Monthly Archives: July 2017

Marketing d’Influence : le consommateur, influenceur depuis son salon

Avec l'apparition d'Internet et l'explosion des réseaux sociaux, la réputation d'une marque se mesure autant par les influenceurs que par les consommateurs lambda. Un changement dans la hiérarchie des opinions qui implique de faire évoluer le marketing d'influence vers la prise en compte de l'avis diffus mais retentissant de millions de Monsieur Tout-Le-Monde qui peuplent la Toile. La croissance exponentielle des adblockers force de nombreuses marques à réinventer leurs efforts publicitaires. La stratégie la plus actuelle, vous la connaissez : faire appel au marketing d’influence. Mais l’écosystème est massif et complexe. Tandis que les marques, en plein test and learn, jonglent entre macro-influenceurs et autres influenceurs de longue et moyenne traîne, il se pourrait qu’il y ait encore d’autres voies à explorer du côté du consommateur lambda. Décryptage. L'invasion des influenceurs ! L’influence marketing ? Voilà une notion qui perdure depuis que le commerce existe et que les clients communiquent. Soit depuis l’Antiquité, finalement. Mais en quelques années, l’évolution de l’influence et l’importance de la réputation ont pris un tour qu’il aurait été difficile d’anticiper. L’essor du web et des réseaux sociaux ont soudain permis à des millions de voix et d’avis de s’élever. A sa propre échelle, tout un chacun peut aujourd’hui devenir un influenceur, chercher conseil auprès de ses pairs ou de sources indépendantes pour conforter ses choix de consommation.

By |2017-07-06T17:49:37+00:00July 6th, 2017|Scoop.it|0 Comments

Instagram vitrine de la popularité des marques pas de leurs valeurs

Devenu une véritable vitrine pour les marques de prêt à porter, Instagram est aussi le lieu de batailles féroces où ces enseignes s’affrontent âprement pour le Graal que représentent les abonnés. A la clef, de la publicité à bas coût avec un taux d’engagement phénoménal. Et des vainqueurs dont le mérite est discutable… Iconosquare, l’outil d’analyse de performance sur Instagram, a mesuré l’engagement des marques de prêt à porter influentes sur la plateforme entre le 19 Avril et le 19 mai 2017 pour en tirer le top 10. La première information est sans surprise puisque accessible à tous : c’est Nike qui arrive très largement en première position avec 72,2 millions d’abonnés, puis H&M, loin derrière avec 21,2 millions d'abonnés et Zara avec 19,6 millions. Coté français, les marques les plus engageantes sont Sandro, Sézane et Maje dont les pages Instagram avoisinent les 400 000 abonnés. Bien en dessous du n°10 , Asos, avec ses 6,1 millions d’abonnés. Bien évidemment, on ne compte pas les marques de luxe françaises emblématiques comme Dior ou Chanel. Ce qui est intéressant, c’est l’évolution du nombre d’abonnés enregistrée entre mi-avril et mi-mai : alors que Nike, leader, enregistre une progression relative de 1,45%, H&M connait une montée significative de 4,16% et Zara de 8,72%. Des courbes ascendantes qui témoignent de la nécessité qu’ont les marques d’intégrer les réseaux sociaux comme un élément au cœur de leur stratégie marketing. Car les frontières entre Instagram et les sites des marques sont poreuses. La plateforme de Mark Zuckerberg est en effet devenue le hub le plus populaire au monde pour les enseignes du genre. Une popularité non corrélée aux valeurs Si la célébrité de Nike, H&M ou Forever 21 est incontestable sur les réseaux sociaux, à quoi est-elle dû ? Davantage à une force de frappe économique, territoriale et communicationnelle qu’à un engagement pour des valeurs sociales ou environnementales. On se souviendra, par exemple, des scandales dont ont souffert H&M et Forever 21 sur les conditions déplorables de travail de leurs « petites mains » en termes d’hygiène et de sécurité, au Bangladesh ainsi qu’au Cambodge. A l’heure où les marques se veulent citoyennes et les consommateurs exigeants, comment expliquer le succès d’enseignes connues pour leurs pratiques douteuses ? Les communiqués de presse rédigés en vitesse par des experts en communication de crise suffisent-ils ? Les signatures de protocoles assurant le respect du droit du travail du pays concerné apaisent-ils les polémiques ? Ils étouffent vraisemblablement le feu, sans l’éteindre. Ou tout simplement le consommateur est tellement diverti qu'il en oubli de s'intéresser aux vrais sujets ? Car ce qui rend célèbre des marques peu vertueuses, c’est avant tout la fétichisation de la marchandise. Un concept cher à Guy Debord qui explique, dans La Société du Spectacle, qu’il y a une rupture entre l’image fantasmée d’un objet et les conditions de sa production voilées par la publicité. Une cassure qui permet à tout un chacun d’anesthésier la conscience d’une consommation non respectueuse de la terre et des hommes.

By |2017-07-06T17:49:33+00:00July 6th, 2017|Scoop.it|0 Comments

eBay l’humaniste vs Amazon le technophile

Pour sa première campagne globale pour eBay, 72andSunny Los Angeles repositionne l'attractivité d'une plate-forme qui revendique une nouvelle expérience d'e-commerce, plus colorée, plus authentique, plus épanouissante. S'il n'était pas accompagné par une nouvelle plate-forme de marque, le branding vendu par le sport ressemblerait trop à une posture de com. Amazon n'est pas un colosse aux pieds d'argile. Sa croissance, son modèle économique et sa diversification relèvent du marbre des palais romains. Dans le dernier " Top 100 des marques les plus puissantes " publié mardi par BrandZ, le leader mondial de l'e-commerce (4ème) enregistre la plus grande croissance de valeur de marque avec une augmentation de +41% en un an. Comment l'attaquer en frontal ? Le géant de la grande distribution, Walmart, inquiet par les ouvertures de magasins physiques par Amazon, a sorti quasi 3 milliards d'euros pour s'offrir la start-up, Jet.com et titiller le mastodonte de Jeff Bezos sur son propre terrain de jeu. Concurrent direct de la multinationale de Seattle, eBay a également beaucoup investi dans la technologie, surtout la data, pour améliorer la personnalisation de sa plateforme. Avec la campagne " Fill Your Cart With Color ", 72andSunny Los Angeles célèbre l'individu et son expression spontanée. Globale et multi-supports -radio, digital, réseaux sociaux et outdoor en plus de spots TV de 60 et 30 secondes- la première campagne de 72andSunny pour eBay joue gros puisqu'elle repositionne la marque, qui lance une nouvelle expérience personnalisée de shopping en ligne. Après avoir passé 18 mois à développer et tester son concierge personnel, ShopBot, conçu pour faciliter la navigation, eBay propose, depuis le 5 juin, une nouvelle plateforme de marque, augmentée par le machine learning et l'intelligence artificielle. En rendant son e-commerce plus vrai, plus coloré, plus ciblé, dixit le code de langage officiel, eBay espère par opposition, rendre Amazon ennuyeux et mécanique. C'était aussi l'intention de 72andSunny. En soixante secondes, le spot diffusé sur la chaîne nationale ABC pendant les finales NBA, voudrait presque ringardiser Amazon, moqué sans être nommé dans la première scène du film : des cartons défilant sur un tapis et ramassés par les mains d'un ouvrier à la chaîne. L'agence, qui a remporté le budget eBay plus tôt dans l'année, oppose ensuite la passion et la personnalisation authentique des transactions faites sur eBay, vendues comme plus cool, moins uniformes, plus chaleureuses et plus personnalisées.

By |2017-07-06T17:49:27+00:00July 6th, 2017|Scoop.it|0 Comments

Peut-on comparer ses valeurs avec celles d’une marque ?

Compliqué pour un consommateur de savoir si une marque est en adéquation avec ses valeurs politico-sociales. Une nouvelle plateforme permet désormais de valider si une marque colle à ces principes de citoyen. Voto iacta est, le peuple français s'est prononcé mais le pouvoir du citoyen connecté dépasse heureusement le mètre carré d'une urne. Le consommacteur a enfin compris qu'il pouvait aussi exprimer ses valeurs politiques et sociales avec son portefeuille. " Notre objectif est assez simple : convaincre que nous devons reprendre le pouvoir sur notre argent. Cela veut dire faire comprendre que nous sommes des agents économiques à part entière et proactifs si nous en avons l'envie ", nous expliquait, le mois dernier, Vincent Ricordeau, co-fondateur de Kiss Kiss Bank Bank. Contrairement à notre démocratie pas assez participative, l'expression citoyenne par l'achat n'est pas sclérosée par un calendrier figé. Dans la même lignée que Buycott, l'application Nudge for Change permet au consommateur de faire rimer action avec transaction. Vous voulez savoir si les marques auxquelles vous donnez votre argent ont des valeurs compatibles aux vôtres ? Nudge for Change les passe au crible pour les noter en fonction de vos préférences morales, avant de vous informer du résultat. Si le score est trop bas, vous le saurez immédiatement et des alternatives vous seront même proposées. Avec ce nouvel outil digital d'achat en toute conscience, le consommateur ne pourra plus dire " ah mais je ne savais pas " : il n'a plus d'excuses pour continuer de grossir les caisses d'une marque qui ne respecte pas ses valeurs. Pour que l'appli fonctionne, l'utilisateur doit au préalable établir les dix catégories qui lui tiennent le plus à coeur, que ce soit le racisme, l'égalité des genres ou sexuelle, l'environnement ou les droits sociaux, entre autres. Grâce au travail d'organismes spécialisés dans ce brand checking ennemi suprême de la brand réputation, Nudge for Change est ensuite capable de donner une note globale de 1 à 10 en fonction des informations dénichées. Le plus de cette nouvelle plate-orme est donc d'offrir des solutions alternatives au consommateur alerté et qui a changé d'avis. Ce plan B équilibre la sanction par la récompense. Cette nouvelle plateforme conforte les citoyens consommateurs dans leur rôle d'acteurs du changement sociétal. Dans la très environnementaliste Santa-Monica, en Californie, les habitants sont par exemple invités à donner leurs opinions sur les projets municipaux via une appli similaire à Tinder. Les femmes de Melbourne, en Australie, sont, elles, capables d'indiquer sur une carte interactive, Free To Be, les endroits où elles se sentent le plus en sécurité. Descartes aurait dit " je consomme donc je suis ".

By |2017-07-06T17:49:09+00:00July 6th, 2017|Scoop.it|0 Comments

La startup prometteuse Snips se lance dans l’IoT en respectant le « Privacy by Design »

La startup montante, Snips, spécialiste du Big Data et de l’Intelligence Artificielle, s’attaque désormais au domaine des objets connectés. Avec son concept de « Privacy by Design », Snips veut concurrencer les GAFA. La jeune pousse offre aux développeurs une solution inédite, permettant d’intégrer l’Intelligence Artificielle directement sur les appareils sans compromettre les informations des utilisateurs en les stockant sur un Cloud. Un gage de protection des données privées pour optimiser le quotidien des utilisateurs. Toujours avec l’optique d’améliorer l’expérience « offline » des utilisateurs, Snips étend son expertise au domaine de l’IoT. Pour Rand Hindi, CEO de la startup française, les objets connectés et la technologie doivent s’adapter à l’humain et non plus l’inverse : c’est là que l’IA trouve toute son utilité. Dans une dynamique « man + machine » plutôt que « man Vs machine », Snips a lancé une solution dédiée à la reconnaissance automatique de la parole, la compréhension du langage naturel et la gestion de dialogue et, prochainement, la synthèse de parole. Tous les ingrédients sont là pour aider les développeurs à créer un assistant vocal personnalisé pour chaque objet et chaque utilisateur. Intégré à un appareil connecté, un simple « Hey Snips ! » ou autre appellation customisée permet d’interpeller le programme intelligent. Grâce à la voix, l’utilisateur peut alors demander à sa machine à café de lui préparer un macchiato ou demander à sa station intelligente de lui annoncer les prévisions météorologiques de la semaine. La « Privacy-by-design » : une guerre contre le partage de données privées Afin de créer cette solution, Snips s’est inspirée d’un concept qu’elle appelle « Privacy by design ». L’idée est de faire fonctionner le programme intelligent directement sur l’appareil sans qu’aucune donnée personnelle ne soit distribuée ou stockée sur un Cloud. « Les gens nous ont faire croire pendant de nombreuses années que nous devions choisir entre l’IA et la protection des données, cela n’est en fait plus nécessaire », déclare Rand Hindi sur son blog. Une approche qui reste intéressante même si les utilisateurs n’hésitent plus à échanger leurs données contre des services personnalisés, adaptés à leurs besoins et optimisant leurs activités quotidiennes. Les assistants de Google et d’Amazon n’ont qu’à bien se tenir Snips a récemment bouclé une levée de fonds à hauteur de 13 millions de dollars, auprès d’investisseurs français tels que la MAIF Avenir, BPI France ou encore Korelya Capital. La startup continue donc son ascension et travaille toujours au développement de sa solution end-to-end. « Toute notre technologie est accessible via une simple interface web, où les assistants vocaux peuvent être créés en seulement quelques étapes. Pour l’instant, elle ne peut être déployé que sur Raspberry Pi, mais d’autres plateformes sont à venir », exprime Rand Hindi sur le blog de Snips. De plus, la solution est complètement gratuite pour les développeurs et pour le prototypage.

By |2017-07-06T17:47:44+00:00July 6th, 2017|Scoop.it|0 Comments

An Ecommerce Strategy Is No Longer Optional in the CPG Sector

Amazon’s $13.7 billion purchase of Whole Foods has been described as revolutionary, sending shockwaves across the grocery sector, but a look at how consumers are buying their groceries and other CPG items suggests Amazon is simply responding fast to where the money is. While brick-and-mortar retail sales of grocery and other fast-moving consumer goods (FMCG) declined slightly by $1 billion to $771 billion in the year ended May 27, online sales of those items, including meal kits and grocery delivery, jumped 32% to $74 billion during the same period, according to a Nielsen study released Tuesday. Nearly nine out of 10 dollars of FMCG retail growth came from online in the past year, and ecommerce drives growth across various product categories, according to Nielsen. For instance, online grocery sales increased $2.4 billion in the year ended April 29, nearly four times the $619 million increase in the brick-and-mortar space. Web sales of pet care products surged by $3.4 billion, more than 10 times the $317 million growth observed on the physical store front. Personal care, health care and household products also saw an online increase many times that of store growth. In beauty, the shift was even more dramatic, where ecommerce was the only area that saw higher demand—a gain of $1.6 billion compared to a decline of $168 million in brick-and-mortar sales. “Any FMCG strategy that’s not already factoring in e-commerce is missing a big part of the growth strategy,” Nielsen said in the report. Amazon’s Whole Foods buy is a clear sign “that e-commerce is fundamentally changing the retail landscape.” Even though online only generates about 6% of UPC-coded FMCG sales, the shift, while far slower than that for electronics and apparel categories, is also tilting in ecommerce’s direction: for categories like beauty and pet products, nearly 30% of spending already is taking place online. For household products, health care, and personal care items, online contributes at least 10% of sales.

By |2017-07-06T17:09:06+00:00July 6th, 2017|Scoop.it|0 Comments

Un cercueil low-tech pour réincarner son chien en arbre

L’agence bordelaise de design Hurlu a conçu un « cercueil écologique et poétique » baptisé Nidoo, qui permet de prolonger symboliquement la vie de son animal de compagnie en faisant pousser un arbre et des fleurs sur l'emplacement choisi pour l'enterrement. La petite boîte, qu'on peut se procurer sur Internet ou chez son vétérinaire, a beaucoup plu lors de son exposition au festival Futur en Seine. « Une alternative à l’incinération ». Voilà en quels termes ses créateurs présentent Nidoo, un cercueil pour animal de compagnie en papier recyclé 100% biodégradable. Il a fallu trois ans de travail pour aboutir à la conception de cette petite structure. Une capsule placée à l'intérieur, qui contient des graines d’épicéa et de fleurs des champs permet, une fois l'animal enterré, de faire pousser un arbre en quelques mois seulement, pour perpétuer de façon naturelle et poétique le souvenir de l'animal aimé.

By |2017-07-06T16:40:21+00:00July 6th, 2017|Scoop.it|0 Comments

La première crypto-monnaie étatique sera-t-elle chinoise ?

Qu'il s'agisse de mieux contrôler les flux financiers, de booster la croissance économique ou d'affirmer sa souveraineté, plusieurs pays planchent aujourd'hui sur la création d'une crypto-monnaie nationale. C'est le cas, notamment, de la Chine, qui serait entrée en phase de test de sa devise virtuelle, concurrente du bitcoin. Mais cette course mondiale à la première crypto-monnaie d’État risque de dévoyer, au passage, le principe fondateur de ces monnaies numériques fondées sur la transparence, la liberté et la décentralisation. En janvier 2016, la Banque centrale chinoise annonçait la mise en place d'une cyrpto-monnaie nationale « dès que possible ». Malgré le flou de l’annonce et le scepticisme qui l’avait entourée à l'époque, elle semble bien avoir été suivie d’effets. La Banque populaire de Chine serait en train de tester sa monnaie virtuelle, d’après un article du 23 juin 2017 du magazine Technology Review, appartenant au Massachussetts Institute of Technology. « Il n’y a aucun calendrier et la banque semble avancer de façon très précautionneuse », précise le journal, qui estime cependant que l’entrée en phase de test prouve le franchissement d’une étape clé par la Chine, qui pourrait ainsi devenir le tout premier Etat à avoir sa crypto-monnaie nationale.

By |2017-07-06T16:40:16+00:00July 6th, 2017|Scoop.it|0 Comments

Pourquoi le transhumanisme va creuser les inégalités entre pays riches et pauvres

Pour Jose Cordeiro, membre éminent de la Brain Preservation Foundation et figure de proue de l'Université de la Singularité, il ne fait aucun doute que les technologies d'augmentation des capacités humaines promises par le transhumanisme seront, dans un futur proche, à la portée de tous les êtres humains. Il l'a encore répété le 9 juin dernier, à l'occasion de son passage au festival Futur en Seine. Une assertion avec laquelle Mathias Le Masne de Chermont, lecteur d'Usbek & Rica, n'est pas du tout d'accord. Ce dernier a pris la plume pour tenter de démontrer à M. Cordeiro et ses disciples qu'ils font fausse route. Voici ses arguments. Vendredi 9 juin 2017, dans la cadre du festival Futur en Seine, Jose Cordeiro, figure de proue du transhumanisme tel qu'il se pense dans la Silicon Valley, s’exprimait sur le devenir des augmentations humaines et la façon dont nous abordons l’âge d’or d’une humanité débarrassée de ses maux grâce aux nouvelles technologies. À la suite de sa présentation, une personne de l’auditoire lui a posé une question très simple : « Comment garantir l’accessibilité des technologies d’augmentation humaine ? ». M. Cordeiro lui a alors répondu avec la même simplicité : « Mais, dans vingt ou trente ans, toutes ces nouvelles technologies dont nous parlons seront accessibles partout car elles seront extrêmement peu chères ». La bombe était lâchée : les inégalités ne sont pas un problème, il suffit d’attendre patiemment que la main invisible du dieu Marché les règle par elle-même et fasse progressivement se rapprocher les prix de vente de coûts de production toujours décroissants. La question des inégalités est probablement l’un des plus grands défis auquel les augmentations humaines devront faire face Cette assertion n’est pas un cas isolé, car l’on retrouve parfois, chez certains penseurs transhumanistes, un optimisme libertarien à toute épreuve et une confiance dans la technologie et ses bienfaits qui relève parfois plus de la foi que de la raison. Bien loin d’être un non-problème, la question des inégalités est probablement l’un des plus grands défis auquel les augmentations humaines devront faire face. Déjà, certains auteurs ont commencé à identifier la source de différentes fractures potentielles. C'est le cas du médecin et entrepreneur Laurent Alexandre, qui anticipe une première fracture, biologique, au terme de laquelle les personnes disposant naturellement de réseaux neuronaux performants (comprendre capacités cognitives élevées) seraient les plus aptes à tirer profit d’une augmentation artificielle de leur puissance cognitive comparées aux autres. C'est le cas, également, du magazine Motherboard, dont un article identifie une seconde fracture, sociétale, au terme de laquelle les classes peu aisées et dont les revenus ne permettraient pas d’avoir accès aux augmentations seraient encore moins compétitives dans un marché du travail où la norme serait celle de l’homme augmenté. Ces deux fractures toucheront, à leur échelle, tous les pays, même les plus économiquement avancés.

By |2017-07-06T16:40:10+00:00July 6th, 2017|Scoop.it|0 Comments

Pied Piper’s New Internet Isn’t Just Possible—It’s Almost Here

On HBO's Silicon Valley, startups promise to "change the world" by tackling silly, often nonexistent problems. But this season, the show's characters are tackling a project that really could make a difference. In their latest pivot, Richard Hendricks and the Pied Piper gang are trying to create a new internet that cuts out intermediaries like Facebook, Google, and the fictional Hooli. Their idea: Use a peer-to-peer network built atop every smartphone on the planet, effectively rendering huge data centers full of servers unnecessary. "If we could do it, we could build a completely decentralized version of our current internet," Hendricks says. "With no firewalls, no tolls, no government regulation, no spying. Information would be totally free in every sense of the word."

By |2017-07-06T16:00:14+00:00July 6th, 2017|Scoop.it|0 Comments