Monthly Archives: March 2021

Pourquoi la publicité en ligne ne sera plus jamais la même en France

Le 1er avril prochain sera une date clé dans la publicité en ligne. Pas parce que la toile révélera ses meilleurs calembours, mais parce qu’à compter de cette date, tous les sites internet devront permettre aux internautes de refuser tous les cookies publicitaires. Il ne sera plus possible de n’afficher qu’un « tout accepter » sur les écrans de recueil de consentement utilisateur. Pour rappel, les cookies sont des traceurs stockés sur le serveur des internautes (que ce soit sur un ordinateur, un smartphone, une tablette ou un objet connecté) qui permettent de suivre leur comportement et de diffuser des publicités personnalisées. Autre mesure prévue par la CNIL : les sites devront donner une information complète sur tous les cookies utilisés, sur les objectifs du traçage, l’identité du responsable et sur l’ensemble de ses droits. Même si la directive européenne dite e-privacy de 2002 et la loi informatique et libertés du 6 janvier 1978 l’imposaient, peu de sociétés respectaient ces mesures. Or il s’agit d’une atteinte à la vie privée. En décembre 2020, la CNIL a d’ailleurs condamné Google et Amazon à une amende de 135 millions d’euros pour leur usage illégal des « cookies ».

By |2021-03-29T09:29:14+00:00March 29th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Vestiaire Collective : le luxe d’occasion est la nouvelle mode à…

Vestiaire Collective  a pris son envol au début du mois de mars en devenant la dernière licorne française en date. Fondé en 2009, le site qui propose en ligne plus de 3 millions d'articles de luxe d’occasion vient de finaliser une levée de fonds de 178 millions d’euros auprès du groupe Kering et de la société d’investissement américaine Tiger Global Management.   Il ne faut plus dire « faire du neuf avec du vieux » mais plutôt « faire de l'argent avec de la seconde main ». Le groupe Kering et  la société d’investissement américaine Tiger Global ne sont pas restés insensibles à cet argument de poids. Et viennent ainsi  rejoignent la liste d’actionnaires historiques de cette jeune pousse qui comprend notamment Bpifrance, Condé Nast, Eurazeo et plusieurs fonds dont Fidelity International, Korelya Capital, Luxury Tech Fund et Vitruvian Partners. Réunir un tel parterre de financiers n’est pas le fruit du hasard. Vestiaire Collective coche en effet toutes les cases nécessaires pour bâtir un business florissant de nos jours.     Une reprise rapide et brutale   Le marché du luxe a été frappé de plein fouet par la pandémie mais son recul ne sera que de courte durée. Le cabinet Bain & Company estime ainsi que les ventes mondiales de biens de luxe ont diminué l’an dernier de 23% à taux de change constant, passant de 281 à 217 milliards d’euros. Cette année devrait être marquée par une nette reprise comprise entre 10% et 19% qui devrait se poursuivre à moyen terme. En 2025, le chiffre d’affaires total du secteur pourrait se situer dans une fourchette comprise entre 320 et 330 milliards d’euros. La Chine devrait devenir au milieu de la décennie actuelle le premier marché planétaire du luxe. Et pour cause : les ventes de biens de luxe ont explosé de 48% l’année dernière en république populaire pour atteindre le montant impressionnant de 43 milliards d’euros.   « Une tendance réelle et profonde »   L’autre atout de Vestiaire Collective, qui compte 11 millions d'utilisateurs, est de surfer sur la vague qui ne cesse de s'amplifier de la protection de l’environnement et de la lutte contre le gaspillage. François-Henri Pinault ne s’en est d’ailleurs pas caché lorsqu’il a justifié sa décision d’investir dans cette plateforme qui semble pourtant être une concurrente directe de ses marques de luxe comme Gucci, Saint Laurent, Balenciaga et Botega Veneta. « Le luxe de seconde main est désormais une tendance réelle et profonde, en particulier parmi les jeunes consommateurs, reconnaît le PDG de Kering. Plutôt que de l’ignorer, nous voulons au contraire saisir cette opportunité pour continuer à améliorer les services proposés à nos clients et orienter l’avenir de notre secteur vers des pratiques plus innovantes et plus durables. Cela s’inscrit de manière naturelle dans notre culture entrepreneuriale, notre stratégie pionnière en matière de développement durable et notre vision moderne du Luxe ». La griffe Alexander McQueen qu’il possède fait figure de pionnière dans ce domaine.

By |2021-03-29T08:33:48+00:00March 29th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Jean-François Rial nommé président l’Office du tourisme de Paris

Dans une interview exclusive, Jean-François Rial explique à L’Echo touristique ses ambitions pour Paris, alors qu’il prend la présidence de l’Office du tourisme et des congrès de la ville Lumière. La vision du PDG du groupe Voyageurs du Monde repose sur quatre piliers : une meilleure répartition des flux, l’écologie, la concertation et surtout « mettre du beau partout ». Au cours de sa séance du 24 mars 2021, le conseil d’administration de l’Office du Tourisme et des Congrès de Paris (OTCP) a élu Jean-François Rial président de l’association. Et ce, sur proposition de la maire de Paris Anne Hidalgo, et de Frédéric Hocquard, adjoint au maire en charge du tourisme et de la vie nocturne. Le PDG de Voyageurs du Monde succède ainsi à Pierre Schapira. Il nous a accordé sa toute première interview dans ses nouvelles fonctions, animé par de nouvelles ambitions : mettre de l’écologie et du beau partout à Paris, et travailler avec toute l’Ile-de-France. L’Echo touristique : Cette nomination est une surprise… Vous êtes déjà PDG de Voyageurs du Monde, vice-président du Seto, et impliqué dans la ferme écologique de votre fils. Pourquoi accepter, en plus, le poste de président de l’OTCP ? Jean-François Rial : Mon activité au sein de Voyageurs du Monde m’occupe à plus de 150%. Celle du Seto va diminuer avec la fin progressive de la crise. La présidence du Conseil d’administration de l’OTCP reste un poste non-exécutif, que j’accepte avec une grande fierté. La directrice générale Corinne Menegaux est très compétente, elle dirigera l’Office du tourisme au quotidien, dans toutes ses dimensions. Je vais essayer d’orienter les équipes de l’OT dans les directions qui me tiennent à cœur. Je dis bien essayer, puisque j’ignore si je vais réussir dans ce monde institutionnel nouveau pour moi. Mais je ne pourrai rien faire seul. Paris étant le phare du tourisme français, il me faut la confiance et l’appui de la Ville, du département, de l’Etat, des régions… Dans le cadre de cette coordination, nous avons proposé à, Luc Carvounas de devenir vice-président de l’OT. Cela m’intéresse, parce que je vais tenter d’étendre mes convictions profondes du voyage – développées chez Voyageurs Monde – au monde institutionnel. Sans certitude de succès. Chez Voyageurs du Monde, j’ai tous les leviers. Là, je ne les aurai pas tous, et ne serai pas dans l’opérationnel. Comment va s’articuler votre mandat avec Corinne Menegaux ? Jean-François Rial : Un président propose, fixe les orientations stratégiques et communique. Un directeur général réalise les choses. Avant d’accepter le poste, j’ai partagé avec Corinne ce que je comptais faire, elle est en phase avec mes objectifs. L’harmonie devra être totale pour être efficaces. Je succède à Pierre Schapira… qui m’a d’ailleurs marié à la mairie du 2e arrondissement en 2007 (rires). Cet élu de la Ville a effectué plusieurs mandats, il apprécie qu’un professionnel lui succède, et la passation se fait en harmonie. D’ailleurs, il restera dans le bureau. Je vais avoir besoin de lui, de son expérience. Quelles sont ces « directions » qui correspondent à vos « convictions profondes » ? Jean-François Rial : Nous avions déjà rédigé avec Jean-François Martins, qui était alors adjoint au tourisme de la maire de Paris, le rapport « Pour un tourisme à impact positif » sur Terra Nova (en 2019, NDLR). J’avais beaucoup apprécié ce travail conjoint avec le brillant intellectuel qu’est Jean-François Martins. Aujourd’hui, il y a quatre directions vers lesquelles je souhaite aller. Le premier objectif, c’est de répartir le mieux possible les flux de voyageurs à Paris, sur des sites différents. A la fois intra-muros mais aussi sur toute l’Ile-de-France. C’est pourquoi je souhaite travailler avec les élus de toute la région. Il faut avoir moins de touristes à la tour Eiffel, la butte Montmartre ou au Louvre, et en attirer davantage dans les 19e et 13e arrondissements par exemple, et sur des sites franciliens. Il faut continuer à augmenter les flux mais empêcher le surtourisme.

By |2021-03-25T22:49:42+00:00March 25th, 2021|Scoop.it|0 Comments

John Lewis shutters eight more stores as it pushes ahead with local format

John Lewis has confirmed it will not reopen eight stores once restrictions lift on essential retail on 12 April, as the department store chain adjusts to the biggest change to the high street “for a generation”. The retailer says it has chosen the eight stores for closure as they exist in locations that cannot sustain a large store and don’t “have enough customers” and that were already challenged prior to the pandemic. The closures, which will see 1,465 jobs at risk, include four department stores in Aberdeen, Peterborough, Sheffield and York, as well as four ‘At Home’ shops in Ashford, Basingstoke, Chester and Tunbridge Wells. The “rebalancing” of the John Lewis store estate means that now just 34 stores will reopen once restrictions lift next month. “Today’s announcement is incredibly sad news for our affected partners, for our customers and for the communities we’ve served over many years,” says chairman of the John Lewis Partnership, Dame Sharon White. “The high street is going through its biggest change for a generation and we are changing with it. Customers will still be able to get the trusted service that we are known for – however and wherever they want to shop.” Speaking at its full-year results earlier this month, the retailer explained it wanted to reshape its business after notching up a £517m pre-tax loss in 2020. John Lewis is hoping to tap into the shift to remote working and the promise of localism with the rollout of smaller, service-orientated local outlets.

By |2021-03-24T22:54:19+00:00March 24th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Automobile : les constructeurs se résignent à la fin accélérée des moteurs thermiques

Le basculement est spectaculaire. Longtemps réticents à adopter la voiture électrique, les constructeurs automobiles ne jurent désormais plus que par la batterie - et semblent avoir résolument décidé d'y croire. Plusieurs d'entre eux voient même le pur lithium ion représenter la majorité, sinon la totalité de leurs ventes à plus ou moins brève échéance. Le premier grand généraliste à dégainer fin janvier a été General Motors qui ne proposera plus que des véhicules 100 % électriques (VE) à compter de 2035. Jusqu'alors, seul le beaucoup plus petit Volvo avait osé un tel calendrier, qu'il vient même de ramener à 2030 . Mi-février, Jaguar Land Rover a annoncé la conversion totale de la marque au félin dès 2025, et une proportion de 60 % de VE dans les ventes de Land Rover en 2030. Ford ne proposera plus que des voitures 100 % électriques en Europe dès 2030 . BMW a de même annoncé la fin des moteurs thermiques pour sa marque Mini en 2030, tout en doublant les prévisions de ventes de voitures à batterie du groupe à cette échéance. Conversion radicale Mais c'est surtout le grand virage de Volkswagen, annoncé la semaine dernière, qui a frappé les esprits. Le géant allemand, qui représente à lui seul un tiers du marché européen avec ses 12 marques (VW, Porsche, Audi, Seat, Skoda, etc.) estime désormais que les VE représenteront 60 % de ses ventes en Europe à la fin de la décennie, et 50 % au niveau mondial. Soit, deux fois plus qu'auparavant. Une conversion pour le moins radicale.

By |2021-03-23T22:19:10+00:00March 23rd, 2021|Scoop.it|0 Comments

La Suède vote un système de bonus-malus pour les avions de ligne

La mesure, qui concerne des redevances payées pour les compagnies, doit entrer en vigueur au 1er juillet 2021, a indiqué à l’AFP le cabinet du ministre Tomas Eneroth. Les avions moins émetteurs, souvent les plus récents, seront favorisés, tandis que les plus polluants, généralement anciens, seront pénalisés. Une première européenne pour la Suède Le projet de loi, qui est encore soumis au feu vert du Parlement, prévoit aussi de prendre en compte la part de biocarburants utilisée lors du vol. Il doit s’appliquer aux deux principaux aéroports du pays, Stockholm Arlanda et Göteborg Landsvetter. « Les détails plus précis doivent encore faire l’objet de discussions », selon le ministère, qui présente le projet comme une première dans l’Union européenne, voire possiblement dans le monde. La mesure figurait dans l’accord politique dit « de janvier » sur lequel s’appuie l’actuel gouvernement social-démocrate, dont font également partie les Verts. Au pays qui a popularisé le concept de « flygskam » (« la honte de prendre l’avion »), chaque Suédois émet environ 1,1 tonne de CO2 par an d’émissions liées aux voyages aériens, soit une hausse de près de 50% depuis 1990, selon une étude de 2017. Quelques mois après la Finlande, la Suède est le premier pays à avoir mis en place une taxe carbone, au début des années 90.

By |2021-03-23T22:03:35+00:00March 23rd, 2021|Scoop.it|0 Comments

Nosulus Rift: le premier masque de réalité virtuelle olfactive –

Ubisoft vient de présenter le Nosulus Rift. Ce masque émetteur d’odeurs propose aux joueurs de jeux vidéo une nouvelle forme d’immersion virtuelle. Par cette performance technique, le développeur parvient à atteindre un niveau supérieur d’exploitation de nos sens. Mis en place pour la sortie du jeu « South Park Annale du destin », il a pu être testé entre le 17 et 21 août au Salon Gamescon de Cologne. Après l’Oculus Rift, le développeur français Ubisoft fait un premier pas dans ce qui pourrait être une avancée dans le monde de la réalité virtuelle avec la sortie du Nosulus Rift. Ce casque aux lignes ergonomiques et confortables immerge le joueur dans une nouvelle expérience olfactive pour un rendu sensoriel revisité. Les diffuseurs d’odeurs situés dans le casque utilisent la technologie Nosulus Air Pump Burner. Ils s’activent en une fraction de seconde suite à certaines actions de jeu pour diffuser deux différentes odeurs très particulières, mais non surprenantes de la part de South Park. Productman, (laboratoire de Buzzman dédiée à la création de produits et services voués à être commercialisés pour le grand public) a collaboré avec des designers industriels, des ingénieurs hardware et software, des « nez » et chimistes pour réussir cette prouesse. L’éclairage multicolore et le lumineux système de LED rendent l’objet d’autant plus ludique et attrayant pour son utilisateur. Ça sent bon le futur! Pour l’instant, le Nosulus Rift reste exclusivement compatible avec le jeu video « South Park Annale du destin » dont la sortie est prévue pour le 6 décembre 2016. Malheureusement, il sera vendu sans ce masque inédit. Les adeptes de jeux vidéo friands de nouvelles technologies ont pu tester la nouvelle trouvaille d’Ubisoft entre le 17 et 21 août au salon Gamescon de Cologne. Aucune commercialisation n’est encore prévue pour le moment.

By |2021-03-23T22:02:29+00:00March 23rd, 2021|Scoop.it|0 Comments

Un laboratoire des sens en Tourisme ouvre ses portes à Carpentras

Audrey Bernard, Fondatrice et présidente de Stimulation Déjà Vu. Le coeur de notre démarche implique science cognitive et créativité. Le laboratoire des sens sera un lieu de  rencontre des sens en tourisme. En pratique, nous y retrouverons des installations d’analyse biométrique permettant de mesurer l’impact émotionnel de différents stimuli. D’ailleurs, une première recherche débutera au printemps 2021. Le sens de l’odorat et le son seront combinés et mesurés afin de démontrer leur impact mémoriel en lien avec un lieu culturel. Qui utilisera ce laboratoire ? Nous arrivons sur le territoire français avec un esprit collaboratif. Cela fait partie de notre ADN depuis le tout début de nos activités au Canada et en France. Nous avons déjà des projets en discussion avec des institutionnels de la région comme le pôle Innov’Alliance à Avignon ou encore plusieurs startups dont AKKEN avec laquelle nous débuterons le premier projet de recherche. Nous invitons les entreprises et startups à nous contacter afin d’échanger et de créer des synergies car c’est en travaillant de concert, avec nos savoir-faire respectifs, que nous pouvons créer de grands projets. Aussi, ce laboratoire servira à mettre en oeuvre tous nos projets créatifs pour nos clients. Pourquoi Carpentras ? La culture, les matières premières, la population et le territoire sont quelques-unes des raisons de notre implantation à Carpentras. Sans oublier l’accueil et l’accompagnement de la région et l’aide de Business France qui a été un élément déterminant dans notre choix. Nous voulons nous inspirer des valeurs authentiques de la région qui se rapprochent des nôtres. Cette implantation est le résultat d’une démarche organique de deux ans. Comment les sens peuvent-ils augmenter l’expérience touristique ? On a surtout entendu parler de la vue avec la réalité virtuelle. La réalité virtuelle est effectivement un moyen très intéressant.  Les champs d’application des sens sont aussi vastes qu’il existe de richesses patrimoniales et naturelles. Nous souhaitons amener notre savoir-faire créatif et biométrique pour innover. L’odorat, le son et le toucher par exemple se transportent aussi virtuellement. Nous travaillons actuellement le développement d’une ‘sensory box’, avec Pierre Elloy, fondateur de Touristic, pour les déploiements hybrides qui font maintenant partie de la promotion des destinations. Nous menons également plusieurs projets de développement de parcours sensoriels physiques et sans contact pour différents sites dans le but d’augmenter l’expérience touristique sur place. Et ce n’est que le début de nos projets sur le territoire français.

By |2021-03-23T22:01:34+00:00March 23rd, 2021|Scoop.it|0 Comments

Pourquoi les fermes verticales font saliver les investisseurs

Les start-up qui déploient des fermes verticales vont-elles révolutionner l'agriculture ? La question reste amplement débattue, mais leur capacité à attirer les investisseurs n'a jamais été aussi forte. En 2020, les spécialistes du capital-risque ont injecté 520 millions de dollars dans le secteur, contre 85 millions en 2015, selon l'agence Bloomberg. Et l'année 2021 a démarré sur les chapeaux de roues, avec les tours de table du Français Jungle (42 millions d'euros, dont 7 en equity ), de l'Américain Oishii (50 millions de dollars) et de l'Allemand InFarm (extension de 100 millions de dollars d'une Série C de 170 millions dollars). Hausse de la population Plusieurs facteurs expliquent cet appétit grandissant. Le premier tient à la croissance de la population mondiale, qui pourrait atteindre 9,7 milliards d'habitants en 2050 selon les projections de l'ONU. « Il va falloir augmenter la production agricole. Or, nous risquons de manquer de terres arables disponibles », rappelle Marie Ekeland, la fondatrice du fonds 2050 . Les fermes verticales pourraient ainsi être une solution d'appoint pour nourrir ces nouvelles bouches. Leurs avantages sont multiples : elles garantissent une production 365 jours par an, sont peu gourmandes en eau, réduisent les distances pour alimenter les magasins en produits frais et contribuent à l'autonomie alimentaire des villes. Le marché est prometteur : il était de 2,2 milliards de dollars en 2018 et pourrait atteindre 12,77 milliards d'ici à 2026, selon un récent rapport d'Allied Market Research. Jungle veut déployer des fermes verticales en Europe Babylone Growers veut révolutionner la culture hors-sol Les start-up du secteur ont besoin d'investissements lourds pour construire des fermes pleines de nouvelles technologies et recruter des ingénieurs capables de suivre au quotidien l'évolution des semences. La taille de l'infrastructure doit être conséquente, faute de quoi il est difficile de réaliser des économies d'échelle. C'est pour cette raison que Jungle a vu les choses en grand . Outre sa ferme de 5.500 m2 à Château-Thierry (Aisne), la jeune pousse tricolore prévoit d'en construire deux autres d'ici à fin 2022 ou début 2023. « Ils ont une approche industrielle » , explique Valentine Baudouin, partner chez Founders Future , qui a investi dans Jungle. « Leur force est aussi de s'intégrer à la politique d'achat de la grande distribution, puisqu'ils travaillent avec Monoprix et Intermarché. » Difficile équation économique En théorie, on peut tout faire pousser dans une ferme verticale. Mais s'il est possible de produire du basilic ou du persil à un prix compétitif, l'équation économique est plus complexe, voire impossible, pour d'autres fruits ou légumes. Les échecs commerciaux de FarmedHere et Plantagon font office d'avertissement. L'intérêt grandissant des investisseurs pour les fermes verticales L'automatisation des tâches et une meilleure maîtrise des ressources (eau, électricité) sont les principaux leviers à activer pour réduire les coûts. Certaines fermes verticales sont par exemple équipées de panneaux solaires et produisent leur propre électricité. Au-delà de l'alimentation, la fourniture de produits aux industries pharmaceutique ou cosmétique pourrait être un relais de croissance à l'avenir. A l'été 2020, le géant allemand Bayer a d'ailleurs investi 30 millions de dollars dans les fermes verticales avec son partenaire singapourien Temasek .

By |2021-03-23T21:26:36+00:00March 23rd, 2021|Scoop.it|0 Comments

Frédéric Montagnon : ” l’objectif d’Arianee ? Créer un internet plus…

la question de base d’Arianee, c’est de repenser la relation entre les marques et les individus. Quand on regarde bien, en ligne, l’essentiel de la collecte d’information et le ciblage sont faits dans un seul but : permettre aux marques de communiquer. Si on arrive à repenser la façon dont ce lien se fait et à faire en sorte que les marques puissent mieux communiquer avec leurs clients, on arrivera à créer un internet plus respectueux. Arianee s’adresse donc avant tout aux marques, pour les accompagner sur les problématiques de gestion des garanties, de la seconde main ou de l’authentification des produits, et au-delà de ça, repense les liens qu’elles entretiennent avec leurs clients. Concrètement, nous leur proposons de créer une identité numérique pour leurs objets, qui sert ensuite à régler les questions de SAV, de revente d’occasion [comme c’est le cas chez Ba&sh] ou d’authentification, beaucoup plus rapidement. Grâce à la blockchain, on peut enfin créer de l’unicité dans le monde numérique : ça ouvre de nombreuses possibilités.

By |2021-03-22T23:01:05+00:00March 22nd, 2021|Scoop.it|0 Comments