Dans « Capital et Idéologie », l’économiste retrace l’histoire mondiale des inégalités et de leurs justifications. Pour terminer par un programme radical pour brider la concentration de la propriété.

Le capital, saison 2. Après le succès mondial du « Capital au XXIe siècle », en 2013, Thomas Piketty publie le 12 septembre un deuxième livre tout aussi ambitieux et volumineux (1 232 pages) sous le titre « Capital et Idéologie » (Seuil).

Il y décortique, sur la longue durée, l’organisation des inégalités et, celles-ci n’étant jamais « naturelles », la façon dont elles sont légitimées. Il montre qu’aucune organisation sociale n’est éternelle et qu’il ne faut pas hésiter à en imaginer de nouvelles, où les inégalités pourront être réduites et où le capital cessera d’être concentré dans quelques mains.

A l’écouter, la propriété privée doit cesser d’être sacralisée. Dans la dernière partie du livre, il avance des pistes en faveur d’une propriété « sociale » (grâce à la cogestion) et « temporaire » (sous l’effet d’un impôt sur la propriété et une dotation en capital universel). De quoi dessiner un « nouveau socialisme participatif » susceptible d’inspirer la gauche.

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