La Chine mise beaucoup sur l’intelligence artificielle, à tel point qu’elle peut aujourd’hui concurrencer la Silicon Valley. L’Europe ne doit pas accumuler de retard si elle veut conserver sa souveraineté économique.

Le mathématicien et député Cédric Villani, chargé par le gouvernement d’une mission sur le développement de l’intelligence artificielle (IA) remet son rapport ces jours-ci.

Ce travail revêt une importance capitale à un moment décisif de la révolution numérique, qui, en impactant toutes les industries, va conditionner notre place dans l’ordre économique mondial.

Alors que nous continuons à réfléchir aux enjeux de l’IA, les Etats-Unis et la Chine y investissent massivement et déploient de véritables stratégies nationales pour la développer. Voulons-nous simplement devenir une usine à produire des données dont les géants américains et chinois tireront toute la valeur ?

La mission Villani aura, il faut l’espérer, l’effet d’un électrochoc et jettera les bases d’un plan d’actions d’envergure, idéalement européen, avant qu’il ne soit trop tard. Mais comment appréhender ce défi crucial et revenir dans la course ? Peut-être pouvons-nous tirer quelques leçons de la Chine.

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