Monthly Archives: March 2021

Malgré 660 millions de dollars de bénéfice, Zoom esquive les impôts

Fidèle à la réputation des Gafam, dont elle aspire à rejoindre le club très fermé,  Zoom a décidé de filer à la banque sans passer par la case impôt. Selon un rapport publié la semaine dernière, l’entreprise de télécommunication n’aurait payé aucun impôt fédéral sur le sol américain malgré des bénéfices en hausse de 4000%. Les dés sont pipés.   Qui réglera la dette du Covid-19 ? Au vu des stratégies d’optimisation fiscale qu’elles appliquent depuis de nombreuses années déjà, toutes plus indécentes les unes que les autres, certainement pas les géants du numérique. Selon l’ITEP — l’Institute for Taxation and Economic Policy —, un Think Tank américain non partisan qui planche sur la fiscalité au niveau étatique comme au niveau fédéral, Zoom, jeune leader des téléconférences, aurait réalisé 663,9 millions de dollars de bénéfices avant impôts sur l’exercice 2020, contre 16,3 millions l’année précédente. Au niveau mondial, l’entreprise a généré 2,65 milliards de dollars, soit une hausse de 326% par rapport à 2019. Si cette success story a évidemment été initiée par le contexte sanitaire mondial et l’explosion du travail à distance qui en a résulté, elle n’en demeure pas moins vertigineuse. Dernière donnée qui fait tache: au 31 août dernier, la capitalisation boursière du nouveau géant américain s’élevait à 92 milliards de dollars, soit plus que la valeur combinée de General Motors et Ford.   Pourtant, l’ITEP a révélé la semaine dernière que sur la même période, pour notre plus grand effroi mais sans nous surprendre, Zoom n’avait payé aucun impôt fédéral sur le revenu aux États-Unis, dont le taux est théoriquement fixé à 21 %. Pour comprendre les raisons d’une telle arnaque, légale, certes, mais indécente tout du moins, il fallait se replonger dans notre bon vieux code fiscal. Certes on évoque ici une situation en lien avec la législation américaine, mais les stratégies sont sensiblement les mêmes de pays en pays. En gros, l’entreprise californienne aurait essentiellement esquivé sa responsabilité en ayant recours à des stock options pour la rémunération de ses cadres, permettant ainsi de réduire ses impôts mondiaux de 300 millions de dollars en 2020. En effet, quand une entreprise a recours aux stock options pour indemniser ses dirigeants, elle peut amortir à des fins fiscales des dépenses énormes qui dépassent de loin leur coût réel.       Rien de nouveau sous le cloud   Pourtant, et malheureusement, il n’y a pas de quoi tomber de sa chaise. Presque toutes les plus grandes entreprises du numérique, d’Apple en passant par Microsoft ou Facebook, ont déjà eu recours à ce stratagème « somptueux », selon la formule un brin ironique de l’ITEP. Autre technique mise en place par notre Zoom bien aimé et par ses illustres prédécesseurs avant elle : le recours à l’amortissement accéléré — qui permet des dépenses d'amortissement plus importantes au cours des premières années de la vie d'un bien — ainsi qu’aux crédits d'impôt pour la recherche et le développement. Selon le rapport de l’ITEP : « La combinaison de ces trois avantages fiscaux semble être la recette qu'Amazon et Netflix ont utilisée avec tant de succès pour réduire leur facture fiscale fédérale pendant l'ère de l'impôt sur les sociétés de Trump jusqu'à présent ».   La situation n’est bien évidemment pas nouvelle… et loin de se cantonner à un seul pays ou continent. Mounir Mahjoubi — ancien secrétaire d’Etat chargé du Numérique — écrivait dans une note d’analyse intitulée « Les hackers de la fiscalité » publiée en septembre 2019 que « l’ampleur de l’optimisation fiscale des GAFAM est sans commune mesure. Au niveau mondial, soit après avoir consolidé les comptes de toutes leurs filiales, la charge fiscale qu’elles supportent s’avère inférieure à celles des entreprises du CAC 40. Par exemple, l’impôt consolidé de Google n’a été que de 12% en 2018, contre 34% pour Hermès, 29% pour LVMH et 25% pour l’Oréal ». Le désormais ex-secretaire d’État concluait sa note en expliquant qu’en 2018, les Gafam auraient déclaré en France 3,4 milliards d’euros de chiffre d’affaires cumulé contre 14,9 milliards effect

By |2021-03-31T07:46:16+00:00March 31st, 2021|Scoop.it|0 Comments

Si en 2021 tu n’as pas ton show de live shopping, tu as raté ta vie…

Le digital est certainement actuellement le meilleur témoin des évolutions de comportements de notre société. L’émergence du réseau social Clubhouse en est l’un des exemples frappants. La pandémie de Covid-19 a fait faire aux entreprises un bond de 6 ans en matière de transformation numérique, comme le révèle la dernière étude menée par Twilio.     Décideurs et acteurs du marketing sont plus que jamais aux aguets pour identifier les nouvelles tendances, juger de leur potentiel et poser les bons jalons pour ne pas se laisser distancer. S’il est une tendance qui mérite qu’on y porte attention, c’est bien celle du live shopping qui a réalisé en Chine, en 2020, 170 milliards d’euros de chiffre d’affaires auprès de 524 millions d’acheteurs, soit 62% des internautes chinois ! Nul doute que le succès de ce modèle soutenu par le groupe Alibaba en Asie trouvera sa place en France dans très peu de temps.     Fnac Darty, Carrefour, Leroy Merlin, Club Med ou Cultura ont fait des tests discrets en 2020   Ce n’est pas un hasard si Fnac Darty, Carrefour, Leroy Merlin, Club Med ou Cultura ont été parmi les premiers à mener discrètement quelques tests en 2020. Le marché français a un potentiel extraordinaire, preuve en est le nombre de Français –plus de 1,5 million -qui se sont connectés à une session de live shopping en 2020, première année de test & learn pour ce modèle. Le succès du live shopping... ou comment enchanter le shopping en ligne. Pandémie oblige, 2020 a été une année faste pour le commerce en ligne.     Expérience trop fade et désincarnée pour l'heure   Pour autant, l’expérience reste trop souvent fade et désincarnée comparée au shopping en boutique, où l’on peut toucher, sentir, tester... et bénéficier du conseil d’un vendeur. Le taux moyen de transformation des sites marchands est (souvent) là pour le prouver. Le live shopping apporte une occasion créative, vivante et chaleureuse de pallier ce problème.     Les Français sont matures pour le live shopping   Véritable expérience augmentée du e-commerce, il combine son accessibilité et sa rapidité à la dimension de conseil et de prescription du shopping physique, tout en ajoutant une expérience communautaire et divertissante. Il a pour effet de booster les ventes tout en optimisant la qualité et la nature de l’expérience vécue par les internautes avec les marques participantes.La crise a démontré la nécessité d’être agile, de s’ouvrir aux nouvelles formes de commerce face à des consommateurs enclins à découvrir de nouveaux modèles et adopter de nouveaux usages. Les Français sont matures pour le live shopping. Vous voilà prévenus, si en 2021 tu n’as pas ton show de live shopping, tu as raté ta vie (de e-commerçant). A défaut, vos clients risquent bien de trouver leur bonheur dans de toutes nouvelles émissions qui ne manqueront pas de vendre vos produits avec plus de fun et certainement plus d'efficacité.

By |2021-03-30T12:30:17+00:00March 30th, 2021|Scoop.it|0 Comments

La politique mémorielle, un instrument essentiel en Afrique pour l’Elysée

Un soldat de la Légion étrangère française vérifie les documents d’une femme rwandaise souhaitant traverser la frontière pour se rendre au Zaïre, le 15 août 1994. HECTOR MATA / AFP « Un travail scientifique assez colossal. » C’est ainsi qu’est accueilli, à l’Elysée, le rapport de la commission Duclert sur l’engagement de la France au Rwanda en soutien au régime hutu, entre 1990 et 1994. Remis vendredi 26 mars, le document répond en tout point à la lettre de mission signée par le président de la République – ainsi que s’en félicite l’entourage de ce dernier –, malgré un « délai très contraint ». L’accès promis à l’ensemble des archives consultées par les historiens répond à un souci de transparence, que les prédécesseurs de M. Macron n’avaient pas manifesté. Dans un communiqué publié dans la soirée, l’Elysée a salué « une avancée considérable dans la compréhension et la qualification de l’engagement de la France au Rwanda. » Article réservé à nos abonnés Lire aussi Rwanda : la commission Duclert conclut à une faillite militaire et politique de la France de 1990 à 1994 La satisfaction de l’Elysée porte sur deux aspects. Par son exhaustivité et par sa profondeur, le rapport permettrait enfin de sortir des fantasmes et de réunir tous les volets de l’engagement français au Rwanda, égrenés, depuis vingt-sept ans, au fil des publications. Les blancs dans les archives ne sont pas niés mais relativisés. « Ce qui est très utile, c’est que ces absences sont objectivées, et [qu’elles] ne peuvent plus faire l’objet de spéculations sur le fait qu’on chercherait à dissimuler la preuve de telle ou telle décision, assure-t-on à l’Elysée. C’est important par rapport à l’opinion publique. » Temps de l’infusion dans l’opinion publique Le deuxième point se trouve dans la conclusion. Les historiens réunis autour de Vincent Duclert auraient trouvé un équilibre judicieux entre reconnaissance des responsabilités et des dysfonctionnements de l’Etat d’une part et rejet de la notion de complicité de génocide de l’autre. « La conclusion écarte cette affirmation, en disant qu’aucune trace dans les archives ne permet d’attribuer à la France un rôle en matière de préparation et d’exécution du génocide », souligne un conseiller.

By |2021-03-30T10:49:46+00:00March 30th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Camille Noûs, scientifique fantôme à l’insolent succès

Ce polymathe est un auteur fictif, inventé par un collectif de chercheurs français qui entend, en imposant sa signature, dénoncer symboliquement les travers de l’évaluation de la recherche par le nombre de publications.Publié hier à 11h30, mis à jour hier à 16h31 Temps deLecture 4 min. Partage Partager sur Facebook Envoyer par e-mail Partager sur Messenger Plus d’options Article réservé aux abonnés Vie des labos. Quel chercheur ou chercheuse de France n’apprécierait pas de lire, le jour de son anniversaire, une mention de son travail dans la célèbre revue Science ? Même si c’est dans les pages d’actualité de ce journal, plutôt que dans les pages publiant des travaux de recherche originaux. L’heureux événement vient d’arriver le 16 mars à Camille Noûs, mais avec un titre intrigant : « Qui est Camille Noûs ? » Un génie sans aucun doute, tant sa production, validée par les revues scientifiques, touche des branches très variées allant de la physique des particules aux sciences sociales en passant par les maths, l’informatique, la chimie ou la biologie. Tant, aussi, l’auteur est prolifique, avec 180 articles publiés dans 110 journaux. Ce qui est davantage, en France, que les impressionnants records pour une seule année des médecins Guido Kroemer (79 articles) ou Laurent Peyrin-Biroulet (119), mais moins que le professeur Didier Raoult (228), selon la base de données Scopus. « La publication scientifique, en vingt ans, est devenue moins une unité de connaissance qu’une unité comptable, qui sert à évaluer », rappelle Yves Gingras, professeur d’histoire des sciences Autre trait de caractère notable et rare dans ce monde si sérieux, l’humour : Camille Noûs n’existe pas et est membre d’un laboratoire imaginaire, Cogitamus. C’est un auteur allégorique, inventé le 20 mars 2020 par un collectif de chercheurs militants désireux notamment de rompre « avec la rhétorique de la trouvaille géniale et solitaire qui justifie le marketing de soi-même, la course au chiffre, l’évaluation à l’impact et la mise en concurrence des scientifiques ». Bref, un acte symbolique pour dénoncer les travers des modes actuels de publication, d’évaluation, de recrutement… « La publication scientifique, en vingt ans, est devenue moins une unité de connaissance qu’une unité comptable, qui sert à évaluer », rappelle Yves Gingras, professeur d’histoire et de sociologie des sciences, directeur scientifique de l’Observatoire des sciences et des technologies à l’université du Québec à Montréal, et qui suit « cette initiative très intéressante »

By |2021-03-30T10:47:30+00:00March 30th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Gibraltar, premier laboratoire post-Covid d’Europe

On a du mal à le croire, mais depuis vendredi 26 mars, Gibraltar, ce territoire britannique lilliputien de 7 km2 situé à la pointe sud de la péninsule ibérique, vit presque comme dans le monde d’avant la pandémie. Il flotte comme un sentiment de liberté retrouvé dans la péninsule de Gibraltar. Les mariés se succèdent le samedi après-midi sur le parterre des églises. Les amoureux et les badauds se baladent au clair de Lune en toute insouciance. Les masques ne sont plus obligatoires à l’air libre. Le couvre-feu n’existe plus et la restauration et les bars, notamment les pubs, peuvent rester ouverts jusqu’à deux heures du matin. Le tout, sans avoir à garder les distances de sécurité. « Nous sommes en train de laisser derrière nous l’hiver le plus mortel et nous souhaitons la bienvenue au printemps de l’espoir », lançait sur un ton lyrique, mercredi 24 mars, le Premier ministre de Gibraltar Fabian Picardo, lors de l’annonce des nouvelles mesures sanitaires. Ces dernières font de la petite péninsule, le premier territoire du continent européen sans presque aucune restriction et cela alors qu’une quatrième vague de l’épidémie menace l’Espagne.

By |2021-03-30T10:31:06+00:00March 30th, 2021|Scoop.it|0 Comments

L’enseigne Cora propose de faire ses courses en s’aidant d’un moteur de recommandations de recettes

Le distributeur Cora collabore avec la startup Miam afin de proposer une suggestion de recettes contextualisées à ses clients en fonction de leurs préférences. La solution est un moteur de recommandations avec une mise au panier des ingrédients sur le site cora.fr. Une réponse aux demandes des consommateurs « Ce service répond à un besoin exprimé par les consommateurs et s’adapte aux nouvelles habitudes d’achat en ligne » présente Vincent Levy, directeur e-commerce et cross-canal de Cora France. Cette nouveauté intervient après la refonte de la plateforme e-commerce du distributeur. La nouvelle fonction de choix de recettes émet des suggestions de repas personnalisées en fonction des goûts et des habitudes d’achat lorsque l’on fait ses courses sur cora.fr. La recommandation de recettes tient compte des rayons consultés, de l’historique des commandes, des préférences alimentaires et des marques préférées Cette solution ouvre un nouveau parcours d’achat qui démarre par une recette de cuisine et qui vise à proposer une expérience inspirante et un gain de temps aux clients. Le moteur de recommandations de recettes prend en compte des paramètres tels que les rayons consultés, l’historique des commandes, les goûts, les préférences alimentaires et les marques préférées. Les clients se voient ensuite proposer des recettes et les ingrédients nécessaires les plus adaptés à leur profil et à leurs souhaits. Le catalogue initial de 1600 recettes sera prochainement enrichi par d’autres contenus. Les produits suggérés peuvent être substitués et les quantités peuvent être optimisées en fonction du nombre de convives et grâce à des alternatives proposées en un clic. La solution souhaite également faire réaliser des économies et éviter le gaspillage alimentaire. Pour cela, elle distingue les aliments principaux par rapport aux condiments qui sont souvent déjà à disposition dans la cuisine des consommateurs.

By |2021-03-29T09:43:11+00:00March 29th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Les chips Pringles, érigées en objets de collection numériques grâce aux NFT

Pringles, la marque de chips du groupe Kellogs, innove régulièrement avec de nouveaux arômes comme récemment avec un goût de burger inédit. La marque vient de lancer une nouvelle mouture de ses chips mais celle-ci est non comestible car elle est totalement virtuelle. Une édition numérique limitée à 50 exemplaires Baptisée « CryptoCrisp », elle a été fabriquée en édition limitée à 50 exemplaires. Il s’agit d’une animation web. On peut l’acquérir aux enchères sur la plateforme rarible sous la forme d’un fichier animé contre de la cryptomonnaie, en l’occurrence du Weth, une monnaie basée sur la blockchain Ethereum. Le Cryptocrisp de Pringles est ce que l’on appelle un NFT, un Non Fungible Token, c’est-à-dire un bien numérique unique et non remplaçable, protégé par un titre de propriété et enregistré dans la blochchain. Le fichier numérique devient dès lors unique. Et même si l’apparence du fichier est dupliquée, une seule personne pourra revendiquer en posséder l’original.

By |2021-03-29T09:42:37+00:00March 29th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Le groupe Casino lance une monnaie digitale, le Lugh

Le groupe Casino lance une monnaie digitale baptisée Lugh. Cette monnaie aura la même valeur que l’euro, 1 Lugh vaut 1 €. L’objectif de Casino est de préparer le futur du paiement et de la carte de fidélité pour ses clients et de riposter à l’initiative de Facebook qui développe sa propre monnaie digitale. Dans ce projet, Casino passe par sa filiale RelevanC spécialisée dans la donnée, la publicité et le marketing. RelevanC est dirigé par Cyril Bourgeois qui devient Président de Lugh. Lugh est créée comme une société au capital de 10 000 €. Casino s’appuie dans l’aventure sur le savoir faire de la banque Société Générale, de Sceme et du cabinet d’audit PwC. Les échanges de cette monnaie dans l’univers digital se feront via une blockchain de technologie Tezos. La somme émise au lancement est de 500 000 € déposés sur le compte géré chez Société Générale. Réaction à la monnaie digitale de Facebook Avec sa monnaie numérique Lugh, Casino réagit à l’initiative Diem, le nouveau nom depuis décembre dernier de la monnaie virtuelle Libra de Facebook. Pour Casino, il n’est pas question que les Gafa dictent leur loi dans le paiement. Casino évoque comme objectif du projet Lugh la création d’un consortium d’acteurs tournés vers les consommateurs en « B to C » afin de réussir à créer un consensus autour d’un moyen unique de paiement et de fidélité grâce à une technologie partagée, sécurisée et transparente entre des entreprises indépendantes.

By |2021-03-29T09:41:17+00:00March 29th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Carrefour étend le nombre de magasins capables de traiter les commandes e-commerce

Face aux évolutions des modes de consommation de ses clients, Carrefour annonce qu’il aura 2000 points de vente adaptés au e-commerce en France d’ici la fin 2021. Ces magasins proposeront soit du drive accessible en voiture, ou du drive piéton, de la livraison à domicile le lendemain, de la livraison express en une heure, etc. Le distributeur cible les villes de taille moyenne qu’il ne desservait pas jusqu’ici avec l’ensemble de son offre. Un service de livraison à J+1 dans 330 villes Carrefour indique que chaque magasin mettra en place le service le plus adapté à sa zone de chalandise. Ainsi, un service de livraison à J+1 sera proposé dans les magasins Carrefour de 330 villes, et la livraison express dans ceux de 200 villes d’ici la fin de l’année. « La consommation e-commerce est désormais plus diverse, avec des clients à la recherche d’une gamme de services élargie » considère Élodie Perthuisot, directrice e-commerce et transformation digitale de Carrefour. La dirigeante souligne que l’année 2020 a profondément changé les habitudes des consommateurs, en particulier en matière d’e-commerce. « Le drive a longtemps été prédominant, particulièrement pour les familles avec enfants » reconnaît-elle. Désormais, elle souhaite que Carrefour dispose du premier réseau d’e-commerce de France. « Nous profitons de la complémentarité de nos formats et de la force de notre de réseau de magasins de proximité » termine-t-elle. 17 nouveaux magasins livreront à domicile d’ici fin mars D’ici la fin mars, 17 nouveaux magasins assureront la livraison à domicile, ce qui permettra à l’enseigne de pouvoir desservir 69 nouvelles communes. A titre d’exemple, dès cette semaine, le magasin d’Epernay va ouvrir son service de livraison à domicile, « Carrefour livré chez vous », s’inscrivant ainsi dans la stratégie d’expansion territoriale de l’enseigne. Suivront Venettes, St Ma

By |2021-03-29T09:40:50+00:00March 29th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Tourisme durable : le train à hydrogène français enfin sur les rails

Lancé en Allemagne en 2018, le train à hydrogène doit enfin démarrer en France avec la signature d’un contrat pour 12 à 14 rames destinées à quatre régions pionnières, les premiers essais étant prévus en 2023. Ces trains rouleront sur des voies secondaires non électrifiées, où règnent aujourd’hui les motrices diesel, comme entre Lyon et Clermont-Ferrand. Les moteurs à hydrogène présentent un avantage évident pour la transition climatique : ils n’émettent aucun gaz à effet de serre, seulement de la vapeur d’eau et de l’eau condensée. Et le temps presse, si la SNCF veut tenir sa promesse de se débarrasser du matériel diesel d’ici 2035.           Une sorte de précommande a été symboliquement passée le 5 mars par la région Bourgogne-Franche-Comté. Celle-ci veut dans un premier temps faire rouler des trains à hydrogène sur 19 kilomètres entre Auxerre et Laroche-Migennes, dans l’Yonne. L’Auvergne-Rhône-Alpes, le Grand Est et l’Occitanie devraient également passer commande dans quelques jours. Les quatre régions vont profiter d’un contrat-cadre existant pour acheter des rames auprès d’Alstom, via la SNCF. Trois chacune, et deux supplémentaires en option pour le Grand-Est. Des trains « zéro émission » Outre à Auxerre et entre Lyon et Clermont-Ferrand, on devrait ainsi voir circuler des TER à hydrogène en 2024 ou 2025 du côté de Bagnères-de-Luchon (Haute-Garonne). A un peu plus long terme, les Pays de la Loire en veulent pour la transversale Caen-Le-Mans-Tours. Garantis « à zéro émission », ces trains mélangent de l’hydrogène embarqué à bord et de l’oxygène présent dans l’air ambiant, grâce à une pile à combustible installée dans la toiture qui produit l’électricité nécessaire à la traction de la rame. Des batteries permettent en outre de stocker l’énergie récupérée pendant le freinage, qui est réutilisée dans les phases d’accélération. Une autonomie de 400 à 600 kilomètres Alstom a fait circuler des prototypes en Allemagne entre 2018 et 2020, puis l’an dernier aux Pays-Bas et en Autriche. Le groupe français a reçu des commandes fermes pour 41 exemplaires en Allemagne, qui doivent entrer en service commercial à partir de 2022. Le groupe a aussi vendu six rames à une compagnie italienne, en adaptant un modèle produit dans le pays. Sur le même sujet Confinement partiel : la SNCF réduit la voilure Mar 26, 2021 Aéroports : le préfet de Paris autorisé à placer les cas… Mar 25, 2021 Linus Bauer : « En 2024, l’aérien croîtra plus fort… Mar 24, 2021 La chaîne de traction – fabriquée à Tarbes – doit être la même pour les trains français, avec une autonomie de l’ordre de 400 à 600 km. Mais là où les modèles allemands sont monomodes – propulsés uniquement par leurs piles à hydrogène et leurs batteries -, les français seront bimodes, capables également de rouler sous caténaires en traction électrique. Cette option n’a pas totalement convaincu la région Centre-Val-de-Loire, qui veut tester le train allemand à la rentrée entre Tours et Loches (Indre-et-Loire). La SNCF, longtemps réticente, a fini par se convertir à l’hydrogène, désormais considéré comme une bonne option pour remplacer le diesel. Mais les différentes parties prenantes ont mis du temps à s’accorder sur le cahier des charges et surtout sur le financement. Les premières rames vont en effet revenir à 17,3 millions d’euros aux régions – qui financent les trains -, soit un tiers plus cher qu’un train classique. 1 100 TER marchent actuellement au diesel Finalement, l’État signe un chèque de 47 millions, « ce qui couvre tous les surcoûts » selon une source proche du dossier. Alstom et la SNCF ayant aussi mis 16 millions au pot. Au-delà des prototypes, le marché semble prometteur, puisque près de 1 100 TER utilisent actuellement du diesel. Mais il reste à voir si l’on peut utiliser de l’hydrogène gris (fabriqué avec des processus utilisant des énergies fossiles, donc polluants) avant de passer à l’hydrogène vert (issu d’énergies renouvelables – par électrolyse de l’eau – vraiment propre mais nettement plus cher), pour lequel la France n’est pas prête. Le projet pilote d’Auxerre, par exemple, comprend la construction d’une station de production d’hydrogène vert utilisant l’énergie des barrages du Morvan, pour 8,5 millions d’euros. Cette station doit aussi alimenter des bus. Autre difficulté potentielle : le modèle qui doit être adapté à l’hydrogène – appelé Coradia polyvalent par Alstom et Regiolis par la SNCF – est fabriqué par le site alsacien de Reichshoffen. Or, le constructeur français s’est engagé à céder l’usine et le modèle de train à un concurrent pour obtenir le feu vert de Bruxelles à son rachat de Bombardier Transport. D’où la nécessaire mise en place d’un mécanisme associant le futur repreneur.

By |2021-03-29T09:32:07+00:00March 29th, 2021|Scoop.it|0 Comments