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Pourquoi Snips s’est-elle fait racheter par Sonos ?

La semaine passée, le fabricant d’équipement audio Sonos a mis la main sur Snips pour un montant de 37 millions de dollars. Snips est spécialisée dans les technologies de reconnaissance vocale. Elle se démarque d’autres sociétés par son approche « ethique by design ». Pour le fabricant américain dont certains des produits intègrent Alexa d’Amazon, il s’agit d’un investissement stratégique. « À travers cette acquisition, Sonos souhaite notamment reprendre la main sur sa relation client. Lorsque le consommateur achète une enceinte connectée de Sonos, il est confronté en permanence à Amazon », explique Yann Lechelle, COO de Snips.Suite au rachat de la startup française, son fondateur Rand Hindi, a annoncé quitter le navire pour se concentrer sur d’autres projets liés à la protection de la vie privée. Et pour le directeur des opérations de Snips, l’enjeu n’était pas de savoir si l’offre de Sonos était la plus intéressante mais d’assurer sa croissance. Une société « deeptech » a-t-elle les moyens de se développer en France ? « Non », déplore-t-il. « La réalité, c’est que la France a abandonné certaines industries comme le hardware pour se concentrer sur ses pépites comme le luxe ou la gastronomie ». Résultats : les appareils pouvant intégrer la solution embarquée de Snips « sont essentiellement japonais, chinois et américains ».

By |2019-11-27T18:10:28+00:00November 27th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Magasins connectés : l’union phygitale de la brique et du clic 2/2

Si l’on prend même un peu de hauteur, on note que le commerce électronique ne représente en fin de compte que 8% du chiffre d’affaires total du commerce global en France. Dans le monde, 90% des ventes effectuées se produisent encore dans les points de vente. Le magasin reste en effet un lieu de réassurance et de lien social. Bien que beaucoup d’actions se soient dématérialisées et continueront probablement de l’être, le lieu physique a encore de beaux jours devant lui. D’ailleurs, 72% des Français craignent un commerce déshumanisé par le numérique et l’intelligence artificielle. Mieux ! 54% des 15-34 ans préfèrent pouvoir alterner entre une relation client humaine et une relation client machine. L’avenir du magasin connecté repose donc sur la capacité à produire de l’expérience fluide et plaisante au client. En cela, le digital représente un levier majeur pour transformer les points de vente en lieux d’expériences et de services à l’instar de Sephora qui propose régulièrement dans ses magasins amiraux des expériences numériques multiples. En fin de compte, le phygital est le digne héritier d’Aristide Boucicaut. Créateur du célèbre Bon Marché dans les années 1850, il eut des idées de génie pour faire vivre son magasin comme le libre accès du consommateur sans obligation d’achat, la suppression du marchandage à la tête du client et l’affichage du prix sur les étiquettes. On connaît la suite. Ce fut une affluence record. Le phygital est dans ses pas !

By |2019-11-27T14:42:26+00:00November 27th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Procès des prêts toxiques : «Le comportement des consommateurs a été altéré» – Libération

Depuis lundi et jusqu’à mercredi, plus de 20 avocats des parties civiles sur les 70 mandatés par les quelque 2 300 emprunteurs plaident dans ce procès qu’ils qualifient de «hors normes» compte tenu du nombre de plaignants venant de toutes les régions de France, des sommes en jeu, et d’une audience de près de trois semaines.«Le prêt Helvet Immo n’a jamais été la meilleure offre du marché», a clamé d’emblée, en introduction de sa plaidoirie, Charles Constantin-Vallet, avocat parisien qui défend plus de 1 300 ménages pris dans la tourmente du prêt immobilier Helvet Immo. Souscrit en Francs suisses mais remboursable en euros, il a été commercialisé par BNP-Personal finance (BNP-PF) de mars 2008 à décembre 2009. Problème : après la crise de subprimes de 2007-2008 et la crise des dettes souveraines en Europe en 2010, la monnaie helvétique n’a cessé de grimper face à la devise européenne sur le marché des changes. Quand la valeur du Franc suisse grimpait, le capital à rembourser en euros par les emprunteurs Helvet Immo augmentait automatiquement. Pendant près de deux heures, l’avocat a essayé de démontrer en quoi ce prêt s’apparente à une «pratique commerciale trompeuse», motif pour lequel BNP-PF comparaît devant le tribunal correctionnel de Paris.

By |2019-11-27T14:21:08+00:00November 27th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Netflix va exploiter sa propre salle de cinéma

Netflix investit dans la pierre. Après des  studios physiques ,  rachetés l'an dernier dans le Nouveau-Mexique , le service de streaming se dote d'une salle de cinéma. Il a confirmé ce lundi qu'il allait désormais exploiter le Paris Theatre, un cinéma situé à New York, en face de Central Park et juste à côté de la 5e Avenue.Cinéma : les grands studios américains pourront détenir leurs sallesLes termes de l'accord n'ont pas été dévoilés, mais d'après le  site spécialisé Deadline , il s'agirait d'un bail de dix ans négocié avec les propriétaires, et non d'une acquisition. Le Paris Theatre, seul cinéma new yorkais à ne contenir qu'une salle, était menacé de fermeture, comme beaucoup d'autres exploitants indépendants à Big Apple.Utilisé pour les films NetflixLe rythme des fermetures s'est accéléré ces dernières années, les loyers étant devenus hors de prix et les salles… subissant la concurrence croissante de Netflix et consorts. Ces derniers mois, plusieurs salles emblématiques à New York ont disparu, comme le Lincoln Plaza Cinemas ou le Sunshine Cinema. Le Paris Theatre avait, lui, cessé ses activités en août après 71 ans d'existence, mais Netflix l'avait utilisé depuis pour projeter son film Marriage Story, avec Scarlett Johansson et Adam Driver. « Le cinéma iconique restera ouvert et deviendra un lieu pour les événements spéciaux de Netflix, les projections et les sorties en salles », a annoncé la société sur Twitter. 

By |2019-11-26T08:41:45+00:00November 26th, 2019|Scoop.it|0 Comments

« Les communes sont une bonne échelle pour la transition écologique »

Dans les petites communes, les maires sont bénévoles ou touchent très peu d’argent. Ils investissent une énergie folle pour le bien-être de leur commune mais ils manquent d’une part d’une impulsion venu d’au-dessus - de l’État, de la région et du département - et d'autre part ils ne sont pas assez appuyés par leurs administrés. On se retrouve avec une situation de blocage entre des habitants qui attendent que les projets viennent du maire, et le maire qui attend les demandes des habitants pour agir, et rien n’avance.Les maires ont le sentiment que l’implication citoyenne ne cesse de décroître. Les habitants n’ont pas conscience de leur pouvoir d’action. Cela peut passer par une revitalisation de la vie sociale et démocratique au niveau local, qui s’est érodée, notamment avec la disparition des commerces de centre-ville au profit des grandes surfaces et la tendance à travailler plus loin de son domicile. Pour recréer du lien social, il faut d’abord avoir conscience de la situation, souvent beaucoup plus complexe sur les lieux de vie qu’on ne l’imagine.« Il y a peu de projets locaux de transition alors que le potentiel est énorme »C’est l’objectif de mon état des lieux, qui se veut qualitatif et concret plutôt que chiffré et quantitatif. J’encourage les gens à faire eux-mêmes leur propre état des lieux, chacun dans sa commune, son département, à essayer de répondre au questionnaire disponible à la fin de la synthèse, entre voisins, avec leur maire et les autres habitants, pour avoir conscience de l’état des ressources et de ce qu’il se passe. C’est de la conscience que naît l’action.

By |2019-11-25T21:37:41+00:00November 25th, 2019|Scoop.it|0 Comments

US Programmatic Digital Display Forecast Estimates eMarketer October 2019 – eMarketer Trends, Forecasts & Statistics

Programmatic advertising, defined as the use of automation in the buying, selling or fulfilling of digital ads, will account for 83.5% of total digital display ad spending this year, according to our recent forecast. Over the next two years, continued investment in areas such as digital audio, social video, connected TV and over-the-top (OTT) advertising will drive US programmatic ad spending to nearly $80 billion.Of the $57.30 billion digital display ad dollars transacted programmatically this year, a significant portion (56.3%) will go to banners, video and other display ad units across social networks. We predict social’s share of programmatic ad dollars will rise through 2021 as advertisers continue to prioritize social video and other social network ad formats.

By |2019-11-25T21:37:19+00:00November 25th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Survey: 58% of German Banks Charge Negative Interest Rates

A growing number of German banks are passing on the burden of negative interest rates to their customers as the European Central Bank (ECB) continues to maintain a negative interest rate policy (NIRP). The current ECB deposit rate is -0.5%, the lowest on record.“Many banks in Germany have introduced negative rates on deposits,” the Deutsche Bundesbank wrote in its November monthly report after conducting a survey of 220 banks at the end of September regarding their negative interest rate policies. The central bank believes that the surveyed banks constitute a representative sample of the overall sector, thereby allowing it to make qualified statements concerning the spread of negative interest rates on customer deposits in the German banking sector. The Financial Times summarized:58% of the banks said they were levying negative rates on some corporate deposits and 23% said they were doing the same for retail depositors.Even the country’s largest banks have started charging their customers for deposits. Deutsche Bank CFO James von Moltke told analysts last month that his bank had stepped up its attempts to pass on the negative rate burden to corporate clients. “This is more difficult in the private bank business than in corporate or institutional deposits and we don’t see an ability to adjust legal terms and conditions of our accounts on a broad-based basis,” the CFO was quoted as saying. He added that his bank had also approached some retail clients with large deposits on the matter.Similarly, Commerzbank CFO Stephan Engels revealed earlier this month that his bank had already been approaching wealthy retail customers holding deposits of more than 1 million euros ($1.11 million).

By |2019-11-25T21:36:53+00:00November 25th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Uber risque de perdre l’un de ses principaux marchés et rechute en Bourse, Actualité des sociétés – Investir-Les Echos Bourse

C’est un risque que la Bourse a négligé. Ce lundi, alors que la semaine dernière Uber signait à Wall Street sa meilleure performance hebdomadaire (+10% à 29,56 dollars) depuis son introduction en mai à 45 dollars, l’action du géant des VTC rechute (-4%) après la décision de l’autorité des transports de la ville de Londres (TfL) de ne pas renouveler la licence d’exercer du groupe californien. Or, la capitale anglaise constitue l’un des plus gros marchés pour Uber. D’après le prospectus d’introduction en Bourse, les revenus engrangés à Londres comptent pour 24% des revenus totaux du groupe.Pour la deuxième fois en deux ans, la TfL estime qu’Uber n’est pas « apte » à opérer en raison de défaillances qui mettent en danger les passagers. Cette fois, suite à une modification technologique, le gendarme londonien des transports a notamment découvert que l’application permettait à des conducteurs non autorisés, pour certains suspendus par Uber, de télécharger leur photo sur le compte de chauffeurs accrédités.En septembre 2017, Transport for London refusait déjà de renouveler la licence d’Uber, citant l’absence de vérification des antécédents des conducteurs, les réticences du groupe à signaler des infractions et le refus de son logiciel de conduire des personnes identifiées comme des représentants du gouvernement ou des forces de l’ordre. Après avoir fait appel, le groupe avait obtenu de la cour de justice, en juin 2018, une licence de quinze mois à l’échéance de laquelle, en septembre, elle avait arraché un sursis supplémentaire de deux mois.

By |2019-11-25T21:12:40+00:00November 25th, 2019|Scoop.it|0 Comments

LVMH rachète Tiffany pour 14,7 milliards d’euros

LVMH a réussi à croquer les diamants de Tiffany après avoir accepté de se montrer plus généreux. Un petit mois après la révélation des discussions entre les deux entreprises, le géant mondial du luxe a annoncé ce lundi matin que l'opération était bouclée au prix de 135 dollars l'action, soit un total de 16,2 milliards de dollars (14,7 milliards d'euros). Pressé par son conseil d'administration, le joaillier américain avait demandé à LVMH (propriétaire des « Echos »)  de relever son offre initiale  de 14,5 milliards de dollars.Après réflexion, le géant français du luxe a donc accepté relativement rapidement la surenchère pour éviter une surprise, ce qui n'a guère surpris le marché. « Il n'y a pas beaucoup de débats autour de la solide logique stratégique de cet accord, tant pour LVMH que pour Tiffany », jugeaient, avant la conclusion du deal, les analystes de Royal Bank of Canada. « C'est une marque emblématique, une icône de l'Amérique qui devient ainsi un peu française », se félicite Bernard Arnault, le président de LVMH.Le marché de la bijouterie-joaillerie brille de mille feuxLa Bourse salue l'offre de LVMH sur TiffanyDepuis les fuites fin octobre sur l'intérêt du géant mondial, le cours de Bourse de Tiffany avait grimpé. L'action avait clôturé à 125,51 dollars vendredi à Wall Street. Tout le monde attendait de voir si un chevalier blanc pouvait surgir. Début novembre, le suisse Richemont, premier joaillier mondial - avec Cartier et Van Cleef & Arpels-, avait fait savoir qu'il n'était pas intéressé. Kering de son côté est resté silencieux.Rattraper RichemontTiffany, fondé en 1837 à New York, est une jolie prise pour LVMH. Son rachat signe tout simplement la plus grosse acquisition de l'histoire du champion mondial du luxe. C'est plus de trois fois plus que ce que Bernard Arnault avait mis sur la table pour le joaillier italien Bulgari (4,3 milliards d'euros) en 2011. Surtout, Tiffany va lui permettre de rattraper Richemont, qui réalise plus de 7 milliards d'euros dans ce secteur (51 % de son chiffre d'affaires). Avec le joaillier américain, LVMH va en effet quasiment doubler le poids de son pôle horlogerie joaillerie (TAG Heuer, Chaumet, Zenith, Hublot, Fred), dont le chiffre d'affaires s'est élevé l'an dernier à 4,1 milliards - dont 60 % dans les bijoux.

By |2019-11-25T21:12:17+00:00November 25th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Comment les banques européennes préparent la riposte face aux Gafa

Demain, proposer « seulement » des services bancaires deviendra insuffisant. Les établissements financiers commencent déjà à travailler ces logiques de communauté et de plate-forme. « Les banques ont compris que ce n'était plus le produit, mais le client qui devait être au centre des nouveaux modèles bancaires », souligne Stéphane Dehaies, associé banque et fintech chez KPMG.Cela s'observe à grande échelle dans l'enrichissement des applis bancaires. Le combat s'engage pour embarquer le plus de fonctionnalités possible et muscler les taux d'utilisation.Demain, ces applications devront se mesurer à celles des Gafa, capables d'embarquer des bouquets de services très divers, bien au-delà des fonctionnalités purement financières.Uber Money, dernier symbole de l'offensive des Gafa contre les banquesEn la matière, les banques suivent une ligne de crête : parvenir à trouver l'équilibre entre respect de la vie privée et enrichissement des services. « Nous avons une démarche de tiers de confiance sur ces sujets », indique-t-on à la Société Générale.L'arme du cashbackDe même, les offres de type cashback (« remises en argent »), très courantes aux Etats-Unis, sont utiles pour fédérer et fidéliser. Société Générale a officialisé la semaine dernière le lancement d'une offre cashback en magasin et « in-app ».La banque s'est associée avec vingt enseignes, qui totalisent 1.500 points de vente en France, où ses clients pourraient bénéficier « de remboursements d'en moyenne 5 % du montant de leurs dépenses », indique Société Générale, qui évalue à « environ 100 euros par an » le gain pour les plus actifs.Les conditions d'utilisation surréalistes de l'Apple Card« Nous ne sommes pas dans une logique d'acquisition [de clients]. Nous sommes là pour accompagner nos clients existants et mieux répondre à leurs besoins », assure Bertrand Cozzarolo, directeur adjoint client, marketing et distribution chez Société Générale. La banque de La Défense n'est pas la seule à l'offensive, LCL développant ces offres en proximité avec les commerçants voisins d'une agence bancaire.« La carte n'est plus seulement un moyen de paiement à un instant T, elle devient une carte augmentée, sur mesure », assure Bertrand Cozzarolo. Pour les banques, l'enjeu est essentiel : il s'agit de convaincre les clients de continuer d'utiliser la carte de leur banque pour les achats du quotidien, malgré la multiplication des alternatives.Alors que les taux bas pèsent durablement sur la rentabilité des services de banque de détail, le paiement reste une activité aux marges juteuses pour les banques. Quitte à rogner sur les marges pour proposer de nouveaux services, certes coûteux, mais qui pourraient devenir standards à l'avenir.

By |2019-11-24T22:59:00+00:00November 24th, 2019|Scoop.it|0 Comments