Monthly Archives: March 2021

Jour du dérèglement : la France vit « à crédit du climat »

« Le 17 mars 2021, c’est le jour du dérèglement. La France a émis, en 77 jours, l’intégralité des gaz à effet de serre qu’elle devra émettre en une année en 2050 pour respecter son objectif de neutralité carbone », alerte un communiqué de l’Affaire du siècle qui rassemble les ONG Notre affaire à tous, la Fondation Nicolas Hulot, Greenpeace et Oxfam. i Pourquoi lire La Croix ? La Croix choisit dans le flot de l’actualité des pépites à mettre en lumière, en privilégiant le recul et l'analyse. + Ce calcul a été effectué par le cabinet indépendant Carbone 4 sur la base des chiffres de la Stratégie nationale bas carbone (SNBC). En trente ans, la France devra faire baisser ses émissions de gaz à effet de serre de l’équivalent de trois trimestres d’émissions actuelles. En 2019, le pays s’est engagé à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, c’est-à-dire à ne pas émettre plus de carbone que son territoire ne peut en absorber, notamment par les forêts et les sols. → ANALYSE. Première étape vers une taxe carbone aux frontières de l’Europe Newsletters La Croix i Edition Environnement Chaque samedi, des sujets environnementaux Je m'inscris En 2021, la France devrait émettre 389 mégatonnes de CO2. Le pays est très loin de son objectif de neutralité carbone, fixé à 80 mégatonnes. Ce calcul territorial exclut les émissions liées au transport maritime et aérien, ainsi que les émissions produites à l’étranger liées à la consommation française, dites « émissions importées ». « La France vit à crédit du climat. À ce rythme, la neutralité carbone ne pourra être atteinte qu’en 2084, soit avec 34 ans de retard », estime l’Affaire du siècle.

By |2021-03-22T22:34:56+00:00March 22nd, 2021|Scoop.it|0 Comments

Usbek & Rica – « Tourisme authentique »: décryptage d’un fantasme

Mendier dans des pays en développement en prônant l’accueil et la chaleur des locaux devient un comportement particulièrement nocif pour le secteur touristique Partager sur Twitter Partager sur Facebook A Contrario, il est possible d’effacer cette contrepartie économique, en imaginant un échange basé sur les sourires et les cocottes en papier. Ainsi, mendier dans des pays en développement en prônant l’accueil et la chaleur des locaux devient un comportement particulièrement nocif pour le secteur touristique. À terme, le jeu devient négatif et ne profite à personne. Les prestataires ne bénéficient plus des retombées économiques et le voyageur devient un indésirable.  L’aventure des différents programmes télévisés basée sur ce concept de l’aumône fonctionne car elle est unique et incarnée par des personnalités sympathiques, mais elle n’est pas souhaitable à grande échelle. Dans ce sens, les voyages humanitaires et solidaires ont un prix et demandent un investissement financier important, indispensable pour assurer cet équilibre et permettre au voyageur d’apaiser leur for intérieur. Les acteurs touristiques qui construisent les voyages équitables ne remettent pas en cause cette dimension économique essentielle pour le développement des destinations. Croire que le tourisme de demain sera extrait d’un système économique sous prétexte d’authenticité revient à nier les bases du tourisme basé sur l’équilibre des échanges. Si l’authenticité n’est pas économique, alors peut-être est-elle historique ? L’authenticité du voyage reposerait dans un retour aux pratiques d’antan, basées sur la représentation sépia d’un imaginaire fantasmé. Pourtant, en France, le tourisme n’existe que depuis l’avènement des départs en vacances le long de la nationale 7, là où le tourisme de masse accompagnait la bétonisation des littoraux pour accueillir les flux massifs de touristes. Cette vision nostalgique ne semble pas en accord avec les ambitions des voyageurs de demain qui souhaitent s’évader seuls sur des espaces vierges, hors des sentiers battus et préservés des aménagements touristiques.  Alors l’authenticité est peut-être plus ancienne, dans les origines mêmes du Grand Tour, ces aristocrates traversant l’Europe pour se vanter d’être nobles et cultivés. Dans ce cas, le tourisme restera une activité de niche prévue pour les plus aisés, dont les activités seront essentiellement culturelles. Si l’authenticité est historique, alors le tourisme de demain se fondera sur le privilège des voyageurs du XVIIIe siècle ou sur la démocratisation des déplacements de masse. Assurément, il est préférable que cette authenticité ne soit pas historique, car force est de constater que ce passé n’a pas construit de tourisme viable puisqu’il nécessite d’être ré-imaginé. Le tourisme de demain semble se revendiquer révolutionnaire, sensationnel et unique. Fort heureusement, nous aurons le plaisir de découvrir de nouvelles destinations à travers la fonte des glaces et l’évasion spatiale Partager sur Twitter Partager sur Facebook Si l’authenticité n’est pas historique, alors peut-être est-elle intergénérationnelle ? Nous abordons ici un sujet très délicat tant il stigmatise les inconforts générationnels liés aux pratiques touristiques. Du point de vue des acteurs, c’est laisser place aux nouvelles générations pour construire le tourisme de demain. Cependant, la gouvernance du tourisme n’appartient pas à ces nouvelles générations mais à des directeurs, des consultants, des politiques et des enseignants – qui ont sans doute bien voyagé – et qui ont des idées bien précises des décisions à prendre pour préserver les environnements.  Ils peuvent faire reposer cette culpabilité sur les jeunes générations, qui n’ont d’autre pouvoir que de se formater à ces discours. Quand je voyagerais loin, j’irais ramasser des déchets pour un tourisme régénératif et respectueux. Quel plaisir ! Et si le flygskam (la honte de prendre l’avion) est trop important, alors la proximité sera de rigueur : rien de mieux qu’un tour de vélo dans sa communauté de communes, pendant que nos retraités continueront de se dorer la pilule dans des clubs en Tunisie…  Construire le tourisme sur ces rancœurs générationnelles demande un investissement pour ne pas transmettre le sentiment de culpabilité ; et un travail pour accepter d’évoluer dans la continuité de décisions éclairées par l’expérience des aînés. Le tourisme authentique semble se baser sur des pratiques différenciées qui ne peuvent être effacées. Si l’authenticité n’est pas intergénérationnelle, alors peut-être nait-elle dans le collaboratif ? Autrement dit, construire ensemble le tourisme de demain. Cette notion perd de son sens dans la mesure où la tendance souhaite effacer les acteurs touristiques traditionnels. Les agences de voyages sont désertées pour favoriser les réseaux sociaux et les sites internet de destination. Les transporteurs et hébergeurs se retrouvent concurrencés par des acteurs numériques qui présentent leurs offres comme renouvelées et alternatives. Enfin, les désirs individuels préfèrent l’exploration et l’aventure en solo plutôt qu’un accompagnement par des professionnels.  Le tourisme de demain semble se revendiquer révolutionnaire, sensationnel et unique. Fort heureusement, nous ne manquons pas de destinations touristiques et nous aurons le plaisir d’en découvrir de nouvelles à travers la fonte des glaces, les changements climatiques et l’évasion spatiale. Puis, comme le dark tourisme intrigue, la visite des nouveaux espaces de pauvreté restera une expérience unique, pleine de rencontres et de vrais gens. C’est donc la découverte de territoires non-touristiques et non-adaptés qui valoriseraient cette authenticité. Si l’authenticité ne nait pas dans le collaboratif, alors peut-être est-elle inclusive ? Cette notion d’inclusion se décompose sous deux formes. D’abord du point de vue individuel, avec cette possibilité pour chacun de pouvoir bénéficier des mêmes pratiques touristiques. Puis autour d’un questionnement sur l’acceptation réelle des touristes par les destinations. Sous sa première forme, il ne faut pas oublier que le tourisme n’est pas une activité innée, qu’il demande un apprentissage certain. Prendre l’avion peut sembler anodin pour des voyageurs initiés depuis leur enfance. Il l’est beaucoup moins pour un adulte qui n’en a jamais eu l’occasion.  Nous pouvons aussi l’illustrer à travers les fortes tendances du slow tourism basées sur les modes de transports doux comme la marche, le vélo ou le cheval. Dans cette diversification de l’offre, il est nécessaire de se former pour déployer un bivouac, sillonner les destinations en cyclotourisme ou profiter d’une évasion à cheval. Il faut disposer du bon matériel, connaitre les parcours sécurisés ou simplement affronter l’appréhension d’un nouveau type de voyage. Pour beaucoup, ça semble évident, mais découvrir ces nouveaux horizons nécessite d’être accompagné. À défaut, on continue de creuser le fossé entre une population qui a pu découvrir ces nouvelles pratiques touristiques et une autre qui s’installe dans leur méconnaissance pour retrouver les plages bondées d’un sud français estival, largement promu par la téléréalité.

By |2021-03-22T21:53:49+00:00March 22nd, 2021|Scoop.it|0 Comments

Inside the Newest Crypto Craze: The NFT – OZY | A Modern Media Company

Why Are They Blowing Up Now? Blockchain-driven decentralized finance, or DeFi, surged in 2020 as people moved away from the traditional financial system amid widespread distrust of institutions, common during recessions. But last year a recession coincided with the arrival of digital commerce like never before. That appetite was behind not only the Bitcoin boom but also other new blockchain-based financial ideas like NFTs, which took off after floating around for a few years.  Tokenizing Your Content. Digital content is tokenized — or becomes an NFT — through a process called “minting,” which assigns a coin on a blockchain to any given work, authenticating as many copies the creators see fit. Anything can be made into an NFT, from a recipe to a song. However, to do so you need a crypto wallet and to have purchased some cryptocurrency as it costs to create an NFT, typically anywhere from $2 to $32 depending on the day’s “gas price.” Afterward, pairing your wallet to a marketplace listing an NFT is as simple as an upload. Pitfalls. We’ve seen the boom-and-bust cycle before in the crypto market, such as initial coin offerings (when startups, many of which failed, issued digital tokens to raise money) that were scorching hot around 2017. So NFTs are no safe bet. Whether you want to look at Mark Cuban selling one of his tweets for $952, Lindsay Lohan selling an image of her face for more than $2,000 or actor/boxer/social media tycoon Logan Paul selling NFTs of himself unpackaging Pokémon cards for millions of dollars, the market is running amok in ways that don’t always make sense.   CHANGING THE WORLD Power to the (Digital) Artist. NFTs are revolutionary for artists and creators as they give them complete authority over their content, how to distribute it and who gets a cut. The smart contracts governing NFTs allow artists to retain a copyright and to earn a percentage of every sale, so they benefit as the value of their work rises. Digital artists are seeing a boom as their work finally has a chance to be collected in a way that previously was reserved for fine art. Next up? Musicians, who could leverage the platform to make far more than the per-stream pittance they get from the Spotifys of the world. New Way to Invest. At a time when investors are looking beyond Bitcoin for the next big thing, NFTs have arrived. Entrepreneur guru Gary Vaynerchuk says he’s been waiting for this moment since 2010 and that the “next 36 months will be incredible,” as he uses his platforms to evangelize for NFTs. During a single day in February, NFTs generated more total sales than they did in all of 2020. But investing is not as simple as hopping onto a brokerage site. To purchase an NFT, you typically have to buy Ethereum cryptocurrency, then store it in a digital wallet like MetaMask — which comes with fees, so it can cost as much as $100 just to make a bid.

By |2021-03-22T21:46:02+00:00March 22nd, 2021|Scoop.it|0 Comments

Le PDG de Danone débarqué, remplacé par l’ancien patron de Legrand

Faire de Danone une entreprise à mission n’aura pas sauvé la tête d’Emmanuel Faber, qui a été débarqué de son poste de PDG de l’entreprise ce dimanche. Il est remplacé par Gilles Schnepp, ancien patron de Legrand, nommé Président du Conseil d’Administration. L’objectif est de retrouver des performances économiques satisfaisantes sous la pression de certains actionnaires. Création d’une direction générale Le Conseil d’administration a par ailleurs décidé de séparer les fonctions de Président et de directeur général. Dès lors, il a nommé Véronique Penchienati-Bosetta, actuellement Directrice Générale International, et Shane Grant, actuellement Directeur Général Amérique du Nord, pour diriger conjointement l’entreprise pendant la recherche d’un Directeur Général. Véronique Penchienati-Bosetta (Directrice Générale) et Shane Grant (Directeur Général Délégué) travailleront ensemble pour assurer la continuité opérationnelle de l’entreprise. La priorité du nouveau Président et du Conseil d’Administration sera de conduire la transition, notamment à travers la recherche d’un nouveau Directeur Général. Danone a mandaté un cabinet de recrutement international pour mener à bien cette recherche. PDG de l’industriel Legrand durant 12 ans Gilles Schnepp est diplômé de HEC en 1981. Il a commencé sa carrière en 1983 chez Merrill Lynch France, dont il est devenu Vice-Président. Il a ensuite rejoint Legrand en 1989, où il a occupé différentes fonctions avant d’être nommé Directeur Général des Opérations en 2000. Il a intégré le Comité Exécutif et le Conseil d’Administration en 2001, puis en est devenu Vice-Président et Directeur Général de Legrand en 2004. Entre 2006 et 2018, il a été PDG de Legrand. Gilles Schnepp a été Président du Conseil d’Administration entre 2018 et 2020. Depuis 2020, il est conseiller d’exploitation de Clayton, Dubilier & Rice. Il est aujourd’hui également administrateur de Legrand, Saint-Gobain et Sanofi. Danone emploie 100 000 salariés et vend ses produits vendus dans 120 pays. Danone a réalisé un chiffre d’affaires de 23,6 milliards d’euros en 2020. Le portefeuille de Danone comprend des marques internationales telles que Actimel, Activia, Alpro, Aptamil, Danette, Danio, Danonino, evian, Nutricia, Nutrilon ou Volvic ainsi que des marques locales et régionales comme AQUA, Blédina, Bonafont, Cow & Gate, Horizon Organic, Mizone, Oikos, Prostokvashino, Silk et Vega.

By |2021-03-20T13:41:21+00:00March 20th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Google précise son calendrier menant à la fin des cookies tiers

Le système de cohortes consiste à placer chaque internaute dans des groupes – des « cohortes » – de plusieurs milliers d’internautes qui ont des profils similaires en matière de centres d’intérêt et qui seront ciblés par les publicitaires. Ce système évite le suivi individuel de chaque internaute comme c’est le cas avec les cookies tiers. Le dispositif est baptisé « FLoC » ou « Federated Learning of Cohorts » – Apprentissage fédéré des cohortes – par Google. Google considère qu’il progresse car il se montre satisfait des résultats de ses derniers tests des « FLoC ». « Les cohortes montrent un moyen de supprimer efficacement les cookies tiers de l’équation publicitaire et à la place de cacher les individus au sein de grandes foules de personnes ayant des intérêts communs » décrit David Temkin, directeur en charge de la confiance et de la préservation de la vie privée dans les publicités chez Google. Il a présenté la position de Google dans un billet de blog en date du 3 mars. Google ne créera pas de système alternatif de suivi individuel des internautes Google justifie le système des cohortes comme moyen de préserver la vie privée des internautes tout en conservant la publicité comme la base de financement d’internet afin de donner accès gratuitement à l’information. Par ailleurs, Google tient à souligner que lorsqu’il cessera l’usage des cookies tiers, il ne créera pas d’autres identifiants pour suivre les individus lorsqu’ils naviguent sur le Web, et qu’il ne les utilisera pas non plus dans ses produits. Le suivi individuel des internautes ne sera pas conforme aux évolutions réglementaires selon Google Google reconnaît que d’autres fournisseurs vont pouvoir proposer une forme d’identité d’utilisateur destinée à assurer une traçabilité des publicités sur le Web, ce que lui ne fournira pas. Google donne comme exemple l’usage des adresses email des personnes. Mais le géant américain écarte tout traçage individuel dans l’avenir. « Nous ne pensons pas que ces solutions répondront aux attentes croissantes des consommateurs en matière de confidentialité » affirme David Temkin. « Ces solutions ne résisteront pas aux restrictions réglementaires en évolution rapide. Elles ne sont donc pas un investissement durable à long terme » ajoute-t-il. L’information d’appartenance à une cohorte sera délivrée par une API. Cela doit permettre de préserver la vie privée de l’internaute tout en permettant le travail des annonceurs et des éditeurs publicitaires, et préserver le chiffre d’affaires de Google au premier rang.

By |2021-03-15T22:42:33+00:00March 15th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Avoir 20 ans en 2021 : moment de rupture pour la Gen Z

“Je fais partie d’une génération pionnière, destinée à atteindre de nouveaux sommets en matière d’innovation et de changement à l’échelle mondiale”. C’est ce que déclare Jeremiah, interrogé dans le Rapport de Facebook IQ sur la génération Z*. Et il a raison. La génération Z a de fortes attentes vis-à-vis des marques, mais également des employeurs, et ils n’hésitent pas à faire entendre leur voix. 72% des jeunes de cette génération trouvent que les marques ne sont pas assez engagées, et 68% estiment qu’il est de la responsabilité de ces marques d’agir pour les grands enjeux de la société**.     De quels enjeux parle-t-on ?   D’abord, la protection de l’environnement. Avec comme figure de proue une Greta Thunberg plus que déterminée, les marches pour le climat ont su rassembler un grand nombre de jeunes dans le monde entier. Et ce n’était pas que du vent. La jeune génération est aujourd’hui plus que regardante sur les engagements des marques, et n’hésite pas à consommer autrement. Le véganisme chez les jeunes se fait de plus en plus courant, tout comme l’achat de seconde main (Merci Vinted). Le racisme, ensuite. La génération Z, grâce à sa capacité de connexion avec le monde entier en continu, se sent beaucoup plus concernée par les problématiques mondiales en termes de racisme. Le mouvement des Black Lives Matter a été largement repris dans l’hexagone, et aujourd’hui 80% des jeunes soutiennent la cause**, et s’engagent en publiant des contenus sur Instagram, en prenant la parole sur TikTok, et en pointant du doigt les coupables. La génération Z n’a pas peur de s’exprimer haut et fort, n’en témoigne la répartie cinglante de Greta Thunberg lors de la défaite de Trump aux élections américaines. Le féminisme, aussi. Les discriminations sexistes, la cause transgenre, là encore, leur engagement est fort. 74% de la Génération Z se dit concernée**. Au Canada, des jeunes garçons se sont rendus au lycée en jupe pour protester contre les discriminations faites à leurs camarades de classe. Sur les réseaux sociaux, les jeunes femmes et jeunes filles clament leur droit à l’égalité, à la liberté sexuelle, et à leur droit à marcher dans la rue en sécurité sans que leur tenue soit considérée comme responsable pour les micro-agressions qu’elles subissent en permanence.

By |2021-03-15T22:05:25+00:00March 15th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Trust Barometer : Les Français plus sceptiques que jamais

Infodémie inquiétante   La pandémie a donné lieu à une « infodémie », une surabondance d’informations exactes ou fausses, tant en ligne que dans les médias traditionnels. Les experts qui n’ont pas cessé de se contredire sur les plateaux de télévision, dans la presse et sur la Toile ont encore détérioré le niveau « d’hygiène informationnelle » de la population française qui était déjà très bas. Cet indicateur se base sur des critères comme l’intérêt pour l’actualité, la consultation de plusieurs sources d’information, la vérification systématique des informations et  l’intégrité de la source ainsi que le partage d’informations vérifiées. L’étude d’Edelman révèle qu’à peine 18% des Français détiennent une bonne « hygiène informationnelle ». Ce chiffre est alarmant car il existe un parallèle entre ce niveau d’éducation et l’hésitation à se faire vacciner : les Français avec une bonne « hygiène informationnelle » sont ainsi 16 points plus susceptibles de se faire vacciner (62 % vs. 46 %). « La crise de la covid-19 est la première pandémie à l’heure de nouvelles technologies et de l’information continue, résume Alexandre Faure, directeur général chez Elan Edelman. Ces technologies nous ont permis d’être en sécurité, de nous informer en temps réel et de rester connectés, mais elles ont également contribué à une épidémie de désinformation, une « infodémie » qui ébranle la confiance des Français envers les items refuges traditionnels comme les scientifiques et les politiques. »     Merci patron…   L’employeur semble être aujourd’hui la seule valeur refuge face à la crise sanitaire. 70% des Français font en effet confiance à leurs patrons (+3 points) et 44% jugent que leur société est parvenue à créer un environnement propice pour retourner au travail en sécurité. L’entreprise est devenue une figure stable face à l’incertitude générée par la pandémie. 66% des sondés dans l’hexagone souhaitent même que les dirigeants d’entreprises deviennent acteurs du changement. Signe des temps. Les entreprises sont chaque fois plus jugées comme étant celles par lesquelles les changements arrivent concernant notamment l'urgence climatique, la RSE, ou le respect de la biodiversité. Et c'est d'autant plus vrai ici: « Elles ont une vraie carte à jouer et elles doivent être capables de se montrer à la hauteur de cette crise », prévient Amélie Aubry. La pandémie a décidément bouleversé toutes nos certitudes pour le meilleur mais aussi, peut-être, pour le pire.

By |2021-03-15T21:55:38+00:00March 15th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Loi Climat : l’écotaxe sur les poids lourds refait surface

Favoriser le ferroviaire ou le fluvial Dans le détail, l'article 32 du projet de loi Climat , qui sera examiné dans l'Hémicycle à la fin du mois, prévoit une « habilitation à légiférer par ordonnance » pour permettre aux régions volontaires, « disposant d'un domaine public routier », de mettre en place cette contribution. L'article stipule aussi que le gouvernement sera autorisé à prendre les ordonnances dans un délai de 24 mois à compter de la publication de la loi, ce qui laisse un peu de temps. L'exposé des motifs précise qu'il s'agit de « favoriser le transport des marchandises par des moyens moins émetteurs de gaz à effet de serre (ferroviaire, fluvial...)». «L'échelle régionale est tout à fait adaptée et la contribution toucherait l'ensemble des camions, à la fois les camions français mais surtout les camions étrangers », a souligné le corapporteur du projet de loi, Jean-Marc Zulesi (LREM). De son côté, le ministre délégué aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari, a insisté sur le fait que la demande émanait de certaines régions, « dans une logique de différenciation ». Exemple : la nouvelle collectivité européenne d'Alsace, qui a récupéré la gestion de certains tronçons routiers et souhaiterait lutter contre l'afflux de poids lourds sur l'A35. Depuis des années, elle demande à taxer les nombreux camions qui empruntent son réseau gratuit dans l'axe nord-sud, pour échapper à la fiscalité allemande.

By |2021-03-15T21:53:04+00:00March 15th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Paiement par reconnaissance faciale dans les supermarchés du groupe X5 en Russie

Le groupe de distribution alimentaire russe X5 déploie la technologie de paiement par reconnaissance faciale dans ses supermarchés. X5 s’associe à la banque russe Sber et à Visa afin de lancer un service de paiement biométrique sans contact aux caisses automatiques dans ses magasins.  Un service proposé dans 52 supermarchés Ce service est disponible dans 52 supermarchés Perekrestok. Il utilise l’identification biométrique développée avec la société VisionLabs. Ce nouveau mode de paiement devrait être disponible dans 150 supermarchés Perekrestok d’ici la fin mars. En avril, plusieurs magasins de proximité Pyaterochka à Moscou emboîteront le pas. Après avoir examiné les résultats de la première phase pilote et recueilli les commentaires de ses clients, X5 déterminera s’il convient d’étendre le service dans toutes les régions où il opère. Le service est comparable à une transaction par carte bancaire classique en termes de rapidité Le service est baptisé « paiement en un coup d’œil ». Il prend quelques secondes. Le service est comparable à une transaction par carte bancaire classique en termes de rapidité. La nouvelle technologie est proposée aux clients de la banque Sberbank.  Dans leur application mobile « Sberbank Online », ils doivent sélectionner l’option « Payer avec un coup d’œil » et spécifier la carte à utiliser pour le paiement.  Après avoir scanné leurs marchandises sur une caisse automatique, les clients sélectionnent l’option de « payer en un coup d’œil », retirent leur masque pendant une seconde et regardent dans l’appareil photo. La solution ne fonctionne que sur les machines d’encaissement automatiques conçues par X5. Actuellement, la technologie est disponible sur 350 appareils. Elle peut être étendue sur l’ensemble du réseau de X5 qui comprend 6000 appareils. L’option sera également proposée dans les nouveaux magasins qui seront installés en 2021.

By |2021-03-12T18:55:32+00:00March 12th, 2021|Scoop.it|0 Comments

[#AWFT21] Un rapport prône une taxe “indexée sur la fréquence des voyages et la distance”

« Peu de secteurs occupent dans le paysage de la transition énergétique une place aussi singulière que l’aviation. Industrie de pointe à l’impact climatique négligeable pour ses défenseurs, lubie des ultra-riches rompus à l’exercice de minimiser leurs émissions pour ses détracteurs, elle génère des avis clivants et des oppositions parfois stériles. » Ce sont par ces mots emprunts de sagesse que s’ouvre le rapport « Pouvoir voler en 2050, quelle aviation dans un monde contraint ? » rendu par Supaero Decarbo, un collectif engagé d’anciens élèves de l’ISAE-SUPAERO préoccupé par le changement climatique, et Shift Project, un think tank qui œuvre en faveur d’une économie libérée de la contrainte carbone. Avant 2050, un budget épuisé Selon ce rapport très argumenté, la croissance modélisée du trafic aérien d’ici à 2050 n’est pas compatible avec les objectifs de l’Accord de Paris sur le climat. Et ce, même si les avions « décarbonés » entraient en service dans les temps. En effet, selon le rapport, « les émissions de CO2 ont augmenté de 42% entre 2005 et 2019 du seul fait de la croissance du trafic » – mais ont chuté en 2020. « Ramenés au nombre de voyageurs uniques », ces niveaux « prennent une tout autre dimension » : en 2018, 1% de la population mondiale était responsable de 50% des émissions du secteur. Même dans un scénario optimiste, avec un avion à hydrogène dès 2035, et l’utilisation de carburants alternatifs, tout le « budget carbone » de l’aérien serait épuisé quand même avant 2050. Ce sont d’ailleurs ces problématiques qu’abordera le forum mondial A World For Travel.

By |2021-03-12T18:46:00+00:00March 12th, 2021|Scoop.it|0 Comments