On a du mal à le croire, mais depuis vendredi 26 mars, Gibraltar, ce territoire britannique lilliputien de 7 km2 situé à la pointe sud de la péninsule ibérique, vit presque comme dans le monde d’avant la pandémie.
Il flotte comme un sentiment de liberté retrouvé dans la péninsule de Gibraltar. Les mariés se succèdent le samedi après-midi sur le parterre des églises. Les amoureux et les badauds se baladent au clair de Lune en toute insouciance. Les masques ne sont plus obligatoires à l’air libre. Le couvre-feu n’existe plus et la restauration et les bars, notamment les pubs, peuvent rester ouverts jusqu’à deux heures du matin. Le tout, sans avoir à garder les distances de sécurité. « Nous sommes en train de laisser derrière nous l’hiver le plus mortel et nous souhaitons la bienvenue au printemps de l’espoir », lançait sur un ton lyrique, mercredi 24 mars, le Premier ministre de Gibraltar Fabian Picardo, lors de l’annonce des nouvelles mesures sanitaires. Ces dernières font de la petite péninsule, le premier territoire du continent européen sans presque aucune restriction et cela alors qu’une quatrième vague de l’épidémie menace l’Espagne.

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