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Quand Mark Zuckerberg donne son avis sur le casque Vision Pro d’Apple

n meilleur produit, point final. » Mark Zuckerberg donne son avis sur l'Apple Vision Pro, le casque de réalité mixte commercialisé depuis le 2 février aux États-Unis. Le grand patron de Meta estime que son produit, le Quest 3, est meilleur que celui de la marque à la pomme. Dans une vidéo publiée sur Instagram, ce mercredi 14 février, le fondateur de Facebook s'est confié sur son essai du nouvel ordinateur d'Apple. « Je m'attendais à ce que le Quest soit un meilleur rapport qualité prix, car il est sept fois moins cher. Mais après l'avoir essayé, je ne pense pas seulement que Quest est le meilleur rapport qualité prix, je pense que Quest est un meilleur produit. Point final », a-t-il affirmé. LE JOURNAL DU SOIR Tous les soirs à 18h Recevez l’information analysée et décryptée par la rédaction du Point. En vous inscrivant, vous acceptez les conditions générales d’utilisations et notre politique de confidentialité. « Quest est bien plus confortable » « De manière générale, Quest est meilleur dans la vaste majorité des actions menées par les utilisateurs de réalité virtuelle », résume Mark Zuckerberg, en comparant les deux casques, et faisant la promotion du sien. Selon lui, les différences sont notables quant à l'expérience utilisateur. « Quest est bien plus confortable », assure-t-il, en insistant sur le poids de Quest 3, qui pèse 120 grammes de moins que le Vision Pro. « Notre champ de vision est plus large et je trouve que notre écran est plus lumineux », ajoute-t-il, en précisant que le casque de Meta permet davantage de liberté de mouvement. Mark Zuckerberg reconnaît néanmoins que la résolution d'écran « plus élevée du Vision Pro » est très « sympathique ».

By |2024-02-18T16:24:17+00:00February 18th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Skiif, le Waze du ski qui veut aider les stations à piloter leur data –

Le concept de Skiif est dans un premier temps de proposer un « Waze du ski », dans la mesure où l’application permet de se rendre d’un point A à un point B via un itinéraire. L’outil permet d’accéder à un parcours personnalisé où sont notifiés les points de restauration, les commerces, les toilettes… La dimension collaborative de cet outil est très importante et il est possible de signaler un problème sur les pistes, comme sur Waze. Les utilisateurs auront également la possibilité d’échanger entre eux à travers l’application. Skiif va être déployé dans le domaine des 3 Vallées à compter du 15 décembre. Entre 2024 et 2025, nous allons être présents dans 160 stations françaises, européennes et internationales, notamment aux Etats-Unis et au Japon.

By |2024-02-18T16:22:10+00:00February 18th, 2024|Scoop.it|0 Comments

« Les grands groupes du tourisme privilégient les GAFAM aux startups françaises et c’est un problème »

En décembre dernier, le groupe Accor annonçait un partenariat avec Amazon afin de mettre en place une intelligence artificielle sur son site. Une décision qui ne passe pas pour Emmanuel Bobin, CEO de l’accélérateur d’Open Tourisme Lab, qui regrette que la startup française Quicktext, spécialiste dans ce domaine, n’ait pas été contactée. Les grands groupes privilégient-ils les GAFAM aux startups françaises ? C’est le constat que fait Emmanuel Bobin dans un post LinkedIn publié il y a quelques jours. Remonté, le CEO d’Open Tourisme Lab écrit : « On peut s’inquiéter de la consistance des grands groupes français à choisir des GAFAM au lieu de collaborer avec les start-ups françaises. […] En privilégiant les géants technologiques étrangers, les entreprises du CAC 40 compromettent non seulement l’écosystème entrepreneurial local, mais aussi la souveraineté technologique nationale. ». Le directeur de l’accélérateur dédié au tourisme fait référence au partenariat récemment signé entre le groupe Accor et Amazon Web Services pour développer un assistant de voyage intelligent. Proposé sur le site de réservation ALL.com, il permettra aux clients de trouver les meilleures expériences en fonction du style de voyage qu’ils préfèrent. Or, selon lui, « la France possède le leader mondial dans le domaine, en l’occurrence Quicktext ». La startup, créée en 2016, compte aujourd’hui 130 employés dans 18 bureaux dans le monde. Elle a équipé 1700 hôtels dans 76 pays et a généré 600 millions de dollars de demandes de réservation en 2023. Elle n’a pas été contacté par le groupe Accor. Ce que regrette Emmanuel Bobin et l’intéressée elle-même. Une prise de risque moins importante ? Quicktext a connu une situation similaire avec NH Hotel Group il y a peu de temps. « Ils ont préféré travailler avec IBM », précise Daniel Doppler, Président de l’entreprise. Selon lui, la prise de risque est moins grande avec les géants de la tech : « Les grands groupes font souvent appel à d’autres grands groupes qu’ils vont payer cher pour des raisons de couverture. Personne ne s’est fait licencier parce qu’une collaboration avec IBM a échoué. En revanche, si une collaboration ne fonctionne pas avec une startup, c’est forcément à cause d’un salarié ou d’une équipe ». Il rappelle également le cas du rachat de la startup Manawa par Alentour, plateforme de distribution d’activités : « On a lancé Alentour avec l’argent de la Caisse des dépôts, qui a ensuite racheté Manawa pour la développer. Désormais, tout le groupe repose sur Manawa. Pourquoi ne pas avoir investi dans Manawa dès le départ ? Accor va faire ce que l’on fait, mais en moins bien », avance-t-il. Accor signataire du programme « Je choisis la French Tech » « Les grands groupes du tourisme privilégient les GAFAM aux startups françaises et c’est un problème », constate Emmanuel Bobin, d’autant que le groupe est signataire du programme « Je choisis la French Tech ». Lancé en 2023, il répond à 4 objectifs : renforcer la souveraineté technologique de la France, renforcer l’impact économique de l’écosystème French Tech, augmenter les revenus des startups et stimuler l’innovation de celles-ci. Pour le CEO d’Open Tourisme Lab, le constat est clair : « Le bilan n’est pas au rendez-vous ». « Dans ce genre de projet, l’enjeu de la souveraineté des données est pourtant clé », ajoute Daniel Doppler. Les startups ne font plus rêver ? Pour Emmanuel Bobin, ce cas particulier est révélateur : « Les startups ne sont plus aussi bankable qu’il y a 10 ans. Ce phénomène a commencé il y a deux ans environ. Auparavant, il y avait un côté rafraîchissant, exotique, de travailler avec une startup. Mais ces collaborations n’ont pas toujours été couronné de succès. Les jeunes entreprises n’ont pas toujours réussi à suivre les exigences des grands groupes. Le Covid a fragilisé la trésorerie des startups et a gelé les levées de fonds. Pour les grands groupes, c’est désormais une zone à risque. C’est pourquoi il est important de créer de la réassurance ». Depuis 2023, Open Tourisme Lab entend prendre le leadership de France Tourisme Lab, premier réseau mondial d’incubateurs et d’accélérateurs touristiques lancé par la DGE en 2016. « Nous voulons rappeler à chacun ses engagements et les traduire en actions. Je pense qu’il y a un vrai travail de lobbying à effectuer auprès des décideurs. Nous avons déjà perdu la bataille des OTA, ne perdons pas celle de l’IA », affirme Emmanuel Bobin.  Un cas isolé selon Accor Contacté par nos soins, Accor affirme que ce partenariat avec Amazon n’est pas représentatif : « Nous travaillons très largement avec des acteurs français, de toute taille tout comme avec les GAFAM. Amazon Web Services avec qui nous avançons sur le cloud est l’un d’eux et ce projet s’intégrait dans ce programme plus large. A noter qu’au moment du choix malheureusement aucune startup française ne répondait au cahier des charges. Dès que nous pouvons soutenir la French Tech, nous le faisons ! Pour vous donner quelques-unes des directions prises, cela passe par les partenariats, nous en avons noué différents avec Artefact, Sunday ou Contentsquare pour utiliser des solutions développées dans l’Hexagone. Nous avons également investi dans des startups telles que D-Edge, Gekko ou encore Worklib et développons parfois des solutions conjointement avec leurs équipes ou encore faisons de l’intrapreneuriat comme avec FullSoon. Nous travaillons également à co-construire des solutions technologiques avec d’autres entreprises françaises. Nous sommes pleinement investis dans le maillage local et prenons ce rôle à cœur. »

By |2024-02-18T16:21:55+00:00February 18th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Les paiements de rançons en cryptos ont excédé le milliard de dollars en 2023

Le chiffre a de quoi donner le vertige. Les transactions en cryptomonnaies visant à payer des rançons ont atteint 1,1 milliard de dollars en 2023, selon le cabinet d’analyse de la blockchain Chainalysis. Cela représente une hausse de 94% sur un an (567 millions de dollars en 2022, mais après 983 millions en 2021 et 905 millions en 2020). « 2023 marque un retour en force des rançongiciels, avec des paiements records et une augmentation substantielle de la portée et de la complexité des attaques : c’est un renversement significatif par rapport à la baisse observée en 2022 », a indiqué dans une note de blog Chainanalysis, selon qui ces attaques ont ciblé des administrations, hôpitaux ou écoles. L’étude note que les autres types de crimes liés aux cryptos, comme les arnaques et le piratage, ont été moins nombreux l’an dernier. Il faut noter que n’ont été traqués que les virements à destination de portefeuilles numériques identifiés comme illicites – ce qui exclut, de fait, une part des activités illégales passées sous les radars. Chainalysis reconnaît que « le suivi de chaque incident est rendu difficile par la constante expansion du paysage des rançongiciels ». Le cabinet pointe ainsi une escalade majeure dans la fréquence, la portée et le volume des attaques menées par une grande variété d'acteurs, allant de réseaux organisés à de petits groupes ou des individus agissant pour leur propre compte.

By |2024-02-18T16:20:15+00:00February 18th, 2024|Scoop.it|0 Comments

BlackRock et Fidelity réalisent le meilleur lancement d’ETF en 30 ans grâce au bitcoin

C'est un nouveau record pour le bitcoin. Sur les 5.535 ETF lancés ces trente dernières années, aucun n'a connu un démarrage aussi fort que le « IBIT » de BlackRock, et le « FBTC » de Fidelity, rapporte l'expert de la question chez Bloomberg, Eric Balchunas . Il s'agit de deux des dix fonds indiciels directement investis en bitcoin (ETF bitcoin spot) autorisés par la SEC, le gendarme de la Bourse américain, le 11 janvier . Le « BITO » de ProShares, premier ETF lié au bitcoin lancé en 2021 mais adossé à des contrats à terme (il ne détient pas de bitcoin en direct), est septième. L'iShares Bitcoin Trust (BlackRock) enregistrait 3,5 milliards de dollars de collecte au 8 février, selon BitMEX. Deuxième du marché, le Fidelity Wise Origin Bitcoin Fund (Fidelity) pointait, lui, à 2,8 milliards de dollars. Dans les deux cas, le premier milliard de dollars a été atteint en à peine cinq jours, même si le rythme tend à se calmer depuis peu. Jusqu'à présent, le meilleur lancement revenait à deux ETF « verts » lancés au printemps 2023 : iShares Climate Conscious (2,2 milliards de dollars collectés en un mois) et Xtrackers MSCI World Climate (2 milliards). Domination de BlackRock et Fidelity Pour l'analyste de Bloomberg, les deux ETF bitcoin au comptant de BlackRock et Fidelity « évoluent dans une catégorie à part » et ne reflètent pas le succès des autres fonds. Dans les proches poursuivants, Bitwise (757 millions de dollars collectés en un mois) et ARK Invest (782 millions) sont les deux fonds qui devraient rejoindre prochainement le club des ETF bitcoin à 1 milliard de dollars. En dehors de ce Top 4, les autres sont bien plus loin, d'autant que certains ont déjà enregistré des jours sans rien collecter. Et ce, alors qu'ils ont eux aussi abaissé leurs frais de gestion à zéro (seul BlackRock est à 0,12 %, VanEck à 0,25 % et Grayscale à 1,5 %). LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - Le bitcoin, nouvelle pomme de discorde entre les géants de Wall Street ETF bitcoin : la pression monte pour les places financières asiatiques On retrouve donc Invesco avec 316 millions de dollars collectés, Van Eck avec 73 millions, Valkyrie à 117 millions, et Franklin Templeton à 70 millions - avoir flanqué son icône Benjamin Franklin d'yeux lasers sur X, comme les « bitcoin maximalists », n'a pas suffi. Cette polarisation du marché pourrait s'amplifier par effet boule de neige en raison de la liquidité de BlackRock et de Fidelity qui, d'après une note de JP Morgan, « surperforme ». « Il faut vraisemblablement s'attendre à une consolidation du marché », pointe Dessislava Aubert, analyste chez Kaiko, mais « il est trop tôt pour parler de duopole », avertit-elle.

By |2024-02-18T16:19:35+00:00February 18th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Cryptos : l’Ethiopie, nouvel eldorado des mineurs chinois de bitcoins

Attirés par des coûts de l'électricité parmi les plus bas au monde, les mineurs de bitcoins chinois trouvent refuge en Ethiopie. Selon Bloomberg, ils affluent vers ce pays de la corne de l'Afrique qui autorise le minage informatique - le procédé permettant de sécuriser les transactions sur les blockchains - depuis 2022. Depuis l'offensive de Pékin contre les fermes de minage en 2021, les entreprises du secteur sont en quête de territoires plus accueillants. Selon la société Luxor Technology, l'Ethiopie est devenue l'un des principaux destinataires de machines de minage de bitcoins au monde, et les premiers gros contrats ont été conclus en septembre. D'après Nuo Xu, fondateur de la China Digital Mining Association, « l'Ethiopie va devenir l'une des destinations les plus populaires pour les mineurs chinois ». Avec des températures oscillant entre 20 et 25 degrés, le climat est particulièrement propice à cette activité, le matériel de minage devant être maintenu à une température modérée. Des accords de fourniture d'électricité ont pour l'heure été conclus avec 21 mineurs de bitcoins, essentiellement chinois. Impact environnemental Les entreprises entendent notamment puiser leur énergie dans le barrage hydroélectrique de la Renaissance, le plus grand du continent africain, dont le chantier devrait s'achever à l'horizon 2025. L'Ethiopie, où plus de 90 % de la production d'énergie provient de l'hydroélectricité, est l'un des seuls pays au monde à présenter un mix électrique intégralement renouvelable. Un avantage majeur à l'heure où le dérèglement climatique est au coeur des préoccupations, valant au minage, très gourmand en énergie, d'être régulièrement pointé du doigt. En 2022, les énergies fossiles représentaient plus de 50 % des ressources utilisées pour le minage. Pour l'Ethiopie, lourdement endettée, l'ouverture à cette industrie représente une importante source potentielle de revenus en devises étrangères. Mais alors que près de la moitié de la population locale vit sans accès à l'électricité, le gouvernement s'expose à un risque de contestation sociale. « Les mineurs peuvent soudainement être considérés comme indésirables par le gouvernement et être contraints de plier bagage », estime Jaran Mellerud, directeur général de Hashlabs Mining, interrogé par Bloomberg.

By |2024-02-18T16:18:55+00:00February 18th, 2024|Scoop.it|0 Comments

A Saint-Malo, pêcheurs et écologistes se mobilisent contre un chalutier “monstrueux”

Bonnet bleu ciel et cigarette à la main, Nathan Kaufmann, un pêcheur de 27 ans, a fait le déplacement depuis le sud du Finistère pour représenter "les nouvelles générations de pêcheurs mobilisés contre" l'immense navire-usine. 15 millions d'euros pour une unité de production de surimi à bord Ce dernier fait polémique depuis que la Compagnie des Pêches Saint-Malo a annoncé début février avoir investi 15 millions d'euros pour l'installation à bord du bateau d'une unité de production de surimi. "C'est une aberration", dénonce-t-il. "Moi, j'ai un quota de 100 kilos de maquereaux par semaine: le chalutier peut pêcher 400 tonnes en un jour, il me faudrait 70 ans pour faire pareil." Battant pavillon polonais et propriété d'un armateur néerlandais, l'Annelies Ilena, long de 145 mètres pour 24 mètres de large, doit remplacer le Joseph Roty II, construit en 1974 et qui restera désormais à quai. Trop grand pour entrer dans le port de Saint-Malo, le navire-usine devra débarquer aux Pays-Bas. Le surimi produit à bord rejoindra par la route l'unité de transformation située dans la cité corsaire. "Ce bateau-usine, il va prélever du poisson pour en faire du pâté (...) il va le débarquer aux Pays-Bas puis tout ramener en camion" à Saint-Malo, dénonce un autre pêcheur, Simon, qui préfère rester anonyme pour "ne pas être identifié par les patrons" du chalutier "monstrueux". Mia Sciboz, une étudiante de 20 ans, a fait le déplacement avec des amies. "Faut se réveiller, on prend des décisions absurdes comme s'il n'y avait pas de crise écologique", martèle-t-elle. PUBLICITÉ "Folie écologique" Derrière la banderole noire "Désarmons la pêche industrielle" déroulée par l'association de défense de l'environnement Bloom, plusieurs députés ont apporté leur soutien aux manifestants. Manifestation à Saint-Malo contre le Annelies Ilena, un des plus grands chalutiers pélagiques au monde, le 15 février 2024 (AFP - Damien MEYER) Parmi eux, Matthias Tavel, député LFI de la 8e circonscription de Loire-Atlantique, décrit l'Annelies Ilena comme "un bulldozer des mers (...) une folie du point de vue écologique". L'eurodéputée écologiste Marie Toussaint salue "la convergence des luttes" contre l'Annelies Ilena, aux filets "capables d'engloutir deux Tour Eiffel, beaucoup plus destructeurs que (ceux d')une pêche artisanale". "On est quand même beaucoup à s'inquiéter de voir ce bateau pêcher jusqu'à 400 tonnes. Il y a quelque chose qui ne va pas", a déclaré le député Modem Jimmy Pahun. Dans la bonne humeur, au son d'un tuba enjoué, les députés, pêcheurs et militants ont ensuite formé une chaîne humaine longue d'environ 200 m, symbolisant l'immensité des filets de pêche de l'Annelies Ilena. Derrière eux, dans le port de Saint-Malo, "il n'y a pas un seul petit chalutier, c'est quand même désespérant", note un participant. "La pêche bretonne, c'est de la pêche artisanale" L'Annelies Ilena pose aussi "de manière flagrante la question des quotas (...) qui reste très opaque" en France, explique Valérie Le Brenne, chargée de projets pour l'association de défense de l'environnement Bloom. Le quota de pêche du Joseph Roty II est désormais alloué à l'Annelies Ilena, mais reste en deçà de ses capacités de pêche, rappelle l'association de défense de l'environnement Bloom. Pour compenser, le chalutier pourrait donc "prendre les quotas de pêche de plus petits chalutiers, au détriment des pêcheurs locaux", dénonce Mme Le Brenne, dont l'association a appelé à manifester aux côtés des associations de marins-pêcheurs comme Mor Glaz, mais aussi Pleine Mer et la CGT des Marins du Grand-Ouest. Le président de la région Bretagne Loïg Chesnais-Girard doit afficher son soutien auprès des petits pêcheurs, a appelé Mme Le Brenne. Ce dernier, lors d'un entretien téléphonique avec l'AFP, s'est dit "profondément heurté de voir que certains essaient d'associer ce bateau de 145 mètres, qui ne verra jamais un port breton, à la pêche bretonne." "La pêche bretonne, c'est de la pêche artisanale", a-t-il affirmé, dénonçant une "caricature de notre pêche".

By |2024-02-18T16:17:47+00:00February 18th, 2024|Scoop.it|0 Comments

OpenAI lance Sora, son nouvel outil capable de générer des vidéos grâce à l’IA –

OpenAI dévoile un nouvel outil capable de générer des vidéos à partir d’un simple texte. D’une durée maximale de 60 secondes, ces vidéos générées par une IA sont capables d’intégrer plusieurs personnages, des mouvements de caméra ou bien encore des émotions. Après ChatGPT, la société américaine entre dans la course à la vidéo générée par l’IA avec Sora, un nouvel outil capable de transformer un texte en vidéo. En cours de test, la plateforme est pour le moment réservée à une poignée de professionnels, mais pourrait par la suite être ouverte au grand public. Plus vraies que nature, les vidéos ont pour durée maximale 60 secondes. L’outil est également capable d’allonger des vidéos existantes ou d’en créer à partir d’une image fixe. Sur X, plusieurs vidéos ont déjà fuité et le résultat est pour le moins troublant de réalisme. La menace des « deepfakes » et de la désinformation L’entreprise a toutefois mis en garde sur son utilisation et assure que le logiciel « détectera et rejettera les commandes textuelles qui violent leurs politiques d’utilisation », dont les commandes qui réclament « de la violence extrême, du contenu sexuel, des images haineuses, des ressemblances avec des célébrités, ou de la propriété intellectuelle d’autres personnes ». L’objectif sera avant tout de limiter son usage pour la création de « deepfakes » ou à des fins de désinformation. Une solution similaire dans le tourisme Dans le secteur du Tourisme, la startup Skreenplay propose déjà ce type de solution afin de créer des guides de voyages ou d’illustrer des devis sans ouvrir un logiciel de montage. Comme pour Sora, une IA est capable d’analyser le texte et d’en faire une vidéo. En revanche, à la différence de l’outil d’OpenAI, la solution va chercher dans des banques d’images et de sons les éléments correspondants mais elle ne les crée pas. Bruno Maltor appelle à « plus que jamais humaniser nos contenus » Sur Linkedin, le blogueur voyage et créateur de contenu, Bruno Maltor, s’inquiète de l’arrivée de telles solutions. Selon lui, cela va demander aux professionnels du secteur d’humaniser plus que jamais les contenus « pour faire une différence face à la déferlante qui va arriver sur le web ces prochaines années. » Au-delà du fait que cette technologie puisse être inspirante, elle peut être particulièrement inquiétante pour certains…

By |2024-02-16T18:36:49+00:00February 16th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Airbnb veut créer un « super concierge » grâce à l’IA –

Lors de la présentation des résultats financiers de Q4 2023, Brian Chesky a partagé sa vision du futur d’Airbnb avec l’intelligence artificielle. Voici ce qu’il faut retenir de son discours sur l’IA : Airbnb ne construira pas son propre modèle de langage (LMM) mais entend créer une interface adaptative qui pourrait être « l’une des plus importantes et les plus innovantes jamais créées » grâce à OpenAI. Selon lui, les modèles d’IA générative sont sous-utilisés car les interfaces, que ce soit le moteur de recherche de Google ou l’aspect des applications mobiles d’Apple, sont toujours les mêmes. Pour Brian Chesky, l’IA générative va changer la face des plateformes, comme à l’arrivée d’Internet et du mobile. Airbnb veut passer d’une entreprise axée sur un seul secteur vertical à une entreprise multisectorielle. Brian Chesky fait référence à Amazon qui au début des années 2000 s’est mis à vendre autre chose que des livres et à Apple qui a lancé l’Apple Store. Le CEO veut faire d’Airbnb un « super concierge » en développant une interface d’IA de pointe qui offrirait une expérience ultra-personnalisée, qui évoluerait en temps réel. Une application qui pourrait « faire des choses que nous n’aurions jamais pu imaginer », selon lui. Bientôt un nouveau Airbnb ? Brian Chesky a annoncé que de grandes annonces seraient faites un peu plus tard dans l’année. En mai 2023, il avait déjà annoncé qu’en 2024, c’est un tout nouveau Airbnb augmenté par l’IA qui devrait faire son apparition. Des changements qui devraient donc bientôt apparaître, facilités par le rachat de GamePlanner.AI, une société spécialisée dans l’IA de 12 personnes dirigée par Adam Cheyer (co-fondateur de Siri, rachetée par Apple en 2010) et Siamak Hodjat. L’acquisition, réalisée en novembre dernier, s’élève à 200 millions de dollars. Le CEO d’Airbnb est également ami avec Sam Altman, le fondateur d’OpenAI, la société qui a créé ChatGPT. Nul doute que cette relation facilite l’implémentation de l’intelligence artificielle.

By |2024-02-16T18:36:11+00:00February 16th, 2024|Scoop.it|0 Comments

L’AI Act ouvre la voie à des négociations pour rémunérer les auteurs

Rien n'était gagné d'avance. Les représentants du secteur de la culture et des médias ont souvent « eu chaud » ces dernières semaines, au gré des discussions techniques sur le projet de réglementation de l'intelligence artificielle. Aussi, l'heure est au soulagement après le feu vert de l'Europe sur l'AI Act. Désormais, ils peuvent préparer la phase suivante : de possibles accords avec les acteurs comme OpenAI et ses concurrents. Certes, des zones d'ombre demeurent, mais « c'est une victoire pour les auteurs et le monde de la culture que le texte soit allé jusqu'au bout. La position de la France, qui voulait amoindrir les droits d'auteur, est restée isolée », se félicite Guillaume Prieur, directeur des affaires institutionnelles de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD). « L'Europe servira de modèle », ajoute Alexandra Bensamoun, professeure de droit et membre du Comité interministériel de l'IA. Résumé détaillé Le texte prévoit que les modèles d'IA générative comme ChatGPT, Bard (Google) et d'autres donnent un résumé suffisamment détaillé des données utilisées pour s'entraîner. En clair, dire si le modèle a eu recours à des articles de presse, des morceaux de musique, des scénarios, des livres, etc. « Cela redonne aux ayants droit la maîtrise de leurs contenus », résume Alexandre Lasch, directeur général du SNEP (Syndicat national de l'édition phonographique). LIRE AUSSI : Le copyright peut stopper l'essor de l'IA, selon Yann LeCun, l'un des pères de cette technologie IA : le monde de la culture tire à boulet rouge sur le gouvernement Certes, ceux-ci avaient déjà la possibilité d'interdire l'utilisation de leurs contenus grâce à un système d'opt-out, « mais sans transparence, rien n'était vérifiable. D'ailleurs, les principaux acteurs de l'IA ont commencé à couper l'accès à des informations sur leurs sources à mesure que des poursuites apparaissaient, notamment aux Etats-Unis », reprend-il. « Un autre point important est que les règles relatives au droit d'auteur s'appliquent pour tout acteur qui a ses services accessibles en Europe : aucun ne peut délocaliser son extraction des données pour y échapper », ajoute David El Sayegh, directeur général adjoint de la Sacem. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - AI Act : le droit d'auteur, pomme de discorde du compromis européen IA : la France peine à faire entendre sa ligne pro-innovation en Europe Et surtout, si les organisations de la culture et des médias acceptent que leurs oeuvres, au sens large, soient utilisées, ils pourront demander une rémunération. « Le texte n'entre en vigueur qu'en 2025, mais les acteurs de l'IA vont sans doute vouloir sécuriser les choses », appuie Alexandra Bensamoun. Pour l'heure, difficile d'avoir une idée des montants, d'autant que les organisations sont plus ou moins en avance. Certains comme la Sacem ont déjà entamé des discussions.

By |2024-02-14T10:01:47+00:00February 14th, 2024|Scoop.it|0 Comments