early days as we continue to work through the potential use cases.” He is expanding his team at Goldman Sachs, reportedly hiring Oli Harris, JPMorgan Chase’s head of digital assets strategy. Harris was involved in JP Morgan’s cryptocurrency, the JPM coin, and was also a vice president in charge of Quorum, the ethereum-based blockchain platform that underpins the JPM coin. The coin, pegged to the U.S. dollar, enables the instantaneous transfer of payments between institutional clients, JPMorgan explained on its website.The new digital assets head said that it is crucial to build “consensus with other banks, institutional investors and regulators,” the publication noted. He believes that “The technology will only take off when it gains a critical mass of users across the world of finance” and “industry consortiums are the best way forward.”McDermott further explained that he “spends a lot of time talking to other companies, including JPMorgan and Facebook.” The social media giant has proposed a cryptocurrency project called Libra, which recently updated its plans to better comply with regulatory requirements. According to CNBC, he indicated:One Goldman project involves collaboration with JPMorgan, potentially regarding how the two banks’ nascent technology efforts could work together.“In the next five to 10 years, you could see a financial system where all assets and liabilities are native to a blockchain, with all transactions natively happening on chain,” the new digital assets head opined.He believes that “Since the boom days of bitcoin a few years ago, interest has shifted from retail and rich investors to large institutions,” the publication conveyed. “We’ve definitely seen an uptick in interest across some of our institutional clients who are exploring how they can participate in this space … It definitely feels like there is a resurgence of interest in cryptocurrencies,” McDermott was quoted as saying.Goldman Sachs has not been pro-cryptocurrency in the past. In May, the investment bank told its clients that “cryptocurrencies including bitcoin are not an asset class.”

By |2020-08-10T15:39:17+00:00August 10th, 2020|Scoop.it|0 Comments

M-Kopa, le pari africain sur l’Offgrid | CIO MAG

En 2012, lorsqu’ils lançaient leur service d’électricité pour les consommateurs à faible revenu et hors réseau, les fondateurs de M-Kopa ne prévoyaient pas une croissance aussi rapide au Kenya. Jesse Moore et Nick Hughes, les co-fondateurs de M-Kopa (avec Chad Larson), ont conçu un système d’énergie constitué d’un panneau solaire et d’une batterie, reliés par un câble solaire. Il est couplé à des micro-paiements électroniques. L’installation à domicile coûte 30 dollars. A ce jour, il fournit de l’électricité à plus de 3 millions de personnes, dans plus de 600 000 foyers d’Afrique de l’Est, au Kenya, en Ouganda et en Tanzanie. Grâce à la lumière produite, les enfants peuvent doubler leur temps d’études après l’école.Ouvert à d’autres services de paiement comme PayPal, le dispositif génère l’historique des crédits que les ménages peuvent utiliser pour acheter des biens et des services. Le financement des études des enfants en fait partie. L’impact de M-Kopa sur le secteur Offgrid est aussi économique. L’entreprise, qui compte 850 employés sur l’ensemble de ses marchés, a dû réduire son effectif de 18% fin 2017. M-Kopa est également responsable de plus de 100 emplois techniques au Kenya. C’est donc un moteur technologique important pour le pays.Pour l’heure, les promoteurs souhaitent faire profiter des dizaines de millions de personnes supplémentaires des bénéfices de cette innovation, dans d’autres pays où M-Kopa sera présent pendant des décennies.

By |2020-08-05T14:46:51+00:00August 5th, 2020|Scoop.it|0 Comments

La blockchain pour rendre la coopération financière au développement plus transparente et efficace | CIO MAG

Une plateforme partagée et basée sur la blockchain pour suivre les financements des bailleurs pourrait contribuer à résoudre ces défis – et c’est effectivement l’idée de derrière l’application TruBudget : Développée par la KfW (banque publique de développement allemande) depuis 2018, TruBudget a l’ambition d’apporter les qualités de la blockchain à la gestion financière des Etats. La blockchain est vue comme un moyen de partager de l’information entre acteurs de manière transparente, auditable par des tiers et en évitant le détournement dans les flux transactionnels. Ainsi les différentes étapes de décaissement, les avis de non-objection, ou des indicateurs d’avancement du projet peuvent être enregistrés sur la blockchain, accessibles à tout moment par tout acteur participant. En créant des relations de confiance, TruBudget permet aux bailleurs de canaliser leurs moyens directement par le budget national, sans risques majeures de malversation. Les avantages sont nombreux : omission des systèmes parallèles et coûteux, renforcement de l’autonomie des gouvernements, amélioration de la durabilité et de l’efficacité des fonds mis à disposition.TruBudget a récemment été mise en place au Burkina Faso, en Ethiopie et en Géorgie par BearingPoint, en étroite collaboration avec les gouvernements respectifs. Créée en open source, c’est une plateforme blockchain privée dont l’accès est limité aux pays partenaires et aux bailleurs de fonds. Le processus du financement accordé par un bailleur de fond inclut plusieurs acteurs et plusieurs opérations dépendantes les unes par rapport aux autres. L’insertion de la blockchain peut fluidifier l’enchaînement des opérations pour plus d’efficience et de transparence. Elle peut aussi impliquer une simplification des processus et faciliter la production des bilans trimestriels ou annuels financiers et conjoncturels, qui se formeraient au fur et à mesure des actions menées sur la plateforme. La plateforme apparaît ici comme une vitrine des finances publiques pour les bailleurs de fonds et une garantie de transparence pour tous les acteurs du développement. De surcroît, la plateforme permet de détecter à l’avance tout défaut budgétaire.

By |2020-08-05T14:15:57+00:00August 5th, 2020|Scoop.it|0 Comments

Sun Exchange : l’énergie solaire et la blockchain en binôme | CIO MAG

L’originalité du projet porté par Abraham Cambridge, CEO de Sun Exchange, mérite d’être racontée, tant le dispositif déployé par le Sud-africain intéresse un public à l’échelle mondiale. Basée sur la blockchain, Sun Exchange est une plateforme permettant à toute personne, quel que soit l’endroit où elle se trouve sur la planète, d’acheter en ligne des cellules solaires photovoltaïques. Elles sont vendues à un prix unitaire inférieur à 5 $. Et fournissent un revenu au propriétaire, qui loue l’électricité produite à des écoles, des fermes, des hôpitaux, des entreprises et d’autres organisations en Afrique du Sud. À leur tour, ces organisations acheteuses ont accès à une énergie solaire abordable et fiable.Sun Exchange a été lancé en 2015 par Abraham Cambridge, via à une campagne de financement participatif de 35 000 $. Durant ses cinq années d’activités, le projet s’est renforcé avec 31 projets solaires alimentant, à ce jour, plus de 150 000 cellules solaires. Quant aux investisseurs, ils sont répartis dans 164 pays. Une autre satisfaction, pour l’entrepreneur et la quinzaine d’employés qui constitue son équipe, c’est d’avoir réussi à lever, en juin dernier, trois millions de dollars auprès du Fonds Afrique pour les énergies renouvelables (ARPF). Cela va permettre à la firme de s’étendre à travers l’Afrique subsaharienne et d’alimenter des projets hors réseau. Elle va également fournir de l’énergie propre et abordable aux organisations connectées au réseau.

By |2020-08-05T14:14:16+00:00August 5th, 2020|Scoop.it|0 Comments

Vous voudrez bien d’une éolienne près de chez vous ?

Et peu importe si ce sont des contre-vérités. Le baromètre annuel de l’Ademe (l’agence de la transition écologique) sur les Français et l’environnement, réalisé en décembre dernier, ne conclut pas à un affaiblissement du consensus sur l’éolien. C’est même plutôt le contraire. A la question « accepteriez-vous qu’un parc de 5 à 10 éoliennes soit installé à moins d’un kilomètre de chez vous ? », 32 % des Français concernés2 répondaient « non » en 2014 et en 2015, puis 30 % en 2018 et désormais 28 % en 2019. Parallèlement, ceux ayant répondu « oui », sont plus de 60 % en 2019, en hausse de 3 points par rapport à 2017.Les autres sondages aboutissent à des conclusions similaires. Celui commandé en 2018 à Louis Harris par France Energie Eolienne (le syndicat de la profession) indique que 73 % des Français ont une bonne image de l’éolien. Et quand on pose la question aux riverains, ils sont 80 %. A noter que parmi les 9 % de personnes qui étaient opposées à un projet avant sa construction, un peu plus de la moitié (52 %) se disent favorables après.

By |2020-08-03T18:21:05+00:00August 3rd, 2020|Scoop.it|0 Comments

Microsoft says CEO Satya Nadella has talked to Trump about buying TikTok

In a blog post Sunday, Microsoft said it was “prepared to continue discussions to explore a purchase of TikTok in the United States,” following a conversation between its CEO Satya Nadella and President Trump. It’s the first time the company has confirmed reports it was in talks to acquire the video sharing platform.“Microsoft fully appreciates the importance of addressing the President’s concerns. It is committed to acquiring TikTok subject to a complete security review and providing proper economic benefits to the United States, including the United States Treasury,” the blog post reads. It adds that the company expects to move “quickly to pursue discussions with TikTok’s parent company, ByteDance, in a matter of weeks, and in any event completing these discussions no later than September 15, 2020.”The blog post also says that “the two companies have provided notice of their intent to explore a preliminary proposal that would involve a purchase of the TikTok service in the United States, Canada, Australia, and New Zealand and would result in Microsoft owning and operating TikTok in these markets.”It’s unclear how Microsoft would sever those countries from other areas where TikTok operates, like Europe and Africa. Microsoft also did not commit to undertaking the purchase entirely on its own, saying that the company “may invite other American investors to participate on a minority basis in this purchase.”President Trump had threatened to ban TikTok in the US on Friday. Trump indicated to reporters that he was ready to sign a document to order the TikTok ban as early as Saturday, either via an executive order or emergency economic powers.Secretary of State Mike Pompeo mentioned the possibility of a ban as early as July 7th, saying it was “something we’re looking at.” TikTok is a subsidiary of Beijing-based ByteDance, and critics have called out its privacy practices and potential ties to the Chinese government. Pompeo also compared TikTok to Huawei and ZTE, two Chinese companies that have been designated as threats to US national security.The blog post describes the discussions as “preliminary,” but addresses the privacy concerns, saying the company would “ensure that all private data of TikTok’s American users is transferred to and remains in the United States.“To the extent that any such data is currently stored or backed-up outside the United States,” the post continues, “Microsoft would ensure that this data is deleted from servers outside the country after it is transferred.”

By |2020-08-03T17:11:13+00:00August 3rd, 2020|Scoop.it|0 Comments

Le CES 2021 aura lieu virtuellement

Du 6 au 9 janvier 2021, la grand-messe des technologies émergentes et de l’électronique aura lieu virtuellement en raison de la COVID-19. Le Consumer Electronic Show (CES). « Face à la pandémie et aux préoccupations sanitaires mondiales croissantes concernant la propagation de COVID-19, il n’est tout simplement pas possible de réunir en toute sécurité des dizaines de milliers de personnes à Las Vegas au début du mois de janvier 2021 pour les rencontrer et faire des affaires en personne », a déclaré Gary Shapiro, président et directeur général du CTA. « La technologie nous aide tous à travailler, à apprendre et à nous connecter pendant la pandémie – et cette innovation nous aidera également à réimaginer le CES 2021 et à rassembler la communauté technologique de manière significative. En passant à une plate-forme entièrement numérique pour 2021, nous pouvons offrir une expérience unique qui aide nos exposants à se connecter avec les publics existants et nouveaux ».Sans donner plus de précisions quant à la forme que prendra l’événement – des débats en visioconférence ? Un centre de congrès virtuel et immersif ? Un format hybride embarquant différentes technologies ?  – l’organisateur indique qu’il fournira « une plate-forme attrayante aux entreprises, grandes et petites, pour lancer des produits, créer des marques et former des partenariats, tout en accordant la priorité à la santé et à la sécurité ». L’équipe du CES ajoute qu’elle retrouvera son public physiquement à Las Vegas en 2022 et prépare déjà un événement hybride qui réunira les meilleurs éléments des versions physiques et numériques.

By |2020-07-30T16:11:36+00:00July 30th, 2020|Scoop.it|0 Comments

Les banques ont supprimé 2.000 distributeurs de billets en un an

La baisse s'accélère. A fin 2019, la France métropolitaine comptait 50.316 distributeurs de billets (DAB) en activité, selon des chiffres publiés jeudi par le ministère de l'Economie et des Finances et la Banque de France. Soit une diminution de 4,1 % en un an (- 2.135 automates). Entre 2015 et 2018, la baisse était « limitée » à 1,8 % par an en moyenne.« Cette rationalisation s'inscrit dans le contexte de l'érosion de l'usage des espèces dans les transactions, sous l'effet des changements des modes de consommation et de paiement », analyse la Banque de France, dans son rapport. La valeur des transactions en espèces ne cesse de diminuer chaque année, avec une baisse de 13,2 % entre 2012 et 2019.

By |2020-07-30T16:09:57+00:00July 30th, 2020|Scoop.it|0 Comments

La publicité ciblée va bientôt arriver à la télévision

Prochainement, quand vous regarderez une chaîne de télévision sur la box de votre opérateur, vous n'aurez pas nécessairement les mêmes publicités que votre voisin. Les chaînes de télé pourront diffuser des publicités ciblées à travers les box dès qu'un décret, promis pour ce mois-ci par le gouvernement après du retard, l'autorisera.La semaine dernière, Orange et Bouygues Telecom ont tous les deux annoncé un partenariat avec FranceTV Publicité pour proposer à leurs clients des publicités « adaptées », « plus pertinentes » ou « segmentées » (les mots « personnalisées » ou « ciblées » sont soigneusement évités) sur les chaînes du groupe France Télévisions.Les deux opérateurs soulignent que ce nouveau type de publicité se fera « dans le strict respect de la règlementation des données personnelles. » L'utilisateur devra notamment donner son consentement explicite.Image BouyguesSi vous donnez votre consentement, le fonctionnement se veut ensuite transparent : entre deux programmes ou au milieu d'un programme, lors de la coupure publicitaire, un ou plusieurs spots génériques pourront être remplacés par des spots tenant compte de votre profil.Christian Bombrun, directeur produits et services d’Orange et président de l'AFMM, l'association multiopérateurs qui a poussé le projet, a détaillé l'aspect technique dans une interview à Les Numériques :[L'opérateur] reçoit en amont une information qui indique que tel spot arrive et peut être remplacé par un spot personnalisé. Le spot diffusé en linéaire est écrasé par celui appelé à la demande et qui est ciblé. Le fichier est joué, et après cette case, au terme de la lecture, le décodeur reprend la main sur le flux linéaire.Les annonces ciblées seront soit stockées sur le décodeur de l'abonné, soit téléchargées en direct depuis un serveur distant. Chaque méthode a ses avantages et ses inconvénients : la première permet une meilleure réactivité mais a une contrainte d'espace de stockage ; la seconde offre plus de souplesse mais moins de réactivité. Chez Orange, pour commencer au moins, les publicités ciblées seront stockées en local.Mais ces publicités « plus pertinentes » s'appuieront sur quelles données personnelles, au fait ? « Ce ciblage sera fait sur des critères géographiques et socio-démographiques, mais également sur la base des informations obtenues dans le cadre de la navigation sur Internet ou la consommation en ligne », indique Christian Bombrun.Si vous avez consulté des articles sur la Citroën C4, vous pourriez avoir un spot pour ce modèle en particulier, en lieu et place de celui sur la C3 prévu pour tous les téléspectateurs, par exemple. D'après le président de l'AFMM, les enfants seront exclus de la publicité segmentée, mais les opérateurs pourront « extrapoler des choses pour chercher à savoir qui se trouve réellement devant son téléviseur, et donc adapter avec un profilage précis la publicité. »Si pour le moment seuls Orange et Bouygues ont annoncé un accord avec France Télévisions, ce sont bien à terme toutes les grandes chaînes de télévision et tous les opérateurs qui vont jouer le jeu de la publicité ciblée, y compris Free, qui ne fait pas partie de l'AFMM. Selon Christian Bombrun, la publicité ciblée à la télévision pourrait rapporter 200 à 300 millions d’euros supplémentaires, à partager entre les chaînes et les opérateurs.

By |2020-07-30T05:47:26+00:00July 30th, 2020|Scoop.it|0 Comments