Monthly Archives: June 2019

    BCH Can Be the Global Coin for Daily Spending, Says Italian Crypto Executive

    Rome’s Troubles Create Conditions for Cryptocurrency AdoptionItaly is an interesting case in Europe. In certain aspects, the country is part of EU’s Southern Flank, a region facing serious economic and financial challenges in the past 10 years. On the other hand, it’s one of the world’s largest economies. And just like the rest of the continent, it has its own North-South disproportions in terms of industrialization and level of economic development. As a whole, Italy remains one of the most advanced economies, it’s the third-largest in the Eurozone and the eighth in the world by nominal GDP. It is also one of the largest exporters on the planet, including of high value added products.The Italian economy took a hard hit from the 2008 financial crisis. The country’s problems were exacerbated by its huge public debt accumulated due to excessive spending by the government in Rome during the previous couple of decades. Since then, Italy has managed to catch up with the average Eurozone growth indicators. However, many ordinary Italians, over a third of whom live in poverty or risk of social exclusion, blame the adoption of the euro for the loss of economic power. Critics say Europe’s common fiat currency has been tailored to the interests of others further north.In these circumstances, cryptocurrencies are gradually winning hearts and minds in Italy. Despite the ups and downs, the long-term trend in the economy built around decentralized digital assets has been mostly positive. Crypto winter, which seems to have passed already, has been a tough time for almost any company involved in cryptocurrencies, according to Federico Pecoraro, CEO of Chainblock. There has been an overall decrease in transactions in the Italian crypto sector during last year. “Media coverage has been quieter after March 2018 too,” the entrepreneur told news.Bitcoin.com.Leading Italian Crypto Company Launches New ServicesChainblock is a well-established crypto company which started in 2013 as the first Bitcoin ATM operator in Italy. It has recently expanded its portfolio and now operates Chainblock Buy, a hybrid exchange for buying, trading and selling cryptocurrencies, Chainblock Buy With Cards which is a service for people who want to buy coins with debit and credit cards, and Chainblock Pay, a solution for merchants that want to accept crypto payments. The latter already has a prominent client – Vapor Art, which is the largest supplier of e-cigarettes in Italy. Pecoraro explained:We love small businesses that want to accept crypto payments but we want to enable as many merchants as we can with a strategic market approach. Our goal is to provide affordable and scalable solutions for both big and small shops and spread real cryptocurrency mass adoption. We plan to enable 5,000 merchants to accept Bitcoin payments.

    By |2019-06-23T15:54:57+00:00June 23rd, 2019|Scoop.it|0 Comments

      Old generation loyalty : Air France-KLM et Accor renforcent leur partenariat avant de disparaitre dans le “Libra”.

      Ian Di Tullio, Senior Vice-President Guest du groupe AccorUne ambiance au beau fixe   Les deux hommes sont joyeux. On sent que l'entente est franche et les relations cordiales, pour ne pas dire amicales. "Nous avons d'abord du relever un challenge technique pour relier nos deux systèmes", explique Frédéric Kahane, "cela nous donne envie d'aller plus loin." "Une belle aventure", ajoute Ian Di Tullio, "la clé pour y arriver, c'est la vraie dynamique que nous avons développé entre les équipes de nos deux groupes." On comprend que les choses ne sont pas figées, que le programme continuera de s'enrichir au fil du temps "afin de proposer une offre la plus large possible", précise Ian Di Tullio. "C'est un outil de fidélisation qui correspond à une attente" indique Frédéric Kahane. "Avant même d'avoir annoncé officiellement le renforcement de nos programmes, plusieurs centaines de nos clients ont déjà lié leurs comptes de fidélité Flying Blue et Club Accor." Alors, quelle seront les prochaines étapes de ce partenariat ? "Pour le moment, on va célébrer tout ça autour d'un verre !" s'exclame Frédéric Kahane, rejoint dans son éclat de rire par Ian Di Tullio. C'est un partenariat entre deux géants français présents dans le monde entier. Des liens de longue date entre les deux groupes qui franchissent ainsi un nouveau pas en renforçant leur coopération. Désormais, avec ce double système de récompense, les Miles s’accumulent à chaque séjour à l’hôtel et les Points lors de chaque vol. Ainsi, pour chaque euro dépensé en vol opéré par Air France-KLM, le voyageur gagnera 0,5 Point en supplément des Miles habituellement attribués. Chaque euro dépensé pour une nuitée dans un hôtel Accor participant au programme équivaut à 1 Miles de récompense en plus des Points traditionnellement attribués. De plus, les voyageurs ont désormais la possibilité de convertir leurs récompenses pour plus de possibilités: 4000 Miles Flying Blue équivalent à 1000 Points Rewards. Dans le sens inverse, le voyageur devra cumuler 2000 PointsRewards au minimum avant de pouvoir les convertir en 1000 Miles.  En récompensant les voyageurs les plus fidèles à chaque étape du voyage, les deux groupes génèrent plus de possibilités et de flexibilité dans leurs programmes de fidélisation. Pour en profiter, les membres doivent relier leurs deux comptes sur le site www.flyingblue.com ou sur le site Le Club AccorHotels.    "Ce partenariat est quelque chose d'unique en Europe », explique Frédéric Kahane d'Air France. "Nous franchissons une nouvelle étape dans notre relation avec le groupe Accor et c'est aussi une occasion en or de lier deux acteurs majeurs".  A l'unisson, Ian Di Tullio (Accor), ajoute que "ce partenariat équilibré offre aux clients des deux groupes un choix plus large avec plus de bénéfice dans la conversion des points gagnés". 

      By |2019-06-22T18:37:32+00:00June 22nd, 2019|Scoop.it|0 Comments

        More than One Year Later, BTC Price Skyrockets Past $10K

        BTC Surpasses $10KDigital asset fans celebrated once again as the price of BTC crossed the $10K zone on Friday, June 21. All week long cryptocurrency enthusiasts watched charts in anticipation and there were a few close calls in the last 48 hours. At press time there’s roughly $20 billion in global BTC trade volume and the digital asset is the top traded crypto coin today besides tether. The top ten exchanges swapping the most BTC include Coinbase, Bitfinex, Bitstamp, Kraken, Gemini, Bitflyer, Bitforex, Coinbene, Binance, and Bitz. The currency pair traded the most with BTC is tether (USDT) capturing 59% of all trades. This is followed by USD (20%), EUR (4%), JPY (4%), and KRW (2.2%). 2019 has been a good year for BTC prices and charts also resemble the patterns of late 2017.

        By |2019-06-22T18:32:05+00:00June 22nd, 2019|Scoop.it|0 Comments

          « Service des consommateurs exigeants, j’écoute ? »

          (Pas) le droit à l’erreur La majorité des Français reste indulgente et bienveillante avec les annonceurs puisque seuls 40 % des personnes interrogées ont déclaré avoir mis fin à leur relation commerciale avec une marque au cours des douze derniers mois en raison d'une mauvaise expérience. Contrairement à leurs homologues français, les consommateurs aux Etats-Unis et en Inde sont plus radicaux puisque respectivement 69% et 58% d'entre eux cessent toute relation commerciale dès l'apparition du premier couac dans les rouages. Mais les consommateurs attendent toujours plus de leurs marques préférées et le font savoir : 55% des clients français se déclarent plus exigeants qu'il y a deux ans en ce qui concerne les services client, contre 47% dans le monde. Ainsi, 55% des consommateurs sont prêts à payer plus cher pour une meilleure expérience contre 31% dans le monde. Même s’ils gagneraient à être améliorés, nos compatriotes sont prêts à considérer les services clients, tous domaines professionnels confondus, comme des véritables services supplémentaire à valeur ajoutée.Attente et répétition : les points de crispation des Français Répéter encore et encore l'objet de l'appel est l'élément le plus frustrant pour 37% des Français. Les râleurs les plus célèbres de la planète -french auto-bashing- s’exaspèrent ensuite d’une longue attente avant de voir leur problème résolu -à 24%-, sur la difficulté à trouver le numéro en question -à 14%- et de devoir changer constamment d'interlocuteurs -à 12%. Les clients français sont aussi parmi les plus impatients -avec les Indiens à 15%-, puisque 12% d'entre eux souhaitent une réponse quasi immédiate d'un conseiller -c’est à dire moins d’1 minute d’attente- contre 9% dans le monde. 37% acceptent de devoir attendre entre 1 à 3 minutes et si 29% des Français sont encore prêts à attendre 3 à 5 min, le pourcentage diminue fortement passées les 6 minutes. Le chat en direct en plein essor Aujourd’hui, les clients, toujours plus actifs et connectés, exigent une expérience selon leurs conditions et leurs canaux préférés. Et ces derniers sont de plus en plus nombreux : 55% des clients français déclarent utiliser déjà 3 canaux de communication ou plus pour interagir avec les marques. D'ailleurs, positionné en 4ème position, le chat en direct est rapidement devenu un canal populaire du service client - 39% des consommateurs mondiaux plébiscitent ce mode de communication. La France voit peu à peu émerger ce canal d'engagement client mais tout reste encore à prouver pour elle. En effet seuls 8% des Français en font leur canal préféré bien loin de l'email à 42% et du téléphone à 33%.

          By |2019-06-21T19:15:33+00:00June 21st, 2019|Scoop.it|0 Comments

            Airbus et SNCF signent en faveur du train du futur

            Réunis au Salon du Bourget mercredi 19 juin SNCF et Airbus ont annoncé une alliance qui repose d’une part sur l’expertise et le savoir-faire d’Airbus en matière de systèmes de localisation par satellites utilisées aujourd’hui par l’aviation civile, qui trouveraient ainsi de nouveaux cas d’usages dans les transports terrestres et notamment ferroviaires. D’autre part, SNCF, avec son accélérateur d’innovation TECH4RAIL, continue d’introduire des technologies ayant fait leur preuves dans d’autres domaines industriels, grâce à une approche de fertilisation croisée entre secteurs. L'objectif est de répondre aux nouveaux usages et besoins du ferroviaire, notamment en développant de nouveaux systèmes de localisation. « Nous sommes ravis d’accueillir la SNCF au Salon du Bourget pour signer cet accord de partenariat de R&D. Il s’inscrit totalement dans notre volonté de mettre les technologies de l’espace, comme la localisation, au service des besoins opérationnels d’entreprise comme la SNCF et dans le quotidien des citoyens » , a déclaré Marc Nasr, Directeur de Space Systems au sein d’Airbus.

            By |2019-06-21T19:15:13+00:00June 21st, 2019|Scoop.it|0 Comments

              Les acteurs de l’aérien inquiets des manœuvres d’Amazon

              Et si quatre ans après avoir renoncé à conquérir le marché du Travel, Amazon revenait avec une stratégie bien ficelée ? Depuis un mois, la firme de Seattle propose des vols domestiques sur le marché indien au travers d’un partenariat avec Cleartrip. La crainte de voir ce mastodonte déployer une stratégie plus globale se fait désormais sentir chez les transporteurs. Voilà plus d’un mois que les yeux des acteurs de l’aérien sont rivés sur l’Inde. Plus particulièrement, sur la version indienne de la plateforme de Jeff Bezos. Le 17 mai dernier, un internaute remarquait qu’Amazon proposait de réserver un vol domestique sur son site indien. Pourquoi privilégier cette plateforme plutôt qu’une agence de voyages traditionnelle ou une OTA ? « C’était beaucoup plus simple », confie Karan Mehrotra à Reuters après avoir réservé un Delhi/Guwahati sur Amazon. « Ils intègrent la plupart de mes besoins en matière de style de vie sur une seule plateforme », ajoute-t-il. La firme s’est associée à Cleartrip pour proposer des réservations de vols nationaux, avec des réductions plus importantes pour les membres du programme Prime.Et si, derrière ce lancement discret et ciblé, la firme de Seattle préparait une stratégie plus globale ? « Pendant des années, les compagnies aériennes ont eu de la difficulté à concurrencer les agences de voyages en ligne comme Expedia Group Inc et les agents de voyages d’affaires qui contrôlent un grand nombre de clients », a déclaré Gordon Wilson, directeur général de Travelport. La crainte de devoir batailler avec ce mastodonte expert de l’expérience client se fait ressentir chez les transporteurs. « Ils n’auront plus rien si Google ou Amazon se positionne ainsi », a ajouté Gordon Wilson. Rappelons que Jeff Bezos a déjà fait plusieurs avancées dans le Voyage il y a quelques années déjà, avant de se raviser.

              By |2019-06-21T19:15:08+00:00June 21st, 2019|Scoop.it|0 Comments

                5 idées reçues sur l’IA, démontées par des chercheurs

                1 / Non, tout n’est pas intelligence artificielleGilles Savard : Aujourd'hui, tout le monde ferait de l'intelligence artificielle. Et on croit qu’il y a deux ans, personne n’en faisait. En ce qui me concerne, je développe des algorithmes depuis 35 ans. Par ailleurs, on a un problème de définition de l’intelligence artificielle : on mélange les méthodologies avec les algorithmes, avec les domaines d'application. Si vous allez sur le Web, vous trouverez une vingtaine de définitions différentes. L'IA relève de l’algorithmique et consiste en des logiciels qui réalisent afin de donner des capacités cognitives à des machines - un téléphone, un ordinateur, un robot. Pour y parvenir, il existe deux grandes familles : l'approche symbolique et l'approche sub-symbolique. La symbolique est basée sur des règles (on transmet des connaissances de base, et on demande à la machine de les appliquer en raisonnant, ndlr), ce qui est très proche de la façon de faire des humains. On y travaille depuis 1950 et on devrait encore y travailler en 2050. On est encore loin du robot autonome avec des intentions.Joëlle Pineau : Le discours autour de l’intelligence artificielle n’est pas toujours très correct (scientifiquement, ndlr). Nous sommes nombreux à faire des efforts pour bien en parler. Mais on est dans un tel contexte de société que les discours polarisés portent beaucoup plus. La bataille n'est pas gagnée.L'IA au sommet de la hype, selon GartnerSimon Lacoste-Julien : Il y a définitivement un effet bulle, une hype autour de l’intelligence artificielle. Je fais régulièrement des interventions de médiation scientifique pour expliquer pourquoi tout le monde parle d'IA en ce moment. Je préfère parler d'« apprentissage automatique ». Il est important de gérer les attentes pour ne pas créer un phénomène de déception si on ne les atteint pas. Ce qui se passe en ce moment ressemble à ce qu’il s’est passé avec le Big Data, il y a dix ans. Le Big Data était la hype précédente. À raison. Grâce aux données, on peut réellement améliorer des processus, imaginer des applications utiles à la société. Ça, ça ne retombera pas.# 2 - Non, l’IA n’est pas magiqueSasha Luccioni : En intelligence artificielle, il reste des domaines où on n'arrive pas à atteindre le niveau atteint par des êtres humains. J’ai travaillé, il y a quelques années, sur le traitement automatique des langues. On traduit moyennement du français vers l'anglais, mais dès qu’on travaille sur une autre langue, ça ne marche pas vraiment bien. Quant à la génération de texte, elle reste basique...# 3 - Non, il ne faut pas avoir peur de l’IA… mais de la souveraineté de nos donnéesGilles Savard : Aujourd’hui, quand le politique parle d’intelligence artificielle, sur quoi met-il l’accent ? Sur sa dangerosité. Mais l’IA, c’est quoi ? Ce sont des algorithmes, développés par des humains, implantés par des entreprises qui sont tenues responsables. Honnêtement, ce n’est pas ce qui me fait le plus peur. Ces algorithmes-là sont des aides à la décision. La vraie question qu'on devrait se poser, c'est la question de la souveraineté des données. (...) Chez nous, on appelle ça le syndrome de la saucisse Hygrade (une saucisse de hotdog très populaire au Canada, ndlr) : elle est la meilleure parce que tout le monde en mange et tout le monde en mange parce qu'elle est la meilleure.C'est un peu ça avec Google. Plus ils ont des données, plus ils peuvent monétiser ces données, plus ils peuvent offrir des applications gratuites, plus ils peuvent obtenir des données. C'est l'effet réseau de données. Il y a eu une concentration de données chez les GAFA, un peu comme il y a eu une concentration par Standard Oil au début du XXe siècle quand ils ont découvert le pétrole, puis la transformation du pétrole en essence et en carburant utile. Tout était concentré chez Standard Oil. Les gouvernements ont vu que ça allait changer le monde et ont décidé qu’il ne fallait pas garder ça dans une seule entreprise.… et de rater la transformation numérique des industrielsGilles Savard : Ceux pour qui cette hype de l’IA est la plus dommageable, ce sont les industriels. Ils voient l'arbre, mais pas la forêt. L'intelligence artificielle est un ajout de techniques. Elle n’est en aucun cas le cœur de la transformation numérique. On oublie l’importance des données. On a cette idée d’une intelligence artificielle qui s’auto-développerait et pourrait devenir dangereuse.Il y a deux ans, j'ai entendu des présentations de gens qui disaient aux industriels : « Préparez-vous, l'an prochain, il n'y aura plus aucun technicien dans vos usines ». Oui, il y aura des robots plus sophistiqués, mais les robots, c'est très cher. Il faudrait les produire en masse. Et ce n'est pas intelligent, un robot. Il fait des choses répétitives. Il faudrait des robots adaptatifs et agiles. On n'en est pas encore là...#5 – Oui, contre la peur, la publication des modèles est une solutionJoëlle Pineau : Je vous donne mon regard personnel sur le sujet, pas celui de Facebook (nous lui avons demandé de réagir au fait que l’institut OpenAI s’est refusé à publier ses recherches sur un générateur de textes jugé bien trop évolué pour ne pas être dangereux , ndlr). Ça vient nourrir une forme d'hystérie. OpenAI s’est refusé à publier son modèle. Ils étaient en train de générer des données de langage de très bonne qualité. De ce qu’on a compris du modèle décrit - ils n’ont pas publié le code -  il n'y avait rien de vraiment nouveau. En tout cas, rendre un modèle public est un antidote en soi. Si le modèle devient public, on est capable de déterminer d’où proviennent les données générées. Lorsqu’on lit un texte de nouvelles générées par une IA, il est difficile de savoir si c'est un vrai ou un faux. Donc mon point de vue est qu’on gagnerait à mettre les modèles en open source pour vérifier.

                By |2019-06-21T19:11:26+00:00June 21st, 2019|Scoop.it|0 Comments

                  « Nous serons bientôt incapables de faire des choix. La démocratie aura alors disparu »

                  « Dans les années à venir, soit les nouvelles technologies détruiront la démocratie et l’ordre social actuel, soit la politique parviendra à asseoir son autorité sur le numérique ». Dès les premières lignes de son livre, L’homme ou la machine, Jamie Bartlett nous met en garde : technologie et démocratie sont engagées dans un conflit grave et, à terme, seule l’une d’elle pourra survivre. La démocratie pourrait devenir ainsi une « coquille vide », dirigée par des machines intelligentes et une nouvelle élite de technocrates progressistes mais autoritaires, écrit Bartlett.Son constat est radical. Plus, en tout cas, que celui du sociologue Dominique Cardon, que nous recevions en mai dernier pour un podcast, à l’occasion de la sortie de son nouveau livre, Culture numérique (Presses de Sciences Po, 2019). Pour ce dernier, le Web et les réseaux sociaux ont surtout redistribué le pouvoir et l’autorité, replaçant les individus et la société civile au centre de l’échiquier, comme le montrent de nouvelles formes de mobilisation collective comme le mouvement Occupy Wall Street, celui des Indignés espagnols, Black Lives Matter aux États-Unis ou bien encore les Gilets jaunes en France.Le propos de Bartlett se situe plutôt dans la lignée de celui du philosophe Éric Sadin, qui entrevoit l’avènement d’une « gouvernance algorithmique » venant remplacer le moindre mécanisme de délibération collective et, ce faisant, détruisant l’essence même de la démocratie représentative. Dans son nouveau livre, Bartlett insiste sur l’idée que le numérique fragilise nos démocraties représentatives, piratant l’attention des citoyens, les privant de leur liberté de conscience, faisant du champ politique une arène violente et créant des inégalités toujours plus abyssales. Un cocktail détonant qui, selon l’auteur, nous livrerait en pâture aux discours simplificateurs et autoritaires des populistes.

                  By |2019-06-21T19:11:09+00:00June 21st, 2019|Scoop.it|0 Comments

                    Pourquoi les assureurs doivent faire plus que de l’assurance

                    Certains pensent toutefois avoir trouvé la solution. « Le nouvel âge d'or de l'assurance sera celui des services », proclame ainsi le patron d'AXA. Un autre assureur - et pas n'importe lequel - en a déjà fait sa deuxième raison d'être. En quelques années, Ping An, le numéro un chinois, est arrivé à se rendre indispensable pour ses assurés mais aussi pour une foule d'autres consommateurs.Avec  sa plate-forme médicale en ligne Ping An Good Doctor - une filiale désormais cotée à la Bourse de Hong Kong -, il est ainsi devenu leur référent en matière de santé. Les 265 millions d'utilisateurs enregistrés sur cette application lancée en 2015 peuvent y trouver réponse à tous leurs besoins : l'accès à des téléconsultations médicales, la livraison d'un médicament en moins d'une heure ou même des tests génétiques.Une légitimité à aller sur le terrain des servicesLoin de s'arrêter à cette success story, le géant chinois étend sa toile dans toutes les directions, avec d'autres écosystèmes de services autour de l'automobile ou de l'immobilier, notamment. Sans compter qu'il vend aussi des services technologiques à ses concurrents ou à des banques. Cette diversification - bâtie à coups de milliards de dollars d'investissement - porte ses premiers fruits : ces différentes activités technologiques procurent déjà à Ping An plus de 16 % de ses profits.Sans nécessairement aller aussi loin, le secteur a une belle carte à jouer. Et il semble en tout cas légitime pour s'aventurer sur ce terrain de jeu. D'après une récente enquête du cabinet Deloitte, 78 % des Français seraient intéressés si leur banque ou leur assurance leur proposaient de nouveaux services « hors de leur champ d'action naturel ». « Tous les assureurs y réfléchissent, même s'il n'y a pas encore réellement de passage à l'acte », constate Julien Maldonato, associé chez Deloitte.Des prestations à monétiserLa marche à franchir n'est par ailleurs pas si haute. Les sociétés d'assistance - partenaires indispensables des compagnies d'assurances - ont depuis longtemps montré la voie. D'abord spécialisées dans le rapatriement sanitaire ou le dépannage automobile, elles ratissent à présent très large : aide aux devoirs, services de conciergerie, accompagnement des personnes en perte d'autonomie et de leurs aidants, etc. Les assureurs ne sont pas en reste :  la téléconsultation est en passe de devenir un standard chez les complémentaires santé .Mais le pari n'est pas gagné d'avance. Les assureurs vont devoir « monétiser » ces prestations additionnelles, qu'ils iront souvent chercher auprès d'autres prestataires. « Les services sont traditionnellement un centre de coûts dans notre métier, car les assurés restent peu disposés à payer pour cela », souligne Guillaume Borie, le directeur de l'innovation d'AXA. Mais il y a des signes encourageants : en Allemagne, par exemple, le groupe français est arrivé à facturer une application qui aide à trouver une place de parking.

                    By |2019-06-21T19:09:35+00:00June 21st, 2019|Scoop.it|0 Comments

                      Investors Love Slack—for Now

                      But Slack's public listing followed two less hyped, but likewise successful, business-to-business IPOs: video conferencing company Zoom in April and network and security company Fastly in May. Together these IPOs suggest that even as the consumer tech market is dominated by Apple, Amazon, Facebook, and Google, companies that sell to businesses can still find ways to compete with the big guys.When Slack launched its chat app in 2013, its most direct competitor was HipChat, made by Atlassian, which had its own successful IPO in 2015. Slack usage soon surged past HipChat usage, and Atlassian shuttered HipChat last year to focus on other products. But it also competed with numerous other workplace communication tools, from email to corporate social networks to old fashioned intranets. Zoom goes head to head with Cisco's well-entrenched WebEx. Fastly found a market despite competition from the likes of Akamai. It's hard to find similar examples among consumer tech, where new competitors tend to either sell out to the big four or remain perpetual also-rans.

                      By |2019-06-21T19:09:03+00:00June 21st, 2019|Scoop.it|0 Comments