Face à la pression grandissante, le patron de BlackRock, Larry Fink, a engagé son groupe dans un véritable virage vert, annonçant avec fracas en début d’année que le monde de la finance ne pouvait plus fermer les yeux sur le risque climatique. Son groupe a rejoint l’influent groupe d’investisseurs Climate Action 100 +, promettant d’oeuvrer pour plus de transparence en matière environnementale ainsi qu’à diminuer drastiquement ses investissements au sein d’entreprises liés aux énergies fossiles.

La semaine dernière, le groupe s’en est d’ailleurs pris au géant allemand Siemens – au sein duquel BlackRock détient des parts -, dénonçant un contrat passé par le groupe avec un complexe minier en Australie. Un premier geste concret depuis les engagements du groupe. Reste qu’il s’agissait d’un contrat ne pesant « que » 18 millions d’euros pour lequel les dirigeant de l’industriel allemand avait déjà reconnu une erreur.

Sourced through Scoop.it from: www.lesechos.fr