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FTX renonce à renaître de ses cendres

FTX ne renaîtra pas de ses cendres. Depuis des mois, des investisseurs inspectent les décombres de plateforme crypto qui s'est effondrée brutalement en novembre 2022 pour négocier un redémarrage de la bourse . Mais d'après un des avocats chargé d'accompagner la faillite de la société, son fondateur, Sam Bankman-Fried , n'a jamais construit la technologie ou l'administration sous-jacente nécessaire pour gérer FTX comme une entreprise viable. « Les coûts et les risques liés à la création d'un échange viable à partir de ce que Bankman-Fried a laissé dans la benne à ordures étaient tout simplement trop élevés », a déclaré Andy Dietderich, lors d'une audience devant le tribunal des faillites du Delaware. « FTX était une imposture irresponsable créée par un criminel condamné », a ajouté l'avocat, rappelant que le prince déchu de la crypto a été reconnu coupable d'avoir trompé ses clients et ses investisseurs, leur faisant perdre jusqu'à 10 milliards de dollars. 7 milliards de dollars récupérés Des milliards que les liquidateurs chassent depuis des mois, traquant les actifs et tentant de démêler un réseau complexe de dettes dues à divers créanciers, y compris les clients qui ont placé des espèces et des cryptos sur la plateforme de trading. FTX a récupéré plus de 7 milliards de dollars d'actifs pour rembourser ses clients et a conclu des accords avec divers régulateurs gouvernementaux qui ont convenu d'attendre que les clients soient entièrement remboursés avant de tenter de recouvrer environ 9 milliards de dollars de réclamations, d'après Andy Dietderich. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE Comment le fantôme de FTX hante encore le marché du bitcoin La société était devant le tribunal mercredi pour demander l'approbation d'un processus visant à déterminer le montant dû à chaque créancier et client. Au début de l'audience, le juge américain des faillites John Dorsey a statué que le montant de chaque créance serait fixé en fonction de ce qui était dû au client ou au créancier le jour où FTX a déposé son bilan. FTX s'attend ainsi à payer l'intégralité de ses clients, mais le calcul du remboursement se fera donc sur la base des prix des cryptomonnaies en novembre 2022, lorsque le marché était en pleine déroute. De quoi donner des sueurs froides aux clients lésés dont une partie se plaint de ce momentum, alors que le prix du bitcoin a plus que doublé depuis, flirtant actuellement avec les 43.000 dollars.

By |2024-02-13T22:03:52+00:00February 13th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Sénégal : 6 questions sur une crise politique inédite

Le Sénégal s'enfonce dans une crise provoquée par la décision du président de la République d'annuler l'élection présidentielle. Après plusieurs tentatives de manifestations réprimées par les forces de sécurité, les Sénégalais se sont réveillés mardi matin avec une nouvelle date de scrutin dans dix mois, votée dans le chaos par l'Assemblée nationale. Comment en est-on arrivé là ? Eléments d'explications. 1. D'où est partie la crise ? Le président Macky Sall a pris la population et l'opposition de court samedi dernier en annonçant, lors d'une brève allocution télévisée, l'annulation de l'élection présidentielle à trois semaines du vote. Il a justifié sa décision en évoquant un « différend entre l'Assemblée nationale et le Conseil constitutionnel, en conflit ouvert à propos d'une supposée affaire de corruption ». Pour comprendre ce « différend », il faut remonter au 20 janvier, date à laquelle le Conseil constitutionnel a validé définitivement la liste des candidats admis à participer à l'élection présidentielle. A la surprise générale, Karim Wade, fils de l'ancien président Abdoulaye Wade, a vu sa candidature rejetée. En cause : sa double nationalité franco-sénégalaise. Un imbroglio administratif qui s'est transformé en crise politique lorsque le camp Wade a accusé Amadou Ba, Premier ministre et candidat de la coalition au pouvoir, d'avoir lui-même corrompu deux sages du Conseil pour rejeter le dossier de leur champion. Pour éclaircir la situation, une commission d'enquête parlementaire a été chargée de déterminer les conditions de l'élimination de Karim Wade par le Conseil constitutionnel. Pour le président de la République, cette situation menaçait sérieusement « la crédibilité du scrutin. » 2. Comment le président a-t-il pu faire passer ce report ? Pour reporter le scrutin présidentiel, Macky Sall a abrogé le décret convoquant les électeurs sénégalais aux urnes. La Constitution lui interdisant de prolonger lui-même son mandat, un projet de loi repoussant la date de l'élection a été présenté dans la foulée et voté par les députés à l'Assemblée nationale lundi soir, après une séance chaotique qui a fini par l'intervention de la gendarmerie dans l'hémicycle. Cette nouvelle loi prévoit que le président Macky Sall reste au pouvoir en attendant le prochain scrutin programmé le 15 décembre. Pour Babacar Gueye, professeur de droit constitutionnel à l'université Cheikh-Anta-Diop, « cette loi est inconstitutionnelle puisque la Constitution stipule que la durée du mandat présidentiel est sanctuarisée et ne peut pas faire l'objet de révision. » 3. Que risque-t-il de se passer maintenant ? C'est la grande inconnue. Depuis l'indépendance du pays le 4 avril 1960, l'élection présidentielle au Sénégal n'a été reportée qu'une seule fois, en 1963. Cette crise est donc quasiment inédite. Pour l'heure, la situation est calme et la rue est étroitement surveillée par le pouvoir, qui craint des débordements. Depuis lundi matin, les données Internet mobiles sont coupées, ce qui complique la tâche des manifestants qui utilisent les réseaux sociaux pour se mobiliser. 4. Que disent la communauté internationale et les Etats voisins ? La communauté internationale n'a pas tardé à réagir à la suite de l'annonce de Macky Sall. Après la Cédéao, qui a fait part de sa « préoccupation » sur la situation du pays, la France a appelé le pouvoir à « lever les incertitudes autour du calendrier électoral », tandis que les Etats-Unis se sont déclarés « profondément préoccupés » par les événements. Dimanche, l'Union européenne a appelé à la tenue d'une élection « transparente, inclusive et crédible ». A l'inverse, le président Umaro Sissoco Embalo de la Guinée-Bissau voisine a publié un message sur le réseau social X pour féliciter le président sénégalais de sa « sage décision ». 5. Quelle était la situation dans le pays ces dernières années ? Au sein de la région, le Sénégal a toujours fait figure de modèle en termes de transition démocratique. Depuis son indépendance et contrairement à ses voisins le Mali, la Guinée ou encore le Burkina Faso, le pays n'a jamais connu de coup d'Etat. LIRE AUSSI : Le Burkina Faso, le Mali et le Niger se retirent de la Communauté d'Afrique de l'Ouest Au mois de juin, la situation politique s'était déjà brutalement tendue à la suite de la condamnation judiciaire de l'opposant Ousmane Sonko pour « atteinte à la sûreté de l'Etat ». La rue s'était soulevée et la répression avait fait plus d'une vingtaine de morts, selon l'ONG Amnesty International. Le président Macky Sall avait ensuite rassuré la communauté internationale et une partie de la population en annonçant ne pas se représenter pour un troisième mandat. Jusqu'à ce dernier retournement de situation. 6. Peut-on parler d'un « putsch » ? Dès l'annonce de l'annulation du vote, l'opposition a dénoncé un « coup d'Etat institutionnel ». Khalifa Sall, candidat à l'élection et ancien maire de Dakar, a même appelé à « dresser des barricades contre la monarchisation [du] pays ». Plusieurs juristes dénoncent également un précédent dangereux pour la démocratie et l'Etat de droit dans le pays. Pour autant, les institutions semblent en partie fonctionner normalement puisque la loi actant le report de l'élection a pu être votée à l'Assemblée nationale.

By |2024-02-13T22:03:16+00:00February 13th, 2024|Scoop.it|0 Comments

WeWork : quand Adam Neumann essaie de racheter son entreprise à la casse

Adam Neumann n'en a pas fini avec WeWork. Le gourou des bureaux partagés veut racheter l'entreprise qu'il a créée en 2010, et qui a fait faillite en novembre 2023. Sa nouvelle société d'investissement immobilier, Flow Global, réaliserait l'acquisition avec le soutien financier du gérant de hedge fund Third Point, Daniel Loeb, a révélé le « New York Times » mardi. Suite à ces révélations, Daniel Loeb a déclaré à CNBC qu'il ne s'était pas encore engagé à financer le rachat et que les discussions restaient «préliminaires». Les choses ne se passent apparemment pas aussi bien qu'Adam Neumann ne le souhaiterait. Le quotidien américain cite un courrier envoyé par les avocats de Flow à ceux de WeWork : « Nous écrivons pour exprimer notre mécontentement vis-à-vis du manque d'engagement de WeWork à ne serait-ce que fournir de l'information à nos clients dans ce qui est censé être une transaction maximisant la valeur pour toutes les parties prenantes », disent-ils. Flow négocierait depuis des mois pour acheter soit l'entreprise entière, soit ses actifs. Elle dispose de nombreux contrats locatifs pour des espaces de bureaux très bien situés en coeur de ville. Mais les loyers sont très élevés - à renégocier. Ensorceleur de financiers Dans cette nouvelle entreprise, Adam Neumann n'est pas seul. Le fonds d'investissement vedette de la Silicon Valley Andreessen Horowitz a mis 350 millions de dollars dans Flow. C'est beaucoup, surtout pour un business de loueur immobilier résidentiel : à première vue, ça ne ressemble pas à une start-up. Par ailleurs, le hedge fund Third Point pourrait épauler Adam Neumann dans son opération de rachat. LIRE AUSSI : REPORTAGE WeWork : « On savait que ce n'était pas tenable » Il semblerait donc que le fantasque créateur d'entreprise ait à nouveau réussi à ensorceler les financiers. En contant monts et merveilles sur le modèle économique de WeWork, en la dépeignant à outrance comme une société technologique, il avait réussi à soutirer plus de dix milliards de dollars à Masayoshi Son de SoftBank, et à séduire Benchmark Capital. Ejecté de son entreprise Il a été poussé vers la sortie avec un très gros chèque lorsque les financiers ont réalisé que le modèle économique n'était pas du tout celui de leurs rêves. WeWork s'était engagé à verser des loyers qui allaient obérer pour longtemps la profitabilité future de l'entreprise. Cela n'a pas empêché la nouvelle direction de mener l'introduction en Bourse tant attendue. La société a brièvement valu 47 milliards de dollars. Le reste n'a été qu'une longue dégringolade. LIRE AUSSI : WeWork, récit d'une faillite annoncée La vie dorée d'Adam Neumann, gourou fantasque du coworking Tandis que WeWork périclitait en Bourse, Adam Neumann a prospéré. Sa fortune personnelle est estimée à 2,2 milliards de dollars par Forbes en janvier 2024. «WeWork est une entreprise extraordinaire. En tant que telle nous recevons régulièrement des manifestations d'intérêt de la part de parties externes», a réagi l'entreprise dans un communiqué. «Nous restons convaincus que le travail que nous effectuons actuellement - en nous attaquant à nos dépenses de loyer insoutenables et en restructurant notre entreprise - permettra à WeWork de se positionner au mieux en tant qu'entreprise indépendante, précieuse, financièrement solide et durable à long terme», ajoute le porte-parole.

By |2024-02-13T22:02:27+00:00February 13th, 2024|Scoop.it|0 Comments

La ville de Rouen lance des souvenirs digitaux en NFT –

Après le musée d’Orsay, c’est au tour de la ville de Rouen de s’approprier les NFT en tant que souvenirs. Rouen Sites et Monuments et l’entreprise KERU se sont associés pour créer des NFT dans quatre sites emblématiques en Normandie : l’Historial Jeanne d’Arc, l’Aître Saint-Maclou, le Donjon de Rouen et le Château de Robert le diable. Pour acheter un souvenir NFT, le visiteur devra scanner un QR Code dans les boutiques de Rouen Sites qui le redirigera vers l’interface de KERU. En plus de posséder un souvenir numérique, son détenteur profitera d’avantages au sein de ces sites, comme des tarifs réduits sur le parcours numérique de l’Historial Jeanne d’Arc ou sur la visite audioguidée de l’Aître Saint-Maclou. Les souvenirs sont sécurisés sur la blockchain Tezos. Les souvenirs se digitalisent L’intérêt des NFT en tant que souvenirs est de garder le contact avec sa communauté avec laquelle une ville ou un musée peut interagir, mais aussi de développer une autre source de financement. Ils ajoutent une autre dimension au souvenir traditionnel. Ce n’est pas le premier souvenir augmenté que propose Rouen Sites et Monuments. L’Historial de Jeanne d’Arc et à l’Aître Saint-Maclou à Rouen proposent également dans leur boutique les magnets développés par Ask Mona qui permettent de converser avec Jeanne d’Arc.

By |2024-02-13T21:29:21+00:00February 13th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Le projet fou de Sam Altman dans l’industrie des semi-conducteurs

Cette fois, l'adjectif « fou » s'applique vraiment. Le patron d'OpenAI et l'homme qui incarne ChatGPT, Sam Altman, veut lever des milliers de milliards de dollars pour réorganiser l'industrie mondiale des semi-conducteurs et s'est entretenu avec de potentiels investisseurs, dont le gouvernement émirati, rapportait jeudi le « Wall Street Journal » (« WSJ »). Une telle initiative serait totalement inédite par sa taille et son impact sur la vie économique mondiale. Comme dit le « WSJ » avec un sens certain de l'euphémisme, elle ferait face à des « obstacles significatifs ». Mais le charisme de Sam Altman et sa capacité à emmener avec lui des financiers et des ingénieurs - ce qu'a prouvé la saga de son aller-retour d'OpenAI en novembre dernier - font qu'il n'est pas possible de classer définitivement une telle ambition dans la catégorie des châteaux en Espagne. Du reste, OpenAI ne dément pas l'information. Entre 5.000 et 7.000 milliards de dollars L'homme qui incarne le plus la révolution en cours de l'intelligence artificielle générative chercherait à lever entre 5.000 milliards et 7.000 milliards de dollars, en grande partie en dettes et sur un nombre d'années non précisé. Soit, dans le haut de la fourchette, 7 % du PIB mondial 2023, et 14 fois la taille du marché des puces d'aujourd'hui (527 milliards) ! Toutes les entreprises américaines ont levé l'an dernier pour 1.440 milliards de dollars de dettes, d'après la Securities Industry and Financial Markets Association citée par le « WSJ ». Selon PwC, les actifs sous gestion dans le monde ont pesé 114 milliers de milliards de dollars en 2022. LIRE AUSSI : IA : l'antitrust français ne veut pas d'un marché dominé par quatre acteurs OpenAI a participé à « des discussions productives autour du développement de l'infrastructure mondiale et des chaînes d'approvisionnement pour les puces, l'énergie et les data centers », selon une porte-parole de l'entreprise interrogée par le quotidien, ajoutant qu'OpenAi « continuera à tenir le gouvernement américain informé ». Le pari d'un développement exponentiel Cette initiative, si elle voit jamais le jour, fait le pari d'un développement exponentiel de l'intelligence artificielle. Elle part du postulat qu'il faut changer d'échelle pour répondre aux défis à venir, comme cela peut être le cas dans la lutte contre le changement climatique. Elle éclipserait les initiatives de tous les Etats de la planète, en particulier occidentaux, qui cherchent à rapatrier chez eux la production des puces, essentielles à toute l'économie, face à la vulnérabilité de Taïwan, la principale zone de production des plus sophistiquées d'entre elles. Ce projet devrait sans aucun doute se coordonner avec les politiques de soutiens publics pour ce secteur. Le « WSJ » relève que Sam Altman voudrait que les usines de puces qu'il envisage soient bâties aux Etats-Unis, mais le pays se heurte déjà à des pénuries de talents. Dans un tweet du 7 février, Sam Altman estime que le monde a besoin de plus d'infrastructure IA au sens large - « capacité des usines, énergie, data centers, etc. » - que ce qu'on imagine aujourd'hui. « OpenAI est prêt à aider ! » déclare-t-il. Sont évoqués dans le quotidien économique américain des partenariats avec les géants de l'industrie pour lever cet argent. On ne sait pas si les milliers de milliards envisagés seraient levés par une entité ou tout un attelage de participants à ce chantier. La gouvernance d'un tel projet est à écrire. Sam Altman chercherait à résoudre certains des plus grands défis auxquels fait face le secteur de l'intelligence artificielle en pleine expansion, notamment une pénurie de puces informatiques coûteuses nécessaires pour faire fonctionner les grands modèles de langage comme ChatGPT, Gemini (Google)…

By |2024-02-13T21:24:38+00:00February 13th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Batterie solide : la course planétaire au « Graal de la voiture électrique »

Le monde de la batterie joue son avenir au « Mille Bornes ». Start-up et grands constructeurs automobiles, en passant par les géants chinois de la batterie, tout le monde veut être le premier à trouver la batterie qui offrira aux voitures électriques rapidité de recharge et autonomie de 1.000 kilomètres. Il s'agit d'atteindre l'inégalée facilité d'utilisation d'une thermique. Tout en abaissant les coûts, pour arriver à une parité de prix à l'achat du véhicule. Dans cette compétition, tous courent après la batterie dite « solide ». Le Graal de la batterie « solide » L'adjectif « solide » caractérise l'électrolyte, l'un des éléments de la pile. Celui-ci laisse passer les électrons entre les deux pôles de la batterie. Jusqu'à présent, cet électrolyte est liquide. Dans les batteries des prochaines générations, il sera solide. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - Pourquoi les batteries électrisent les start-up de la French Tech « Le principal atout réside dans sa densité énergétique : à masse équivalente, une batterie à lithium métal et à électrolyte solide permet d'aller beaucoup plus loin, de l'ordre de 1,5 à 2 fois », résume Xavier Veillard, directeur associé chez McKinsey. « Nous observons depuis 2016 la recherche d'un nouveau paradigme pour tenter de sortir du plafonnement des performances en densité d'énergie du lithium-ion, en développant la technologie dite solide qui trouve son origine dans les travaux sur les conducteurs ioniques de la fin des années 1970, explique Sébastien Patoux, responsable de la division batteries au CEA.

By |2024-02-13T21:23:45+00:00February 13th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Le PSG veut « bouger du Parc des Princes »

« C'est trop facile de dire maintenant que le stade n'est plus à vendre. On sait ce que l'on veut, on a gâché des années à vouloir acheter le Parc. C'est fini maintenant, on veut bouger du Parc », a ainsi déclaré le dirigeant qatari en marge du congrès de l'UEFA à Paris. La Mairie de Paris a « gaspillé le temps du PSG » Cette sortie intervient deux jours après un vote du Conseil de Paris, qui a refusé le principe d'une vente du Parc des Princes. Or, le PSG avait fait du rachat de « son » stade sa priorité, quitte à prendre en charge de lourds travaux de rénovation et d'agrandissement. LIRE AUSSI : Parc des Princes : le Qatar rêve-t-il trop grand ? Le PSG valorisé 4 milliards d'euros « Si la mairie avait dit il y a huit ans que le stade n'était pas à vendre, nous aurions déjà déménagé, mais ils ont passé ces années à faire miroiter une vente avant de s'y refuser, gaspillant le temps du club », ajoute-t-on au sein du club parisien. Dès lors, « nous activons et accélérons tous nos plans de déménagement », ajoute-t-on. Plusieurs options envisagées Ces différents projets n'ont pas été dévoilés officiellement par l'état-major du PSG. La piste du Stade de France a été sérieusement envisagée, mais le club n'a finalement pas déposé de dossier de rachat. Une autre piste mènerait à Montigny-le-Bretonneux, dans les Yvelines, alors que l'hypothèse d'une installation sur le site de l'hippodrome de Saint-Cloud a un temps été évoquée. Mais « plusieurs autres projets sont à l'étude », assure-t-on en interne. LIRE AUSSI : Le PSG renonce au rachat du Stade de France Reste à savoir si la décision de Nasser Al Khelaifi est irrévocable, ou si ces déclarations s'inscrivent dans un jeu de poker menteur destiné à faire infléchir la municipalité. Interrogée, cette dernière dit regretter l'absence de dialogue mais campe sur sa position : « L'histoire du PSG s'écrit au Parc. Mais en parallèle, le Parc appartient au patrimoine des Parisiens », fait-on valoir. Sans abandonner l'espoir d'un compromis, qui pourrait prendre la forme d'un bail de très longue durée, à l'image du contrat noué avec la Fédération française de tennis pour Roland-Garros.

By |2024-02-13T21:22:58+00:00February 13th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Demand for communication skills in marketing increasing ‘exponentially’, data suggests

Communication, strategy and analytical skills are among the fastest growing soft skills for UK marketers, according to data from LinkedIn. By Molly Innes 8 Feb 2024 Communication skills are becoming increasingly important for marketers, according to data from LinkedIn which shows it is among the most in-demand marketing skills having grown “exponentially”. Alongside communication (2nd), strategy (6th) and analytics skills (7th) are the most sought after soft skills for marketers. LinkedIn attributes this to companies’ desire for growth, with brands needing marketers to make informed decisions with critical thinking and problem-solving skills. In terms of key marketing skills, social media (3rd), digital marketing (4th) and marketing strategy (5th) are the most in demand, both in the UK and globally. Tunji Akintokun, senior director, head of enterprise solutions or UK and Ireland at LinkedIn, says: “As the world of marketing evolves rapidly in the age of AI, the skills needed for marketers to grow are also changing.” Businesses are “prioritising” human-centric skills for marketing, he adds. Last year, Marketing Week’s Career and Salary Survey revealed data analysis was the biggest skills gap for marketing teams. More than a third (34.4%) of the 3,000-plus respondents taking part in 2023’s survey identified it as an area businesses are looking to improve, alongside content, copywriting and social media. “Strong communication is critical in building trusted customer and stakeholder relationships, being financially fluent and proving ROI, amplifying an executive’s voice, and building a memorable brand,” says Akintokun. “To keep up with the technological curve, companies are also looking for modern marketers who can lean into analytical skills and creativity to problem-solve, and leverage a results-driven digital marketing strategy to boost long-term growth and build their brand’s reputation,” he concludes.

By |2024-02-13T21:21:34+00:00February 13th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Nigeria : la mue dans la douleur d’un géant africain

Le Nigeria a des atouts : du pétrole et une population jeune. Mais il cumule les difficultés. L'insécurité, la contrebande et le vol d'hydrocarbures atteignent un tel niveau que les recettes pétrolières ont tendance à baisser . La pauvreté endémique, le terrorisme et la guerre civile dans le nord du pays avec Boko Haram minent le pays. Sans oublier une politique économique catastrophique ces dernières années. Le nouveau président élu il y a un an, Bola Tinubu , a toutefois lancé deux grandes réformes. Le taux de change de la monnaie nationale, la naira, a été libéralisé et les subventions aux carburants ont été arrêtées. A long terme, ce sont peut-être de bonnes décisions. Les investisseurs étrangers s'en félicitent. Les investisseurs réclament des gages Comme le dit Régis Tromeur, responsable des conseillers du commerce extérieur au Nigeria, « le pays doit améliorer sa compétitivité d'abord en assurant une stabilité monétaire et les réformes de Tinubu y participent. Mais, il faudra donner plus de gages pour que les investisseurs étrangers reviennent et assurer une croissance de 8 % à 9 % par an ». Pour Olivier Becht, « ce sont des réformes courageuses et nécessaires pour créer un environnement plus propice aux affaires ». Peut-être mais depuis, la naira a perdu les deux tiers de sa valeur par rapport au dollar , le prix de l'essence a été multiplié par trois dans un pays où une grande partie de l'électricité est produite par des générateurs privés et l'inflation galope. Le PIB par habitant en dollars courants stagne depuis près de dix ans. « On en a encore pour douze à dix-huit mois de marasme », juge un entrepreneur tricolore. Une population résiliente Alors, on ne peut être que frappé par la résilience d'une population, soumise à une véritable prédation de la classe dirigeante et qui supporte les crises les unes après les autres. « Demain, ça ira mieux », est une phrase que l'on entend régulièrement dans la bouche des Nigérians. Ou plus précisément, que l'on entendait. La révolte populaire contre les MSars, une unité de la police nigériane rackettant, torturant et allant jusqu'à tuer des habitants, en octobre 2020 a marqué les esprits. Des heurts ont abouti à des tirs de la police, notamment à Lagos, sans que l'on sache précisément combien de Nigérians ont été tués. La crise des billets, quand l'ex-président Buhari a demandé à la banque centrale de retirer certains billets en circulation avant les élections de 2023 a aussi laissé des traces. Les gens se sont retrouvés sans cash. Les Nigérians n'attendent plus rien de la puissance publique, mais ils ne réussissent pas à s'organiser en contre-pouvoir. Régis Tromeur Responsable des conseillers du commerce extérieur au Nigeria « Dans beaucoup d'autres pays, il y aurait eu une révolution depuis longtemps », juge un expatrié. Mais « les Nigérians sont dotés d'une forte résilience. Ils tentent, dans un contexte inflationniste, de subvenir à leurs besoins familiaux basiques. D'un côté, ils n'attendent plus rien de la puissance publique mais de l'autre, ils ne réussissent pas non plus à s'organiser en contre-pouvoir », considère Régis Tromeur. Il faut dire que le pays est fédéral et divisé, entre différentes ethnies. Self-made-men Même si l'économie patine, certains secteurs, comme la haute technologie ont le vent en poupe. La figure du « self-made-man » est très importante pour les Nigérians. On peut lire des slogans dans la rue tels que « no food for lazy man » : pas de nourriture pour les fainéants. Evidemment, une grande partie de cet « entrepreneuriat » s'explique par la nécessité de survivre. Mais pas seulement. « Les Nigérians ont un côté américain dans le business, dit un Français arrivé il y a quelques années à Lagos. Ils sont pragmatiques, bosseurs, entreprenants. » « C'est un capitalisme dur, hyperconcurrentiel, souvent carnassier, à l'anglo-saxonne, qui prévaut à Lagos », juge Régis Tromeur. En même temps, « il faut jongler avec les changements récurrents de réglementations et le mille-feuille fiscal », poursuit aussi le cadre. Sans compter les coûts de sécurité très élevés pour pallier l'absence d'Etat régalien. Lagos, la cité des extrêmes « C'est un pays d'un dynamisme incroyable », dit Karim Belkaïd, responsable des activités de DBN, une entreprise parapétrolière, au Nigeria. Présent depuis 20 ans dans le pays, il faut l'entendre pester contre les difficultés quotidiennes. Pourtant, il n'a réussi à tenir que huit petits mois en région parisienne il y a quelques années quand son employeur a voulu le faire revenir en France. Il est reparti. L'Hexagone était trop déprimant, sans énergie. Tout était fade par rapport à Lagos où l'imprévu vous attend à chaque coin de rue. La capitale du Nigeria est un condensé de vie. Une ville débordante d'énergie qui pèse un quart du PIB nigérian, soit les économies de Côte d'Ivoire, du Sénégal et du Mali additionnées. Une ville où se côtoient les hommes les plus riches du pays et une multitude de pauvres vivant dans des bidonvilles.

By |2024-02-13T21:19:42+00:00February 13th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Decathlon signe un partenariat technologique avec Apple pour son casque de réalité virtuelle

Le vendredi 2 février dernier, le casque de réalité virtuelle d’Apple, attendu par une armée de technophiles frénétiques depuis plus d’un an, était officiellement mise en vente. On ne vous parle pas d’une « armée » pour rien : en à peine quelques jours, le Vision Pro a été écoulé à plus de 200 000 exemplaires. Pour un petit bijou technologique qui coûte quand même la bagatelle de 3 499 dollars, le ROI semble en bonne voie. Pour soigner encore un peu plus les premiers pas de celui qui nous a été présenté comme un « ordinateur spatial », Apple a inclus dans son système d’exploitation près de 600 nouvelles applications « spatiales », c’est-à-dire des applications spécifiques pour la navigation en réalité virtuelle et le métavers. Surprise surprise, Decathlon, le fleuron français de la distribution d’équipements sportifs a droit à la sienne.     « À fond la tech » Comme l’a annoncé Decathlon dans un communiqué, ses équipes ont eu le loisir de plancher sur une nouvelle application immersive, d’ores et déjà disponible, d’expérience achat dédiée au Vision Pro. Elle est le fruit de plusieurs mois de développement interne et a été conçue dans le but « d’offrir une expérience avant-gardiste aux clients ». Avec elle, la firme de Villeneuve-d’Ascq souhaite présenter ses produits et ses services dans un nouvel environnement, le fameux metavers, et ainsi favoriser l’acte d’achat directement depuis leur canapé.

By |2024-02-13T21:17:35+00:00February 13th, 2024|Scoop.it|0 Comments