· Combien d’URL concernées ?

Le compteur atteint des millions. Soit 2.437.271 liens exactement, qui ont donc fait l’objet d’une demande de suppression des résultats de recherche depuis le 29 mai 2014, indique la firme californienne. Mais ce nombre n’équivaut pas à celui des demandes puisqu’un utilisateur peut exiger le déréférencement de plusieurs URL. Ainsi, derrière ces plus de deux millions de liens se dissimulent en réalité 654.876 demandes.

La majorité des requérants sont ce que Google appelle des « particuliers », soit 88,7 % du contingent. Dans les 11,3 % restants, on retrouve des entreprises (21 %) et des gouvernements (21 %), mais aussi des mineurs (40 %) et des personnalités publiques non politiques (14 %).

· Combien de liens supprimés ?

Toute demande n’aboutit pas forcément. Au total, un peu moins de la moitié des URL ont ainsi été supprimées (43,3 % tous pays confondus), c’est-à-dire 900.665 liens sur les 2,4 millions évoqués précédemment.

Pour expliquer ce ratio, Google précise que chaque demande est examinée au cas par cas, et qu’une série de critères justifie un refus de suppression : « Nous pouvons refuser de supprimer une page si nous estimons qu’elle contient des informations qui relèvent de l’intérêt général », explique l’entreprise dans son rapport, reprenant les termes précis de l’arrêt de la Cour de justice européenne à l’origine du « droit à l’oubli ».

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