Monthly Archives: February 2021

Apple Watch, l’autre poule aux oeufs d’or

Lancée en 2015 comme un accessoire de mode, la montre connectée du géant de la tech est vite devenue un précieux outil de suivi médical, notamment du coeur. Elle est non seulement un immense succès commercial mais aussi le fer de lance d'un nouveau filon très juteux pour la firme de Cupertino : la santé. L'histoire d'un produit pas comme les autres, sur lequel flotte le fantôme de Steve Jobs. Lire plus tard Business Story Partager Commenter Tim Cook, patron d'Apple, vante la Watch lors d'un événement du groupe à Cupertino le 10 septembre 2019. (©Bloomberg) Par Benoît Georges Publié le 4 févr. 2021 à 7:30Mis à jour le 5 févr. 2021 à 1:11 C'est un tout petit objet, environ 4 centimètres sur 4 et moins de 40 grammes. Mais il pèse de plus en plus lourd dans les comptes de la plus grande entreprise tech au monde, qui a publié la semaine dernière des résultats ébouriffants , avec un chiffre d'affaires trimestriel pour la première fois supérieur à 100 milliards de dollars. L'Apple Watch a été lancée comme un objet de mode, voire de luxe, mais c'est surtout par le sport, puis par la santé, qu'elle est arrivée au poignet de millions d'utilisateurs. Dévoilée en 2014, trois ans après la disparition de Steve Jobs - qui, pour l'anecdote, ne portait pas de montre -, elle résume à elle seule les nouvelles priorités d'Apple : les objets connectés, les services et, surtout, la santé. Apple ne fournit pas les chiffres de ventes (1), mais selon les estimations du cabinet IDC, plus de 26 millions d'unités ont été commercialisées en 2019 - dont un peu plus de 1 million en France. Pour un autre cabinet, Wedbush Securities, la barre des 40 millions d'exemplaires aurait été franchie en 2020. De quoi dominer non seulement le marché des montres connectées, mais aussi celui des montres tout court : depuis deux ans, Apple écoule plus d'unités que l'ensemble de l'industrie horlogère suisse, qui produit selon les années entre 20 et 25 millions de montres. « En moins de sept ans, Apple est devenu le numéro 1 mondial sur un marché d'où il était totalement absent », résume Daniel Ives, analyste et directeur opérationnel de Wedbush Securities. Toujours plus de capteurs La firme à la Pomme ne compte pas s'en tenir là. Dans un entretien exclusif « Echos Week-End », Jeff Williams, le chief operating officer (directeur opérationnel) d'Apple, explique sur le ton de la plaisanterie que, pour lui, tout le monde devrait en porter une. Bras droit du PDG, Tim Cook, qui occupait le même poste auprès de Jobs, Jeff Williams connaît le produit par coeur : c'est lui qui, aux côtés de Jony Ive, légendaire chef du design du groupe, a dirigé le projet Apple Watch avant son arrivée sur le marché. « La vision initiale, si on la résume en une phrase, était juste d'aider les gens à passer une meilleure journée. »

By |2021-02-06T21:34:12+00:00February 6th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Fnac Darty s’adapte aux nouvelles méthodes de vente

Début novembre, Moulinex a loué un studio et une régie vidéo pour une semaine, afin d’assurer la diffusion en direct d’une émission de 1 heure réalisée avec une pâtissière influenceuse. La diffusion a lieu sur les sites web de Moulinex, Darty, Youtube et Facebook. S’y ajoute un Community manager qui se fait l’écho en direct de l’émission sur les réseaux sociaux, afin d’être repris et amplifié par des influenceurs de premier plan. Si le nombre de personnes connectées atteint seulement 500 personnes durant le direct, cette audience réduite n’est pas l’objectif final de l’opération. L’émission sert à créer du contenu qui va être réutilisé par la marque. Cela permet de disposer de « capsules » vidéos qui sont diffusées sur les médias sociaux, comme Facebook ou Instagram. S’y ajoute le « replay » de l’émission enregistrée. Au bout du compte, les vidéos de recette réalisées avec le robot Moulinex ont été visualisées 4 millions de fois, dont 40 000 ont été vues sur le site de Darty. En revanche, Darty ne communique pas sur le nombre de robots de cuisine supplémentaires vendus grâce à ce dispositif. Des particuliers deviennent démonstrateurs influenceurs Autre démarche employée afin de séduire ses clients, Fnac Darty recourt aux démonstrateurs testeurs, que l’on peut également qualifier d’influenceurs. Via l’application Demooz, des particuliers  s’équipent gratuitement en produits électroménager et high tech de dernière génération. Il s’agit en fait d’un pré-achat dont le coût est progressivement réduit par des actions de promotion mensuelles que doit réaliser le démonstrateur.

By |2021-02-02T11:41:45+00:00February 2nd, 2021|Scoop.it|0 Comments

Ford s’appuiera sur Google pour sa transformation et celle de ses voitures

Sundar Pichai, PDG de Google et Alphabet a pris la parole dans le cadre de cet accord, ce qui est plutôt rare lors de ce genre d’annonce stratégique. Il faut dire que Ford est un géant de l’automobile avec un chiffre d’affaires de 155 milliards de dollars et la vente de 5,4 millions de véhicules, soit 6% du marché. « Nous sommes fiers de nous associer pour mettre en pratique le meilleur de l’intelligence artificielle, de l’analyse des données, des plateformes de calcul et du Cloud de Google » se félicite le PDG de Google. L’amélioration de l’expérience client avec Google est établie pour six ans et apparaîtra dans les voitures de Ford en 2023 L’objectif est de « contribuer à la transformation des activités de Ford et de mettre au point des technologies automobiles qui assurent la sécurité et la connectivité de tout le monde sur la route » ajoute Sundar Pichai. Le partenariat qui cible l’amélioration de l’expérience client dans les véhicules de Ford est établi pour six ans avec Google et se verra dans les voitures en 2023. Des millions de futurs véhicules Ford et Lincoln, tous modèles confondus, seront équipés du système Android, avec les applications et les services de Google intégrés. Ford et Google mettent en place un groupe collaboratif, Team Upshift afin de stimuler l’innovation. Team Upshift doit repousser les limites de la transformation de Ford, favoriser des expériences client personnalisées et ouvrir de nouvelles perspectives basées sur les données. Cela peut inclure de nouvelles expériences de vente au détail de voitures, et de nouveaux modes de propriété basés sur les données.

By |2021-02-02T11:41:06+00:00February 2nd, 2021|Scoop.it|0 Comments

Made.com et Emmaüs Alternatives lancent des collections circulaires…

C’est le nom donné à cette première collection éthique et circulaire, mais c’est également un défi lancé à nos représentations culturelles. Beaucoup en sont déjà persuadés : la conviction que la réponse aux enjeux climatiques et sociétaux que nous connaissons doit passer par notre questionnement, collectif et individuel, et notamment sur la seconde vie accordée aux objets et la seconde chance proposée aux femmes et aux hommes dans la société. L’époque est à l’imagination de nouveaux modes de vie, en questionnant notre rapport au temps, aux autres, au beau... une remise en question culturelle qui ne peut conduire qu’à des habitudes « Encore » plus durables.    Ce partenariat témoigne donc d’ambitions communes pour MADE.com et Emmaüs Alternatives, notamment d’expérimenter de nouvelles manières de créer des ponts entre marques et associations, au-delà du simple mécénat. Cela a donné lieu à de nombreux échanges entre les salariés des deux structures et des formations croisées avec pour objectif que les femmes et les hommes qui les composent apprennent les uns des autres. Ensuite, cette opération a permis plus globalement d’explorer une nouvelle voie vers l’éco-conception et l’allongement de la durée de vie des produits, avec par exemple la mise en place d'un atelier de réparation en circuit court. Enfin, ce partenariat s’inscrivant dans la durée, d’autres objets et détournements viendront enrichir la collection au fur et à mesure pour transformer en profondeur les représentations de l’art de vivre de demain.          Pour « un design plus juste »   Pour mieux comprendre comment cette opération a vu le jour et se faire une idée du futur du design responsable, nous vous retranscrivons une discussion entre Alice Hagger, directrice de MADE.com France, et Eugénie Delariviere, designer et directrice artistique Les Résilientes. Pour toutes celles et ceux qui souhaiteraient soutenir le projet et l’association Emmaüs Alternatives Les Résilientes, une vente caritative aux enchères solidaires sera lancé du 27 janvier 2021 au 8 février 2021, au moment du lancement de l’opération.      Qu’est ce qui a inspiré cette rencontre ?    Alice : c’est d’abord une rencontre entre amis. Romain Peton de l’agence 1987 m’a proposé de prendre un café et en échangeant on a très vite réalisé que des ponts pourraient se créer avec le projet mis en place par Emmaüs Alternatives et les enjeux chez MADE.com. Une première rencontre a permis ensuite de déboucher sur ce magnifique projet que nous connaissons à présent.    Eugénie : le studio Les Résilientes d’Emmaüs Alternatives est né de l’envie de faire se rencontrer les mondes, d’abord celui du design et celui de l’insertion professionnelle, et maintenant celui de la production manuelle en petite série avec celui de plus grosses entreprises comme MADE.com.     On pourrait penser que tout vous oppose et pourtant, quels sont vos points communs ?    Alice : c’est justement le contraste qui est intéressant. Les Résilientes est un chantier d’insertion au sein de la structure associative Emmaüs Alternatives, et nous sommes une marque qui fabriquons du mobilier et de la décoration. Pour autant, nous avons tous deux une passion commune : l’amour du beau et du design. Les frontières s’effacent au profit d’une belle conversation entre passionnés. On parle in fine le même langage et ce projet est la démonstration pleine et entière que nous pouvons construire ensemble, loin des antagonismes de l’ancien monde.          Eugénie : il est vrai que sur le papier tout nous oppose, mais Les Résilientes c’est l’envie de faire se rencontrer les mondes. Il est donc important de ne pas aborder les choses par ce qui les opposent mais par les rapprochements qui peuvent être opérés. Au-delà d’être concepteurs fabricants d’objets de décoration, ce qui nous relie c’est que nous partageons avec les équipes de MADE.com l’envie d’apprendre de nos différences.      Quel avenir pour le design responsable ?    Alice : j’aimerais d’abord me dire que le mot « présent » serait/devrait être le terme employé. Quel présent maintenant pour le design responsable ? Depuis notre création il y a 10 ans, nous avons eu à cœur de faire attention à notre manière de concevoir et de produire. Nous avons, depuis le début, peu, voire pas de stocks car nous produisons en petite quantité et quasiment à la demande. Le projet des Résilientes concourt à cette démarche en interne chez nous. C’est à la fois notre première collection circulaire réalisée avec un acteur extérieur à MADE.com, mais c’est aussi pour nous l’opportunité d’éveiller les consciences, en interne et auprès de notre communauté, et de travailler ensemble à un design plus responsable pour demain.    Eugénie : quand on parle de design responsable on pense à la responsabilité des designers de produire moins, mieux, de manière plus écologique, plus éthique, un peu tout cela à la fois. Mais la responsabilité du design n’est pas seulement celle des designers, elle demande un réaccord de toutes les entités impliquées dans la création de nouveaux objets du sourcing des matériaux, à la fabrication, à la distribution, à la fin de vie... Cela demande un changement en profondeur et cela prend du temps. Je crois surtout qu’il faut avancer avec humilité, comme le dit Alice, nous n’avons pas non plus toutes les clefs, ni toutes les ambitions mais on essaie à notre échelle d’ouvrir des possibilités pour un design plus juste.          SACHA MONTAGUT Après des études de droit, Sacha bifurque vers une formation en communication en IUT puis au Celsa. Grand cinéphile et mélomane, il s’interesse aux nouvelles tendances techniques et médiatiques qui transforment le monde culturel. VOIR TOUS SES ARTICLES Commentez VOUS POURRIEZ AIMER AUSSI L’ESPRIT SCANDINAVE EN DESIGN PACKAGING ! CULTURE DESIGN LA TRÈS ÉTHIQUE FAIRPHONE S’ATTAQUE À L’EXPLOSION DES DÉCHETS ÉLECTRONIQUES AUDACE DES ÉTUDIANTS LYONNAIS ORIENTENT COCA COLA VERS LE « ZÉRO DÉCHET » RÉPUTATION LIFE IN BIOPLASTIC IS FANTASTIC ! INNOVATIONS FÉVRIER JANVIER 2020 2019 2018 RECHERCHER PAR

By |2021-02-01T23:15:28+00:00February 1st, 2021|Scoop.it|0 Comments

Harvard Economics Professor: Governments Will Not Allow Bitcoin on a Big Scale and They Will Win – Regulation

The regulation will come in. The government will win. It doesn’t matter what the technology is. “So, I think over the long run if there’s not a use, the bubble will burst. I hope there’s not such a valuable use but I suppose it’s a hedge against dystopia,” he further opined. Rogoff was then asked, “would you advise Secretary Yellen at Treasury that the U.S. should be proactive in instituting that regulation which could collapse the price of cryptocurrency?” He simply replied: “Yes, that’s just true across the board. It needs to be regulated … I think governments are on it. It’s not being used that widely and I suspect although the bitcoin lobbyists have been successful in getting it in some places, that won’t last.” Rogoff has long been a bitcoin skeptic. In 2018, he told CNBC that the cryptocurrency was more likely to be worth $100 than $100K a decade from then. “Basically, if you take away the possibility of money laundering and tax evasion, its actual uses as a transaction vehicle are very small,” the former IMF chief economist said.

By |2021-02-01T22:24:57+00:00February 1st, 2021|Scoop.it|0 Comments

UBS: Crypto Has Fundamental Flaw, Bitcoin’s Fixed Supply Could Cause Its Value to Collapse – Featured

“The debate about bitcoin and other crypto tends to be very passionate. Crypto supporters say that economists are just dinosaurs, and economists say that crypto supporters are just selling a bubble.” He also pointed out that bitcoin and other cryptocurrencies have been volatile in price terms. “If we look objectively at the issue, I think an important question is whether bitcoin and other crypto could be currencies,” the UBS chief economist continued, emphasizing, “And, I don’t think that they can.” He explained that “One of the key reasons for that is that a currency has to be a stable store of value. With a proper currency, you got a genuine certainty that the basket of goods you can buy today is going to be the same as the basket of goods that you can buy tomorrow.” However, he asserted that “With bitcoin and other crypto, you don’t have that certainty.” The UBS chief economist explained: It’s all down to a rather fundamental flaw with crypto. In order to achieve stable spending power, a store of value, the balance of supply and demand needs to be maintained. “So, if demand for proper currency goes down, the central bank can reduce supply, maintaining the balance and therefore maintaining spending power,” the UBS chief economist opined. However, he did not differentiate between cryptocurrencies with a fixed supply, like bitcoin, and other coins without a fixed supply, including stablecoins. Donovan continued: But if demand for crypto goes down, and self-evidently it does, the supply cannot go down to maintain balance. So, the value, and the spending power, immediately collapses. “It might collapse for a short period of time or it might collapse for a long period of time. But people are unlikely to want to use something as a currency if they got absolutely no certainty about what they can buy with that tomorrow,” he concluded. Many financial strategists, on the other hand, have said that bitcoin’s volatility falls as adoption increases. Fidelity recently pointed out that BTC’s volatility is down about 50% from a few years ago. In July, BTC’s volatility hit a three-year low. Billionaire investor Bill Miller said bitcoin becomes less risky the higher the price goes. UBS recently published guidance on bitcoin investing. “While we wouldn’t rule out further price increases,” the bank warned: “We are also cognizant of the real risk of one losing one’s entire investment. Investors in cryptocurrencies must therefore limit the size of their investments to an amount they can afford to lose.”

By |2021-02-01T22:24:21+00:00February 1st, 2021|Scoop.it|0 Comments

Usbek & Rica – Relocaliser, réindustrialiser dans les territoires, les raisons d’y croire

Gabriel Colletis, professeur agrégé d’économie à l’université Toulouse 1, pointe du doigt un autre facteur pour expliquer la désindustrialisation à la française : « Le passage de l’agriculture à l’industrie, puis de l’industrie aux services, a toujours été perçu comme un gage de modernité. Comme si un pays qui se modernise devait abandonner son industrie. Or, cette représentation des secteurs primaire, secondaire et tertiaire, que l’on a tous apprise à l’école et que l’on doit à l’économiste Colin Clark, apparaît aujourd’hui dépassée, et porte grand tort à l’industrie, qui n’apparaît pas comme un secteur du futur, alors qu’elle doit être justement à la pointe pour relever les défis de la transition écologique ».  Anciennes usines Fagor-Brandt à Lyon. © Romainbehar, Wikimedia Commons Quelles conséquences pour les territoires français ? Alors que ce sont les villages qui se sont dépeuplés lors de l’exode rural, la désindustrialisation a vidé les villes moyennes. « Ce sont elles qui étaient parvenues à attirer les industries, décrypte Olivier Lluansi : elles disposaient de main d’œuvre et offraient un foncier moins onéreux comparé à celui des métropoles ». Le mouvement des gilets jaunes, qui a secoué la France à partir de l’automne 2018 serait le dernier avatar, selon lui, de ce mouvement de fond de dépeuplement des villes moyennes. S’il faut « considérer les gilets jaunes comme un avertissement  », appuie Thierry Ravot, directeur régional pour la région Occitanie à la Banque des territoires, « il y a urgence à réindustrialiser les territoires, abonde Olivier Lluansi. Si on ne le fait pas, ces villes moyennes, qui représentent 25 % de la population, vont rester en souffrance et poseront à terme un risque de cohésion pour notre pays ». Soit, mais comment ? 

By |2021-02-01T22:16:43+00:00February 1st, 2021|Scoop.it|0 Comments