Monthly Archives: August 2017

Un certain Samir Mezrahi a récemment chargé sur iTunes une « chanson » de 9 minutes et 58 secondes, pour être précis. Son titre ? « A a a a a Very Good Song ». Son style ? Du silence, du pur silence. De quoi vous laisser le temps de sélectionner votre playlist du moment ou la chanson de votre choix. Et il semblerait que cette « chanson » soit appréciée parce qu’elle se retrouve aujourd’hui dans le Top 50 des titres sur iTunes, faisant donc mieux que de véritables artistes populaires. La chanson coûte 0,99€. Difficile de savoir si Apple décidera de la supprimer mais étant donné que la marque à la pomme perçoit un pourcentage des ventes, cela serait étonnant. Ce n’est pas la première fois que des chansons silencieuses se retrouvent ainsi sur ces plateformes. Il y a quelques années, c’est tout un album silencieux qui avait été chargé sur Spotify, permettant tout de même au groupe à l’origine de cette « création » de toucher 20 000$ de revenus…

La monnaie virtuelle, qui a progressé de plus de 300 % depuis le début de l’année, surfe sur l’engouement des investisseurs. Le bitcoin flambe comme jamais. La monnaie virtuelle a dépassé pour la première fois ce week-end les 4.000 dollars, portée par la demande des investisseurs, notamment asiatiques. A son plus haut, le bitcoin s'est même échangé à 4.225,4 dollars. Ce n'est pas la première fois que le leader du marché des devises 2.0, devant l'ether, connaît une forte croissance. En huit ans d'existence, le bitcoin a régulièrement fait le Yo-Yo, alternant fortes hausses et fortes baisses. Mais jamais il n'avait autant progressé en si peu temps, et sans connaître de reflux massif. Depuis le 1er janvier, la monnaie virtuelle est passée de 1.000 à plus de 4.000 dollars. L'intérêt croissant des Etats Cette hausse n'a rien d'un hasard. Elle est due à un contexte favorable pour le bitcoin, qu'on a pourtant régulièrement annoncé au bord de l'implosion. D'abord, il y a l'intérêt croissant des Etats, à l'image du Japon, qui a reconnu en avril le bitcoin comme un moyen de paiement.

The total value of all publicly traded cryptocurrencies set a record high recently as data from CoinMarketCap indicates the crypto asset class is now worth just over $116.9 billion. That’s a 30% rise from just under $90 billion on July 31. As CoinDesk notes, “The price increases come at a time when optimism is beginning to return to markets following a bitcoin hard fork in which a new cryptocurrency was created without disrupting the larger bitcoin network.” “Over this time, bitcoin has enjoyed broad media coverage, though it remains difficult to determine if new buyers are being attracted to the space.” Fidelity is trialing a new service for cryptocurrency, partnering its Fidelity Labs with Coinbase, the cryptocurrency exchange that serves nearly 9 million customers. The $2.3 trillion investment giant’s deal enables Coinbase users to view their bitcoin, Ethereum and litecoin holdings along with other accounts in their Fidelity Portfolio.

INfluencia : sommes nous réducteurs si nous disons que les deux leviers principaux de l'afro-optimisme sont, primo, une prise de leadership dans un certain usage des innovations technologiques et, secundo, un changement de paradigme dans l’investissement, passé de l'offre à un ciblage précis d'une demande ? Lionel Zinsou : je suis parfaitement d'accord avec le premier point. Il se trouve que nous sommes aujourd'hui capables en Afrique d'utiliser les technologies pour résoudre des problèmes fondamentaux. Le digital, les énergies renouvelables, certains développements médicaux comme la télé-médecine, ou bien le croisement entre numérique et éducation, comme les Mooc, vont changer l'Afrique parce que tous ces vecteurs répondent exactement à ses besoins. Quand vous avez des millions d’enfants à scolariser chaque année, l'accès à des technologies nouvelles à coûts marginaux très faibles, change complètement la donne. Même chose pour la santé, pour l’accès à l’énergie et aux financements. Si vous voulez, l'Afrique invente des solutions qui ne sont pas du tout en usage dans les pays développés. Elles sont déjà beaucoup plus familières en Chine, en Inde et dans toute une partie du monde qui inventent des nouveaux usages sociaux de la technologie. Pour la fierté du continent c’est très important de se dire que nous sommes les premiers dans notre genre, que nous faisons des choses que les autres n’ont jamais fait et qui sont plus efficaces que des modèles qui seraient importés des pays développés. Donc oui, pour répondre à votre question c’est évidemment un moteur de croissance très important et une racine d’optimisme primordiale. Maintenant en ce qui concerne les investissements, ce qui est très important c’est que nous allons pouvoir commencer à investir dans des activités qui créent de l’emploi. Jusque-là nous avons été obligés d’utiliser tout le capital disponible pour construire des infrastructures car on nous a laissé un continent non équipé : pas d’hôpitaux, pas d’infrastructures sociales, pas d’écoles en nombre suffisant, pas de ports, de routes, ni d’électricité. En 2017, 70% des Africains sont encore dans l’obscurité. Or, quand vous devez financer de l’équipement, de l’énergie, de l’accès à l’eau, vous ne créez pas d’emplois, ce qui pose un problème terrible pour la jeunesse. Maintenant que nous sommes un peu mieux équipés, nous pouvons commencer à investir plus dans les services, pour l’hôtellerie, pour les industries de transformation et là vous avez des gisements d’emplois. L’investissement va commencer à être utile socialement par l’emploi.

Cultiver l'optimisme, mettre à jour notre modèle social, préserver notre art de vivre, maintenir les religieux à distance, voilà, selon nous, les prochains grands enjeux du débat démocratique. Face au développement du sentiment d'équivalence des points de vue, qu'ils proviennent des chercheurs les plus éminents ou des frustrés de la blogosphère, comment pourrons-nous améliorer nos sociétés sur la base de diagnostics fiables et partagés ? C'est notre travail de citoyens que de nous élever tous ensemble au lieu de pratiquer notre activité favorite : nous saborder avec délectation. Un livre d eThierry Keller à lire sans modération.

Expéditeur de DVD jusqu’à 2007 avant de devenir distributeur de programmes tiers en vidéo à la demande, Netflix doit aujourd’hui muer en producteur de contenus. Les profondes évolutions du marché, tirées ou non par des révolutions technologiques, peuvent provoquer le déclin d'anciens champions. Un groupe leader un jour peut se retrouver rapidement dépassé s'il n'arrive pas à se remettre en cause et à s'adapter lorsque son environnement concurrentiel évolue en profondeur. Netlfix n'appartient pas à cette catégorie. Au contraire. En une vingtaine d'années d'existence, le groupe construit par Reed Hastings a plus d'une fois prouvé qu'il était capable de faire pratiquement table rase du passé pour se réinventer totalement. Né en 1997 comme entreprise de location de DVD, Netflix tua ses concurrents en s'appuyant sur une démarche originale. Blockbuster, alors numéro un du secteur, disposait d'un vaste réseau de boutiques et réalisait l'essentiel de sa marge en facturant de lourdes pénalités de retard pour les K7 vidéo et DVD rendus hors délais. Netflix, lui, livrait ses DVD par courrier, faisant ainsi l'économie d'un réseau de boutiques, et ne facturait aucune « late fee ». Les abonnés pouvaient conserver trois DVD aussi longtemps qu'ils le souhaitaient mais devaient en renvoyer un pour en commander un autre. Cette approche commerciale révolutionnaire tua Blockbuster mais alors qu'il était au sommet, en 2007, Reed Hastings décida de revoir totalement son business-model en faisant le pari que l'essor du haut débit allait mettre fin à la location par courrier et que l'avenir était aux abonnements en ligne.

Les ventes de ces toupies ont passé le cap du million d’euros en trois semaines en France. Un phénomène qui touche les enfants en Europe, grâce aux réseaux sociaux. C'est le nouveau phénomène dans les cours d'école. Les « hand spinners », des toupies à trois ­branches colorées, avec parfois des effets lumineux, font le buzz auprès des petites filles, comme des petits garçons. Certains adultes, eux aussi, les utilisent comme arme antistress. « En moins de trois semaines, les ventes de ces jouets ont passé la barre du million d'euros, soit l'équivalent des jeux de société », révèle le cabinet NPD, le spécialiste du marché du jouet. Vendus sur les marchés Ce montant est sans doute beaucoup plus important, car au-delà des magasins de jouets, ou d'Internet, les « hand spinners » sont aussi vendus sur les marchés, dans les stations-service ou les bazars, avec des prix entre 2 et 10 euros. L'ampleur du succès, qui a surpris les acteurs du secteur, selon NPD, rappelle celui des bracelets Loom, tressés avec des élastiques colorés. Parti d'un couple de Bretons, ­revenus d'une année sabbatique à Miami, sans fabricant derrière, ni publicité sur Gulli, ces bracelets à faire soi-même avaient vu leur chiffre d'affaires grandir mois après mois pour atteindre finalement 40 millions d'euros dans l'Hexagone en 2014.

Amazon is speeding its efforts to crack the health care market, hiring a number of high-profile executives, testing Echo technology in top hospitals and creating a secret "1492" team dedicated to health-technology opportunities like telemedicine and electronic medical records. Goldman Sachs is now out with a 30-page report from five research analysts on Amazon's likely ambitions in the $560 prescription drug market. The note cites CNBC's reporting on the 1492 group and Amazon's hiring of a general manager to lead its pharmacy unit. Here are some of the key insights from the report: Rather than replacing pharmacies right away, Amazon might start by partnering with a pharmacy benefits manager (PBM), which acts as an intermediary between payers, like health insurers, and the rest of the health system. That would provide "access to patient data and the potential to cross-sell related products." Amazon could ultimately improve price transparency for the consumer and reduce out-of-pocket drug costs. But it would likely start by speeding up the drug delivery process and facilitating at-home delivery.

News of the robots did not come as a complete surprise this week. Since its acquisition of Kiva, Amazon has made occasional remarks about its plans to incorporate robots, and The Wall Street Journal’s Greg Bensinger reported on the company’s use of robots in detail on Nov. 19. Still, Amazon has had little to say on the subject — a company representative declined to comment for Bensinger’s article — until this past Monday, when a flood of news coverage from various publications appeared just after midnight. The timing suggests that the news was “embargoed,” a term for the common media practice of agreeing not to publish certain information until a certain time. Both MSNBC and Bloomberg did multiple TV reports from the California warehouse on Monday, providing updates on the robots — a technology that Amazon uses in only 10 of its 109 fulfillment centers worldwide, all of them in the U.S., according to the Associated Press. All of this comes as Amazon is girding for a busy holiday shopping season. The company has disappointed investors this year, with stock down almost 17 percent over the last 12 months. On Monday, the credit rating service Moody’s lowered its outlook on Amazon from “stable” to “negative” due to the news that the company was issuing new debt. In the press release announcing the status change, Moody’s Vice President Charlie O’Shea pointed out that Amazon faces “increased competition from brick-and-mortar retailers as they morph their successful businesses online.” But brick-and-mortar stalwarts like Target, Walmart and The Home Depot typically don’t receive a wave of positive media attention just ahead of Black Friday and Cyber Monday. Amazon’s strategy of offering a carefully timed peek into its notoriously secretive operations ends up getting people to focus on the company’s innovative practices, rather than any of the less flattering reasons Amazon has been in the news lately. For instance, there’s a case currently in front of the Supreme Court about whether Amazon’s warehouse workers should be paid for the time they have to stand around waiting to be searched for stolen items after their shifts are over. And there’s Kivin Varghese, a former Amazon employee now on a hunger strike outside the company’s Seattle headquarters, demanding better working conditions in Amazon warehouses. But people love to gawk at new technology, and by showing off its drones and robots at the start of the holiday shopping season, Amazon gets to remind people that it is as much a tech company as it is a retailer — while at the same time getting lawsuits and strikes out of the news. It’s a pretty savvy approach. The company has 364 days to figure out what’s on tap for next year.

Selon un post sur le site de Google DeepMind, « tester nos agents sur des jeux qui n’ont pas été conçus spécifiquement pour la recherche sur l’intelligence artificielle et où les humains jouent très bien est crucial pour évaluer les performances de nos agents. C’est pour cette raison que, avec notre partenaire Blizzard Entertainment, nous sommes heureux d’annoncer la sortie de SC2LE, une suite d’outils qui, nous l’espérons, pourra accélérer la recherche sur l’intelligence artificielle dans le jeu de stratégie en temps réel StarCraft II.« StarCraft est l’une des licences les plus jouées dans le monde du sport électronique. Cela a même permis de créer des cultures entières, notamment en Corée du Sud. Si, à première vue, le jeu ne parait pas particulièrement complexe, il requiert de nombreuses actions de la part des joueurs pour gérer leurs unités, développer leur base, collecter des ressources, etc. Un exercice d’entraînement parfait pour l’intelligence artificielle DeepMind. Quant au choix de StarCraft 2 en particulier, Google écrit : « Même l’espace de jeu de StarCraft présente un défi, avec un choix où plus de 300 actions basiques peuvent être prises. En comparaison, les jeux Atari n’en comptent que 10 environ (comme monter, descendre, gauche, droite, etc.). De plus, les actions dans StarCraft sont hiérarchiques, elles peuvent être modifiées et augmentées, avec nombre d’entre elles requièrent un point sur l’écran. Même en imaginant un petit écran de 84 x 84 pixels, cela représente environ 100 millions d’actions possibles disponibles.«