Monthly Archives: February 2020

WhatsApp rejoint le club très fermé des services à 2 milliards d’utilisateurs

WhatsApp fait justement partie de l'écosystème Facebook, au même titre que Messenger ou Instagram. En 2014, la firme de Menlo Park avait racheté la messagerie pour près de 22 milliards de dollars. Soit l'acquisition la plus importante dans l'histoire du groupe de Mark Zuckerberg.WhatsApp : comment Google s'est fait doubler par FacebookDans les années à venir, WhatsApp va continuer à fonctionner de manière très indépendante des autres services, a soutenu, ce mercredi, Will Cathcart le patron de la messagerie, auprès du « Wall Street Journal ».  Une affirmation qui intervient alors même que le groupe de Mark Zuckerberg planche pourtant sur un projet intitulé « Whatsabook »  ; celui-ci vise à rendre interopérable les messageries de Messenger, Instagram et WhatsApp.Facebook unifie ses systèmes de paiementTraduction, un utilisateur d'Instagram pourra communiquer directement avec une connaissance sur WhatsApp. Un chantier sur lequel les régulateurs ont les yeux rivés et qui est loin d'avoir reçu leur feu vert, en raison notamment du danger de propagation des « fake news » et autres contenus problématiques.Toujours pas de publicité« WhatsApp est le meilleur pour les communications privées », a également assuré Will Cathcart qui a précisé qu'il s'agissait du « bon modèle » pour les services de messagerie. Dès 2016, le groupe avait annoncé qu'il allait chiffrer de bout en bout toutes les communications de ses utilisateurs.Ce qui n'a pas empêché ensuite les deux co-fondateurs de WhatsApp, Brian Acton et Jan Koum, de quitter l'Empire Facebook (en 2017 puis 2018) pour des désaccords avec Mark Zuckerberg concernant l'utilisation des données personnelles de leurs utilisateurs. Alors même que le multimilliardaire de 35 ans leur avait promis l'indépendance totale de leur service au moment du rachat.

By |2020-02-23T14:57:47+00:00February 23rd, 2020|Scoop.it|0 Comments

Zuckerberg Asks EU to Regulate Facebook

Who doesn't need boundaries? Widely blamed for his social network spreading hate and misinformation around the world, CEO Mark Zuckerberg is encouraging the European Union to regulate it ahead of his meeting with the bloc today. Speaking at the Munich Security Conference, he said Facebook should be handled like something between a publisher and a telecom provider — and that governments, rather than private companies, should define harmful expression and set the rules for political advertising.Why would he do this? Democratic forces must "move quickly," Zuckerberg said, "before more authoritarian models get adopted."

By |2020-02-23T14:56:13+00:00February 23rd, 2020|Scoop.it|0 Comments

Hobbi, le nouveau Pinterest made in Facebook

Le réseau social Facebook lance une nouvelle application mobile dédiée au partage de collections photos, tout en reprenant les codes du célèbre Pinterest. Le concept : permettre aux utilisateurs de partager leurs photos d’activités créatives telles que de la cuisine, du bricolage ou bien encore de la décoration « home made ». Le mobinaute a ainsi la possibilité d’organiser ses photos, de les classer ou bien encore de les regrouper par projet. Seule différence, pour le moment avec Pinterest : une fonctionnalité qui permet de réaliser des vidéos dans un format cours.Une application lancée par la division New Product Experimentation (NPE), qui a vocation à ‘tester ‘ de nouveaux services siglés Facebook en dehors de son domaine d’activités. Actuellement disponible aux Etats-Unis, en Ukraine, en Colombie, en Belgique ou bien encore en Espagne, Hobbi se déploiera progressivement à travers le monde selon le succès rencontré. Pour les acteurs du Travel, il se pourrait que ce réseau social devienne la nouvelle plateforme inspirationnelle des voyageurs dans laquelle il faudra investir.

By |2020-02-23T14:55:14+00:00February 23rd, 2020|Scoop.it|0 Comments

Réconcilier la France avec son agriculture

Le premier défi est économique. Les dépenses publiques en faveur de l'agriculture sont presque aussi élevées que sa production, sa valeur ajoutée pour être précis : elles en font 76 % ( évaluation de François Ecalle , conseiller maître à la cour des comptes). Le tiers de cette dépense vient des concours publics européens, qui risquent d'être sérieusement remis en cause lors de la prochaine étape de la Politique agricole commune qui doit débuter l'an prochain. Malgré tout cet argent, des dizaines de milliers d'agriculteurs vivent dans la misère. Il faudra « en même temps » restructurer bien des exploitations et rééquilibrer le rapport de force entre les producteurs et leurs clients industriels et distributeurs, bien au-delà des progrès de la loi Egalim.Le deuxième défi est politique et médiatique. La défiance d'une bonne partie des Français est intenable. Intenable pour les agriculteurs, qui n'en peuvent plus de l'agribashing . Intenable aussi pour les autres, qui vont continuer de devoir manger. Là aussi, il faudra progresser des deux côtés. Les agriculteurs devront cesser de nier les vrais problèmes - ils le font déjà de moins en moins. Les Français, en particulier les écologistes, devront sortir de leurs soupçons et leurs accusations quand elles ne reposent sur aucun fondement scientifique - ce qui est de plus en plus souvent le cas. Le chantier est immense.

By |2020-02-23T14:54:46+00:00February 23rd, 2020|Scoop.it|0 Comments

Traders haute fréquence : le « blues » des robots

Virtu financial, un des leaders américains historiques, a annoncé une perte de 103 millions de dollars en 2019. Ses revenus de 1,5 milliard de dollars ont reculé de 18 % par rapport à l'année précédente. La firme souligne qu'elle a été affectée par la baisse de la volatilité des volumes sur les marchés.Deux autres entreprises plus modestes de Chicago,  Allston trading et XR trading, se sont séparées de 10 % leurs effectifs l'année passée, selon Bloomberg. La seconde a été accusée par un de ses concurrents, Chopper trading d'avoir manipulé les contrats à terme sur les obligations d'Etat américaines entre 2012 et 2015. Même un des pionniers du secteur,  Tradebot , fondé en 1999, n'a gagné que 30 millions de dollars l'année passée et contre 140 dix ans plus tôt d'après le « Wall Street Journal ». « Chaque année, les ordinateurs deviennent plus puissants et vos concurrents plus intelligents. il faut innover ou disparaître » a expliqué son fondateur Dave Cummings au journal américain. Sa société a attaqué en justice d'anciens collaborateurs partis chez un redoutable compétiteur, Jump trading. Tradebot estime qu'ils ont violé une clause de non-concurrence et ont emporté avec eux de précieux secrets dont va profiter une autre société.Aux Etats-Unis, les traders et informaticiens de ce secteur gagnent entre 130 000 et 180 000 dollars par an, hors bonus, selon le moteur de recherche d'emplois «Indeed». Citadel contre Flow TradersEn Europe, Flow Traders, un des principaux acteurs avec IMC a vu son revenu non imposable reculer de 4% d'une année sur l'autre à 216 millions d'euros. Ses dépenses en technologie ont progressé de 12 %. C'est sur le très compétitif marché boursier américain que le THF a le plus souffert. En 2020, la firme veut se développer davantage sur les devises et obligations. La société de trading, cotée en Bourse, est vendue à découvert par un hedge fund Citadel Advisors qui parie sur la chute du titre. Ce fonds alternatif diversifié créé par Ken Griffin dispose aussi d'une activité florissante de trading haute fréquence au sein de Citadel Securities.« Slow Trading »Les THF s'efforcent de diversifier leurs sources de revenus sur d'autres marchés. DRW, au travers de sa filiale Cumberland, est  monté en puissance depuis 5 ans sur le marché des crypto-monnaies et du bitcoin, bien plus volatil que Wall Street. « Une vitesse élevée n'est plus l'élément clef déterminant pour les traders haute fréquence. Ils se développent sur des actifs moins liquides (émergents, produits structurés, obligations…). Fournir de la liquidité sur ces marchés rapporte davantage que sur les grandes valeurs mais les défis et les risques sont plus importants. ils doivent détenir leurs positions pendant plus longtemps, couvrir leurs risques, et mobiliser plus de capital », explique Aaron Brown, l'ancien directeur de la recherche sur les marchés financiers du fonds AQR dans un point de vue publié par l'agence Bloomberg. Les THF vont redécouvrir les vertus du trading lent, le « slow trading », un marathon plutôt qu'un 100 mètres. C'est la patience et l'endurance plus que la rapidité qui vont leur faire gagner de l'argent. 

By |2020-02-23T14:54:24+00:00February 23rd, 2020|Scoop.it|0 Comments

Jeff Bezos Can Control Earth’s Future With His $10 Billion Pledge | WIRED

Ten billion dollars may not seem like a sizable sum for people in the market to buy a couple of football teams, but it's an almost unfathomable amount of money for climate change research and activism. It dwarfs the $4 billion that 29 philanthropic organizations pledged to fighting climate change in 2018, in what was called the largest investment of its kind at the time. It’s so much money that it will likely be difficult to spend on existing researchers and organizations, as The Atlantic noted. Bezos could fund 2,857 Duke University professors indefinitely, or almost three times the number of tenured professors at Yale, for example.“It really will shape the whole nature of the climate movement,” says Robert J. Brulle, a professor emeritus at Drexel University studying politics and the environment. “There’s going to be this mad rush of cash.”Brulle’s research on spending by opponents of the climate movement helps put the Bezos Earth Fund into perspective. From 2000 to 2016, he found, electric utilities, fossil fuel companies, and the transportation sector collectively spent over $1.2 billion on climate change lobbying. Another study he coauthored found that from 1986 to 2015, five of the largest fossil fuel firms together spent at least $3.6 billion on corporate promotion advertisements in the US. The figures give an incomplete picture of how much Big Oil and Gas has spent in Washington, but they also suggest that Bezos could conceivably keep up all by himself for decades.Of course, it’s not just the amount that matters, but how Bezos—or those he delegates—chooses to spend it. As CEO of Amazon, Bezos hasn’t exactly led the charge on progressive corporate policies around climate change and the environment. The company has been criticized for years by environmental groups like Greenpeace over its business practices and lack of transparency; the nonprofit CDP told Bloomberg News last year that it was one of the biggest carbon emitters in the world outside the fossil fuel industry. Thousands of Bezos’ own workers affiliated with the group Amazon Employees For Climate Justice have pushed for the company to do more to mitigate its enormous impact on the environment, including by staging a walkout.

By |2020-02-23T14:53:58+00:00February 23rd, 2020|Scoop.it|0 Comments

Marques engagées : le guide pour aller vers l’éco-responsabilité

1. D’abord, ce changement démarre forcément en interne, pour permettre une démarche vraie et validée par les employés, ce qui aura un impact beaucoup plus fort et rapide ;2. Ensuite l’importance de revoir ses process : ceux qui incluent la fabrication, la composition des produits, les méthodes d’acheminement, les relations avec les prestataires ;3. Puis vient l’engagement avec ses consommateurs ou comment communiquer sur ces changements de marque et créer une relation de confiance et d’échanges pour tendre vers le mieux ;4. Vendre les nouvelles offres est aussi une étape clé : celle de présenter des services et produits qui ont été revus sous le prisme de l’éco-responsabilité, qui ont intégré de nouveaux paramètres comme l’empreinte carbone des produits ou qui présentent de nouveaux business modèles comme la location, le prêt, le recyclage ;5. Enfin, cette grande transformation des entreprises amène jusqu’à la transformation de la mission de l’entreprise, jusqu’à la création de business modèles qui incluent de nouveaux KPI’s pour les employés, de nouveaux objectifs sociaux et environnementaux pour les marques. Des changements concrets dans tous les domaines De Make My Lemonade qui vend ses chutes dans ses magasins, à Corail qui créé un nouveau circuit de production éco-responsable, à Vagabond qui propose de renvoyer ses chaussures pour les remettre en circulation, en passant par la start up Cozie qui réinvente des formats de vente zéro déchet, ou à Picture, Loom ou Balzac Paris qui montrent leur démarche sans cacher les limites et les contradictions de leur métier : tous les exemples se veulent positifs, clairs, inspirants.  Dans une année charnière où il va falloir changer pour répondre concrètement aux nouvelles attentes des consommateurs et aux combats écologiques et sociétaux déjà engagés, cette étude pousse à la réflexion et à l’action. 

By |2020-02-23T14:52:54+00:00February 23rd, 2020|Scoop.it|0 Comments

Google Maps, les cartes au trésor

Quinze bougies et une couronne. Né en février 2005, Google Maps, le service de cartes et d'itinéraires de Google, est aujourd'hui dans une forme époustouflante . En quinze ans, ce qui n'était au départ qu'un simple atlas accessible gratuitement via Internet s'est mué en une plateforme de mobilité incontournable, utilisée chaque mois par plus de 1 milliard de personnes à travers le monde.Et non seulement Google est très largement numéro un du secteur avec Maps (67 % de part de marché des applications d'itinéraires aux Etats-Unis en 2018), mais il possède aussi le numéro deux, Waze (12 %), une start-up israélienne acquise en juin 2013. Le premier vrai concurrent n'est donc que le troisième du podium, Apple, dont l'application Plans a connu en 2012 un démarrage catastrophique… dont elle ne s'est jamais vraiment remise.Faire la course en tête n'a pas empêché Google Maps de se réinventer. Aujourd'hui, l'application propose bien plus que d'aller d'un point A à un point B ou de comparer différents modes de transport. Au fil des ans, c'est devenu un outil multifonctions des déplacements, grâce auquel on peut être guidé sur la route, échanger des avis sur un restaurant ou un site touristique, appeler un plombier, commander un VTC ou encore savoir quand arrive le prochain métro.Beaucoup plus que des cartesCe parcours sans faute a commencé en 2003, cinq ans à peine après la naissance du moteur de recherche Google. A l'époque, les seigneurs d'Internet s'appellent AOL et Yahoo! Le premier vient d'acquérir une entreprise de cartographie, Mapquest, et le second s'apprête à lancer un produit équivalent, en ciblant le marché des annonces locales. Larry Page et Sergey Brin, les fondateurs de Google, qui viennent de lancer  leur offre publicitaire Adwords , sentent qu'ils doivent eux aussi proposer des recherches locales, mais leur jeune entreprise n'a pas les ressources nécessaires pour monter un service de cartographie en interne.La solution viendra d'Australie, où Where2, une start-up fondée par deux frères, Lars et Jens Rasmussen, travaille justement sur un logiciel proposant des cartes et des itinéraires. Après quelques mois de tractations, Google acquiert Where2 en octobre 2004, trois mois à peine après s'être introduit en Bourse. Google Maps est lancé officiellement le 8 février 2005, avec de simples cartes. Mais c'est six mois plus tard qu'il se fera remarquer, en proposant une fonction spectaculaire pour l'époque : Google Earth, qui affiche sur une mappemonde des images satellites d'une qualité impressionnante.

By |2020-02-19T19:47:53+00:00February 19th, 2020|Scoop.it|0 Comments

La Chine prête à tout pour être le leader mondial de l’IA

« Celui qui maîtrisera l'intelligence artificielle sera le maître du monde », avait affirmé le président russe Vladimir Poutine en 2017. Le président chinois Xi Jinping ne peut que souscrire à ce propos tant il a placé l'intelligence artificielle au coeur de l'ambition de puissance mondiale de la Chine.« L'IA devient un défi technologique tout comme un enjeu stratégique au coeur de la rivalité sino-américaine, à l'heure où le parti-Etat chinois a formulé le voeu, depuis 2017, de se poser en futur leader dans le domaine des technologies de l'information, avec pour objectif de supplanter la suprématie technologique des Etats-Unis qui perdure depuis la Seconde Guerre mondiale », explique Xavier Seurre, analyste à l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), dans une étude récente.Le gouvernement chinois a effectivement annoncé la couleur dès juillet 2017 lorsqu'il a dévoilé son plan de développement pour l'IA. L'objectif est clair : faire de la Chine le leader mondial de l'IA à l'horizon 2030. Plusieurs objectifs prioritaires sont mis en avant : rattraper le retard du pays dans des domaines clés (recherche fondamentale, semi-conducteurs, formation, etc.) et faire prospérer ses points forts (quantité et qualité des données, écosystème d'innovation…).Baidu et Huawei investissent des milliardsPour atteindre son but, le pouvoir chinois actionne tous les leviers possibles : les acteurs publics (ministères, universités, gouvernements locaux) et les entreprises privées ou publiques (grands groupes industriels, start-up, fonds d'investissement) sont sur le pont.

By |2020-02-19T19:47:34+00:00February 19th, 2020|Scoop.it|0 Comments

Intelligence artificielle : Bruxelles promet un encadrement bien réel

Elle veut profiter de ses opportunités tout en se prémunissant contre ses dangers. Mercredi, la Commission européenne a présenté sa stratégie pour l'Intelligence artificielle (IA), bataille dans laquelle elle veut se lancer avec une approche éthique dont elle entend faire  son marqueur et son atout . « Nous voulons que l'application de ces nouvelles technologies soit digne de la confiance de nos citoyens […] Nous encourageons une approche responsable de l'IA centrée sur l'homme », a insisté la présidente, Ursula von der Leyen.Cela passe avant tout par une approche proportionnelle au risque : plus l'utilisation sera dangereuse, pour la santé, pour la sécurité ou pour les droits fondamentaux, plus les règles et les contrôles seront stricts, a résumé la vice-présidente en charge du digital, Margrethe Vestager. « L'IA n'est ni bonne ni mauvaise en soi : tout dépend du pourquoi et du comment elle est utilisée », a-t-elle insisté.Dans les domaines ou certains usages sont jugés « à haut risque », les systèmes d'IA devraient « être transparents, traçables et garantir un contrôle humain », insiste le Livre blanc publié mercredi, première étape avant une législation plus détaillée en fin d'année, après consultations des parties prenantes.Quatre « secteurs critiques » sont définis : la santé, les transports, la police et la justice. S'y ajoutent trois types d'« utilisations critiques », celles qui impliquent des « effets juridiques » (comme lors de procédures de recrutement) et qui présentent des « dangers mortels » ou des « risques de dégâts et de blessures ». Ce canevas sera la base d'une étude des usages au cas par cas devant aboutir à une dentelle fine pour les activités classées au final « à risques ».

By |2020-02-19T19:47:04+00:00February 19th, 2020|Scoop.it|0 Comments