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California’s Wildfires Are the Doom of Our Own Making | WIRED

History will remember the burning of California as a generation-defining crisis, nestled within the species-defining crisis that is climate change. California is being squeezed from both sides, with wildfires in the east and rising seas in the west. The state is in a palpable state of shock, flailing with stop-gap solutions like cutting off power to millions of people because Pacific Gas & Electric Company’s equipment won’t stop lighting fires, while on the coast, the city of Del Mar refuses to embrace the “r” word—retreat—and instead is taking its chances on trying to adapt to a force that will inevitably consume it.It never had to come to this. Native peoples in California maintained a healthy relationship with fire—they, of course, didn’t have a capacity to fight natural fires, whereas today we quickly extinguish those blazes to save lives, leading to a buildup of brush that forms one giant tinder box. They also intentionally set fires, harnessing the restorative power of flames to reset ecosystems to feed themselves. Today California isn’t doing nearly as many controlled burns as it should: In 2017, the southeastern US burned 100 times the amount of land as California, even though the region is only five times bigger than the state. The consequence is a state built to burn, and burn explosively.

By |2019-11-03T10:31:11+00:00November 3rd, 2019|Scoop.it|0 Comments

Le très technophile « New Deal Vert mondial » de Jeremy Rifkin

Le célèbre prospectiviste a construit sa réflexion autour d’un argument central : le coût des énergies renouvelables connaît une chute vertigineuse et va, selon lui, continuer de plonger. « Pour la première fois en 2019, le coût moyen du solaire à l’échelle industrielle est passé bien en dessous de tous les autres. Bien en dessous du nucléaire, qui est fini. Bien en dessous du charbon et de pétrole. Et il vient de passer en dessous du gaz », nous dit-il. En conséquence, toute l’industrie fossile, à l’infrastructure lourde, à la logistique complexe et qui nécessite des investissements de long terme très coûteux, risque de se transformer en actifs bloqués. C’est-à-dire en « milliers de milliards de dollars » d’investissements obsolètes, invendables et impossibles à rentabiliser.Le New Deal Vert mondial, de Jeremy Rifkin (Les Liens qui Libèrent, 2019)Une « bulle carbone » qui pourrait donc exploser dès 2028, assure Jeremy Rifkin. La fulgurance d’un tel effondrement peut surprendre, quand on sait que l’éolien et le solaire ne représentent aujourd’hui que 3 % de l’énergie mondiale, reconnaît lui-même l’auteur, contre 80 % pour les énergies fossiles. Mais, souligne-t-il, l’important n’est pas la part de marché mais la part de croissance qu’accapare chacun de ces secteurs. Et surtout, l’existence d’un point de bascule : lorsque 14 % de l’électricité sera renouvelable, la bulle carbone sera prête à exploser, assure Jeremy Rifkin en citant les travaux de Carbon Tracker Initiative. L’Europe a déjà atteint ces 14 %, les Etats-Unis devraient le faire en 2023, année où la demande en combustibles fossiles atteindrait également son pic.Et à l’échelle mondiale, la bascule devrait s’opérer en 2028. « Cela peut être un peu plus tôt ou plus tard, 2026 ou 2030. Mais ça approche, et ça va être très puissant. Ce n’est pas ma prédiction, c’est basé sur de nombreuses publications, sur les études internes durant les 12 derniers mois produites par des banques, par différents secteurs industriels, la finance, les assurances, par des gouvernements », précise Jeremy Rifkin comme pour justifier l’apparence quelque peu divinatoire et contre-intuitive de telles prédictions. À titre d’exemple, l’auteur rappelle que « la demande d’éclairage au gaz a connu son pic maximal alors que l’électricité ne fournissait que 3 % de l’éclairage ».Internet de l’énergie et démocratieAu-delà de ce basculement énergétique, l’auteur reprend très largement dans Le New Deal vert mondial la grille de lecture déjà détaillée dans ses précédents ouvrages sur la 3e révolution industrielle qu’il a théorisée. Chaque révolution industrielle se caractérise pour Jeremy Rifkin par l’émergence d’une nouvelle énergie, de nouveaux moyens de transports et de nouvelles façons de communiquer : un triptyque charbon – chemin de fer – télégraphe pour la première puis pétrole – voiture – téléphone et télévision pour la deuxième. Nous serions ainsi à l’aube de cette troisième révolution industrielle guidée par les énergies renouvelables, les véhicules autonomes et, surtout, Internet.

By |2019-11-03T10:30:30+00:00November 3rd, 2019|Scoop.it|0 Comments

Actualités du jour en direct

Des dizaines de grands groupes, comme Vodaphone ou Unilever, font appel à l'intelligence artificielle pour recruter. Après un entretien vidéo en différé, un algorithme analyse les mots, l'intonation et les expressions des candidats afin de leur attribuer un classement. Une aide à la décision qui prend de plus en plus d'importance dans le processus de recrutement et qui devrait largement se développer dans le futur.

By |2019-11-03T08:25:48+00:00November 3rd, 2019|Scoop.it|0 Comments

Avec Uber Money, Uber se rêve en acteur des paiements

Après le transport et la livraison de repas à domicile, Uber ambitionne à présent de se développer dans le domaine des paiements. Avec Uber Money, l’entreprise propose un portefeuille électronique et des cartes de paiement.Les firmes technologiques se rêvent encore un peu plus en acteurs de la finance et des paiements. C’est notamment le cas d’Uber, qui a annoncé la création d’une nouvelle division baptisée Uber Money.Et pour se développer sur ce marché, le géant des VTC va dans un premier temps s’appuyer sur son cœur de métier et ses premiers utilisateurs : les chauffeurs. Uber prévoit ainsi de donner accès à plus de 4 millions de chauffeurs dans le monde à un service bancaire sur mobile.Paiements instantanés, cartes bancaires, compte mobile et portefeuille numériqueCelui-ci pourra notamment leur permettre d’encaisser l’argent des courses effectuées par les clients du service de VTC Uber. Mais selon le patron d’Uber Money, l’entreprise pourrait à terme proposer aussi un service bancaire aux consommateurs utilisateurs de sa plateforme.Peter Hazlehurst reprend d’ailleurs un des arguments couramment évoqués pour justifier le développement de ce type de services financiers : la possibilité pour des clients d’accéder à des produits financiers auxquels ils n’ont pas accès aujourd’hui.« Nous voulions aider tout le monde à comprendre qu’il y a une nouvelle entité d’Uber qui se concentre sur les services financiers et qui a pour mission de donner aux gens accès au type de services financiers dont ils ont été exclus » met ainsi en avant Hazlehurst auprès de CBNC.Ces services pourraient également constituer une opportunité pour Uber d’améliorer sa rentabilité, très chahutée sur un marché du transport et de la livraison à domicile ultra concurrentiel. En développant un écosystème de services financiers, la firme espère en outre soigner la fidélisation des chauffeurs et clients de sa plateforme.  Uber teste ainsi d’ores et déjà une carte de débit à « paiement instantané ». Selon le patron d’Uber Money, plus de 70% des paiements aux chauffeurs aux Etats-Unis s’effectuent désormais grâce à cette fonctionnalité.

By |2019-11-03T07:04:50+00:00November 3rd, 2019|Scoop.it|0 Comments

E-commerce : Cdiscount teste le colis connecté de LivingPackets

L’e-commerçant français Cdiscount réalise actuellement un PoC (Proof of concept ou test de faisabilité) en partenariat avec la startup nantaise LivingPackets afin de tester sa solution d’emballage connecté et réutilisable The Box.« Un emballage intelligent et révolutionnaire qui abaisse les coûts pour le e-commerce, simplifie la logistique et réduit radicalement l’impact sur l’environnement ». C’est l’argument de vente de LivingPackets pour son colis connecté destiné aux acteurs du e-commerce.400 emballages en test un mois à Bordeaux pour des livraisons dans la journéeLa startup basée à Nantes peut être en passe de signer un important contrat avec un leader du e-commerce en France, Cdiscount. Elle devra auparavant convaincre l’entreprise au cours d’une expérimentation ou PoC.Avec 400 emballages The Box, Cdiscount va tester pendant 1 mois, à Bordeaux, la solution de livraison connectée auprès de ses clients. Via différentes fonctionnalités intégrées à l’emballage, l’e-commerçant sera en mesure de géolocaliser le colis lors du transport.L’emballage connecté est pliable et réutilisableThe Box est aussi équipé de capteurs permettant de mesurer la température et l’humidité afin de surveiller les conditions de transport et de détecter toute ouverture non autorisée. Sur son site, la startup précise qu’un bouton sur l’emballage permet d’automatiser le processus de retour.« Réutilisable jusqu’à 1 000 fois, l’emballage connecté permet d’envoyer un contenu allant jusqu’à 5kg. THE BOX assure un contrôle en temps réel en termes de géolocalisation, température, humidité, chocs, contrôle d’ouverture et dispose d’une caméra intégrée pour la visualisation du contenu à tout moment » précise encore LivingPackets.Le PoC d’une durée de 1 mois de Cdiscount implique également le transporteur Chronopost. Il portera sur les livraisons de commandes le jour-même. Les informations relatives au colis sont accessibles aux clients via l’application mobile de la startup. A noter qu’Orange teste lui aussi The Box en 2019.

By |2019-11-03T07:04:40+00:00November 3rd, 2019|Scoop.it|0 Comments

Google’s .New Shortcuts Are Now for Everyone | WIRED

As promised, Google has started the process of opening up its .new-powered shortcuts to the broader web. That includes a handful of select sites that have already implemented it, a few of which promise to be immediately life-changing depending on your specific needs. Want to start a new Spotify playlist? That’s playlist.new. List a widget on eBay? Try sell.new. Github repository? Welcome to repo.new. (Those two aren't live yet, but coming soon.) And in a lightly recursive touch, you can make new shortened links with Bitly at the very short new link link.new.That’s just a sample of Google’s first dozen outside .new domain denizens. Open season for the rest of the web fast approaches. Trademark owners can register those names with a .new domain now through January 14 of next year. And starting December 2, anyone can apply for their own .new during Google’s Limited Registration Period.As far as land grabs go, the pursuit of .new domains will be pretty structured. As noted above, Google already hand-picked the first registrants; it’s allowed to dole out up to 100 total at its discretion before broadening the field. And once the general public can apply, Google will vet entrants to make sure that they intend to use .new as intend: for “action generation or online creation flows,” as the company’s policy page puts it. In other words, sending people to a .new address online has to save them a step. The only exception is if they have to get through a sign-in page first.At a glance, the proliferation of .new sites will mean a bunch of handy new shortcuts. Fun! But it also represents an interesting shift in how you expect certain aspects of the web to act. “Right now we see [domains] as gateways to the web, bringing people to these static pages,” said Google program manager Stephanie Duchesneau at a summit hosted by the Internet Corporation for Assigned Names and Numbers this spring. “But we really wanted the domain to be doing even more work.”ICANN has steadily added top level domains to the web over the decades. But historically, new entrants like .biz and .porn have acted as signposts at best, categorizations rather than calls to action. Google’s use of .new inverts that experience. It indicates an action rather than a classification, and reorients your relationship with the internet in a way that’s subtle but impactful. “Even one single domain name, if it’s being used in frequency and it reflects a core part of someone’s life, can generate a lot of utility,” Duchesneau continued.Every .new site also has to incorporate HTTPS, meaning the connection is encrypted between your browser and the server. That’s no surprise given Google’s years-long, largely successful push to [make HTTPS mainstream], but it’s a welcome requirement, given the assurance it provides that outside snoops won’t be looking at your embarrassing playlist.new of slow jams. (How it fits in with Google’s broader ambitions to kill the URL in Chrome remains to be seen.)There’s room to quibble here, especially if you’re a site that wouldn’t have minded a shot at one of the domains that’s already spoken for. Similarly, anyone who doesn’t use Stripe might be disappointed to find that invoice.new take them there, rather than the platform of their choice. And Google’s role as a registrar causes some broader concerns. “Given the size of Google there could be some potential anti-competitive issues that might arise down the road,” says Allesandra de Santillana, a spokesperson for the nonprofit Internet Society.For now, though, Google’s following all the right procedures. And while that involves picking a few early winners, that still seems preferable to ceding .new to a bunch of profiteering squatters. And most of all, the broader use of the .new domain will make your life online a little bit easier. How often can you say that about anything?

By |2019-11-03T05:21:58+00:00November 3rd, 2019|Scoop.it|0 Comments

La «Google City» se cherche à Toronto – Libération

Deux ans plus tard, la «Google City» ne fait plus rêver grand monde au Canada. Aux craintes initiales liées à vie privée des résidents, s’est ajoutée une série de polémiques sur la gouvernance du projet et les ambitions du géant américain. En juin 2019 pourtant, Sidewalk Labs publiait son très attendu «master plan», soumis à l’évaluation de son partenaire Waterfront Toronto, l’entité publique qui réunit la ville, la province et l’Etat fédéral pour aménager les bords du lac. Loin d’apaiser les craintes des Canadiens, ce plan directeur n’a fait que les renforcer, révélant la nature des désaccords entre la firme new-yorkaise et Waterfront Toronto. Pour régler les points de désaccord avec Sidewalk Labs, l’entité canadienne Waterfront a décidé de fixer une date limite : ce jeudi 31 octobre.

By |2019-11-03T05:21:42+00:00November 3rd, 2019|Scoop.it|0 Comments

L’Europe enquête sur Apple Pay – MacBidouille.com

L'Union européenne est très vigilante sur les pratiques des GAFA. Reuters rapporte ainsi qu'elle a lancé une enquête sur Apple et ses pratiques avec Apple Pay. La plupart des acteurs du marché de paiement ont été interrogés, ainsi que des éditeurs de logiciels, pour savoir si Apple utilisait sa force de frappe pour favoriser son service.On ne connaît pas les résultats de cette enquête, mais le simple fait qu'Apple pousse très fort la configuration de son service de paiement sous iOS a déjà fait grincer des dents.

By |2019-11-03T05:04:59+00:00November 3rd, 2019|Scoop.it|0 Comments

Solidarity Fridges: How French Firms Feed Their Neighbors for Free

It’s a simple system: Businesses and community members with packaged food they can’t use and that would otherwise go to waste put it into the fridge. People who can’t afford to buy food are welcome to take some and eat it. France has been on the warpath against food waste in recent years: It was the first country to ban supermarkets from just throwing away unused food. As of 2017, French people waste an estimated 233 pounds of food per person per year. In the U.S., that number is 612 pounds per person.“Neighbors and neighborhood businesses donate the food,” explains Dounia Mebtoul, who runs La Cantine du 18, a family restaurant, and started the first French Frigo Solidaire. For example, when people are about to go on vacation and have extra food, or if businesses weren’t able to sell fresh food during that day, it can go in the Solidarity Fridge, she explains. As for who uses the program, they’re mostly locals — but not only locals. “Some people who know about the fridges make their way around the whole network,” Mebtoul explains. Dozens of people come visit the fridge at La Cantine daily. For people wanting to start their own food version of a little free library, she says it’s important to have someone in charge of the fridge, looking out for it and making sure it stays clean and useful to the community. Mebtoul’s organization, Les Frigos Solidaires, works with restaurant partners around France to establish new outposts, finding restaurant owners who welcome the chance to make a difference for hungry people. There are also some basic rules about things that can’t go in the Solidarity Fridges: no home-cooked food, nothing expired and no meat or fish.  That’s not to say everyone supports the community fridges. Similar initiatives in Germany fell victim to a government crackdown when opponents argued that because the fridges are open to the public they are food businesses, and thus must comply with all attendant regulations. But France’s food fridges have been luckier: Despite the country’s reputation as a regulatory nightmare, the city of Paris is on their side. In fact, it was Paris that offered a grant last year to finance 15 new fridges for Les Frigos Solidaires at a cost of $1,435 each. 

By |2019-11-02T19:45:07+00:00November 2nd, 2019|Scoop.it|0 Comments

French Ministry of Education Publishes Bitcoin Resource Guide for Educators

Economics and social sciences teachers from France may opt to teach students about cryptocurrencies in the near future. The French Ministry of National Education has issued a resource guide that touches on a wide variety of economic subjects. The eight-page guide discusses Bitcoin with a pedagogical activity card that teaches the different functions of money. The “educational activity two” lessons are comprised of classifying particular examples of money functions specifically with a cryptocurrency. The purpose is for educators to give the example of Bitcoin in order to show students the relationship between traditional money systems and trust as well as other properties. The Ministry of Education also provides resources and proposed activities which include four videos hosted by Dessine-Moi l’éco.The videos are called “Do you have to trust your currency?”, “Can Bitcoin replace the euro?”, “Is Bitcoin a currency like any other?” and “Is Bitcoin the currency of the future?” The teachers’ resource guide of proposed activities explains that instructors can have students list the functions of currency and show how they apply to Bitcoin. Further, students can separate the euro and cryptocurrencies from a trust point of view. Prior to the Bitcoin section, the resource guide also discusses how central banks mobilize the instruments of monetary policy. According to the Ministry of Education, central banks “create sufficient money to support global demand, but also ensure the preservation of the purchasing power of the currency.” The activity card for French educators says that central banks such as the ECB and Federal Reserve must “react” if there is a risk of accelerated inflation.

By |2019-11-02T19:44:44+00:00November 2nd, 2019|Scoop.it|0 Comments