Monthly Archives: April 2021

Apple AirTags Are the Perfectly Boring, Functional Future of AR | WIRED

Jessica Brillhart, who runs the mixed reality lab at USC’s Institute for Creative Technologies, points out that location tags could also be a way of sharing two-way information about objects within a space. Attach one of these tags to an object, assign it a name, and “the system can learn at scale what constitutes a fridge, what constitutes a bridge, what constitutes a tree,” Brillhart says. “So it’s an access point, but it works in tandem, feeding information to the system and helping people contextualize the world.” It’s worth noting that Apple hasn’t identified this as a specific use case for AirTags, but the fact cannot be ignored that once a network of location-aware devices exists in the world, that network could provide the knowledge necessary to unlock more powerful applications. “The biggest hurdle in AR is really knowing what it is you’re looking at or knowing where you are, but these AirTags may help contribute to that understanding,” Brillhart says. Apple has not yet responded to requests for comment on this story. But Apple’s AR ambitions likely don’t end with AirTags, the Measure app, and flashy games. The company is reportedly working on AR glasses—as are Facebook, Snap, and others—though more recent reports suggest Apple’s first heads-up display may be more of a niche device than a consumer-friendly product. But even if those Apple AR glasses arrive and become a success, and even if more AR games like Pokémon Go emerge to steal the hearts of children and adults, iPhone owners will continue to experience AR in more mundane, but ultimately more useful, ways. Whether they’re using their iPhone to measure a filing cabinet for their home office, or following onscreen arrows to find their AirTagged backpack before rushing off to school, they’re plugged into Apple’s vision of augmented reality. No glasses required. More Great WIRED Stories 📩 The latest on tech, science, and more: Get our newsletters! Here’s what it takes to fly a drone on Mount Everest AI comes to car repair, and body shop owners aren’t happy 7 emergency preparedness apps to keep on your phone Bill Gates is upbeat on climate, capitalism, and even politics How to stop misinformation before it gets shared 👁️ Explore AI like never before with our new database 🎮 WIRED Games: Get the latest tips, reviews, and more 💻 Upgrade your work game with our Gear team’s favorite laptops, keyboards, typing alternatives, and noise-canceling headphones Most Popular BACKCHANNEL They Hacked McDonald’s Ice Cream Machines—and Started a Cold War ANDY GREENBERG GEAR Everything Apple Announced

By |2021-04-22T10:40:18+00:00April 22nd, 2021|Scoop.it|0 Comments

Évènement Apple Spring Loaded : iMac 24″, ​iPad Pro, AirTag et Apple TV 4K – MacBidouille.com

Longtemps attendu, Apple a annoncé un petit appareil rond dénommé AirTag permettant de retrouver des effets personnels en tout genre comme des clefs, un sac ou autres. Les AirTag utilisent le réseau Find My et peuvent être gravés gratuitement avec du texte ou des emojis. La technologie « Precision Finding » permet de retrouver son AirTag très facilement en étant guidé par un iPhone équipé d’un puce U1. Des lanières permettant d’accrocher son AirTag à un porte clef sont disponibles à l’achat avec une gamme Hermès. L’unité coûte 35€ et un pack de quatre 119€. Les commandes débutent le 23 avril.

By |2021-04-21T17:45:32+00:00April 21st, 2021|Scoop.it|0 Comments

Mercedes lance sa contre-offensive face à Tesla avec sa première berline électrique

Soeur électrique de l'icône de la marque, la Classe S, l'EQS est l'un des premiers modèles pensés entièrement autour de sa propre plateforme logicielle centrale. Au coeur du projet : les futurs services de mise à jour sans contact « over the air ». Une autonomie de 770 km Côté puissance, le bolide électrique porte sur son solide châssis deux moteurs de 385 kW et un accumulateur de 107,8 kWh qui lui permet d'atteindre 770 km d'autonomie, dans les cycles d'essai européen WLTP. Le groupe promet au passage un an de chargement gratuit sur son réseau commun avec d'autres constructeurs « Ionity ». Côté forme, les 5 mètres de la berline et son aérodynamisme intégrant le pare-brise dans la coque « sont une surprise, parce qu'il n'y a pas de surprise », a dit malicieusement Ola Källenius. Il joue aussi la solidité du « made in Germany », avec des composants fabriqués en Allemagne. Cinq modèles 100 % électriques en 2021 Dévoilant sa dernière-née sur fond de ciel immaculé, le patron de Daimler veut aussi faire rêver. Lors de cette présentation à l'américaine, il a laissé la parole au réalisateur de « Titanic » et « Avatar », James Cameron, pour annoncer que Mercedes prend « l'engagement d'un monde meilleur ». Sur terre, Ole Källenius confirme l'accélération de Mercedes dans l'électrique, avec une flotte « neutre » en CO2 avant 2039, mais aussi un effet d'échelle sur les modèles du groupe. La plateforme électronique EVA de l'EQS devrait se retrouver sur plusieurs modèles haut de gamme, a-t-il prévenu. A peine remis du quasi-échec commercial de son SUV électrique, l'EQC, lancé en 2019, le groupe devrait proposer cinq voitures 100 % électrique en 2021 et 10 en 2025. A partir de cette date, une nouvelle plateforme MMA, en cours d'élaboration, prendra le relais. L'objectif du patron de Daimler est de « réaliser 50 % des ventes avec des voitures électrifiées en 2030 ». Marquant « le premier grand tournant de Mercedes depuis dix ans », la contre-offensive contre Tesla ne fait que commencer, prédit le gourou allemand de l'automobile, Ferdinand Dudenhöffer.

By |2021-04-16T17:07:19+00:00April 16th, 2021|Scoop.it|0 Comments

L’assureur Axa lance une plateforme de services de santé avec Microsoft

L’assureur Axa lance une plateforme numérique destinée aux particuliers qui donne accès à un ensemble de services de santé et de bien être. Cette plateforme est conçue avec Microsoft. Un programme pilote, incluant un outil d’auto-évaluation, une interface de téléconsultation médicale et une conciergerie médicale, a été lancé fin 2020 en Allemagne et en Italie. Utilisation des technologies Microsoft dédiées à la santé La plateforme utilisera les technologies Cloud for Healthcare de Microsoft, notamment l’API Azure pour FHIR (Fast Healthcare Interoperability Resources), qui vise à protéger la vie privée des utilisateurs. Sur cette plateforme, Axa va proposer un outil d’auto-évaluation et de prévention, une conciergerie médicale, une interface de téléconsultation, un coffre-fort numérique, des services de soins à domicile, comme par exemple la livraison de médicaments, et un annuaire des professionnels de santé. La plateforme propose de décloisonner les services de santé afin d’améliorer la recherche, les traitements et la prévention. Cet écosystème sera adapté à l’offre de soins et aux spécificités de santé locales. Un programme pilote, comprenant un outil d’auto-évaluation, une interface de téléconsultation et une conciergerie médicale pour faciliter la prise de rendez-vous, a été lancé fin 2020. La plateforme est ouverte à tous les clients d’Axa en Allemagne et en Italie, avec des services dédiés. Le service sera déployé d’ici 2022 au Royaume-Uni, en Belgique, en Espagne et en Suisse, puis pourra être étendu à d’autres pays. Une réponse à la fragmentation des services de santé Microsoft et Axa collaboreront avec des partenaires pour enrichir la plateforme et proposer des services à valeur ajoutée. « Dans de nombreux pays, la fragmentation, la complexité et les coûts des systèmes de santé constituent un obstacle à l’accès aux soins. Ce nouvel écosystème de services que nous avons développé avec Microsoft est un levier puissant pour permettre aux clients d’accéder aux meilleures solutions de santé » commente Thomas Buberl, DG d’Axa.

By |2021-04-16T17:00:47+00:00April 16th, 2021|Scoop.it|0 Comments

France.com en justice : l’histoire surréaliste d’une bataille franco-américaine

Dans une décision rendue le 25 mars 2021, la cour d’appel fédérale de Virginie a donné raison à la France et à Atout France, contre l’ancien propriétaire de France.com Jean-Noël Frydman. L’occasion, pour L’Echo touristique, de revenir sur un long bras de fer, à rebondissements, porté par Christian Mantei, l’actuel président d’Atout France. Une histoire presque surréaliste, qui découle d’une réalité plutôt sidérante : la France n’avait pas protégé l’emblématique nom de domaine France.fr. « A l’origine, Laurent Fabius voulait que l’on fasse évoluer le nom de domaine Rendezvousenfrance.com, raconte Christian Mantei, alors directeur général d’Atout France. Le ministre des Affaires étrangères avait obtenu, à l’époque, qu’Atout France puisse utiliser France.fr, jusqu’alors site généraliste du service d’information du gouvernement. Une excellente nouvelle. »   Une tentative de négociation, à plus de 10M€ « Dans nos discussions autour du Comité de promotion du tourisme, plusieurs personnes dont Frédéric Vanhoutte, Jean-Pierre Nadir et Jean-François Rial me disent qu’il serait bon de récupérer France.com. » Problème, la France n’a pas déposé le nom de domaine France.com, l’extension naturelle de France.fr pour son développement international, elle ne peut donc pas l’exploiter l’Url. C’est dès 1994 que le franco-américain Jean-Noël Frydman l’a déposé. Depuis la Floride, il développe un site avec des contenus éditoriaux puis marchands. « France.com est la plus ancienne agence de voyages en ligne toujours sous la même direction », clamait-il sur son profil LinkedIn.

By |2021-04-16T16:49:09+00:00April 16th, 2021|Scoop.it|0 Comments

L’innovation pour « réinventer le partenariat entre l’Europe et l’Afrique » | CIO MAG

“Les relations entre les deux continents passent par la jeunesse et l’entrepreneuriat”. C’est avec ces mots que Samir Abdelkrim, fondateur d’Emerging Valley, a ouvert l’événement mercredi 7 avril. Quelque 200 speakers venus de 45 pays sont réunis virtuellement pendant deux jours pour dialoguer autour de la “destinée commune Europe-Afrique ». Au menu des échanges : l’investissement dans un contexte Covid, le soutien des Etats à l’écosystème, l’essor des secteurs clés comme la E-santé, la résilience et les bonnes pratiques.  Plus concrètement, il s’agit de réfléchir à la coopération des écosystèmes tech des deux continents, et notamment l’investissement dans la jeunesse, l’entrepreneuriat et les startups dans ce contexte de pandémie et de crise économique mondiale.  “La coopération et l’innovation sont les ingrédients indispensables de notre capacité de résistance. Nous devons créer un monde commun. Et pour cela, nous avons beaucoup à apprendre de l’Afrique”, a développé Rémy Rioux, directeur général de l’Agence française de développement (AFD). Ce dernier a rappelé qu’il était essentiel de “mettre la technologie dans les mains des plus fragiles” mais aussi de trouver des solutions, car “99% des startup rencontrent des difficultés de financement”, a-t-il rappelé.   Pour une coopération renforcée UA – UE  “L’innovation est une opportunité de changer le regard que se portent les deux continents. Mais le manque de financement freine le potentiel des entrepreneurs”, a abondé le ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères français, chargé du Commerce extérieur et de l’Attractivité, Franck Riester.   Lors de cette cérémonie d’ouverture, la coopération entre l’Union européenne et l’Union africaine était à l’ordre du jour. Il a notamment été question du projet européen d’appui à la coopération numérique D4D Hub, mené conjointement avec l’Union africaine. Il s’agit d’une « plateforme pour créer des projets et mettre en contact les entrepreneurs”, a détaillé Hambani Masheleni, chef du département des Sciences et technologies à la Commission de l’Union africaine. “L’innovation va permettre de réinventer le partenariat entre l’Europe et l’Afrique, autour de la digitalisation. C’est une nouvelle norme qui va permettre de créer des opportunités, et réduire les inégalités”, a-t-il assuré.  Mais au-delà des organisations supranationales et des bailleurs de fonds régionaux et internationaux, les Etats africains doivent eux-mêmes s’engager pour créer un écosystème favorable. Papa Amadou Sarr, ministre délégué général à l’Entreprenariat rapide des femmes et des jeunes au Sénégal, a donné l’exemple de son pays, qui fait aujourd’hui figure de modèle dans la sous-région. En effet, le Sénégal s’est doté d’un “Start-up Act”, copié sur le modèle tunisien, et mise sur les entreprises innovantes pour développer l’économie. « Nous voulons faire contribuer le numérique à hauteur de 10% du PIB sénégalais”, a rappelé le ministre. “Le numérique et l’innovation sont des leviers de croissance multisectoriels”. Ainsi, un fonds de trois milliards FCFA est dédié aux startup du pays, agissant dans plusieurs domaines comme l’agritech ou la blockchain.  Pour tous les acteurs réunis autour de la table virtuelle, l’investissement dans la tech représente un enjeu majeur : celui de la création d’emplois dans un continent soumis à l’explosion démographique et la réduction des inégalités, en faveur des femmes, des jeunes et des zones géographiques moins développées.   Mais Fatoumata Bâ, fondatrice du fonds d’investissement à impact Janngo, a rappelé qu’au delà d’une mission de service publique pour les agences de développement et les Etats, l’investissement vers l’innovation africaine répond à des motivations stratégiques ou commerciales. “Il faut comprendre que l’Afrique est un relai de croissance et un marché porteur”, a plaidé l’investisseuse. “Les startup africaines sont la porte d’entrée vers le continent”, a-t-elle rappelé, en direction des investisseurs privés.  

By |2021-04-15T08:31:41+00:00April 15th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Coinbase Makes Its Debut—and Bitcoin Arrives on Wall Street | WIRED

But logic can only carry a valuation to so many trillions of dollars. So why not invest in bitcoin? People piled in, and the value rose to dizzying, and perhaps worrying, heights, recently surpassing $60,000, and helping along those NFTs and Dogecoins. Even many of those investors fear a bubble, so they are eager for the debut of Coinbase, the cryptocurrency exchange seen as a safer, friendlier exposure to the crypto world. Today, Coinbase will begin trading on the Nasdaq as a $100 billion company, at least on paper, among the most valuable debuts in history and roughly on par with Facebook in 2012. Surely this is solid ground. Market debuts are supposed to say something about the future. A group of bankers and venture capitalists work together to decide what a thing is worth now, building in expectations for how it will grow. Today’s Coinbase is based around buying and selling coins like bitcoin and taking fees for it; the future Coinbase is built on something grander, involving more coins and a wider array of cryptocurrency-infused products, like NFTs and “decentralized” loans. Some analysts are skeptical. There are questions about whether this “cryptoeconomy,” as Coinbase CEO Brian Armstrong puts it, will prove to be as big as promised. Critics have pointed out that even if this reality does materialize, the industry will attract more competition (as it already has) and drive down Coinbase’s fees. The WIRED Guide to Bitcoin The cryptocurrency represents amazing technological advances. Bitcoin has a way to go before it's a a true replacement for, or even adjunct to, the global financial system. BY KLINT FINLEY In the interim, Coinbase is a bitcoin company. This was never exactly a secret, but the documents for its public listing reported that around 60 percent of the company’s revenue comes from fees on trading bitcoin. In any case, the other coins traded on its platform rise and fall with bitcoin. (Another parent bubble and its daughters.) The company depends on bitcoin’s volatility and its potential upside. Amid the surge in crypto prices early this year, the company’s first-quarter revenue was $1.8 billion, more than all of last year. In 2019, when the price of bitcoin was a lot lower and no one was talking about it, Coinbase lost $30 million. All of this means that Coinbase’s listing is a little like bitcoin’s stock market debut, too. Which is weird, when you think about where bitcoin started. In his 2019 book, Narrative Economics, the Nobel Prize–winning economist Robert Shiller describes the rise of bitcoin as a feat of storytelling. There was the benefit of being the first, he writes, and in the technology’s unique independence from authority, which the story held made it a hedge against government collapse and inflation. Others, including Bloomberg’s Joe Weisenthal, have gone so far as to call bitcoin a “faith-based” asset. Faith as in religion. It started with its pseudonymous prophet, Satoshi Nakamoto, who compiled the code and vanished. It has code words, a sacred white paper, a ritualistic schedule for “halving” the creations of new blocks on the chain. Yes, all assets require faith. But faith in the dollar is not faith in a physical paper or a coin, it’s in the US government. With bitcoin, the faith is in the thing itself, the network that generates the coins and keeps them secure. The conviction of bitcoin’s adherents is important, given the lack of earthly evidence for its value. Bitcoin is scarce, sure, because the code ensures only 21 million bitcoins will ever be created. But that doesn’t make it an investable asset on its own. There are limited use cases. Bitcoin can’t be spent efficiently, much as people are trying to make that happen. The network in which people place their faith is still somewhat immature, leading to fears that the bitcoin market could be subject to manipulation.

By |2021-04-15T08:01:54+00:00April 15th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Atos, européen de coeur, américain dans l’âme

Comme la plupart des entreprises européennes de services numériques (Capgemini, Sopra Steria, le suédo-finlandais TietoEvry, etc.), Atos doit la majeure partie de ses recettes à sa capacité à tirer le meilleur parti d'innovations américaines, largement plébiscitées par leurs clients. « Mais quand ces sociétés revendent quasi systématiquement du Microsoft ou du Google, les éditeurs européens plus modestes sont perdants », lâche Alain Garnier, un éditeur de logiciels à l'origine de la mobilisation PlayFrance.digital qui vise à privilégier les acteurs nationaux sur leur marché local. « Sans les technologies américaines, le PIB européen serait sans doute moindre, rappelle Elie Girard, mais l'inverse est également vrai. » Européen de coeur, Américain dans l'âme. « Airbus de l'informatique » Né de multiples fusions entre des sociétés informatiques françaises dans les années 1990, puis d'un mariage en 2000 avec le néerlandais Origin, Atos se compare en bien des points à un « Airbus de l'informatique ». Très officiellement « société européenne » (SE) selon son statut juridique, l'entreprise partage son siège social entre Bezons, en banlieue parisienne, et Munich, en Bavière. Entre la langue de Molière ou celle de Goethe, les cadres se sont accordés sur Shakespeare. Quand Thierry Breton a pris les rênes d'Atos en 2008, on y parlait pourtant encore principalement français. L'ex-ministre de l'Economie et des Finances y faisait son retour dans le privé, lui qui avait déjà dirigé Bull, Thomson et France Télécom. A son départ, onze ans plus tard, Atos était parti à la conquête du marché américain et avait surtout doublé ses revenus. L'apport crucial des ingénieurs de Bull En 2011, le mariage avec la filiale de services informatiques de Siemens consacre Atos parmi les grands d'Europe. Aujourd'hui encore, le groupe industriel allemand est tout à la fois le premier client d'Atos (600 millions d'euros de revenus par an), son premier actionnaire (11,6 % du capital) et un partenaire commercial sans lequel le groupe d'Elie Girard n'aurait pas remporté des contrats prestigieux comme celui de l'informatisation du chantier des nouvelles lignes de métro du Grand Paris. Au centre de R&D des Clayes-sous-Bois.© Edouard Jacquinet pour «Les Echos Week-End» Le fleuron européen renforce ensuite ses compétences en R & D avec le rachat pour 600 millions d'euros, en 2014, de Bull, le pionnier hexagonal de l'informatique. Quelque quatre-vingt-dix ans après sa création, l'ex-Bull est le pilier des activités d'Atos dans l'analyse de données et surtout la conception de serveurs informatiques haut de gamme. Fabriquée à Angers, sa technologie BullSequana équipe les centres de données des champions américains du « cloud computing » eux-mêmes, comme Google. « Ce sont de très gros contrats », relève Elie Girard, fier de voir les Américains reconnaître ses produits. S'il fut un temps envisagé d'introduire en Bourse l'ex-Bull et des activités connexes, Atos ne peut plus s'en séparer. « La cybersécurité et le calcul haute performance sont des activités absolument centrales pour nous, au coeur de notre métier », assure Elie Girard depuis son bureau avec vue sur La Défense. De l'informatique à la source de données (edge computing) aux supercalculateurs, en passant par le quantique, les ingénieurs de Bull permettent à Atos de se hisser au meilleur niveau mondial sur des technologies d'avenir. 4 grands métiers autour de la donnée Chef d'orchestre du cloud : alors que les entreprises veulent héberger de plus en plus de données dans les centres externalisés du « cloud computing », Atos les aide à migrer celles-ci depuis leurs propres serveurs. Une transformation toujours en cours de ses anciennes activités de maintenance de ces mêmes serveurs. Intégrateur de logiciels d'entreprise : toujours désireuses d'offres sur-mesure alors que les éditeurs de logiciels sont les rois du standard, les entreprises sollicitent Atos et ses concurrents pour développer des fonctionnalités additionnelles aux systèmes SAP, Oracle ou encore Salesforce. Big data : Atos met les bouchées doubles pour améliorer les capacités de calcul et donc d'analyse de données des entreprises, grâce à des serveurs haut de gamme, voire des supercalculateurs. Cyberdéfenseur : Atos veille sur l'évolution des menaces informatiques et joue le rôle de tour de guet pour les clients de ses centres de sécurité opérationnelle. Au jour le jour cependant, Atos l'européen a les yeux rivés sur le marché américain. Dans la salle du conseil d'administration, les contours du pays de l'oncle Sam s'affichent sur une grande carte ancienne. Thierry Breton y a fait ses emplettes, de Xerox ITO (9.600 collaborateurs en 2015 pour 966 millions de dollars) à l'indien Syntel en 2018 (pour 3,4 milliards de dollars), dont l'essentiel des 23.000 ingénieurs travaille pour des clients aux Etats-Unis. Du côté des salariés, les élus applaudissent tout en protestant contre les conséquences de la logique de rentabilité qui suit ces rachats - ils luttent encore contre un plan de délocalisation des fonctions finan

By |2021-04-14T09:04:30+00:00April 14th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Grand Paris : le compte à rebours a commencé pour la zone à faibles émissions

Paris et sa banlieue accélèrent leur chasse aux véhicules polluants. Au 1er juin, les véhicules classés Crit'Air 4 (diesel avant le 31 décembre 2005) seront à leur tour bannis de la « Zone à faibles émissions » (ZFE), ce territoire de 79 communes à l'intérieur de l'anneau de l'A86. Les véhicules les plus polluants, classés Crit'Air 5, sont proscrits depuis 2019. Cette nouvelle étape élargit l'interdiction à 209.000 véhicules et 27.500 utilitaires. En 2024, la ZFE doit théoriquement en avoir terminé avec le diesel. Portée par la Métropole du Grand Paris (MGP), dont le président, Patrick Ollier, clame « la nécessité d'agir contre les 6.600 morts annuels générés par la pollution », la mesure vise à promouvoir les transports publics et la conversion aux véhicules électriques et hybrides. Etat et Métropole se donnent le temps de la pédagogie : la vidéoverbalisation et les amendes n'entreront en application que fin 2021. Dans l'intervalle, des centaines de panneaux seront installés et les maires sont priés de s'investir. Trois refusent la ZFE, dont Créteil et Bobigny. 18 % des véhicules impactés en Seine-Saint-Denis Car la conversion de la flotte automobile n'a rien d'une formalité. Le durcissement des règles du contrôle technique en 2019 a fait chuter le nombre de véhicules polluants. Mais, rappelait récemment une étude de l'Atelier parisien d'urbanisme (Apur), 11 % des véhicules de la ZFE sont classés Crit'Air 4 ou 5. Avec de fortes disparités territoriales. « Le département de Seine-Saint-Denis est le plus impacté avec 18 % du parc de véhicules particuliers », note l'Apur, soulignant que « l'accompagnement des populations modestes constitue l'un des facteurs de réussite ». Ces communes sont à la fois celles où les véhicules polluants sont plus nombreux, les budgets les plus serrés, et les trajets domicile-travail les moins aisés en transports. Au Kremlin-Bicêtre, un administré sur deux devra changer d'auto en 2022 avec un revenu moyen de 1.850 euros, se désole le maire, Jean-Luc Laurent. Les aides, pourtant, paraissent foisonner, entre la prime à la conversion, le bonus écologique, et la surprime ZFE… Un guichet unique Etat-MGP a même vu le jour. « Les subventions cumulées peuvent atteindre 19.000 euros pour un véhicule neuf, et 12.000 euros pour une occasion, ce qui ramène le reste à charge à environ 1.500 euros pour une occasion. Nous avons fait un effort considérable » assure Patrick Ollier. P

By |2021-04-14T09:00:40+00:00April 14th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Coinbase : tout savoir sur la cotation qui affole les compteurs à Wall Street

Coinbase, une des plus anciennes plateformes d'échanges de cryptos est aux portes de Wall Street alors que le bitcoin vient d'établir un nouveau record à 63.191 dollars (53.101 euros) au-dessus de son précédent plus haut de 61.712 dollars. Elle arrive mercredi sur le Nasdaq, le jour même où deux banques converties aux cryptos, JP Morgan et Goldman Sachs (qui conseille Coinbase pour sa cotation directe), annoncent leurs résultats trimestriels. La valorisation estimée de la plateforme Coinbase à 147 milliards de dollars, dépasse celle de Goldman Sachs (120 milliards), la banque d'investissement créée en 1869. Une illustration du parcours météorique de la jeune pousse (start-up) de San Francisco, devenue un des leaders mondiaux des cryptos en seulement 10 ans. Sa valorisation est deux fois plus importante que celle de l'Intercontinental Exchange (66 milliards de dollars), qui détient entre autres, le New York Stock Exchange, la Bourse créée en 1817.  Le bitcoin établit un nouveau record avant la cotation de Coinbase Bitcoin, dix ans d'existence chaotique Même Changpeng Zhao, le dirigeant de Binance, la plateforme de Hong Kong numéro 1 mondiale et grande rivale de l'Américaine a déclaré à CoinDesk TV que la valorisation de 100 milliards de dollars de Coinbase lui paraissait « basse ». Il lui souhaite bonne chance et assure que Binance ne suivra pas son exemple en s'introduisant en Bourse. Une cotation impose une transparence accrue et de nombreuses contraintes que ne souhaitent pas subir certaines plateformes.

By |2021-04-14T08:58:07+00:00April 14th, 2021|Scoop.it|0 Comments