Monthly Archives: June 2017

Sébastien Soriano : « Les smartphones feront de plus en plus de choix à notre place »

En quoi les terminaux nuisent-ils à la neutralité d'Internet ? L'enjeu se situe surtout au niveau des smartphones. Dans le monde de l'Internet fixe, à la maison, l'utilisateur a une grande maîtrise des équipements informatiques et logiciels. Mais, dans celui des mobiles, tout est plus compact et contrôlé par le fabricant ou exploitant du système d'exploitation (iOS, Android...). Il est normal qu'avec un doigt et un écran on fasse moins de choses qu'avec une souris, mais, avec le smartphone, l'utilisateur a perdu de la marge de manoeuvre et le contrôle d'accès au contenu ou applicatif. Cela pose question au moment où le mobile devient l'accès Internet de référence et où l'intelligence artificielle va rendre les terminaux de plus en plus intelligents. Concrètement, quels sont les risques ? Par exemple, demain, quand vous entrerez dans votre voiture et que vous demanderez à votre assistant vocal de jouer tel ou tel morceau de musique, c'est lui qui va choisir s'il vous dirige vers Spotify, Qobuz ou Deezer. On va évoluer de plus en plus dans un monde où les terminaux vont faire les choix à notre place. On aura de moins en moins de contrôle.

By |2017-06-01T16:39:24+00:00June 1st, 2017|Scoop.it|0 Comments

e-Privacy : inquiets pour leur modèle économique, les médias alertent Bruxelles

En France, les quotidiens Le Monde, Le Figaro, Les Echos, Libération, Le Parisien, La Croix, L'Equipe et L'Humanité, font partie des signataires de cette lettre. De même, en ce qui concerne les médias étrangers, que Der Spiegel, le Financial Times, Guardian Media group, Telegraph Media group, le groupe Prisa, ou encore la Gazzeta di Parma. Ce projet en cours de discussion, appelé à remplacer l'actuelle directive « ePrivacy », permettrait à chaque internaute de décider dès sa première connexion, du niveau de protection qu'il souhaite pour l'ensemble des sites qu'il visitera par la suite. Il ne déciderait donc qu'une fois pour toutes d'accepter ou non les « cookies », ces fichiers invisibles qui se greffent sur un ordinateur pour capter des données personnelles, et non pas site par site. « On casserait l'économie du Net » Pour les éditeurs de presse, ce règlement menacerait tout bonnement de leur couper les vivres. Ce projet « prive les éditeurs de presse de la capacité d'informer chacun des lecteurs sur les raisons pour lesquelles leur consentement est sollicité, d'expliquer les avantages de contenus journalistiques et marketing personnalisés, et de rappeler l'importance de l'abonnement et de la publicité dans le modèle économique d'une presse de qualité », regrettent les 33 éditeurs signataires dans cette lettre ouverte.

By |2017-06-01T16:38:23+00:00June 1st, 2017|Scoop.it|0 Comments

Comment Google envahit les salles de classe américaines

Plus de la moitié des élèves de primaire et collège américains utilisent des applications Google en salle de classe. Le Chromebook, ordinateur bon marché de Google, séduit les professeurs davantage que les entreprises. Adieu tableaux noirs et manuels scolaires : à l'école Metropolitan Montessori de New York, les professeurs donnent le programme de la semaine via une application baptisée « Classroom » et les élèves réalisent leur projet d'équipe sur Google Docs - un service de traitement de texte qui leur permet de travailler sur un même texte à partir d'ordinateurs différents. « Ce sont des logiciels simples et intuitifs qui correspondent parfaitement au niveau des enfants. Et contrairement à un système maison, tous les bugs ont déjà été résolus par Google », explique l'un de ses enseignants, Jody Quam. Cette école du quartier de l'Upper West Side ne présente rien d'exceptionnel : elle fait partie des milliers d'établissements américains où ordinateurs et tablettes sont désormais omniprésents, y compris pendant les cours de mathématiques et d'histoire. Les chiffres parlent d'eux-mêmes : les ventes d'ordinateurs portables et tablettes en système scolaire ont explosé de 18 % l'an dernier aux Etats-Unis, selon des chiffres publiés par le cabinet Futuresource Consulting, qui anticipe encore une croissance à deux chiffres cette année.

By |2017-06-01T16:36:48+00:00June 1st, 2017|Scoop.it|0 Comments

Facebook, YouTube et Twitter durcissent la lutte contre les contenus haineux

Selon une étude de Bruxelles, 60 % des contenus signalés sont retirés. Facebook et YouTube réagissent de plus en plus vite, Twitter est à la traîne. La lutte contre la diffusion en ligne de contenus haineux commence à produire des résultats. C'est en tout cas ce qui ressort d'une étude que présente, ce jeudi, la Commission européenne et que dévoilent en avant-première « Les Echos ». Elle s'appuie sur les résultats collectés dans une dizaine de pays de l'UE par des ONG partenaires qui signalent à Facebook, Twitter et YouTube les contenus haineux illégaux en ligne. Objectif : mesurer s'ils appliquent bien le code de conduite signé il y a tout juste un an sous la pression de l'exécutif européen, au regard en particulier de la menace terroriste. Les géants américains s'y sont engagés à instaurer des procédures de signalement des « hate speeches », à en examiner une majorité en moins de vingt-quatre heures et, s'il y a lieu, à les retirer. L'étude s'est étalée de mi-mars à début mai, pour un total de 2.580 notifications. Un peu plus de 1.500, soit 59 %, ont débouché sur le retrait du contenu incriminé. C'est deux fois plus que lors de la première enquête, menée en novembre et décembre. « Les progrès sont significatifs », s'est félicitée mercredi la commissaire européenne Vera Jourova, lors d'une réunion avec les Etats et les ONG. L'étude ne permet pas d'évaluer précisément les raisons qui ont amené quatre contenus signalés sur dix à rester en ligne. Elles peuvent aller de l'absence de traitement par la plate-forme au fait qu'elle n'ait pas jugé le contenu hors la loi.

By |2017-06-01T09:04:06+00:00June 1st, 2017|Scoop.it|0 Comments

La bienveillance au service de la croissance : le cas Harley Davidson.

Il ressortit d’une enquête impliquant tous les collaborateurs 5 principes simples de gouvernance : dire la vérité être juste tenir les engagements respecter l’individu encourager la curiosité intellectuelle … et les idées des collaborateurs boostèrent la performance Dont acte. Ouvriers, techniciens, ingénieurs, tout le personnel est incité à proposer des solutions pour gagner en performance. Nouveau châssis par ici, nouveau design moteur et nouvelle transmission par-là, les innovations parfois révolutionnaires proposées par les ouvriers sont prises en compte, et la qualité et la fiabilité des motos augmente régulièrement. Mais c’est une idée simple d’un employé qui fit entrer Harley dans la légende : elle consistait à créer un club regroupant les possesseurs de Harley pour ‘rider’ ensemble le WE. Les vendeurs et les clients se retrouvèrent dans un même cercle favorisant la confiance, et les ventes explosèrent peu après. Cette histoire est un parfait exemple de ce que la valorisation des individus peut générer comme performance : 15 ans après cette révolution bienveillante, Harley Davidson valait 15 milliards de dollars. Qu'est ce qui vous empêche de mettre cela en oeuvre ? La résistance naturelle au changement / la volonté plus ou moins consciente de rester dans sa zone de confort (pourquoi changer alors qu’on n’est pas en crise ?), et/ou quelques idées toutes faites comme « ça n’est pas transposable à notre activité, la performance ne s’obtient qu’en mettant une pression maximum aux salariés », etc …

By |2017-06-01T08:59:15+00:00June 1st, 2017|Scoop.it|0 Comments

Les marques de notre enfance nous appartiennent

Au quotidien, les marques sont tellement présentes dans l’espace public, sur nos écrans en tous genres et dans nos discussions, qu’elles font évidemment partie de notre patrimoine commun. Mais au fond, quelle relation avons-nous avec ces marques, tout au long de notre vie ? Comment peuvent-elles s’inscrire dans la durée, dans une époque où tout va très vite ? Certaines marques, aussi différentes que Nutella – « le moment Nutella » - ou Patek Philippe – « fondez votre propre tradition » - misent directement sur la transmission entre générations et inscrivent leur identité, déjà ancienne et synonyme d’excellence, dans le long terme. Mais la plupart des marques, à l’instar de Levis, sont davantage liées à une génération, qui a particulièrement adopté ses valeurs et lui reste plus ou moins fidèle. Elles doivent donc se réinventer pour attirer de nouveaux clients, tout en respectant ce qui constitue l’ADN de leur marque. Au fond, la marque est une rencontre entre le discours de l’entreprise et sa réception par les consommateurs, c’est donc au final à ces derniers qu’elle appartient. Aujourd’hui, à l’heure où la crise s’enlise, la quête d’authenticité est de mise et les marques deviennent plus que jamais des valeurs-refuges pour de nombreux consommateurs. Un nouveau discours pour une nouvelle génération Le rôle premier des marques est d’informer, de rassurer. En cela, les marques de notre enfance ont un avantage crucial : nous les connaissons bien. Habitués à intervalle régulier à être confrontés à leurs messages publicitaires et à leurs produits ou services, l’idée que nous nous faisons de cette marque évolue mais le lien ne se brise pas. La conversation engagée par la marque avec nous, dès l’enfance, ne cesse de s’enrichir, de mûrir. Les sagas publicitaires auparavant efficaces, comme celle de la MAAF qui s’appuie sur une parodie de la série Palace diffusée dans les années 80 et remise au goût du jour ces dernières années, finiront par s’épuiser. Les nouvelles générations ont de nouveaux codes et attendent un autre discours. C’est là tout l’enjeu excitant du monde de la communication dans lequel nous vivons : la recherche permanente de la rupture, tout en conservant le maximum de sens, de liens avec le passé, sont les éléments moteurs de toute marque.

By |2017-06-01T06:55:03+00:00June 1st, 2017|Scoop.it|0 Comments