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L’intelligence artificielle française a son supercalculateur

Installé au centre de calcul Idris du CNRS sur le plateau de Saclay en région parisienne, Jean Zay, ce nouveau bijou technologique, d'un coût de 25 millions d'euros, dispose de processeurs particuliers (des GPU). "Ces accélérateurs sont absolument cruciaux pour les chercheurs en IA", explique Denis Girou."Beaucoup de choses sont attendues de ma communauté", reconnaît Jamal Atif, citant "la promesse de la voiture autonome", les assistants intelligents, la justice prédictive, l’aide automatique au diagnostic...Mais avant tout cela, quelques mystères restent à éclaircir, notamment le problème de "l'explicabilité": les opérations réalisés par les algorithmes sont tellement complexes qu'il est difficile d'expliquer comment l'algorithme est arrivé à telle ou telle décision.Aux États-Unis, le logiciel COMPAS est utilisé pour prédire la récidive. "Mais nous ne savons pas sur quoi il se base exactement...", explique Jamal Atif.Autre limite de l'apprentissage profond: il reste vulnérable aux attaques. Un minime changement sur une image, même imperceptible à l’œil nu, peut tromper un algorithme, l'empêcher de reconnaître un panneau stop ou lui faire prendre un autobus scolaire pour une autruche.Un problème de taille si l'on veut déployer des algorithmes de deep learning dans des véhicules autonomes ou des avions. "On comprend beaucoup de choses mais beaucoup de choses nous échappent", résume le chercheur.Jean Zay sera également utilisé dans d'autres domaines également très gourmands en temps de calcul comme la climatologie, l’astrophysique, la dynamique moléculaire ou la génomique…Notamment pour simuler l'évolution du climat, recréer l'environnement solaire ou visualiser le comportement de virus de la grippe selon différentes températures."Au lieu d'attendre des résultats un mois, nous les aurons au bout d'une semaine!", se réjouit Marc Baden, directeur du laboratoire de biochimie théorique du CNRS.

By |2020-01-24T08:30:58+00:00January 24th, 2020|Scoop.it|0 Comments

Comment Sabre et Accor comptent révolutionner l’hôtellerie grâce à une nouvelle plateforme

Les deux groupes nouent un partenariat avec objectif commun : celui de développer une nouvelle suite complète de gestions d’actifs hôteliers et enrichir ses outils actuels de réservation centrale et de gestion d’actifs. Des technologies réunies sur une seule et même plateforme « cloud native » qui sera développée et mise à disposition des hôteliers du monde entier. Dans un premier temps, Accor adoptera le système SynXis Central Reservation de Sabre, puis cette nouvelle plateforme technologique internationale pour l’ensemble des marques et des territoires couverts par le groupe. Pour rappel, SynXis Central Reservation permet aux professionnels de vendre des offres additionnelles aux chambres d’hôtels telles que des excursions, des early check-in ou bien encore des transferts gare/aéroport. L’objectif : aider les hôteliers à devenir des retailers et vendre un produit « à la carte ». « Une fois développée, cette offre proposera des solutions de vente, de distribution et  d’exécution de commande de nouvelle génération, qui permettront aux hôteliers d’augmenter  leurs recettes, en exploitant d’autres sources de revenus et en offrant des services  personnalisés à leurs clients, et ce dans le monde entier », a ainsi déclaré Sean Menke,Président Directeur général de Sabre Corporation.Transformer les hôteliers en retailersPour Accor : « Il nous est indispensable de nous associer à des partenaires tels que Sabre afin de tirer efficacement parti des technologies, actuelles et émergentes, qui nous permettront d’accélérer la croissance de notre offre hôtelière et de réduire les coûts, tant pour les propriétaires que pour notre groupe.» Il y a quelques mois, à l’occasion d’un dossier réalisé par nos confrères de DeplacementsPros.com, Aurélie Soulat, Directrice Sabre France, déclarait que les hôteliers devaient désormais répondre à de nouveaux besoins. Qualifiant l’hôtel de « véritable lieu de vie », les acteurs de la profession devaient alors faire face à un véritable « tournant » dans leur secteur. « Le défi sera alors de pousser les bons produits et les bons services afin de proposer une offre cohérente. L’objectif final pour l’hôtel sera d’augmenter ses revenus, acquérir de nouveaux clients et renforcer la fidélité », confiait-elle.Cette future plateforme sera, à terme, disponible pour tous les hôtels du secteur, quelque soit leur taille, leur classe de services ou la région.

By |2020-01-24T08:25:15+00:00January 24th, 2020|Scoop.it|0 Comments

[Reportage] Air France expérimente le Li-Fi en vol en organisant un tournoi de jeu-vidéo

Les joueurs viennent de toute l’Europe9h30. 10 joueurs venus des quatre coins de l’Europe ont rendez-vous à l’aéroport d’Orly afin de participer à la finale du tournoi « Air France TrackmaniaCup ». Des semi-pros et des pros, spécialiste du jeu Trackmania, un jeu de course incontournable édité par Ubisoft depuis 2009. « Pour gagner leur place en finale, les joueurs ont participé à deux phases de qualification en août. Au départ ils étaient 566, puis une centaine, pour finir à 10 », explique Jules Duchon-Doris, Communication Coordinator New Business chez Ubisoft.11h. Il est temps d’embarquer à bord de l’Airbus A321, sur vol commercial spécialement équipé en Li-Fi pour l’occasion, à destination de Toulouse. Les joueurs découvrent le dispositif : une tablette installée dans le siège placé devant et au dessus d’eux, deux lentilles qui émettent et reçoivent un signal infrarouge. Ce dispositif est relié en fibre optique à un serveur qui contient le contenu. En l’occurrence ici, le jeu-vidéo Trackmania. « Le système s’interface avec le device, que ce soit un IFE ou demain, le smartphone du passager », décrit Serge Berenger, Senior Vice President Innovation and R&T Group chez Latécoère. Un dispositif Li-Fi est plus puissant que le Wi-Fi : le débit est supérieur à une centaine de mégabits par seconde. « Le Li-Fi permet de répondre à des besoins qui n’existent pas encore », continue le représentant de l’équipementier aéronautique. Chaque passager reçoit un signal focalisé. Pour obtenir une connexion, il doit être sous la lumière. « Cela permet de donner une stabilité à la connexion », ajoute t-il. Il est également plus léger et permet donc de réduire la consommation de carburant.11h15. L’avion décolle. Dans quelques minutes, les joueurs vont pouvoir s’affronter. A côté de moi, Burim, un jeune allemand de 23 ans, aussi connu sous le nom @riolu. Cela fait 11 ans qu’il joue à Trackmania. Aujourd’hui, il gagne un peu d’argent grâce à ses streams sur Twitch et ses vidéos sur Youtube (13K abonnés sur chaque plateforme). D’ailleurs, il n’en est pas à sa première compétition. De par ses études dans l’informatique, il a déjà entendu parler du Li-Fi. « Je pense que c’est une grande avancée dans le monde de l’aéronautique. Je suis curieux de voir ce que ça va donner », me confie t-il. Justement, les choses ne se passent pas totalement comme prévu. Si certains joueurs profitent du Li-Fi pour jouer, d’autres ne parviennent pas à se connecter. La décision est alors prise de jouer en local, pour ne pas avantager certains joueurs. Celui qui fera le meilleur temps sur un circuit donné sera nommé vainqueur. Concentrés sur l’écran et leur manette de Xbox, les joueurs s’appliquent. Certains soufflent, mécontents de leur performance. Burim a l’air plutôt détendu, appliqué à prendre la meilleure trajectoire dans les virages. Pour l’occasion, 5 maps ont été conçues autour de l’univers de l’aviation. Après 5 minutes de performance, les joueurs comparent les résultats. Mais ils ne savent pas encore qui est le grand gagnant. Ils devront à nouveau s’affronter durant le vol retour.12h30. Les joueurs débarquent à l’aéroport de Toulouse le sourire aux lèvres. Antoine Laborde, Responsable Innovation d’Air France, a suivi la compétition de près. « Nous sommes très fiers d’être la première compagnie aérienne à faire décoller un avion doté du Li-Fi et à organiser une compétition de jeu vidéo en vol », déclare t-il. Pour lui, le Li-Fi va permettre à Air France de toucher une autre cible, susceptible de vouloir jouer aux jeux-vidéo dans l’avion. Mais ce n’est pas la seule application qu’imagine Antoine Laborde : « La réalité virtuelle, la réalité augmentée, les films en 4K… Cet Internet de la lumière va permettre de proposer de nouvelles expériences ». Avec un casque de réalité virtuelle, un passager pourrait par exemple visualiser les nuages traversés par l’avion. Avec des lunettes de réalité augmentée, il pourrait visualiser la ville dans laquelle il se rend. « Equiper un avion en Li-Fi coûte un peu plus cher que le Wi-Fi », détaille le Responsable Innovation. « Cela coûte plusieurs centaines de milliers d’euros », nous confie Serge Berenger. Des coûts vite rentabilisés grâce à la pérennité du système. L’autre intérêt de ce type de connexion est la personnalisation. Puisque chaque passager profite d’un signal unique, Air France pourrait par exemple envoyer des messages personnalisés, adaptés à ses préférences. L’industrialisation du système Li-Fi est prévue pour fin 2020. « La normalisation du Li-Fi est quant à elle prévue pour 2023. Quand les terminaux mobiles seront compatibles, cela devrait accélérer l’adoption », explique Antoine Laborde.13h30. Toute l’équipe embarque à nouveau pour le vol retour. Plusieurs manches s’enchaînent et les voitures évoluent entre les avions. Cette fois, les joueurs doivent composer avec quelques perturbations qui viennent pimenter la compétition. Pour Jules Duchon-Doris, il était important pour Ubisoft d’être associé à cette première mondiale : « Nous voulons toujours faire vivre de nouvelles expériences à nos joueurs. Nous aimons être là où on ne nous attend pas. Avec les avancées actuelles, on va pouvoir proposer une vraie expérience de gaming en vol ».15h. Une fois sur terre, il est temps d’annoncer le podium. And the winner is… @TMcocow !  Joueur professionnel de e-sport français. Il remporte un aller-retour à Montréal pour aller visiter les locaux d’Ubisoft. Le podium est complété par un autre Français, @GO_Papou, suivi du Suisse @Affi1606. Burim, le joueur allemand, arrive quand à lui à la 4e place

By |2020-01-24T08:24:39+00:00January 24th, 2020|Scoop.it|0 Comments

Les marques les plus valorisées sont…

Le classement de Brand Finance confirme la suprématie des marques américaines et chinoises. La France est à la traîne. Damned !Les années se suivent et se ressemblent. Pour la troisième fois consécutive, Amazon est la marque la plus valorisée au monde, selon le classement annuel du cabinet de conseil Brand Finance qui a été publié, mercredi 22 janvier, à l’occasion du Forum économique mondial de Davos. Le géant du e-commerce dépasse même largement, et c’est une grande première, le cap symbolique des 200 milliards de dollars (220,79 Mds$). Sur la seconde marche du podium, Google fait presque figure de « petit poucet » à côté du géant fondé par Jeff Bezos (159,72 Mds$). Apple (140,52 Mds$), Microsoft (117,07 Mds$) et Samsung (94,49 Mds$) complètent ce quintette. Trois groupes chinois (la banque ICBC, l’assureur Ping An et le spécialiste des télécoms Huawei) et deux américains (Facebook et le distributeur Walmart) figurent dans le Top 10 de ce palmarès.Croissance globale modeste... Cette année, la croissance globale de la valeur des 500 marques les plus valorisées est relativement modeste (+4,9%) et les signes de ralentissement se font sentir avec 243 marques en hausse et 213 marques en baisse de valeur (dont 95 marques avec une baisse supérieure à 10%). Des surprises… Tesla affiche le bond le plus spectaculaire (+ 65% à 12,4 Mds$) suivi par Instagram (+58% à 26,4 Mds$). Saint-Gobain (+42% à 6,8 Mds$) et Hilton (+35% à 10,8 Mds$) enregistrent aussi de fortes progressions. Le pétrolier Saudi Aramco fait son entrée dans ce classement en passant directement à la 24ème place (46,8 Mds$). Le moteur de recherche chinois Baidu subit, quant à lui, la plus forte baisse (-54% à 8,9 Mds$). Uber (-32% à 15,3 Mds$) et Boeing (-29% à 22,7 Mds$) sont également à la peine. Troisième secteur le plus valorisé derrière la tech (46 marques) et la banque (66 marques), la distribution avec 45 marques dans le Global 500 et une valeur combinée de près de 800 milliards de dollars, s'illustre par le fait que des distributeurs en ligne comme Ebay (-9% à 8,2 Mds$) perdent en valeur de marque alors que les acteurs les plus agiles de la distribution physique tels Lidl (+40%), Aldi (+37%), E.Leclerc (+24%) ou Walmart (+14%) progressent nettement.Les Français à la traîne Et la France me direz-vous? La marque hexagonale la mieux valorisée se trouve à la… 71ème place de ce classement. Total (23,15 Mds$) précède Orange (96ème à 18,13 Mds$), Louis Vuitton (110ème), Axa (111ème), Cartier (123ème) et Airbus (131ème). « Au sein de la compétition mondiale, on retrouve 32 marques françaises dans le Brand Finance Global 500, mais elles restent en moyenne moins valorisées (valeurs cumulées des 32 marques françaises à 312 milliards de dollars) que les marques allemandes par exemple (415,8 milliards de dollars pour 21 marques), note Bertrand Chovet, le directeur général de Brand Finance France. Malgré une représentation significative des entreprises françaises au sein du classement, la performance de leurs marques au sein de la concurrence mondiale est insuffisante, démontrant d'une part, que les entreprises françaises n'investissent pas assez sur leur actif marque et, d'autre part, que les marques ne sont pas suffisamment un facteur de compétititivité : le score de Force de Marque des 32 marques françaises baisse de 0,9%, tandis que celui des 21 marques allemandes croit de 0,3%. » Les marques européennes ont tendance globalement à régresser tandis que les marques chinoises et américaines progressent. Mais l’argent ne fait pas tout.Images de marque également jugée Brand Finance classe également les marques les plus fortes. Pour définir ce critère, le cabinet de conseil évalue l'investissement sur la marque, l'image de la marque telle que perçue par les parties prenantes et enfin l'impact de celle-ci sur la performance de la marque. Dans ce palmarès, Ferrari conserve sa première place pour la deuxième année consécutive avec un score de 94,1 sur 100 grâce notamment au lancement de cinq futurs modèles et à la signature de nouveaux partenariats avec Armani notamment. Disney prend la seconde place devant WeChat. Parmi les marques françaises ayant la plus forte croissance de leur Force de Marque, on retrouve Renault, Total et Louis Vuitton. Comme quoi, certains « frenchies » parviennent, malgré tout, a garder la tête hors de l’eau.

By |2020-01-24T07:57:42+00:00January 24th, 2020|Scoop.it|0 Comments

Pourquoi le RGPD n’a (presque) rien changé pour les internautes

Cela devait être un big bang. Plus de dix-huit mois après l'entrée en application du règlement général sur la protection des données personnelles (RGPD), les internautes français sont pourtant toujours dupés quand ils sont pistés sur le Web. Agaçantes quand elles surgissent à l'écran, la plupart des bannières leur demandant l'autorisation d'enregistrer leur comportement en ligne ne respectent pas ce fameux RGPD aux sanctions jamais vues.Selon un sondage Ifop commandé par la CNIL, le régulateur qui veille au respect du texte, 65 % des internautes qui acceptent la collecte de données en ligne l'ont déjà fait sans vraiment s'en rendre compte, en raison de la complexité à manifester son refus via ces bannières. La semaine dernière,  le gendarme de la vie privée sur Internet a donc précisé ses exigences et ouvert la voie à une vague de contrôle. Il va ainsi mettre fin à une période de clémence concédée  à la demande des lobbys de la publicité numérique et de l'e-commerce.Un marché toujours opaqueMais, pour l'instant, les données des Français font toujours l'objet d'un vaste et souvent opaque marché entre une multitude d'intermédiaires. Quarante ans de loi française - peu sévère - et la force du règlement européen n'ont toujours pas éclairci la situation.La publicité ciblée non souhaitée, les fuites de données personnelles consécutives à des failles informatiques grossières et la difficulté à connaître exactement ce que sait de nous un site Web sont toujours d'actualité. Pourtant, les sociétés prises en faute sur ces points s'exposent désormais à une amende massue, dont le montant peut être égal à 4 % de leur chiffre d'affaires mondial.En France, où contrairement à d'autres pays européens ces droits et devoirs n'étaient pas tous nouveaux, le régulateur a d'ailleurs commencé par frapper fort. Une fois. Record et symboliques,  les 50 millions d'euros d'amende infligés par la CNIL à Google en janvier 2019 ont tout de suite été contestés devant le Conseil d'Etat. Le groupe californien joue sur la complexité du droit européen et son choix de l'Irlande comme point de contact avec les CNIL européennes pour estimer que le régulateur français ne peut pas le condamner.

By |2020-01-22T22:17:58+00:00January 22nd, 2020|Scoop.it|0 Comments

Tesla dépasse les 100 milliards de dollars en Bourse, jackpot en vue pour Elon Musk

En Bourse, Tesla vaut désormais plus que General Motors et Ford réunis. A l'ouverture de Wall Street ce mercredi, le constructeur américain a dépassé pour la première fois les 100 milliards de dollars de capitalisation boursière.Un événement prévisible tant les bonnes nouvelles s'enchaînent en ce moment pour Tesla dont les livraisons annuelles, publiées début janvier, ont largement dépassé les attentes des investisseurs. Quelques semaines plus tôt, le constructeur avait aussi agréablement surpris en signant un troisième trimestre profitable, alors que les analystes tablaient sur une nouvelle perte.En outre, l'avenir de Tesla s'annonce sous les meilleurs auspices. En octobre, la firme californienne a commencé à produire des véhicules dans sa gigantesque usine chinoise, ce qui pourrait lui assurer une place de choix sur le plus grand marché du monde. Tesla s'apprête également à accélérer en Europe, avec l'ouverture prochaine d'une usine à Berlin.Coup de pouce du patron de VolkswagenEnfin, Tesla s'est trouvé un allié inattendu en la personne d'Herbert Diess, le patron de Volkswagen. Lors d'une conférence, le dirigeant s'est publiquement inquiété du destin du géant allemand, craignant qu'il subisse le même sort que le finlandais Nokia dans les télécoms - avec Tesla dans le rôle d'Apple.En Bourse, Tesla et Volkswagen, pourtant incomparables en termes de ventes, sont désormais au coude-à-coude. Le leader mondial a même provisoirement été dépassé par son concurrent mercredi.Dernière bonne nouvelle pour Elon Musk, dont la rémunération est liée depuis 2018 aux performances de l'entreprise  : le franchissement de la barre des 100 milliards de dollars de capitalisation le rend théoriquement éligible à un bonus de… 346 millions de dollars . Mais il faudra pour cela rester au-dessus de cette barre pendant six mois.

By |2020-01-22T22:17:29+00:00January 22nd, 2020|Scoop.it|0 Comments

Maduro Opens International Crypto Casino

The president of Venezuela announced Friday that he has authorized the opening of a casino at the Humboldt Hotel in Caracas where bets must be placed in petros (PTR). The hotel, located on the peak of El Avila hill, was reopened in 2018.“I have authorized legal bets with petros,” he reportedly said during a joint radio and television broadcast. “For example, in the Hotel Humboldt, there will be an international casino and everyone who wants to bet will bet with petros, all those resources will enter the state for health and education.” Maduro elaborated:You can come to bet. There will be offers, special prices. You buy your petro tokens, you can buy them if you bring yuan, if you bring yen, dollars, euros or any other cryptocurrencies … buy your petros and make your licit bets allowed by the state as contemplated by national laws.Maduro announcing the opening of a casino at the Hotel Humboldt.Gamblers must acquire PTR to participate, Criptonoticias news outlet clarified, citing that the initiative aims to procure additional resources to boost Venezuela’s recessionary and hyperinflationary economy. While the Venezuelan president did not specify which cryptocurrencies are accepted, the government’s Petroapp allows users to buy PTR with BTC, LTC, and DASH.Promoting PetrosThe petro was officially launched in February 2018 by Maduro in an attempt to evade U.S. and European Union sanctions against some state officials and companies. However, many are calling the petro a scam and the U.S. has banned its use.Last week, he decreed that the sale of all fuel sold by the PDVSA, Venezuela’s state-owned oil and natural gas company, for planes operating international routes be made in petros from now on, AFP reported. Some buyers of Venezuelan crude oil have reportedly halted purchases after the country started demanding payment of port fees in petros.Furthermore, Maduro has decreed the mandatory use of the petro to pay for state document services including passports. In December, he approved bonuses in petros for state employees and pensioners. The government gave half a petro to 3.5 million public workers and 4.5 million pensioners in December to test the use of the digital currency for payments. In January, it announced that 1,233,093 people paid with petros at 7,422 stores throughout the national territory during that time period.

By |2020-01-22T22:15:12+00:00January 22nd, 2020|Scoop.it|0 Comments

Le chinois Tencent poursuit son incursion dans la fintech française

Quelques jours après être entré au capital de Lydia, le géant chinois des jeux vidéo  Tencent poursuit son incursion dans la fintech française, en menant la levée de fonds record - à l'échelle française -  de la néobanque Qonto. Propriétaire de la méga-appli WeChat revendiquant plus d'un milliard d'utilisateurs, Tencent multiplie les investissements tous azimuts, des jeux vidéo à la musique où il vient de prendre 10 % du capital d'Universal Music Group, en passant par les paiements.Aller là où ils sont bien accueillis« Au sein des BATX (Baidu, Alibaba, Tencent et Xiaomi, les 'Gafa chinois'), Tencent est celui qui a réalisé le plus d'investissements dans les services financiers depuis cinq ans, avec 27 investissements pour Tencent, sur un total de 48. Par comparaison, les Gafa n'ont réalisé que 15 investissements sur ce secteur dans la même période », explique Mikaël Ptachek, à la tête de l'Observatoire de la fintech.Tencent est déjà présent au tour de table de la néobanque allemande N26. Le géant chinois, valorisé 486 milliards de dollars américains, avait par ailleurs investi à lui seul 180 millions de dollars au Brésil, dans Nubank.« Les holdings chinoises nouent peu à peu un réseau puis trouvent dans un deuxième temps une façon de mettre en synergie le dispositif », estime Mikaël Ptachek. Dans ces prises de position minoritaires, les investisseurs chinois améliorent leur courbe d'apprentissage dans des secteurs ou des environnements réglementaires différents des leurs.« Les investisseurs chinois vont là où ils sont bien accueillis. Après les tensions connues aux Etats-Unis, on va les revoir davantage en Europe », explique Emmanuel Gros, vice-président de la banque d'affaires B & A.

By |2020-01-21T12:34:29+00:00January 21st, 2020|Scoop.it|0 Comments

Mes amis, ma start-up, mes emmerdes…

L'idée est née lors d'une discussion entre amis, vite écrite sur le coin d'une nappe. Puis ils se sont lancés dans la création d'une start-up. C'est là que commence l'histoire, la petite et peut-être la grande. Qui ne se termine pas toujours bien…« Tu vois, à la fameuse question 'si tu pouvais retourner en arrière, qu'est-ce que tu ne referais pas ?', eh bien là, t'as la réponse… » La voix de Mathieu tremble de ressentiments. Sa mâchoire se crispe sous le poids des amertumes rentrées, des désillusions, des déceptions. Non seulement sa start-up n'a jamais décollé, mais sa relation avec son meilleur ami en a subi les conséquences. « On ne se parle plus du tout, lance-t-il. Je ne veux même plus en parler. Il a clairement essayé de me la faire à l'envers… »Dans l'écosystème start-up, ce genre d'affaires est bien connu. Porter son entreprise au sommet nécessite aussi souvent d'ensevelir au plus profond les petites trahisons qui en ont généralement découlé. La plus célèbre start-up au monde en est l'exemple même. Facebook, réseau social phare censé créer des amitiés, « les a toutes détruites parmi ses fondateurs », racontait en 2010 le romancier américain Ben Mezrich, auteur de La Revanche d'un solitaire (Max Milo). On se souvient, dans The Social Network, le film de David Fincher tiré de l'histoire de Mark Zuckerberg, de la fameuse scène où Eduardo Saverin, après avoir observé une dilution de ses parts dans l'entreprise avec l'arrivée d'investisseurs, lance à un Zuckerberg impassible : « J'étais ton seul ami. » Parmi les spectateurs, ceux qui ont créé des entreprises peuvent l'avoir carrément vécue…

By |2020-01-20T23:34:58+00:00January 20th, 2020|Scoop.it|0 Comments

Google se donne deux ans pour éliminer les « cookies » de son navigateur – Sud Ouest.fr

Le géant du web a indiqué que son programme « Privacy Sandbox » lancée en août permettrait toujours aux annonceurs de diffuser des messages ciblés, tout en évitant aux gens d’être suivis par ces « cookies » lorsqu’ils utilisent le navigateur Google Chrome. L’objectif est de rendre les « cookies » de sites tiers (qui ne proviennent pas du navigateur utilisé mais du site visité), « obsolètes » d’ici « deux ans », a indiqué dans un billet de blog Justin Schuh de Chrome Engineering.Respect de la vie privéeCes petits traceurs, installés automatiquement lors de la visite d’un site internet, servent à identifier un internaute, à sauvegarder ses préférences mais aussi à établir son profil et à savoir s’il a vu, ou cliqué, sur une publicité. Leur utilisation est dénoncée par les partisans du respect de la vie privée, mais défendue par les développeurs de services en ligne gratuits qui survivent grâce aux revenus publicitaires qu’ils génèrent.« Notre objectif avec cette initiative open source (dont les codes sont accessibles à tous, ndlr) est de rendre le web plus privé et sécurisé pour les utilisateurs, tout en soutenant les éditeurs", a assuré Justin Schuh. Bloquer purement et simplement les  »cookies" n’est pas une bonne solution pour le géant américain qui craint que cela n’encourage des méthodes de traçage encore plus insidieuses.Google n’a pas précisé par quoi il comptait remplacer ces « cookies » tiers, mais a dit « travailler activement » pour que les développeurs et éditeurs aient l’opportunité d’expérimenter de nouveaux mécanismes. Reste à savoir si l’élimination progressive de ces traceurs donnera à Google plus de contrôle sur sa publicité en ligne, un secteur qu’il domine pour l’instant aux côtés de Facebook.

By |2020-01-20T23:19:50+00:00January 20th, 2020|Scoop.it|0 Comments